La Manifestation De La Puissance Du Saint-Esprit? The 48 Correct Answer

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Comment reconnaître la présence de l’Esprit Saint ?

Les manifestations de l’Esprit saint décrites dans le Nouveau Testament sont l’accomplissement de l’annonce faite par Isaïe (chapitre 11,2 du livre d’Isaïe). Avec la Cène, elle scelle une Nouvelle Alliance. Les dons de l’Esprit rappellent le Décalogue décrit dans la Première Alliance.

Comment se manifeste la puissance de Dieu ?

La puissance de Dieu n’exclut pas l’impuissance de l’homme, mais elle l’englobe et l’accepte. Elle est la puissance puis¬ sante dans les impuissants, la puissance de l’amour qui se donne et se sacrifie pour d’autres et que l’homme de Nazareth a préservé et soutenu jusqu’au bout.

C’est quoi la puissance divine ?

Pouvoir illimité et absolu accordé à la personnalité de Dieu dans de nombreuses religions monothéistes.

Comment développer sa relation avec le Saint-Esprit ?

Pour y parvenir, il faut, dans sa prière, laisser la priorité à l’Esprit saint . C’est-à-dire privilégier l’esprit de prière plutôt que les recettes et les formules. Le progrès, dans la vie spirituelle, c’est de passer de « l’action avec l’Esprit saint » à « la vie du Christ en soi ».

La puissance de Dieu et le monde des puissances

Comment vivre 24h/24 avec l’Esprit saint ?

By the redaction published on 02/05/2020 at 10:46 am

Mise à jour le 05/06/2022 à 10:04 am Lecture in 5 min

Live 24 hours on 24 with l’Esprit saint… N’est-ce pas réservé aux saints et aux mystiques ? Not! Tous les chrétiens sont visés ! Eclairage avec le P. Jean-Marc Bot.

Comment l’Esprit saint agit en nous ?

19L’Esprit n’intervient pas seulement du côté de celui qui parle ; il agit aussi, à condition que l’homme s’y prête, du côté de celui qui écoute la Parole. Il y a comme une double assistance de l’Esprit Saint, une double inspiration : du côté de la parole dite et du côté de la parole reçue.

La puissance de Dieu et le monde des puissances

1Articuler sur le mystere de l’Esprit Saint un discours qui se veut théologique est une tâche particulièrement périlleuse. Comment parler du mystère de Dieu ? Comment parler de celui qui, au be du Dieu Trinité, est le plus mysterieux des Trois ? Le croyant sait, d’autre part, que discourir sur l’Esprit Saint, ce n’est pas s’exprimer sur une idée abstract: lorsqu’il prend la parole, c’est pour parler de quelqu’un de vivant, devant qui il est responsable de ce qu’il dit. Mais il sait also que toute parole qui prétend s’enraciner dans le fait de la révélation adopt non seulement la présence de l’Esprit mais encore son intervention. Nous ne pourrions rien dire ni rien entender qui nous touche au sujet du Dieu révélé si l’Esprit n’intervenait pour susciter et la parole et l’écoute, donnant aux mots prononcés et entendus, un sens. “Nul ne peut dire Jésus est Seigneur si ce n’est par l’Esprit Saint” (1 Co 12, 3).

2Invité à parler de l’Esprit Saint en croyant à des croyants, je partirai de cette surprenante présence de l’Esprit dans la proclamation de foi dont parle saint Paul en 1 Co 12,3. L’Ecriture restera mon horizon de référence, mais ma presentation se laissera Continuellement éclairer par l’enseignement de Ceux qui, avant moi et combien mieux que moi, avec une autorité toute particulière, on lu l’Ecriture : les Pères de l’Eglise et Certains grands conciles.

3Cet Exposé Comprendra deux Parties : I. L’Esprit Saint comme “révélation” en l’homme de l’inexprimable de Dieu ; II. L’Esprit Saint dans sa relation aux deux autres persons de la Sainte Trinité. A troisième partie aurait été souhaitable pour essayer d’éclairer l’intervention de l’Esprit en nous à la lumière des relations intratrinitaires. Je ne pourrai que soulever cette question au terme de l’exposé.

1 Contre les Hérésies, IV, 20, 5 : dans Sources Chrétiennes (= S.C.) 100, 2, p. 635 – Le présent trav (…) 4« Certes, selon sa grandeur et son inexprimable gloire, nul ne verra Dieu et vivra (Ex 33,20), car le Père est insaisissable ; mais selon son amour, sa bonté envers les hommes et sa toute puissance, il va jusqu’à accorer à ceux qui l’aiment le privilege de voir Dieu ». Ce texte d’Irénée express, en utilisant le vocabulaire du “voir”, une idée que le théologien traduit plus volontiers en termes de connaissance. Absolutely inconnaissable in lui-même, mais se donnant à connaître aux hommes à partir de l’événement Jésus-Christ, tel est le Dieu de la révélation chrétienne. Dans ce contexte, il est évident que le verbe connaître n’est en aucune façon la simple réplique inversée de l’adjectif inconnaissable, comme si une saisie directe de Dieu par l’esprit humain était redevenue soudain possible à partir de Jésus-Christ. Le verbe «connaître» assume, que dieu reste inconnaissable au sens d’inexprimable en termes humains, et que pourtant, mais d’une autre façon, quelque choose de lui est réellement révélé à l’homme dans l’économie du salut. C’est dans ce contexte historique de la révélation Effective de Dieu aux hommes que se manifeste au croyant l’existence de l’Esprit Saint. C’est au moment où les mots cessent d’être adéquats parce qu’ils sont employee pour “dire” Dieu que l’Esprit intervient. Lui qui a saisi tout l’homme et a opera en lui une transformation profonde, il donne à ce dernier de percevoir de Dieu quelque choose qui le comble sans anéantir en lui le désir de « connaître » plus encore. Nous consacrons notre première partie à évoquer certain aspects of the action de l’Esprit actualisant en l’homme “l’unexprimable de Dieu”.

5En declarant que «nul ne peut dire «Jésus est Seigneur» sinon par l’Esprit Saint» (I Co 12,3), Saint Paul met en relief une donnée de foi fondamentale : s’il est vrai qu’on ne peut être Chrétien without a confessor que Jesus est Seigneur (Rm 10,9), il est tout aussi vrai que le chrétien ne peut accomplir cette demarche sans une intervention spéciale de l’Esprit.

6La passion et la résurrection du Christ sont au coeur de la foi chrétienne. Etre chrétien, c’est croire en l’amour absolutely gratuit (Ep 2,4.8) d’un Dieu Père qui a livré son propre Fils pour nous (Rm 8,32) en lui donnant de mourir sur la croix par obéissance (He 5:7-9). La Confession de Jésus comme Seigneur dans l’hymne christologique de l’Epître aux Philippiens (Ph 2,6-11) renvoie à ce mystère, en persistant sur son positif aspect : l’exaltation et la glorification de Jésus (Ph 2,9 -1 1). Elle implique également l’idée que la Seigneurie de Jésus a des répercussions du côté de celui qui fait sienne la formule Κύριος ‘Ιησοῦς. Elle le Concerne Personalment, Elle l’engage. La reconnaissance de Jésus comme Seigneur constitue alors l’expression meme de l’adhésion du croyant à l’œuvre salvifique de Dieu telle qu’elle s’offre concrètement à lui dans le mystère pascal. C’est à ce deuxième aspect, plus subjective, que se rattache 1 Co 12,3 : la formule Κύριος ’Ιησοῦς y est une reprise de Ph 2,8 (Κύριος ’Ιησοῦς Χριστς). Paul insists that the conditions are particulières dans lessources se fait la Confession du Côté du Croyant.

7La déclaration de 1 Co 12,3, qui sert d’introduction à un long développement où il est beaucoup question de l’Esprit Saint, frappe par sa brièveté et son caractère abrupt. En realité, si l’on admet que la proclamation de Jésus comme Seigneur est une formule d’adhésion au mystère de la croix de Jésus, on reconnaîtra sans peine que 1 Co 12,3 a été longuement prepared par le début de l’Epître . Paul y proclame la place centrale du mystère de la croix dans l’announcement de l’Evangile (1 Co 1,17) en persistant sur le caractère parfaitement irrecevable de ce message pour ceux qui ne sont pas encore touchés par le salut (cf. 1 Cor 1:18,23b). Nous sommes en présence d’une “Bonne Nouvelle” qui bouleverse overlooked element tout ce que la pensée religieuse antérieure au Christ avait pu concevoir au sujet du salut (1,23). Paul insists on donc sur les conditions très particulières dans lessources Dieu a fait connaître sa Sagesse. La prédication proposed (1 Co 1,21), ceux à qui elle est proposed (1,26-29), ceux par qui elle est proposed (2,1-5), tout est marqué par une faiblesse et un défaut de compétence qui leur ôte toute force de persuasion au respect de la raison humaine (cf. 1:27-28). Or cette situation n’est pas fortuite. Elle a été voulue par Dieu pour signifier une incapacité radicale de l’homme à recevoir ce qui vient de Dieu. La foi ne peut être fondée sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu (2.5). Elle prend naissance moyennant « une demonstration faite par la puissance de l’Esprit » (2,4).

8L’intervention de l’Esprit est presented as indispensable for deux raisons au moins :

9a) L’Apôtre prêche une sagesse qui n’est pas de ce monde, une « Sagesse de Dieu » mystérieuse, demeurée cachée, inconnue aux princes de ce monde (2,6-8), Sagesse que pourtant Dieu a destinée pour notre Gloire (2.7) and qu’il a révélée par l’intermediary de l’Esprit :

Comme il est écrit, nous annonçons ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, et ce qui n’est pas monté au coeur de l’homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment. En effet, c’est à nous que Dieu a révélé tout cela par l’Esprit (1 Co 2:9-10).

10 Paul ne se contente pas d’affirmer qu’il est le depositaire d’une “révélation” qui se fait “par l’intermédiaire de l’Esprit” (διὰ τοῦ πνέuματος). Il souligne le caractère unique de cet Esprit qu’il oppose à l’esprit du monde (2,12) et dont il évoque la relation toute particulière avec Dieu : cet Esprit est « l’Esprit de Dieu », nous le recevons comme « l’Esprit qui provient de Dieu » (τò πνεῦμα τò ἐκ τοῦ Θεοῦ), il sonde tout, « même les profondeurs de Dieu » (2 Co 2,10-12).

11b) Si 1 Co 2,10-16 s’interesse surtout à la relation privilégiée qui unit l’Esprit à Dieu, la fin du passage, à partir du verset 13, fait une allusion très précise, bien qu’indirecte, à la Relation that is established in the context between l’Esprit Saint and l’homme à qui s’adresse la “revélation”. En 1 Co 2,13-15, Paul use l’opposition entre l’homme psychique, incapable de recevoir ce qui vient de l’Esprit de Dieu, et l’homme spirituel, seul apte à juger des chooses spirituales. Or cette destination ne nous renvoie pas à deux races d’hommes, numériquement distinctes comme l’ont prétendu Certains gnostiques, mais à deux états du même homme, qui, par nature réputé psychique, devient en un second temps spirituel par une transformation de tout son être. Paul revient sur ce passage de l’homme psychique à l’homme spirituel à la fin de son épître (1 Co 15,44-49), dans un texte sur lequel nous reviendrons. Qu’il suffise de noter pour l’instant que si la transformation de l’homme psychique en un homme spirituel se réalise sous l’influence du Christ ressuscité, ce dernier ne nous introduced dans la vie nouvelle que par l’action de l’ Spirit Saint. Inaugurée par le baptême, cette vie découlant de la résurrection (Rom 6:4) est une vie “animee” par l’Esprit Saint, comme le montre abondamment le chapter 8 de l’Epître aux Romains.

12C’est dans le contexte du début de 1 Co qu’il faut lire 1 Co 12,3 : “Nul ne peut dire Jésus est Seigneur si ce n’est par l’Esprit Saint”. Paul énonce ici un fait universel. Avant meme que l’homme en ait pris conscience, dès l’instant où son esprit et son coeur se sont mis en mouvement pour proclamer et accueillir l’œuvre salvifique de Dieu réalisée en Jésus-Christ Seigneur, l’Esprit Saint lui est activement currently. C’est lui qui a suscité et rendu possible la ‘diction’ de cette ‘parole’ que pourtant le croyant prononce en toute liberté.

13Quoi qu’il en soit de ce que signifie precisionement le verbe “dire” dans l’expression “dire que Jésus est Seigneur”, la declaration de Paul met en évidence deux faits fondamentaux que Karl Barth a vigoureusement soulignés :

recueillir authentiquement la révélation que Dieu nous adresse en Jésus-Christ échappe totalement au pouvoir de l’homme laissé à ses propres force ; la capacité d’accueillir la Parole de Dieu et le pouvoir de la proclamer valablement sont un pur don que Dieu nous accorde en nous “donnant” son Esprit, qui est l’Esprit Saint.

2 K. BARTH, » Dogmatique, I, 1, 2, § 12, traduction française chez Labor et Fides, p. 141. Toutes nos (…) 14La première des deux affirmations découle du caractère non évident de la foi. L’acte de croire et le fait d’adhérer au Christ devenu Seigneur par sa résurrection ne vont pas de soi. Que Jésus soit la révélation du Père et qu’il intervienne dans le monde comme le Fils et comme la Parole du Père, laissez encore intacte la question de savoir si Celui qui se révèle en Jésus-Christ — à savoir le Père — touchera effectment l ‘homme et gagnera son cœur. Reconnaître le Royaume de Dieu n’est pas donné à tous : beaucoup voient sans percevoir, entendent sans comprendre (cf. Mc 4:11-12). Voir sans saisir et entender sans comprendre, voilà, constate Barth, ce qui arrival “lorsqu’un Certain don fait défaut” .

3 ibid, pp. 142-143; see p. 165. 15Si le Père se révèle à nous en Jésus-Christ, son Fils incarné et engagé dans notre histoire, cette Révélation en quelque sorte object appelle un complément qui produira quelque chooses non plus devant l’homme, mais en lui. Il faut que l’homme soit ouvert à la location de Dieu se révélant à lui, il faut qu’il soit rendu able de recevoir Dieu et qu’il reçoive effectivement la Révélation que Dieu lui fait de lui-même. L’événement de la Révélation de Dieu à l’homme, outre son aspect objectif qui est la personne de Jésus-Christ, comporte un subjectif qui n’est autre que l’Esprit Saint Communiqué à l’homme .

16« J’ai encore beaucoup de chooses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière » (John 16:12). La parole de saint Jean clothes notre in an attention-grabbing manner through the characteristic aspects of the role que joue l’Esprit Saint dans l’événement de la Révélation. Il ne “double” pas la Revélation du Christ, mais il l’actualise en nous. Nous envisagerons succession : 1. le fait de l’Esprit Saint comme révélation du Fils en nous ; 2. le mode de cette révélation, en tant qu’elle est mediatisée par l’activité libre de l’homme; 3. son result, enfin, qui est notre continued gendrement comme fils par le Père dans le Christ Jésus.

17L’œuvre de l’Esprit n’est pas d’ajouter de nouvelles paroles à celles déjà prononcées par le Christ et transmises par les Apôtres ; elle est de nous “introduire dans la vérité tout entière” de ces paroles (cf. Jn 16:12).

4 Contre Celse, VI, 3 : SC. 147, p. 187. 18Comparant les écrits de Plato avec le texte de l’Ecriture, Origène note la différence. Le style élégant et raffiné de Platon en réserve la presentation à ceux qui jouissent d’une culture appropriée. Jésus et ses apôtres usent, quant à eux, d’un language accessible au grand nombre. Mais ce langage constitutes « une demonstration d’Esprit et de puissance » (cf. 1 Co 2,4-5). En effet, commente Origène, «le divin Logos declare que prononcer un mot, fût-il en lui-même vrai et très digne de foi, n’est pas suffisant pour toucher l’âme humaine sans une puissance donnée par Dieu à celui qui parle et une grace qui rayonne dans ses paroles, véritable don de Dieu accordé à ceux dont la parole est efficace » . Origène revient souvent sur ce theme. For a moment, for example, in the Commentaire de l’Epître aux Romains, the following remark:

5 Commentaire sur l’Epître aux Romains, VI, 13 : Patrologie Grecque de MIGNE (= PG.) 14, 1101 AB. «Et toi-même, si tu prêches la Parole de Dieu, et si tu la prêches avec foi, à partir d’une conscience pure, et si tu ne te contredis pas toi-même dans tes paroles parce que tu enseignes d’une façon et que tu vis d’une autre, il peut t’arriver que, pendant que tu parles, l’Esprit enflamme le coeur de tes auditeurs et qu’aussitôt ils brûlent d’accomplir tout ce que tu enseignes, et qu’ils Mettent en pratique dans les faits ce qu’ils ont appris dans tes paroles, et qu’ils cherchent les chooses d’en haut ou le Christ siège à la droite du Père, et qu’ils prennent goût aux chooses d’en haut, non a celles de la terre » .

6 Cf. I. de la POTTERIE, La vie selon l’Esprit (Unam Sanctam 55), pp. 110-123.

Cf. I. de la POTTERIE, La vie selon l’Esprit (Unam Sanctam 55), pp. 110-123. 7 Lettres a Serapion, I, 23 : SC. 15, p. 125 ; III, 3: p. 166

Lettres a Serapion, I, 23: SC. 15, p. 125 ; III, 3: p. 166. 8 ibid.

ibid. 9 Sur la prière, II, 6 : PG. 1 1, 424A

Sur la prière, II, 6: PG. 1 1, 424 A. 10 Lettres à Sérapion, 1, 20 : SC. 15, pp. 1 19-120.

Lettres a Serapion, 1, 20 : SC. 15, pp. 1 19-120. 11 Traite du Saint Esprit, IX, 23 : SC. 17, p. 148

Traité du Saint Esprit, IX, 23: SC. 17, p. 148. 12 L’expression est du Père Paul HENRY, qui l’utilisait dans son cours sur la Trinité à l’Institut Cat (…) 19L’Esprit n’intervient pas seulement du côté de celui qui parle ; il agit also, à condition que l’homme s’y prête, du côté de celui qui écoute la Parole. Il y a comme une double Assistance de l’Esprit Saint, une double inspiration : du côté de la parole dite et du côté de la parole reçue. C’est par une activité de l’Esprit que le contenu spirituel de la parole nous devient interior present. The meme que, pour une image dans la cire, on lui applique un sceau porteur de cette image, the meme pour imprimer dans l’homme qui s’ouvre à la foi le content de la parole de Vérité, la Bonne Nouvelle du Salut , Dieu “marque” l’homme comme d’un sceau par l’Esprit Saint (Ep 1,13 ; cf. 2 Co 1,21-22) . Athanase d’Alexandrie insists on the fact that the Esprit un sceau qui a pour fonction d’imprimer en l’homme non pas une image du sceau lui-même (ce qui n’aurait pas de sens), mais l’image de celui dont il est le sceau, à savoir le Christ. De même, lorsque nous sommes oints de l’Esprit Saint, le parfum que dégage en nous la présence de cet Esprit est le parfum même du Christ . The comparison qui est le plus souvent employee pour évoquer le rôle de l’Esprit dans l’activité révélatrice de la Sainte Trinité, est celle de la lumière. Origène present le Père comme la lumière en son jaillissement originel, le Fils comme le rayonnement de cette lumière, et l’Esprit Saint comme son irruption en nous. Le Père respendit, le Fils enseigne, et l’Esprit Saint « œuvre de sorte que l’homme conçoive et annonce comme il convient » ce qui lui vient du Père . Reprenant et transposant à peine une formule d’Athanase d’Alexandrie qui se retrouve équivalemment chez Basile de Césarée , on pourrait dire que si le Père est le soleil, et le Fils, le rayon de lumière qui en émane, l’Esprit Saint est comme «le point d’impact en nous» du trait lumineux pénétrant en nous et y rendant presentte la lumière.

13 K. BARTH, Dogmatique, I, 1, 2, § 12: p. 142.

14 ibid., p. 165. 20Cette manière de presenter l’Esprit Saint, courante dans la tradition patristique, rejoint l’expression barthienne de l’Esprit Saint comme “côté subjectif de l’événement de la Révélation” . Barth insists, lui aussi sur le fait que la révélation de l’Esprit ne fait pas nombre avec celle du f ils, mais en constitue comme l’actualisation en nous. « Il n’y a pas de révélation particulière et secondaire de l’Esprit à côté de celle du Fils ; il n’y a pas deux Fils ou deux Paroles de Dieu. Mais, dans l’événement unique de la révélation, le Fils ou la Parole represent the moment de l’appropriation de l’homme par Dieu, tandis que l’Esprit represent the moment de l’appropriation de Dieu par l’homme.. . » .

21Dieu approprié par l’homme, reçu et assimilé par l’homme en qui il devient present d’une manière humaine : Affirmation séduisante, mais qu’il faut essayer d’expliciter quelque peu.

22Ayant à préciser de quelle manière l’Esprit Saint realize en nous la Parole de Dieu Proposed target à nous en Jésus-Christ, nous revenons à l’affirmation paulinienne dont nous sommes partis : « Nul ne peut dire ‘Jésus est Seigneur’ si ce n ‘est par l’Esprit Saint » εἰ μὴ ἐν πνεύματι άγίῳ, Nous examerrons d’abord l’expression ἐν πνεύματι άγίφ, par — ou dans — (l’) Esprit Saint, puis, à la bedan fin, ver cette lus see also relation à l’Esprit.

23L’expression ἐν πνεύματι άγίῳ fait problème. Tout d’abord, l’article est omis ; de ce fait, on peut se other s’il est bien question de l’Esprit Saint lui-même dans ce verset. Par ailleurs, le contexte pousse à donner à l’expression un sens actif, et l’on s’attendrait à trouver l’expression διὰ τοῦ πνέυματος comme en 1 Co 2, 10. La Bible de Jérusalem et la traduction oecuménique de la Bible traduisent d’ailleurs: “Si ce n’est par l’Esprit Saint”; or le texte porte la preposition ἐν (dans), avec le datif. Traduite littéralement enfin, the formule “dans l’Esprit Saint” presented certes l’avantage de representative une forme courante dans le Nouveau Testament, mais elle a l’inconvénient de suggester and idée toute statique de “présence dans un lieu” qui serait l ‘Esprit.

15 Cf. l’article Esprit du Dictionnaire Biblique G. KITTEL, dans la traduction française parue chez La (…) 24Il faut sans hésiter écarter toute interpretation locative de la formule “dans l’Esprit Saint”. Malgré Certaines apparences, c’est en un sens très dynamique qu’on doit la comprendre. Déjà l’emploi des mots rouah et πνεῦμα dans l’Ancien Testament nous orientent dans ce sens . L’usage du Nouveau Testament fait de même. Il suffit de rapprocher Mt 12,28 de la formule littérairement plus primitive, mais parallele, de Lc 11,20 pour en avoir un index :

25Mt 12:28 : εἰ δἐ ἐν πνεύματι Θεοῦ ἐγώ ἐκβάλλω τὰ δαιμόνια ;

26Luc 1 1:20 : εί δἐ έν δακτύλιο θεοῦ ἐκβάλλω τά δαιμόνια.

16 ibid, pp. 128-1.10; pp. 141-142; pp. 156-157. 27La formule ἐν πνεύματι Θεοῦ figure dans un contexte où est accomplie une action qui missed les possibilités naturelles de l’homme pour expprimer une intervention de Dieu lui-même. Elle a un sens actif, que l’on retrouve plus explicité dans d’autres passages, par example in Lc 4,14, où il est dit que Jésus revient en Galilee «dans la puissance de l’Esprit», ἐν δυνάμει τοῦ πνεύμ . Dire ou faire quelque choose «dans l’Esprit» means agir sous l’impulsion de l’Esprit, en recevant de lui une force qui nous donne d’accomplir ce que nous ne pourrions pas réaliser par nous-mêmes (cf. Rm 15 ,13–19; 1 Co 2.4; 1 Th 1.5; Ac 1.8). Il faut meme dire que dans l’expression ἐν πνεύματι, c’est sur l’idée de l’Esprit comme force de Dieu élevant l’homme au-dessus de ses possibilités naturelles que l’accent est mis, la personne de l’ Esprit n’étant Prize en consideration qu’indirectement. L’absence de l’article pourrait en partie s’expliquer par là.

28Mais un second point mérite d’être aussitôt souligné : si l’Esprit se comporte à notre égard d’une manière éminemment active, son intervention a ceci de particulier qu’elle ne nous atteint, dans le contexte de la révélation et de la sanctification , que par le biais de notre proper activity. Il est vrai que dans ce domaine toute l’initiative revient à l’Esprit Saint et que la justification de l’homme et son accession à la dignité de fils adoptif sont un pur don de Dieu nous accordant son Esprit. Mais la vie “dans l’Esprit” exige notre engagement à la suite du Christ. Elle suppose, une “activité” de notre part, et c’est là précisément que se manifeste une autre “activité”, celle même de l’Esprit Saint. On peut dire qu’en un sens l’intervention de l’Esprit, signed by l’expression “dans l’Esprit”, s’identifie avec l’acte libre qu’elle suscite. Pour celui qui Observe de l’extérieur, il pourrait paraître que l’activité de l’Esprit en nous est limitée par les actes libres que nous consentons à poser – ou que nous refusons d’accomplir. En un sens, il en est bien ainsi. L’œuvre de l’Esprit existe justement à faire naître au coeur de notre liberté un mouvement de désir vers Dieu et vers ce qu’il nous dit, un mouvement d’adhésion filiale à sa volonté. Mais l’acte ainsi présenté à nous comme possible et digne d’être accompli reste un acte libre. De ce fait, nous pouvons le négliger, résister au mouvement qui invitation à “être plus”, et “contrister l’Esprit Saint” (Ep 4,30).

17VI. LOSSKY, Essai sur la théologie mystique de l’Eglise d’Orient, Aubier 1954, pp. 153-192, en part (…)

VI. LOSSKY, Essai sur la théologie mystique de l’Eglise d’Orient, Aubier 1954, pp. 153-192, en part (…) 18 Traite des Principes, I, 3, 5 : traduction Μ. ΗARI., G. DORIVAL and A. LE BOULUEC, Etudes Augustinie (…)

Traite des Principes, I, 3, 5 : Translation Μ. ΗARI., G. DORIVAL and A. LE BOULUEC, Etudes Augustinie (…) 19 Commentaire sur l’Evangile de Jean, §§ 249-250 : SC. 1 57, p. 3 1 9 ; § 220, p. 299. 29Il y a donc un rapport entre l’Esprit Saint et la personne humaine comme center de liberté qu’il a pour mission de toucher d’une manière divine pour l’éveiller à une vie divine vécue sous le mode filial, non dans la crainte, mais dans l’amour (Ga 4,6-7 ; Rm 8,15-17). C’est là an important point que les Pères de l’Eglise ont souligné à leur manière, et qu’un auteur comme Vladimir Lossky a tenté de réintégrer dans sa théologie . Origène de son côté estime que l’Esprit ne peut être donné qu’aux êtres qu’il appelle logikoi, c’est-à-dire à ceux qui, ayant part au Logos divin, sont anfangs d’agir librement . Il enseigne que l’Esprit n’habite pas l’âme livrée au péché. Le péché, en effet, in a radical expression, est un refus d’agir en fils. L’Esprit ne trouve pas dans le pécheur une liberté suffisamment available pour pouvoir la mettre en mouvement, et, par ce mouvement, se rendre present en elle. Origène en conclut très logiquement que, puisque tous les hommes sont marqués par le péché, l’Esprit n’a pu habiter d’une manière stable dans les hommes avant la locations de l’homme Jésus. Mais ayant trouvé en Jésus au Jourdain un lieu Favorable, il a pu descendre en lui et y “demeurer” . Si l’on deborde la problem d’Origène, on pourra envisager le cas de la Vierge Marie et voir dans le “oui” prononcé par elle au jour de l’Announcement une illustration majeure de la façon dont intervient l’Esprit. Le cas de Jean-Baptiste nous rappelle cependant que l’Esprit reste libre de ses mouvements, selon une manière d’agir qui reste imrévisible (cf. Jn 3:8).

20 ibid., XX, § 243 : PG. 14, 649 AB. 30La révélation que constitue l’Esprit Saint, entièrement subordonnée à la révélation du Père dans le Fils, don’t elle n’est qu’un “aspect”, atteint l’homme par le biais de sa liberté, suscitant une activité qui est un fruit de l’Esprit tout en restant parfaitement libre. C’est à la faveur de cette activité qui est à la fois “de Dieu” et “de l’homme” que le contenu de la révélation de Dieu devient peu à peu un don acclimaté dans l’homme. Celui-ci, en consentant au movement qu’éveille en lui l’Esprit Saint, met en pratique ce qui lui vient de la révélation et se trouve peu à little transformedé à l’image de ce qu’il pratique. En effet l’homme n’est pas, de lui-même, connaturel à Dieu, comme le prétendaient Certains gnostiques. Selon la terminologie Employée par les Pères grecs, sa “divinisation” se produit par l’accession à la foi et la réception du baptême qui opère en lui une nouvelle naissance (παλιγγενεσία : Tt 3,5). Mais l’inauguration de la vie filiale que constitue le baptême doit se prolonger dans toute une exist filiale, au cours de laquelle la qualité de fils va connaître une realization et une “croissance” progressives liées à la pratique des bonnes actions. “Plus on aura entendu de paroles de Dieu et plus on sera fils de Dieu”, explique Origène, qui précise aussitôt: “… pourvu toutefois que ces paroles tombent sur quelqu’un qui a reçu l’Esprit d’adoption” . En effet, dit encore Origène, on devient le fils de celui dont on pratique les oeuvres :

21 ) Homélies sur Jérémie, IX, 4 : PG. 13, 356C-357A; traduction de P. NEMESHEGYI dans La Paterni (…) Tous ceux qui commettent le péché sont nés du diable (1 Jn 3,8) ; nous sommes donc pour ainsi dire autant de fois nés du diable que nous avons péché. Misérable, celui qui nait toujours du diable, mais bienheureux celui qui nait toujours de Dieu.

Car je dis : le juste ne naît pas seulement une fois de Dieu. Il naît sans cesse. Il naît selon chaque bonne action, par laquelle Dieu l’engendre.

Si je te persuadais que notre Sauveur lui-même n’a pas été engendré par le Père pour être ensuite détaché de lui après sa nativité, mais que le Père l’engendre sans cesse, alors je pourrais aussi t’amener à croire la même you chose juste. Voyons donc, qui est notre Sauveur? It is “la splendeur de la Gloire”. Or la splendeur de la Gloire n’est pas quelque choose qui fut engendré une fois et ne l’est plus maintenant. Au contraire, tant que subsiste la lumière resplendissante, the Splendeur de la Gloire Divine Continue à être Engendrée… Donc le Sauveur est sans cesse Engendré… il naît sans cesse du Père.

De la même manière toi aussi, si tu possèdes l’Esprit d’adoption, Dieu t’engendre sans cesse dans le Fils. Il t’engendre d’oeuvre en oeuvre, de pensée en pensée. C’est la nativité que tu reçois et par elle tu deviens un fils de Dieu sans cesse engdré dans le Christ Jésus .

22 Cf. H. RAHNER, Die Gottesgeburt… (ZNTh. 59, 1935, p. 418), cité dans NEMES-HEGYI, La Paternité de (…) 31Origène developed ici un thème qui sera repris par Certains Pères de l’Eglise et qu’on retrouve jusque chez Maître Eckhart : le juste est sans cesse engendré par le Père, selon chaque bonne action, selon chaque bonne pensée. Cette « naissance Continuelle » est reliée d’une part à la naissance éternelle du Verbe, devenu homme dans le Christ Jésus, et accepted d’autre part le don de l’Esprit Saint (si tu possèdes l’Esprit d’adoption.. .).

32L’allusion à l’Esprit Saint a, dans ce passage, une grande important. Sans elle on ne peut comprendre comment, dans chaque bonne action, se réalise une naissance de l’homme à partir du Père. L’allusion cependant a besoin d’être éclairée par la pensée d’Origène sur l’Esprit Saint exprimée ailleurs, par example dans son commentaire du Notre Père (Traité sur la prière 22): “quand vous priez, dites : notre Père. .. » (Lc 11:2). Origène begin par examer le sens du mot dire Père, et passe aussitôt de ce mot au verset de Saint Paul que nous avons cité plusieurs fois : « Personne ne peut dire Jésus est Seigneur que par l’Esprit Saint » (1 Co 12,3 ). La recherche se fixe alors sur l’expression paulinienne dire sous l’action de l’Esprit Saint (en pneumati). — Le verbe « dire » prize en son sens obvie fait difficult. En effet l’Apôtre declare d’une part que personne ne peut dire “Jésus est Seigneur” s’il n’est pas sous l’emprise de l’Esprit Saint, et d’autre part beaucoup “disent” la formule de foi Sans avoir l’Esprit: les hérétiques, Caïphe, et meme les demons. En realité, les possédés et les demons qui prononcent cette formule ne la disent que les levres. Or ce n’est pas là la véritable façon de “dire”, celle qui exige, pour son acccomplissement, l’intervention de l’Esprit. Seuls Ceux qui sont nés de Dieu et traduisent dans leur circuite le content of the paroles à dire, disent en plénitude, c’est-à-dire dans l’Esprit Saint, “Notre Père qui es dans les cieux” :

23 PG. 11, 484B; traduction partiellement reprise de A. AMMAN : Le Pater expliqué par les Pères. Edi (…) Ceux qui, nés de Dieu ne commettent pas de pèche et portent en eux le germe divin, ceux-là se détournent du péché et par leur conduite proclament : « Notre Père, qui es dans les cieux »… Ceux-là, en raison de leur conduite, ne disent pas à moitié « Notre Père ». De tout leur coeur, qui est la source des bonnes œuvres, « ils croient pour parvenir à la justice » ; et c’est en plein accord qu’ils « confessent avec la bouche pour parvenir au salut » (Rm 10,10).

Toutes leurs actions, leurs paroles et leurs pensées, recevant du Logos Fils Unique sa propre forme, imitent dès lors l’Image du Dieu invisible, et deviennent « selon l’image du créateur », qui « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et qui fait pleuvoir sur les justes et les injustes » (Mt 5,4.5), en sorte qu’il y a en eux l’image du Céleste, qui est lui-même l’Image de Dieu. Les saints étant une image de l’Image et l’Image étant le Fils, les saints reçoivent l’empreinte de la filiation, devenant ainsi conformes non seulement au corps glorieux du Christ, mais à celui qui est dans le corps (c’est-à-dire conformes au Logos) .

24 Augustin, Sermons 34, 6 : Corpus Christianorum Latinorum 41, p. 426. 33« Dire sous l’action de l’Esprit Saint » ne signifie pas autre chose que mettre en pratique, traduire dans la vie ce que la bouche ne fait qu’énoncer. Ce thème est fréquent dans la pensée des Pères. Qu’il suffise de citer ici un exemple tiré de saint Augustin. Commentant dans un sermon (sermon 34,6) le Psaume 149,1, « Chantez au Seigneur un cantique nouveau », il commente le début du verset par sa fin : « Sa louange est dans l’assemblée des Saints » (Ps 149, 1 b), pour en conclure que le cantique nouveau visé par le psaume n’est autre que l’assemblée des saints : « la louange à chanter, c’est celui-là-même qui chante (Laus cantandi est ipse cantator). Vous voulez dire des louanges à Dieu ? Soyez vous-mêmes ce que vous dites. Vous serez sa louange si vous vivez bien » .

25 cf. supra note 23 ; vgl. 2 Co , 3, 18. 34Deux points sont à souligner dans le commentaire d’Origène sur le Notre Père, qui vient d’être cité. On notera tout d’abord que le comportement de l’homme qui veut dire quelque chose « dans l’Esprit Saint » doit correspondre à ce qui est confessé dans la parole. Ainsi, dire que Dieu est Seigneur, c’est poser des actes qui traduisent notre soumission à son égard ; dire qu’il est Père, c’est imiter la bonté de celui qui fait du bien même à ceux qui l’offensent. Il faut souligner d’autre part que ces actes bons, produits sous l’action de l’Esprit, réagissent sur l’être de celui qui les accomplit, et le « métamorphosent », lui imprimant la « forme » du Verbe qui est l’Image du Père : « toutes leurs actions, leurs paroles et leurs pensées, recevant du Logos sa propre forme (μεταμορφουμἐνα κατ’ αὐτό,sc. τόν Λόγον), imitent l’Image du Dieu invisible (c’est-à-dire le Christ) et deviennent « selon l’image du Créateur…». Il s’en suit que « les saints reçoivent l’empreinte de la filiation (ἀπομάττονται υίότητα), devenant ainsi conformés (μεταμορφούμε— νoι) au Christ » .

26 On remarquera la préposition εἰς qui évoque une idée d’ouverture et de progrès toujours possible.

On remarquera la préposition εἰς qui évoque une idée d’ouverture et de progrès toujours possible. 27 Bien d’autres aspects auraient dû être développés ici, notamment la dimension ecclésiologique de la (…) 35Origène voit donc dans l’activité vertueuse animée par l’Esprit le moyen par lequel l’homme est à la fois rendu conforme à l’image du Fils (cf. Rm 8,29) et engendré par le Père. Sa pensée est, pour le fond, fidèle à celle de Paul, bien que sur un point elle reste en retrait par rapport à lui. S’il est bien vrai que « dire » ne se limite pas à un énoncé de paroles, mais engage toute l’existence, dire que Jésus est « Seigneur » signifie beaucoup plus que la reconnaissance de sa souveraineté sur nous. C’est tout le mystère pascal que la formule de I Co 12,3 résume, et que la vie du chrétien doit traduire dans les faits. « De même que le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père ; de même nous devons mener nous aussi une vie nouvelle » (Rm 6,4). C’est dans ce sens qu’il nous faut lire, semble-t-il, le passage de l’homme physique (ψυχικός) à l’homme spirituel (πνευματικός) en 1 Co 15,44-49. Ayant à parler de la résurrection des corps, achèvement de la « nouvelle création », Paul remonte à la première création et rappelle ce que fut le premier Adam, qui, tiré de la terre, a été fait « un être ouvert à la vie » (εἰς ψυχήν ζῷσαν de 1 Co 45a) . A cette première création correspond la manifestation du dernier Adam, premier-né d’une race nouvelle, qui, par la résurrection, est devenu « un être spirituel donnant la vie »(ὁ ἕσχατος Ἄδαμ εἰς πνεῦμα ζωοποιοῦν, 45 b) Deux types d’homme se manifestent dans le temps, l’un terrestre, issu de la terre, l’autre, céleste, issu du ciel (15,46-47) et manifesté dans le Christ ressuscité. Ayant pris sur nous, lors de notre première naissance, l’image du terrestre (ἐφορήσαμεν τὴν εἰκόνα τοῦ χοϊκοῦ, v. 49 a), il nous faut renaître, être vivifiés par le Seigneur ressuscité devenu πνεũμα ζωοποιοῦν, et revêtir l’image du céleste (φορήσωμεν καί τὴν εὶκόνα τοῦ ἐπουρανίου, v. 49b, variante). Nous devons « revêtir le Seigneur Jésus Christ » (Rm 13,14 ; Ga 3,27), « revêtir l’homme nouveau» (Ep 4,24), c’est-à-dire vivre d’une vie nouvelle conforme à l’être nouveau inauguré par et dans le Christ Seigneur (Rm 6,4 ; Ep 4,17 à 5,20 ; Col 3,1-3) .

36Conclusion. — La relecture de saint Paul (1 Co 15,44-49) qui vient d’être faite nous permet de revenir une dernière fois sur/Co 12,3, pour constater que la formule « dire dans l’Esprit Saint que Jésus est Seigneur » met en cause toute la conception chrétienne du Salut. Si dire signifie « exprimer dans toute sa vie » par un engagement progressif de notre liberté, et si le titre de Seigneur, qui détermine « ce qu’il y a à dire », résume tout le mystère pascal, dans lequel le Christ a traduit, en un comportement humain, sa condition de Fils, la confession de foi de 1 Co 12,3, lue dans cette perspective dynamique et existentielle, ouvre devant nous une tâche qui implique à son tour une conception particulière et de l’homme et de l’Esprit Saint :

l’homme apparaît comme un être qui, créé imparfait, est appelé à participer, dans l’Esprit Saint, à son propre achèvement (téléiôsis), celui-ci prenant la tournure d’une recréation, à la faveur de laquelle l’homme devient une « créature nouvelle », c’est-à-dire une créature « filiale » (Ga 5,26 rapproché de Ga 5,6 ; cf. Ga 3,23 à 4,7). Le processus de recréation implique une transformation radicale de l’homme, qui, inaugurée dans l’événement décisif du baptême, s’actualise ensuite par une « métamorphose » progressive du chrétien (Rm 8,29 ; cf. Rm 6,4) qui s’accomplit tout au long de la vie et s’achèvera dans la résurrection du corps. Dans cette « métamorphose », l’Esprit Saint joue un rôle capital. C’est en lui que l’homme une première fois (baptême), puis sans cesse (au cours de son existence), est mis en mouvement pour un devenir qui permet à sa liberté de s’actualiser en un mode d’être filial, à la faveur de quoi il est progressivement assimilé au Fils devenu homme et glorifié par la résurrection. C’est dans la mesure où l’Esprit opère en l’homme une véritable transformation qu’il actualise, au coeur même de l’homme, la révélation que Dieu lui fait de lui-même en Jésus-Christ. Au terme de cette activité transformant, l’Esprit est véritablement présent en nous comme le révélateur de l’inexprimable de Dieu. Au terme de son activité transformant, enfin, l’Esprit n’est pas seulement présent en nous comme celui qui nous transforme, mais encore comme celui qui nous est donné (Rm 5,5 ; 1 Co 2,12 ; He 6,4).

37Ces réflexions demanderaient à être développées. Qu’il nous suffise ici de conclure cette première partie en posant une question. Don qui ne nous reste pas extérieur puisqu’il nous atteint à la racine de notre être, par le biais de notre liberté se ratifiant elle-même comme filiale, Don qui signifie à la fois la gratuité absolue du don et sa plénitude, puisque, lui nous étant donné, en lui Dieu même nous est donné, une interrogation se lève dans la conscience du croyant : mais qui est donc ce Don qu’on appelle l’Esprit Saint ?

28 Traité des Principes, 1, 3, 1, traduction de M. HARL, p. 48. 38A la question : « qui est l’Esprit Saint ? », l’homme ne peut donner une réponse qu’il tirerait de son propre fonds. Déjà Origène, au troisième siècle, remarquait que si les philosophes païens avaient pu pressentir l’existence du Père et de son Verbe, ils n’ont pu en aucune façon avoir une idée de l’Esprit Saint, connu par la seule Révélation . L’existence et l’identité de l’Esprit ne s’imposent pas à nous au terme d’un raisonnement, même si, cette existence une fois admise, la raison éclairée par la foi cherche à dire, dans un second temps, comment l’Esprit se situe par rapport au Père et au Fils, et comment son existence manifeste une logique d’un ordre supérieur, relevant du mystère même de Dieu.

39Qui est donc l’Esprit Saint ? A cette question le croyant répond en disant qu’il est une « personne » divine, la troisième de la Sainte Trinité après le Père et le Fils. Et sur quoi fonde-t-il son affirmation ? Consciemment ou non, il la fonde sur le fait du baptême donné « au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit ». On pourrait presque dire que toute la théologie trinitaire s’appuie sur la finale de l’Evangile de saint Matthieu (Mt 28,19-20) mise en œuvre dans la pratique du baptême. C’est à ce texte scripturaire et à sa mise en œuvre dans la vie chrétienne que se réfèrent inlassablement les Pères de l’Eglise au cours des premiers siècles quand ils veulent parler de la Trinité, et plus particulièrement de l’Esprit Saint. D’une grande simplicité, Mt 28,19 est en même temps un verset d’une très grande richesse. Il contient déjà en germe toute une « théologie » de la Sainte Trinité, dont il signifie plusieurs traits d’une importance majeure. La construction même de la phrase a une portée théologique certaine. Elle signifie à la fois l’égalité des Trois et un certain ordre entre eux. Le Père, le Fils et le Saint Esprit sont mis sur le même plan, comme le souligne la conjonction de coordination et ; mais d’autre part, le Père vient en tête, il est le premier ; le Fils est nommé en second lieu ; l’Esprit ne vient qu’après les deux autres et suppose donc leur existence. Il y a plus encore. Le mystère trinitaire n’est pas exposé comme un pur objet de savoir, il est dévoilé dans le contexte de la mission solennelle que le Christ donne à son Eglise après sa résurrection, mission par laquelle s’achève l’Evangile de Matthieu. Les Trois nous sont révélés en liaison avec l’ordre de faire des disciples en baptisant les nations et en leur apprenant à garder les commandements prescrits par le Christ. Dans ce contexte, le disciple qui reçoit le baptême et s’engage à la suite du Christ découvre l’existence du mystère trinitaire dans l’acte vital même par lequel il est mis en relation avec elle. Il ne s’agit pas de la transmission d’un savoir abstrait qui resterait extérieur à celui qui aurait à le recevoir. Dieu se révèle Trinité pour entrer en relation avec l’homme comme un Dieu Trine, et dans l’acte même (le baptême) par lequel s’établit entre la Trinité et l’homme cette relation. L’homme se trouve par-là impliqué dès le début dans le mystère qui lui est révélé. Baptisé au nom des Trois (εἰς ὄνομα avec l’accusatif qui exprime ici un mouvement, un engagement), l’homme est en quelque sorte consacré à la Trinité. Cela implique qu’il s’engage envers elle, comme le confirme le v. 20 où il est question d’apprendre à « garder les commandements » : on retrouve ici le thème de la réponse active de l’homme qui avait été déjà évoqué dans la première partie de l’exposé.

29 Le problème se pose en particulier à cause de la mention d’un baptême au nom de Jésus Christ, ou au (…) 40Le poids doctrinal de Mt 28,19 est si grand que certains ont cru devoir mettre en doute l’authenticité de ce verset. L’exégète se demande s’il est vraisemblable que le Christ ait prononcé effectivement cette parole, et si elle ne serait pas une interpolation. Une chose est sûre : du point de vue de la critique textuelle, notre verset est remarquablement attesté. Une variante qu’on trouve chez Eusèbe de Césarée date du IVe siècle et ne tire pas à conséquence. Il est possible certes que la formule, dans sa teneur actuelle, ait été élaborée par la communauté qui déjà pratiquait le baptême trinitaire . S’il en était ainsi, l’intervention de la communauté dans la rédaction du texte n’enlèverait rien au fait que, dans sa forme actuelle, il soit un texte révélé, et le théologien, à l’exemple de toute la tradition, se trouve pleinement habilité à s’appuyer sur lui pour y chercher l’une des sources de la foi de l’Eglise en la Sainte Trinité.

41C’est en réfléchissant sur le baptême et ses implications dans la vie chrétienne que les premiers siècles en sont venus à se poser peu à peu des questions sur la Trinité. Des divergences de plus en plus graves provoquèrent la convocation des deux premiers conciles œcuméniques, dont la préoccupation centrale est justement le mystère du Fils (concile de Nicée, en 325) et celui de l’Esprit Saint (concile de Constantinople, en 38 1). On notera qu’on retrouve ici quelque chose de la structure qui caractérise Mt 28,19 : la question du Fils précède, historiquement parlant, la question de l’Esprit. C’est à la lumière de ce qui aura été dit sur le Fils que la tradition chrétienne, avec Athanase d’Alexandrie notamment, réfléchira sur le mystère de l’Esprit Saint. Nous inspirant de cette manière de faire nous évoquerons : 1. quelques points de repère dogmatiques à propos du concile de Nicée, du concile de Constantinople et du Filioque, avant de présenter : 2. quelques considérations sur la procession de l’Esprit Saint.

30 fragment cité par Athanase d’Alexandrie dans Au sujet de l’opinion de Denys 23, 2, Athanasius Werke(…) 42Il n’est pas indifférent que le Saint Esprit occupe en Mt 28, 19 la troisième place, après le Fils et le Père. Lorsqu’on en vient à nommer l’Esprit, on a déjà franchi le seuil le plus difficile pour la pensée humaine. Passant du Fils à l’Esprit, nous passons du chiffre deux au chiffre trois. Or ce qui constitue le passage décisif, c’est le passage du chiffre un au chiffre deux : c’est en proclamant que le Fils est distinct du Père tout en lui étant parfaitement égal, sans compromettre en rien l’unité de Dieu, que le pas décisif est franchi. C’est ce que pressentait déjà Denys d’Alexandrie, plus de soixante ans avant Nicée, quand, parlant de l’esprit humain et du verbe intérieur qu’il produit, il remarquait : « chacun d’eux est dans l’autre tout en étant autre que l’autre, et ils sont un tout en étant deux » . Le choix le plus audacieux de la raison humaine éclairée par la foi a été fait à Nicée, à propos du Fils : sans remettre en cause l’unité de Dieu, les Pères ont osé admettre, à la suite d’Origène, qu’il y a « du nombre » en Dieu. Historiquement, c’est à propos du Fils que le grand tournant a été pris : pour le Dieu pluripersonnel, à l’exclusion du Dieu solitaire et incommunicable d’un Valentin ou d’un Plotin.

43L’option prise au concile de Nicée a entraîné une série de clarifications dont les Pères très probablement ne mesurèrent pas, sur le champ toute la portée, et qu’Athanase le premier commencera à dégager.

44Le Credo de Nicée ne porte apparemment que sur le fait de savoir si le Fils est vraiment Dieu, Dieu aussi parfaitement que le Père. La réponse est affirmative. Oui, le Fils est Dieu, vrai Dieu né du vrai Dieu (on affirme cela bien que Jn 17,3 semble dire le contraire…) ; il est consubstantiel au Père, engendré non pas créé…

31 Discours contre les Ariens, 11, 31 : PG. 26, 212 13. En affirmant qu’il existe une différence radicale entre le Fils, engendré, et tout le reste, réalité créée, Nicée mettait en relief d’une manière beaucoup plus nette la transcendance absolue de Dieu. Pour Anus, le Fils est une super-créature que Dieu s’est donnée, « avant les temps éternels », précise-t-il, pour être l’intermédiaire par lequel il a créé tout le reste. Nicée rejette cette manière de voir. Le Fils, rendu au Père, coéternel à lui, existe depuis toujours indépendamment de nous. « Même si Dieu n’avait pas décidé de créer, il n’en aurait pas moins eu son Fils » . Dès lors la création du monde change totalement de signification. Elle n’est plus ce à partir de quoi Dieu devient Dieu-Père en se donnant un Fils parce qu’il veut créer… Le monde ne s’enracine plus dans une nécessité interne de Dieu qui « aurait besoin » de créer pour manifester une richesse primitivement cachée. Détaché de toute idée de nécessité intra-divine, le monde apparaît comme pure gratuité. Sans doute existe-t-il une autre raison en Dieu à ce que le monde existe ; mais ce n’est plus une raison de nécessité intrinsèque à l’être de Dieu. Cette « raison » relève de la pure bonté de Dieu. Dieu peut toujours vouloir que le monde soit. Mais le voudra-t-il ? A cela pas d’autre réponse que celle qui nous renvoie au libre bon plaisir de Dieu, duquel, ici, tout dépend. D’autre part, puisqu’entre Dieu et nous aucun intermédiaire ne s’interpose, si Dieu s’engage vis-à-vis de nous, il s’engagera lui-même, tel qu’il est, c’est-à-dire comme un Dieu « Père et Fils ». Etant un « Dieu-Trinité », c’est comme Trinité qu’il viendra à nous. Mais s’engagera-t-il ainsi vis-à-vis de sa créature ? Là encore la réponse ne dépend que du seul bon plaisir de Dieu. 32 Le thème de la libre initiative du Dieu transcendant était à l’arrière-plan déjà de notre première (…) Dans ce contexte, l’avenir de l’homme se révèle lui aussi sous un jour tout nouveau. Créature, il est, par lui-même, étranger à Dieu. Le Fils seul est « fils et « Dieu ». Mais si Dieu prend l’initiative de faire de l’homme un fils en son Fils, c’est au niveau même de Dieu, au sein même de la Trinité où se trouve le Fils (Jésus-Christ glorifié), que l’homme sera élevé. Mais Dieu élèvera-t-il ainsi l’homme ? En fera-t-il un « fils » ? Là de nouveau, Dieu seul, en vertu d’un choix (éternellement) libre, décide … Mais sur quoi se fonde, en définitive, l’égalité parfaite du Fils avec le Père dans le credo de Nicée ? Au témoignage du credo de Nicée lui-même, sur une relation d’origine, exprimée dans le texte du symbole par la préposition ἐκ, qui, de ce fait, prend un sens très fort d’origine « à partir de la substance même » du Père (ἐκ τῆς οὐσίας τοῦ πατρός) (DzS. 125). Partant de l’expérience humaine qui ne connaît pas d’autre génération que celle des êtres corporels, Arius nie qu’il y ait en Dieu une véritable génération. Partant de l’Ecriture qui parle de Dieu comme d’un Père qui a un Fils, le concile de Nicée et Athanase d’Alexandrie osent affirmer qu’il y a en Dieu une véritable génération, la seule qui soit une génération au sens fort du mot, génération dont celle que l’homme expérimente n’est qu’un reflet lointain. De cette génération qui excède tout ce que l’intelligence humaine peut comprendre, l’homme ne peut parler que très imparfaitement. Il constate seulement que, puisque Dieu est immatériel, donc indivisible, s’il donne « de sa propre substance » à un autre qui sera son Fils, il se donnera à lui tout entier, intégralement. De là résulte l’égalité parfaite entre le Père et le Fils ; de là aussi leur inséparabilité : comme le dit saint Jean, le Fils « demeure dans le Père, et le Père dans le Fils », et les deux sont « un » (cf. Jn 14,10 et 10,30).

45Ainsi donc, au lendemain de Nicée, Athanase distinguera deux manières de recevoir l’existence à partir du Père, et deux seulement : d’une part, tirer son être à partir de la substance du Père, et subsister dans le Père comme un Fils égal à lui : c’est la génération éternelle du Fils ; et d’autre part, être suscité à l’existence par un acte de la volonté libre de Dieu, en « passant » du non-être à l’existence : c’est la création de tout ce qui n’est pas Dieu et se distingue radicalement du Fils — en un premier temps tout au moins, avant que l’adoption filiale ne réinsère les créatures raisonnables, par le Fils, dans la vie intra-trinitaire.

46Il pourrait sembler que toutes les remarques précédentes restent étrangères à la question de l’Esprit Saint. En réalité elles esquissent le cadre dans lequel la question de l’Esprit s’est posée à la conscience chrétienne dans les années qui précédèrent le concile consacré à l’Esprit Saint, celui de Constantinople, en 381.

47En distinguant deux manières, et deux seulement, de recevoir l’être du Père — l’une par génération, et l’autre, par création — Athanase, comme les autres nicéens, n’avait pas envisagé l’origine de l’Esprit. Mais cette question ne va pas tarder à se poser. Dans le contexte du genitum non factum où faut-il situer l’Esprit Saint ? Faut-il admettre, sur la base de Mt 28,19, qu’appartenant à la Trinité, il est Dieu lui aussi, tirant lui aussi son existence « de » Dieu, comme le Fils ? Mais alors, s’il se rattache à ce mode divin d’existence, il se trouve du côté du genitum ; tirant son être « de » Dieu, ne sera-t-il pas « Fils » lui aussi, et donc frère du Christ ? Et puisqu’il reçoit aussi du Fils, ne sera-t-il pas fils du Fils, et donc petit-fils du Père ? Ces étranges élucubrations se lisent effectivement sous la plume de certains penseurs de l’époque qui s’efforcent de montrer par là qu’il est impossible d’admettre la divinité de l’Esprit Saint. Mieux vaut, estiment-ils, considérer l’Esprit comme la première créature du Fils, jouant, entre la dyade Père-Fils et nous, ce rôle d’intermédiaire qu’il n’est plus possible, depuis Nicée, de faire jouer au Fils…

33 Vgl. Athanase, Discours contre les ariens, I, 18 : PG. 26, 48 C – 49 C ; Lettres à Sérapion, I, 28 : (…) 48La grande Eglise, quant au fond du problème, réagira sans hésiter en faveur de la divinité de l’Esprit en se référant une fois de plus au baptême. C’est dans la Triade tout entière que nous sommes baptisés. Cette Triade est Dieu, et il n’y a en elle qu’une unique divinité . Or l’Esprit Saint appartient à cette Triade. Il est donc Dieu lui aussi. Etant Dieu, il « provient de Dieu » au sens fort du mot, et non pas « du néant » comme les créatures. Il est extrêment significatif que, se référant implicitement à Jn 15, 26, les Pères du concile de Constantinople modifient le texte sacré pour l’harmoniser avec la formule de Nicée en substituant au para de Jean le ek de Nicée :

49Jn 15,26 : τò πνεῦμα… ὅ παρὰ τοῦ πατρòς ἐκπορεύεται…

50CP. I : τò πνεῦμα… τò ἐκ τοῦ πατρòς ἐκπορευόμενον…

51A côté de cette importante référence scripturaire, le concile évite de dire explicitement que l’Esprit est Dieu. Il le dit indirectement en utilisant deux titres fonctionnels (l’Esprit est Seigneur et il donne la vie), puis en renvoyant le chrétien à son expérience ecclésiale : l’Esprit est associé au Père et au Fils dans Pacte par lequel ils sont adorés et glorifiés. L’Esprit n’est plus envisagé du côté du croyant, comme celui qui anime sa prière et sa vie ; il est présenté, à l’égal du Père et du Fils, comme celui qui est le terme de son adoration. Du coup, ce n’est plus seulement son caractère divin qui est ici mis en relief, mais aussi son caractère personnel. Une relation de personne à personne est ici canonisée. Elle se situe au même niveau que les relations nouées dans la foi entre le chrétien et les deux premières personnes de la Trinité.

52Comme toute « définition » conciliaire, le symbole de Constantinople est « minimaliste » ; il s’en tient à des formules traditionnelles, pour ne pas heurter ceux qui ont de la peine à entrer dans la perspective ouverte par la nouvelle prise de conscience de la grandeur de l’Esprit Saint. Il n’est rien dit sur le comment de sa procession à partir du Père, il n’est même pas dit explicitement, nous l’avons vu, que l’Esprit Saint est « Dieu ». Mais l’expression se trouve déjà clairement proclamée par Grégoire de Nazianze, au IVe siècle, et chez bien d’autres Pères, tels Hilaire de Poitiers ou saint Augustin. Vers la fin du Ve siècle, le «symbole» privé, dit d’athanase, contient par exemple les déclarations suivantes que l’Eglise a faites siennes :

« …Nous vénérons un unique Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l’unité, sans confondre les personnes, sans diviser la substance… Ainsi, tout-puissant est le Père, tout puissant est le Fils, tout-puissant est le Saint Esprit ; et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants mais un seul Tout-Puissant. Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint Esprit est Dieu ; et cependant ne sont pas trois dieux, mais un seul Dieu. Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, le Saint Esprit est Seigneur ; et cependant il n’y a pas trois seigneurs, mais un seul Seigneur. Car de même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chacune des personnes en particulier est Dieu et Seigneur, de même la religion catholique nous interdit de dire qu’il y a trois dieux et trois seigneurs… »

53Le concile de Constantinople recevra des compléments de la part d’autres conciles qui ne seront « œcuméniques » qu’aux yeux des catholiques. Ces conciles interviendront après le schisme de 1054 qui brisa l’unité entre l’Orient chrétien et l’Occident. Les précisions concernant l’Esprit Saint concerneront un point soulevé dès le IXe siècle par le patriarche de Constantinople Photius, condamnant l’admission du Filioque dans le credo par certaines Eglises d’Occident, admission qui ne sera reconnue par Rome que vers l’an 1000. Tirant argument du fait que le concile de Constantinople ne mentionne pas le Fils, Photius accrédite en Orient l’opinion, aujourd’hui reconnue comme un dogme par les Orthodoxes, selon laquelle l’Esprit ne procède que du Père seul (ἐκ μόνου τοῦ πατρός).

34 Cf. B. de MARGERIE, La Trinité chrétienne dans l’histoire (Théologie Historique 31), Paris, Beauche (…) 54Mis en cause par l’Orient, l’Occident défend la légitimité du Filioque en précisant — heureuse précision — que l’Esprit Saint procède « des deux » (ab utroque, concile de Latran, 1215) « non pas comme de deux principes, mais comme d’un unique principe ; non par deux opérations, mais par une unique opération » (concile de Lyon 11, 1274). La question sera amplement reprise au concile de Florence en 1439. Il y est affirmé que l’Esprit Saint procède du Père et du fils comme d’un unique principe (tamquam ab uno principio, DzS. 1300) .

55Il ne peut être question de reprendre, ne serait-ce que succintement, tout le problème du Filioque. Nous ne désirons qu’attirer l’attention sur certaines conséquences du rejet du Filioque, et sur la nécessité qu’il y a de ne jamais séparer le Filioque de son complément indispensable, qui est la précision tamquam ab uno principio.

35 Vgl. Russie et chrétienté 1950, numéros 3 et 4.

Vgl. Russie et chrétienté 1950, numéros 3 et 4. 36 ibid., p. 220.

ibid., p. 220. 37 ibid., p. 221. 56Le rejet du Filioque a des répercussions indirectes sur la manière de concevoir le rapport entre les missions divines et les processions, entre ce que Dieu réalise en faveur de l’homme et qu’il est en lui-même. En effet, en affirmant que l’Esprit ne procède que du Père seul, on nie que le Fils intervienne de quelque façon que ce soit dans la « procession » de l’Esprit. Or il est évident que, dans le Nouveau Testament, l’Esprit est envoyé certes, à partir du Père, mais non sans qu’intervienne aussi, dans cet envoi, le Fils (cf. en particulier Jn 15,26 et Ac 2,33). Si donc l’on admet une correspondance entre l’économie (les missions) et la théologie (les processions), on sera contraint d’admettre que le Fils intervient aussi dans la procession de l’Esprit, et on devra remettre en cause la procession « à partir du Père seul ». Ne pouvant remettre en cause ce dernier point, le théologien orthodoxe est amené à refuser toute transposition du plan économique au plan trinitaire. Cette attitude est illustrée par l’un des échanges qui eut lieu au Saulchoir, près de Paris, en Janvier 1950 . Le Père Bouyer y fit valoir que l’idée d’une indépendance entre l’économie du salut et une métaphysique divine était impensable chez les Pères. Aux yeux d’Athanase, par exemple, pour que le Fils ait pu nous apporter le salut (plan de l’économie) il fallait que de toute éternité il ait été le Fils du Père (plan de la théologie) . Mais le Père Verkhovski, l’un des participants du côté orthodoxe, ne put tirer aucune conséquence de ce fait pour la question du Saint Esprit, au nom précisément de ce qui est un dogme pour l’Orthodoxie : la procession de l’Esprit ἐκ μόνου τοῦ πατρòς .

38 ibid., p. 157 : le texte imprimé porte le pluriel : « Trouve-t-on des textes où est affirmée… ». (…) 57Il resterait donc, pour fonder le rejet du Filioque, à distinguer dans les textes scripturaires, ceux qui relèvent de l’économie du salut et ceux qui nous parlent directement du mystère de Dieu. Le verset de saint Jean, Jn 15,26, appartiendrait à cette deuxième catégorie. Mais cela est-il exégétiquement soutenable ? Au colloque cité ci-dessus, le Père Paul Henry, élargissant le débat à la question du Fils, apparemment plus favorable à la position orthodoxe, posa la question suivante : « trouve-t-on dans le Nouveau Testament, un seul texte où est affirmé une procession éternelle du Fils à partir du Père sans référence à une mission ? » . La question ne reçut pas de réponse…

39 K. BARTH, Dogmatique, I, 1, 2, § 12 : p. 170. 58On peut faire confiance à la pensée orthodoxe et avoir la certitude que, dans la pratique, elle sait retrouver par d’autres chemins ce qui découle normalement de la correspondance reconnue entre les missions divines et les processions. Mais au plan de la réflexion, rejeter cette correspondance engage une certaine conception de Dieu qui ne va pas sans de graves inconvénients. Dans cette perspective, la manière dont Dieu s’engage dans le monde ne l’engage pas vraiment. Il nous est dit que le Père envoie le Fils, et que le Fils nous donne l’Esprit à partir du Père : mais cela ne nous révélerait rien du rapport qui unit les Trois. Comme le remarque K. Barth, la mission d’une des personnes divines serait réduite à une réalité temporelle privée de sa dimension éternelle. Elle ne serait pas la mission véritable de telle personne divine. Il y aurait « derrière la mission » et derrière la Révélation autre chose… Or, écrit Barth, « il n’y a pas, quelque part derrière la réalité de la Révélation, une autre réalité qui, elle, serait Dieu : la réalité qui nous rencontre dans la Révélation est la réalité divine elle-même, telle qu’elle surgit des profondeurs de l’éternité » .

40 On perçoit que, dans ce contexte, si la Révélation est objectivement achevée, subjectivement, du cô (…) 59En réalité, il n’y a pas à admettre d’un côté une action de Dieu qui serait en notre faveur, et de l’autre, une Révélation de Dieu, indépendante, donnée à l’état brut, par simple énoncé de paroles. La Révélation de la Trinité n’est pas une vérité neutre, elle « implique » Dieu et tend à nous impliquer en lui. Dieu se révèle à nous tel qu’il est en lui-même, selon un nombre et selon un ordre (cf. Mt 28,19) parce qu’ il veut se donner à nous tel qu’il est en lui-même, et cela implique qu’il y ait en lui « du nombre » et « de l’ordre ». Il ne se révèle que pour se donner ; il se révèle dans le fait même de se donner …

60Dès lors, scruter ce que sont les missions divines doit nous faire pressentir quelque chose de ce que sont les relations intra-trinitaires, et, inversement, réfléchir dans la foi sur les « processions » doit nous aider à mieux recevoir les « missions » qui sont comme le retentissement de la vie intérieure de Dieu dans le monde des créatures, retentissement dont le grand intérêt pour nous est qu’il nous concerne directement, appelant notre accueil et notre engagement.

61Ce n’est pas le lieu ici de présenter dans son ensemble la question de la procession de l’Esprit Saint. Nous nous bornerons à quelques remarques au terme desquelles nous reviendrons à la relation qui s’établit dans la vie nouvelle entre le chrétien et le Dieu Trinité.

41 Discours contre les Ariens, III 62 : PG. 26, 453 A. 62Athanase, à la suite du concile de Nicée, remet à l’honneur la génération éternelle du Fils à partir de la substance du Père. Il rejette toute idée d’une production du Fils consécutive à une décision du Père. Cette position choquait les milieux arianisants qui craignaient de voir mise en question la liberté de Dieu. La génération du Fils ne serait-elle que la manifestation d’une inexorable loi de nature ? « S’il (le Fils) n’a pas été fait par volonté délibérante (βουλήσει), il s’en suit que c’est par nécessité (ἀνάγκη) et sans l’avoir voulu (μή θἐλων) que Dieu a eu son Fils… » .

42 ibid., 453 B. 63Face à cette objection, Athanase réagit d’une façon remarquable en entraînant son lecteur au-delà du dilemme qui donnerait à choisir entre l’acceptation d’une volonté délibérante en Dieu et son refus. « Ils ont bien vu, écrit-il, ce qui s’oppose à la volonté délibérante, mais ce qui est au-dessus et supérieur, ils ne le prennent pas en considération ! » . Au terme de sa réflexion il affirme hardiment que la génération en Dieu n’exclut pas tout désir en Dieu ni tout amour :

43 ibid., III, 66 : 461 C. « Mais alors, si le Fils existe « par nature » (φυσει) et non pas à partir d’une décision délibérée (βουλήσει), s’ensuit-il que le Père a eu son Fils sans le désirer et sans l’avoir voulu ? – Absolument pas ! – Le Fils est voulu et désiré par le Père, et, comme il le dit lui-même, Le Père aime le Fils et lui montre tout’ (Jn 3,35). Etre bon n’a pas été pour lui le fruit d’une délibération et cependant Dieu n’est pas bon sans le vouloir et le désirer… .

44 ibid., 464 A. 64Ce passage, assez étonnant sous la plume d’un Père Grec, continue en étendant au Fils ce qui est d’abord dit du Père : « Le désir et l’amour (θἐλησις) par lesquels le Fils est désiré par le Père sont cela même par quoi le Fils, lui aussi, aime, désire et honore le Père. Et il n’y a qu’un unique objet de désir (θέλημα) jaillissant « du Père dans le Fils »… » .

65Si donc le Père n’engendre pas le Fils malgré lui et comme dans l’indifférence, le Fils de son côté, n’est pas non plus engendré malgré lui, dans une pure passivité. Origène déjà avait nettement pressenti et tenté d’exprimer cette participation active du Fils à son propre engendrement. L’idée, quoique rarement développée pour elle-même, sous-tend certains développements de caractère trinitaire. On en trouve un exemple dans un auteur latin de IVe siècle, Marius Victorinus qui écrit :

45 Marius Victorinus : Contre Arius I, 32, 3-5 : 68 (1960), p. 280, qui donne le texte édité dans le C (…) « Le Père se meut lui-même à partir de lui-même ; le Fils s’engendre lui-même à partir de lui-même ; mais c’est par la puissance du Père que le Fils s’engendre lui-même à partir de lui-même : car le Fils est volonté » .

66L’idée d’une « auto-génération » du Fils surprend au premier abord. Le Fils n’est-il pas celui qui, radicalement, reçoit tout du Père ? Cette relation au Père, Victorinus ne la nie pas, précisant que la génération du Fils se fait « par la puissance du Père » (potentia patris). Mais ce que le Fils doit ainsi au Père ne le réduit pas à une pure passivité : le Père lui donne aussi d’actualiser activement sa génération, sans y être contraint : il s’engendre lui-même à partir de lui-même (a se se generat).

67L’immutabilité de Dieu n’est donc pas immobilité minérale ou inertie. Au sein de la Trinité, le Père et le Fils ne sont ni « inactifs » ni « indifférents », même s’il faut préciser qu’ils ne sont pas « actifs » ou « passionnés » en un sens anthropomorphique. C’est à partir de cette constatation que nous envisagerons maintenant certains aspects de la procession de l’Esprit Saint qui « procède du Père et du Fils (à Patre Filioque) comme d’un seul principe (tamquam ab uno principio) ».

46 Cf. H.-F. DONDAINE, Somme Théologique de saint Thomas d’Aquin, La Trinité, tome second (Qu. 32-43), (…) 68Le caractère éminemment actif de la génération du Fils peut servir de point de départ à une relecture du Filioque dans un sens qu’on trouve chez Augustin et chez Thomas d’Aquin, qui parlent de l’Esprit comme de « l’Amour mutuel » du Père et du Fils ou comme du « Lien d’Amour » (Nexus amoris) des deux .

69Le Père engendre le Fils. Le Fils, avons-nous dit, ne se comporte pas d’une manière passive dans son engendrement, mais recevant tout du Père, il ratifie pleinement sa propre génération dans un « oui » au Père qui coïncide avec son être propre et tout l’être de Dieu. Sans sortir du Père, il s’élance en quelque sorte vers le Père, dans un éternel mouvement de joie et d’action de grâces.

70Mais le Père à son tour ne reste pas insensible à la réaction pleinement filiale de son Fils. Si nous poursuivions maladroitement ce langage trop anthropomorphique, nous dirions qu’au mouvement de ratification reconnaissante du Fils répond éternellement la ratification jubilante du Père acceptant, dans un oui éternel, l’oblation aimante du Fils. A l’admiration du Fils émerveillé d’avoir un tel Père répondrait l’admiration du Père, émerveillé d’avoir un tel Fils.

71Cette complaisance du Fils dans le Père et du Père dans le Fils, cette acceptation par le Père de l’éternelle action de grâces qui jaillit du Fils ne serait-elle pas, précisément, la « procession » de l’Esprit Saint, lien d’amour mutuel entre le Père et le Fils ?

72Quoi qu’il en soit de ce que nous venons de dire du rapport entre le Père et le Fils au niveau intra-trinitaire, il se trouve que ces considérations prennent une étrange résonance quand on les reprend au niveau de la vie de Jésus, en liaison notamment avec le mystère de la Croix.

73Sans vouloir tirer de ce fait des conclusions théologiques définitives, on remarquera qu’il y a dans l’Ecriture plusieurs manifestations d’un mouvement d’action de grâces du Fils vers le Père, et de complaisance du Père dans le Fils, et qu’à plusieurs reprises, la présence de l’Esprit est alors mentionnée. En Lc 10,21 « Jésus tressaille de joie sous l’action de l’Esprit » et loue à haute voix son Père. L’Esprit est associé à un mouvement de jubilation dans l’action de grâces au moment de la Visitation (Lc 1,41-42 ; cf. 1,46 en liaison avec 1,35) et à la naissance de Jean-Baptiste (Lc 1,67-68). En Mt 3,16-17 la descente de l’Esprit sur le Christ au Jourdain est accompagnée de la voix du Père qui dit sa complaisance pour ce Fils qui accepte d’entrer dans la voie d’humilité du serviteur souffrant. Cette scène trouve son parallèle dans la scène de la Transfiguration, où la nuée évoque peut-être la présence de l’Esprit (Mt 17,5 ; cf. Jn 12,27-28, où l’Esprit n’est pas mentionné).

74La complaisance du Père en son Fils devenu homme est liée au mystère de la croix, à l’occasion de laquelle le Fils donne le témoignage suprême de son amour filial en livrant sa propre vie pour les hommes que le Père lui a confiés. Le Père manifeste alors son admiration pour le Fils qui a accepté de l’aimer jusqu’à ce point. Mais n’y aurait-il pas une admiration correspondante du Fils à l’égard du Père, qui n’a pas hésité à demander au Fils une telle preuve d’amour ? Le Père ne se révèle-t-il pas digne d’admiration lui aussi lorsqu’il consent au sacrifice qu’Abraham, finalement, n’eut pas à consommer (Gn 22) ? Si, proposant la Croix à son Fils, le Père lui donne de monter au sommet de l’amour, c’est à ses propres dépens qu’il le fait. Que le Père ait été atteint non en lui-même mais dans son Fils incarné, n’empêche pas qu’il ait été concerné lui aussi par la Croix (cf. Jn 17,10 a).

75Dans ce contexte, si l’Esprit jaillit en Dieu de l’Amour mutuel du Père et du Fils, et si cet amour s’est manifesté aux hommes dans le sacrifice de la croix, on pressent mieux pourquoi l’Esprit ne nous est donné qu’en relation avec la croix (Jn 7,39 ; Ac 2,33). Mais alors le don de l’Esprit Saint prend une signification précise. Il a pour but de nous faire entrer à notre tour dans le mystère de la croix, et d’y entrer dans un mouvement filial d’action de grâces (Ac 5,41 ; Ph 2,17-18 ; Col 1,24…).

76Si expressive qu’elle soit, la métaphore de l’Esprit comme lien d’Amour mutuel en reste encore au niveau de l’image. Si elle s’harmonise bien avec la procession de l’Esprit à partir du Père et du Fils, elle ne tient pas assez compte du fait que l’Esprit procède des deux « comme d’un seul principe », (tamquam ab uno principio). Dans notre comparaison, le Père agit et aime comme Père, et le Fils, comme Fils, Or, il faut aller plus loin et retrouver l’unité à partir de laquelle procède l’Esprit.

77Les Pères grecs, mais aussi saint Augustin, font valoir que si le Fils intervient dans la procession de l’Esprit, il le tient du Père. C’est le Père, finalement, qui est ici le garant ultime de l’unité de laquelle émane l’Esprit.

47 Saint Thomas, Somme Théologique, la pars, qu. 37, a. 2, ad 3. 78Saint Thomas, à la suite de saint Anselme et de saint Augustin, reprend autrement la question et propose de dire que « l’Esprit procède comme Amour, de cette bonté première à raison de laquelle le Père s’aime soi-même et toute créature » . Ainsi donc, ce qu’il y a d’unique dans la procession de l’Esprit s’enracine dans le fait que l’être de Dieu est Bonté absolue. Mais alors, comment prendre en considération le fait que l’Esprit procède « des deux », du Père et du Fils ?

79La Bonté première dont procède l’Esprit Saint comme Amour est aimée par le Père et le Fils de telle façon qu’elle est aimée, ici et là, pour elle-même mais dans un autre. Le Père et le Fils aiment la même Bonté, mais le Père l’aime dans le Fils, et le Fils, dans le Père. Chacun d’eux aime dans l’autre ce qui se présente à lui comme le Bien suréminent qui ne se limite ni à la personne de celui qui aime, ni à la particularité de l’autre qui est aimé, mais est identique à l’essence même de Dieu. C’est ce fait de saisir le Bien suréminent dans l’autre et au-delà qui nous suggère de parler de l’Esprit Saint comme d’un mouvement d’amour extatique, bien que ce mouvement reste, cela est évident, immanent à la Sainte Trinité.

80Présenter l’Esprit comme mouvement extatique d’Amour à l’intérieur de la Trinité s’harmoniserait bien avec ce que la Tradition chrétienne dit du caractère dynamique de la génération du Fils, et avec la présentation de l’Esprit Saint comme le Don de Dieu par excellence. Une telle présentation renouvelle aussi notre intérêt pour ce qu’on appelle couramment le « schème trinitaire grec », dans lequel l’Esprit se trouve au ternie d’un mouvement qui déploie la Trinité en trois hypostases, du Père, par le Fils, jusqu’à l’Esprit, mais aussi au point de départ d’un mouvement qui ramène la créature, dans l’Esprit, par le Fils vers le Père. On a là apparemment un mouvement de sortie, auquel succède un mouvement de retour à la source. Le mouvement de sortie et d’expansion de l’être divin, commencé, si l’on peut dire, avec les processions divines, s’extériorise plus encore, et d’une façon tout autre, avec les missions du Fils et de l’Esprit Saint. Mais la raison ultime de ces missions n’est autre que de ramener les créatures vers Dieu, le mouvement propre de la mission invisible de l’Esprit étant de nous faire dire de tout notre être : « Abba, Père ! ». Le schème trinitaire grec illustre admirablement l’articulation de l’économie sur la théologie dont nous avons parlé à propos du Filioque. C’est ce qu’exprime à sa façon un passage célèbre de saint Basile le Grand, passage dans lequel le mot « connaissance » est à entendre dans un sens très fort qui inclut l’expérience de l’autre et l’union avec lui (Cf. Gn 4,1) :

48 Taité du Saint Esprit, XVIII, 47 : SC. 17, pp. 197-198. « La route de la connaissance de Dieu va de l’Esprit un par le Fils un jusqu’au Père un, et, en sens inverse, la bonté essentielle, la sainteté de nature et la dignité royale se déploient du Père, par le Fils Unique jusqu’à l’Esprit …

81Mais ici, deux remarques seraient à faire.

49 Discours contre les Ariens, III, 25 : PG. 26, 376 B et C. 82Tout d’abord, les missions divines, qui se situent dans le moment de sortie, ne représentent un mouvement de sortie qu’en apparence seulement. Ni le Fils ni l’Esprit ne quittent réellement le Père. Toute la « réalité » du mouvement se trouve du côté de la créature. En réalité, vues de notre côté, les missions représentent le second moment du schème trinitaire grec, celui du retour. Exister « dans l’Esprit », c’est être pris dans un mouvement de transformation qui nous assimile au Fils, et par lui, nous introduit dans le Père. Comme l’a bien vu Athanase d’Alexandrie, en recevant l’Esprit « nous devenons par l’Esprit un dans le Verbe et, par le Verbe, dans le Père ». En effet, « l’Esprit est dans le Verbe, lequel est dans le Père » . Il ne suffit pas de dire que les missions divines ont leur fondement dans les processions ; il faut ajouter qu’elles ont pour finalité de nous faire participer à elles, à celle du moins en vertu de laquelle le Fils est « Fils » et « Dieu ».

83Mais il faut aussi, et c’est la deuxième remarque, tenir compte du fait que le Fils par lequel nous allons au Père n’est autre que le Verbe incarné, Jésus-Christ. Son humanité à la fois polarise concrètement notre recherche et l’empêche d’arriver jamais à son terme. L’homme Jésus, en effet, nous introduit au coeur même de Dieu. C’est un chemin qui a des contours précis mais qui se déroule devant nous à perte de vue, rendant possible une marche qui jamais ne s’arrêtera. C’est à propos de l’humanité du Christ ressuscité qu’il faudrait redire ce que Grégoire de Nysse dit en parlant de l’ascension de Moïse :

50 Vie de Moïse, II, § 227 : SC. 1 ter (1968, 3 ème édition), pp. 263-265. … Le grand Moïse, devenant toujours plus grand n’arrête nulle part son ascension ni ne propose de limite à son mouvement vers les hauteurs, mais ayant une fois mis le pied à l’échelle, « sur laquelle Dieu se tenait », comme dit Jacob, il ne cesse de monter à l’échelon supérieur, continuant toujours de s’élever, parce que chaque marche qu’il occupe dans la hauteur débouche toujours sur un au-delà » .

84Peut-être avons-nous quelque peu l’impression, au terme de cet exposé, que la théologie qu’il a esquissée est une invitation indirecte à tourner le dos au monde. Si notre vocation est de progresser toujours davantage « dans l’Esprit qui est dans le Fils, lequel est dans le Père », n’y a-t-il pas là un danger d’évasion hors des réalités terrestres ?

85Il est vrai que la pensée des Pères conduit à relativiser les valeurs créées, mais cela ne signifie nullement qu’elle conduit nécessairement à les exténuer tout à fait. La préoccupation d’orienter sa vie vers le Père « dans l’Esprit » ne nous détournera du monde que si, à la manière des Ariens, nous concevons Dieu comme « au-delà » du monde et totalement étranger à lui. Or Nicée rejette précisément cette fausse transcendance, pour rétablir, par l’exclusion de tout être intermédiaire, celle qui va de pair avec l’immanence de Dieu et sa présence au monde. L’incarnation du Fils donne à cette présence une intensité bien plus grande encore.

86Il faudrait développer ici une théologie de la création et des missions divines qui prendrait en compte ce que ces opérations divines impliquent du côté de Dieu mais aussi ce qui leur correspond du côté de la réalité créée. On verrait alors comment celle-ci revêt une importance primordiale puisque toute la réalité des opérations transitives qui ont Dieu pour sujet s’identifient adéquatement avec le résultat de ces opérations…

87Un tel prolongement de la présente étude devrait mettre davantage en lumière certains points que les pages précédentes s’efforçaient déjà de suggérer :

Quels sont les 9 dons de l’Esprit ?

Les dons du SaintEsprit sont différents des neuf fruits de l’Esprit, qui sont énumérés par Paul de Tarse dans l’Épître aux Galates : ceux-ci sont l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, et la tempérance.

La puissance de Dieu et le monde des puissances

Dans la foi chrétienne, les sept dons du Saint-Esprit (ou charisme, du grec χαρισμα, don) sont des graces que Dieu permet aux croyants. il s’agit de la sagesse, l’intelligence, la force, la science, le conseil, la piété et la crinte[1].

Dons de l’Esprit Saint dans le Nouveau Testament [ Modifier | modifier code ]

Dans la Première épître aux Corinthiens, Sept dons du Saint-Esprit sont decrits par Paul de Tarse au chapter 12[2]. Il fait une comparison avec le corps: “De meme, en effet, que le corps est un, tout en ayant plusieurs membres, et que tous les membres du corps, en dépit de leur pluralité, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Jesus. Also bien est-ce en un seul esprit que nous avons tous été baptisés en un seul corps, Juifs ou Grecs, esclaves ou hommes libres, et all nous avons été abreuvés d’un seul esprit. » (1 Cor 12:12-13). Au chapter 13, Paul de Tarse decrit la hierarchie des dons, et fait un hymne à l’amour. In Chapter 14, Paul de Tarse establishes a hierarchy of charisms in relation to common utility.

« Recherchez la charité, aspirez aussi aux dons spirituels, surtout à celui de prophetie. Auto celui qui parle en langues ne parle pas aux hommes, mais à Dieu ; Personne en effet ne comprend : il dit en esprit des chooses mystérieuses. Celui qui prophétise au contraire, parle aux hommes ; il édifie, admonish, réconforte. Celui qui parle en langues s’édifie lui-même, celui qui prophétise édifie l’assemblée. Je voudrais certes que vous parliez tous en langues, mais plus encore que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise l’emporte sur celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n’interprète pour que l’assemblée en tire édification. » (1 Cor 14:1-5).

From the subject of the parler in langues, Paul de Tarse revient sur la necessité de l’interpretation: «C’est pourquoi celui qui parle en langues doit prier pour pouvoir interpreter. Car si je parle en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence n’en pension aucun fruit. » (1 Cor 14:13-14).

Les dons du Saint-Esprit sont different des neuf fruits de l’Esprit, which sont énumérés par Paul de Tarse dans l’Épître aux Galates : ceux-ci sont l’amour, la joie, la paix, la patient, la bonté, la béignité, la fidélité, la douceur, et la tempérance.

Dans le catholicisme [ Modifier | modifier code ]

Le catéchisme de l’Église catholique indique que l’Esprit Saint est l’interprète de l’Écriture, et qu’il faut être très attentif aux différents sens des Saintes Écritures[3].

Traditionnellement, le catholicisme a repris les paroles du prophet Isaïe qui annonçait le Messie (Is 11,1-3) :

« Un rameau sortira de la souche de Jessé, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l’Esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de vaillance, esprit de connaissance et de crinte du Seigneur – et il lui inspirera la crinte du Seigneur. Il ne jugera pas d’apres ce que voient ses yeux, il ne se prononcera pas d’apres ce qu’entendent ses oreilles. »

— (Traduction Œcuménique de la Bible)

Dans le texte Hebreu, comme dans la traduction française, il n’y a que 6 dons. Mais dans la traduction grecque de la Septante (IIe siècle av. J.-C.), comme dans la traduction latine (IVe siècle ap. J.-C.), les traducteurs ont utilisé deux mots différents pour traduire la crainte du Seigneur , à la fin du verset 2 and au début du verset 3: eusebeia et phobou (en grec), pietatis et timoris (en Latin). Les traducteurs de la Septante avaient déjà fait ce choix en Proverb 1:7, n’hésitant pas à dédoubler le verset hebreu pour rendre compte dans leur langue de la richesse de signification du mot hebreu qui signifie à la fois la pieté et la crinte. Cela fait donc 7 dons.

The list of traditionnelle des sept dons du Saint Esprit est attestée en Occident au moins depuis Ambroise de Milan (339-397) au IVe siècle dans son Traité des mystères (ch.7, § 42) et dans son Traité des sacrements (L.III , ch.Il, § 8) où il reprend la liste d’Isaïe 11,2.

« Car après la fontaine [du baptême], il reste encore à rendre parfait, quand à l’invocation du prêtre l’Esprit Saint est répandu, l’Esprit de sagesse et d’intelligence, l’Esprit de conseil et de force, l’Esprit de connaissance et de pieté, l’Esprit de la sainte crainte, qui sont comme les sept vertus de l’Esprit. Sans doute, toutes les vertus relèvent de l’Esprit, mais celles-ci sont comme cardinales, comme les plus importantes[4]. »

Vers la même époque, un synode de Rome réuni en 382 par le pape Damase en 382 affirme de l’Esprit Saint qu’il est septiforme, étant Esprit de sagesse, d’intelligence, de conseil, de force, de science de vérité et de crainte de Dieu.[5]

Au XIIIe siècle, Saint Thomas d’Aquin consacre une question de sa Somme Théologique (Ia IIae, Qu. 68) aux dons du Saint Esprit. À l’article 4, en s’appuyant also sur Is 11, il classe les 7 dons de la manière suivante :

« Mais la raison est speculative et pratique. (…) Pour la saisie de la vérité, la raison speculative est donc perfectionnée par le don d’intelligence , la raison pratique par celui de conseil . Pour bien juger, la raison speculative est perfectionnée par la sagesse, la raison pratique par la science.

Quant à la puissance apétitive, en ce qui respecte autrui elle est perfectionnée par la piété ; en ce qui consider le sujet lui-même elle est perfectionnée par la force contre la terreur des périls, et contra la convoitise désordonnée des chooses agréables elle est perfectionnée par la crinte ».

Saint Thomas Aquinas, IIa IIae, q. 121, a. 1, together:

« Les dons du Saint Esprit sont des dispositions habituelles de l’âme qui la rendent prête à se laisser mouvoir par l’Esprit. »

Son contemporain Saint Bonaventure also wrote a feature about the Septe Dons de l’Esprit.

En dehors de ses nombreuses catéchèses et encycliques à propos de l’Esprit Saint, Notamment Dominum et Vivificantem en 1986, Saint Jean-Paul II à également composé une prière qu’il récitait quotidiennement depuis son enfance afin de solliciter ses dons[6].

Dans le christianisme évangélique [ Modifier | modifier code ]

Assemblée pentecôtiste “parlant en langues”, au Mexique

Le christianisme évangélique, principalement dans les courants du pentecôtisme, mouvement charismatique évangélique et mouvement neo-charismatique, accorde une important particulière aux dons de l’Esprit Saint (1 Corinthians 12:4-7)[7]. Il y en aurait 9 identifiés [8] :

le “parler en langues”, ou glossolalie, soit le fait de prier à haute voix dans une langue étrangère qu’il ne connaît, mais maîtrise dans le choix de pratique (signe initial du baptême du St-Esprit dans le pentecôtisme) ;

“don d’interpretation du parler en langues” consistant à interpreter, dans la langue de l’auditoire, le “parler en langue” décrit ci-dessus ;

“don de prophétie” consistent à parler de la part de Dieu dans diverses formes (révélations, pensées, etc.);

“don de foi” consistently à recevoir a conviction absolutely en rapport avec a situation ou un évènement;

“don de paroles de sagesse” consistant à thunder des paroles inspired apportant une solution ou un éclairage divin;

“don de paroles de connaissance” consistant à recevoir des connaissances sur des événements, situations, etc.;

“Don de Discernement Spirituel” consistently à voir dans le Monde Spirituel (visually ou en pensée), utile pour la détection démoniaque entre autres;

“don de guérison” consistently à apporter la guérison aux personnes pour lesquelles on prie;

“Don de Miracle” consistent with the life of miracles (créations, recréations, temporalité, etc.).

Notes and references [ modifier | modifier code ]

Pourquoi Dieu est infini ?

Par contre l’acte auquel ne se mêle aucune puissance, n’a pas de limite à sa perfection. Or Dieu est acte pur. Il est donc infini. Il ne peut y avoir de manière plus complète de posséder une perfection que celle d’un sujet parfait par son essence, dont l’être est la propre bonté.

La puissance de Dieu et le monde des puissances

Chapter

Dans la question de l’infinité Divine, la fermeté de Thomas par comparaison avec a bonne part de la théologie médiévale précédente, n’est pas moins frappante que celle de Hegel à l’égard de la concentration kantienne sur la finité.

Un mot d’abord sur le Contra Gentiles. Dans cet ouvrage, Saint Thomas montre que poser Dieu comme la perfection et le bien absolus, c’est le poser du meme coup comme infini. All acte auquel la puissance vient se meler reçoit ainsi une limite à sa perfection. Par contre l’acte auquel ne se mêle aucune puissance, n’a pas de limite à sa perfection. Or Dieu est acte pure. Il est donc infinite. Il ne peut y avoir de manière plus complète de posséder a perfection que celle d’un sujet parfait par son essence, dont l’être est la proper bonté. Tel. est Dieu. Il est donc absolutely impossible d’imaginer un être plus parfait que Dieu. Dieu est donc infini dans sa bonté. Signalons déjà qu’au lieu de souligner le lien de l’infinité et de la bonté, la Somme théologique accuera plutôt celui de l’omniprésence et de l’infinité : on dit que Dieu est partout et dans tous les êtres, en ce sens qu’il est sans limits et infini. Le Contra Gentiles about it à l’infinité non seulement à partir de la perfection divine, mais also à partir de l’ouverture de l’intelligence : dans son activité, notre intelligence s’étend jusqu’à l’infini, et cette ouverture serait vaine s’il n’existait pas une réalité intelligible infinie, qui soit la réalité suprême.

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Quels sont les pouvoirs de Dieu ?

Principe fondateur dans les religions monothéistes, Dieu est l’être suprême, unique, transcendant, universel, créateur de toutes choses, doté d’une perfection absolue, constituant le principe de salut pour l’humanité et qui se révèle dans le déroulement de l’histoire.

La puissance de Dieu et le monde des puissances

Dieu (hérité du latin deus, lui-même issu d’une racine indo-européenne *deiwos, «divinité», de la base *dei-, «lueur, briller»; pronunciation: Écouter) désigne un être ou une force suprême structurant l’Univers ; il s’agit selon les croyances soit d’une personne, soit d’un concept philosophique ou religieux. Principe fondateur dans les religions monothéistes, Dieu est l’être suprême, unique, transcendant, universal, creator de toutes chooses, doté d’une perfection absolut, constituant le principe de salut pour l’humanité et qui se révèle dans le déroulement de l ‘story[2]. Comme Entité philosophique, Dieu est le “principe d’explication et d’unité de l’Univers”[3].

L’existence réelle d’un être suprême et les implications politiques, philosophiques, scientifiques, sociales et psychologiques qui en découlent font l’objet de nombreux débats à travers l’Histoire, les croyants monothéistes appellant à la foi, tandis qu’elle est Competition on philosophical and religious terrains by free penseurs, agnostiques, athées or croyants without Dieu.

La notion de Dieu revêt un considered impact culturel, notamment dans la musique, la littérature, le cinéma, la painting, et plus general dans les arts. La representation de Dieu et la façon de nommer Dieu varient en fonction des époques et des systèmes de croyances.

Etymologies and designations

etymology

Le mot «dieu» vient du latin deus, lui-même issu de la racine indo-européenne dei- «briller» qui, élargie en deiwo- et en dyew-, sert à désigner le ciel lumineux en tant que divinité ainsi que les êtres celestes by opposition aux êtres terrestres, les hommes[4]. Étroitement liée à cette notion de lumière, c’est la plus ancienne denomination indo-européenne de la divinité qui se retrouve dans le nom du dieu Greek Zeus dont le genitif est Dios. De la même racine est issue la désignation de la lumière du jour (diurne) et du jour, lui-même (dies en latin)[5].

Dans la langue française, le mot est attesté dès le all premier texte français[4], les Serments de Strasbourg, en 842 sous les formes Deo au cas régime et Deus au cas sujet[6],[7]. Dans ce texte, le terme designe avec une majuscule la divinité du monothéisme chrétien. On trouve ensuite Deu et Dieu aux XIe et XIIe siècles[4]. Il indique également une divinité du polytheisme à partir du XIIe siècle[4]. Considéré comme un nom propre, le nom “Dieu” prend alors une majuscule[8] ainsi que les metonymies ou les pronoms qui s’y substituent[9].

Les termes qui désignent Dieu dans les langues germaniques (𐌲𐌿𐌸 Guþ en gotique, Gott en allemand, God en anglais et en néerlandais, Gud dans les langues scandinaves, Guð en islandais) ont une autre origine, elle aussi indo-européenne, liée à la Concept d’« appel » ou d’« invocation »[10]. Sa plus ancienne mentions écrite se trouve dans le Codex Argenteus, au VIe siècle. Ce Codex is a copy of the translation of the Bible considered Selon l’alphabet inventé par l’évêque Wulfila deux siècles plus tôt.

Les termes qui désignent Dieu dans les langues slaves (Бог en biélorusse, bulgare, macedonia, russian, serb, ukrainien ; Bog en croate ; Bóg en polonais ; Bůh en tchèque) sont issus du proto-slave bogъ lui-même issu de l’ Indo-European bhag-[11].

Dans le Tanakh (la Bible hébraïque), le Nom sacré par excellence s’écrit YHWH et ne se prononce pas [note 1].

Le nom de “Dieu” en arabe est “Allah” (الله) issu de l’arabe préislamique ʾilāh-[12].

Dans le calendrier, le nom dimanche[13] vient du titre “Seigneur” donné dans la plupart des religions chrétiennes aussi bien à Dieu qu’à Jésus. It is also done indirectly, in plusieurs langues romanes, au jeudi, yes consacré à Jupiter[14].

Difficulté de definition

Le concept de Dieu possède des facts religieux et metaphysiques très divers, ce qui rend particulièrement difficile sa definition[15]. Certains auteurs estiment meme que Dieu ist si grand qu’il échappe à toute tentative de definition par des mots humains[16]. C’est en particulier le cas de Ceux qui s’incrivent dans une approche apophatique. Ainsi, par example, Jean Scot Erigène a pu écrire :

« Nous ne savons pas ce qu’est Dieu. Dieu lui-même ignore ce qu’il est parce qu’il n’est pas quelque choose. Litteralement Dieu n’est pas, parce qu’il transcende l’être. »

Et le Pseudo-Denys l’Aréopagite :

« Là, dans la théologie affirmative, notre discours descendait du supérieur à l’inférieur puis il allait s’élargissant au fur et à mesure de sa descente; Mais maintenant que nous remontons de l’inférieur jusqu’au Transcendant, notre discours se réduit à proportion de notre montée. Arrivés au terme nous serons totalement muets et entièrement unis à l’Indicible. »

— Pseudo-Denys l’Aréopagite, De la théologie mystique.

Elaboration de Dieu

Renaissance of Dieux

Fait religieux

Abordée au XIXe siècle, l’étude de l’évolution religieuse de l’humanité est un champ de recherche longtemps délaissé, victim d’une part de conceptions souvent “évolutionnistes” sous-tendant la démarche — presupposant un “sens” de l’ histoire jalonné d’étapes précises, ou fondé sur l’idée de l’accomplissement d’une rationalité immanente — et, paradoxallement, Victime de la specialization de la recherche au fil de l’accroissement de la connaissance des religions elles-mêmes. Certain great names in the sociology of religions, parmi lesquels Émile Durkheim, Marcel Mauss, Georg Simmel and Max Weber[17], ont cependant jeté les bases de cette étude. Le Sociologue des Religions Yves Lambert, Developpant une Grille d’Avancée Analysis by Karl Jaspers, suggest La Poursuite de Cette Approche Par la Soziologie Historique et Comparée des Religions afin de Présenter des clefs d’Analyse pour l’Appréhension du “fait” religieux , sans éluder la singularité de chacun des grands ensembles religieux. Jaspers is a Souligné of the contemporary Radicaux-Intervenus between the crossings of the great civilizations in Iran, Palestine, Greece, India or China between the VIIIe and IIIe siècle av. J.-C. (particulièrement au VIe siècle av. J.-C. ), permettant des innovations culturelles fondamentales — parmi lesquelles l’unicité et l’universalité de Dieu — lors d’une étape qualifiée par Jaspers de “période axiale”[18].

Suivant Yves Lambert[19], une religion est à considerer comme une “Organization supposant l’existence d’une réalité supra-empirique avec laquelle il est possible de Communiquer par des moyens symboliques (prière, rites, méditations, etc.) afin de Procurer une maîtrise et un accomplissement depassant les limits de la réalité object »[20]. Cinq types de religions peuvent être distinguished, qui correspondent à autant de moments “nouveaux” de l’histoire humaine, sans qu’il faille y voir pour autant une forme “évolutive”, les modèles émergents n’étant pas exclusifs des précédents: aux premières religions connues (celles des peuples de chasseurs-cueilleurs) succèdent les religions orales agraires correlatives à la sédentarisation, au développement de l’agriculture et de l’élevage. Les Grandes Civilizations Antiques s’accompagnent de l’Emergence des Polytheismes auxquels successèdent les Religions du salut, qui se transforment ensuite à partir du XVIe siècle. L’apparition du concept de “Dieu” s’opère à l’époque de l’âge axial” qui, suivant Jaspers, corresponds to “la naissance spiritual de l’homme”[21].

Appearance of Dieux

La religion mesopotamienne se distingue des religions orales agraires par différentes caractéristiques telles que l’apparition d’un panthéon, d’épopées, d’une caste sacerdotale nombreuse et hiérarchisée, de grands édifices religieux, de théodicée, etc. La plus ancienne liste de dieux connue figure sur des tablettes datant du XXVIIe siècle av. J.-C. et compte les noms de 560 dieux[22].

Les dieux locaux perdent peu à peu de leur prestige au fil de la domination étrangère pour constituer progressivement un “polythéisme au seuil du monothéisme”[21]. C’est à cette époque, verse le VIe siècle av. J.-C. qu’apparaît au be du peuple hebreu la mutation d’une monolâtrie — caractérisée par un aniconisme inédit — au monothéisme[23] et qu’émergent “l’Unicité et la Transcendance absolut de Dieu”[24].

Verse le(s) monothéisme(s)

Au XIVe siècle av. J.-C. , le regne d’Akhenaton est le cadre d’une brève révolution monotheiste fondée sur le culte d’Aton, dont la portée réelle est discutée. L’archéologue Alain Zivie souligne que les changements radicaux n’ont peut-être atteint que les élites, la cour royale et les grands temples, “avec de nettes limites géographiques aussi bien que thématiques et conceptuelles”[25]. Ce culte s’effondre des la disparition de ce pharaon[26]. On a long temps voulu y puiser l’origine du monothéisme biblique, ce qui est contesté par les historiens actuels[27] : le monothéisme juif n’apparaît que huit siècles plus tard et ne revêt sa forme “exclusive” actuelle qu’au cours du VIe siècle av. J.-C. [28], au retour du peuple juif de l’exil de Babylone[29],[27].

Pour Mireille Hadas-Lebel, l’idée du Dieu unique, à la fois creator, miséricordieux et all-puissant, s’est faite au terme d’une lente évolution dans le cas du monothéisme juif, qui était au contact de cultures et d ‘Empire Polytheistes[30]. Citant à ce propos Marcel Gauchet, l’historienne souligne la necessité d’une “exterritorialité” religieuse pour le peuple juif : celui-ci peut alors s’affranchir du pouvoir imperial et du “culte de sovereigns puissants aisément divinisés par leurs sujets”.

Le monothéisme Judaique s’élabore dans un contexte plus propice à de telles idées : le roi Babylonien Nabonide tente de faire du dieu lunaire Sîn le dieu unique de son empire, en Grèce, les présocratiques défendent l’unicité de la divinité contre le panthéon et les successeurs achéménides de Cyrus II le Grand — considered lui-même comme un messie de YHWH — impactnt le monothéisme judéen en faisant d’Ahura Mazda le dieu officiel de l’empire[31].

Zoroastrianism

Le zoroastrisme est la première religion attestée proposant un salut éternel[32]. Également appelé «mazdéisme», elle doit son nom à Zoroastre ou Zarathustra, apparaissant probablement à une époque que les spécialistes contemporains situent — malgré le silence des textes sacrés à ce sujet[33] — vers le IXe siècle av. J.-C. , avant qu’elle devienne la religion officielle du royaume de Darius Ier , verse 520 av. J.-C. [32]. La minceur des sources conservées, composées à peine d’une vingtaine de Gathâs[34], des hymnes en vieil-avestique longtemps transmis oralement[35], pose des problems d’interprétations considérables qui partagent les chercheurs entre deux types d’interprétations[ 36].

La première[32] fait du zoroastrisme la première religion monotheiste faisant état d’un salut dans un autre monde[37]. Ce point de vue se fonde sur deux observations, d’une part le rejet des daivas[38], les dieux traditionnels, et d’autre part l’omniprésence d’un seul dieu dans ces textes, une divinité unique dûment nommée, Ahura Mazda, le Maître attentif[39]. Celui-ci, don’t derive le terme mazdéisme, est le dieu unique et createur qui se révèle à Zoroastre et don’t le règne doit s’établir à l’issue de la lutte dualiste between le Bien et le Mal, personnifiés par deux agents divins jumeaux créés par Ahura Mazda qui est assisté par six «Immortels bienfaisants», six Entités[40] qu’il a suscitées pour aider l’homme à faire le bien[32].

La seconde[36] y voit le fruit de l’évolution religieuse d’un culte assez proche du Védisme, en réformant les dérives ritualistes et sacrificielles mais conservant sa nature polytheiste[41] ; toutefois, cette dernière position peut admettre un processus de monothéisation allant de pair avec un processus de théogenese qui continue de peupler le panthéon de divinités nouvelles[39].

Si Zoroastre a pu être monothéiste — ou monolâtre[42] —, il apparaît que ses héritiers inclined vers une re-polythéisation, divinisant les Entités et réintroduisant des divinités antérieures dans une évolution qui peut faire penser à l’Égypte et diverge radicalement de celle du yahwisme judaïque. Cette tendance s’accentue au be de l’empire perse[43], dans a processus de re-mythologisation qui conserve etaccentue le dualisme[44]. L’influence du zoroastrisme est debate mais il est possible qu’elle ait existé dans une certaine mesure sur le Judaisme à partir de la libération des Israélites de Babylone par Cyrus II en 539 av. J.-C. , à une époque où apparaissent les notions de résurrection, de jugement et de royaume de Dieu, sans qu’on puisse toutefois prouver formulament ces possibles emprunts[45].

Du Dieu national au Dieu exclusive

Quand un monothéisme accepte la coexistence avec le polythéisme ou conçoit sa divinité “nationale”[27],[46] comme simplement “supérieure” à d’autres, on parle plutôt de “monolatrie” ou d'”hénothéisme”[47], termes de creation récente[27].

Dans le judaïsme antique, si un premier yahvisme monôlatrique remonte probablement à la sortie d’Égypte, on ignore comment le dieu YHWH devient précisément le dieu national des deux royaumes de Juda et d’Israël[48]. Yahvé revêt alors de multiple forms, fonctions et attributes : il est vénéré comme a divinité de l’orage à travers une statue bovine dans les temples de Béthel et de Samarie[49] alors qu’à Jérusalem, il est plutôt vénéré comme un dieu de type solare[48].

Le Deutéronome — proposant toujours une formulation monolâtrique qui ne nie pas encore les autres dieux[50] — semble avoir été écrit vers quand le roi Josias entend faire de YHWH le seul Dieu de Judah et empêcher qu’il ne soit vénéré sous different manifestations comme cela semble être le cas à Samarie ou à Teman[51], dans l’idée de faire de Jérusalem le seul lieu saint légitime de la divinité national[52].

L’émergence du monothéisme Judaïque “exclusif” est liée à la crise de l’Exil. En , l’armée Babylonienne defeated le royaume de Judah, l’occupe et deporte en exil à Babylone la famille royale et les supérieures. Dix ans plus tard, les Babyloniens ruinent Jérusalem et detruisent son Temple; s’ensuit alors une deuxième deportation. C’est au sein de cette élite déportée et de sa descendance que l’on trouve la plupart des rédacteurs des textes vétérotestamentaires qui often apporter la réponse du monothéisme au terrible choc et la profonde remise en question de la religion officielle generation par cette succession de disasters[53].

Non seulement la défaite n’est pas due à l’abandon par YHWH, mais c’est au contraire l’occasion de le presenter comme seul et unique Dieu : dans les récits que les intellectuals judéens écrivent alors, laruption de Jérusalem, loin d ‘être un signe de faiblesse de YHWH, montre la puissance de celui qui a instrumentalisé les Babyloniens pour punir ses rois et son peuple qui n’ont pas respecté ses commandements. YHWH devient dès lors, au-delà de son peuple, le maître des ennemis de Juda[54].

Ainsi les rédacteurs du Deutéronome articulent leur reflexion théologique sur le thethème de l’« élection » qui permet de répondre à la question que pose la conception d’un dieu unique de l’Univers entier et de sa relation speciale avec le people d’Israël : c’est alors tout le peuple — se substituant au roi — qui devient l’élu de Dieu sur un mode d’exclusion, interdisant parfois le contact avec les peuples idolâtres[55]. Le concept de “communauté d’Israël” apparaît alors et le culte de YHWH devient le ciment de l’identité judéenne[56].

Dieu premier of the Greek philosopher

La philosophie antique, si elle a largement influencé les réflexions classiques et modernes sur Dieu, ne s’est paradoxalement qu’assez peu intéressée aux questions saids, considérant que le nombre important de dieux — les Grecs nourrissent le sentiment d’un monde tout entier habité par le divin[57] – ne méritait pas un chapitre singulier de la philosophie[58]. Par example, dans l’œuvre d’Aristote, qui alimente de manière considérable les reflexions théologiques tant juives que chrétiennes ou musulmanes[59], seule une portion tenue est consacrée à la question du divin[60]. Ainsi, contrairement à la plupart des reviews rétrospectives qui en seront faites, lorsque Aristote évoque le divin (to théon), il s’agit d’un “universe abstract”, un être primordial, autosuffisant mais qui n’est nullement un “Dieu » unique and transcendant in the world[57].

On trouve néanmoins chez Platon la première Occurrence connue du terme theologia en tant que «discours que l’on tient sur les dieux»[61]. Le philosophe apporte diverses réponses au fil de ses différents Dialogues[62]à la question de savoir quelle sorte d’être peut prétendre au titre de dieu[61], un principe divin exprimé parfois au singulier (theos), parfois au pluriel (theoi ). Ce n’est qu’au IIIe siècle, avec le neoplatonisme, lorsqu’une concurrence intellectual et morale se produit avec le christianisme émergent, que des philosophes comme Plotinus, Porphyre ou Proclus font des questions théologiques l’objet principal de leur réflexion intellectual. Plotinus (207-270) prompts l’idée du «Un» (en grec : to en), un principe premier transcendant qui domine la réalité[57] et qui n’est connaissable qu’au travers de ses attributes.

Dieu unique et Dieu d’Israël

Les religions abrahamiques [note 2] voient Dieu comme le principe créateur, selon l’analyse de Mireille Hadas-Lebel : « Chez les Grecs, l’idée d’un principe unique qui anime le monde relevait de la philosophie. Chez les Juifs, il n’y avait peut-être pas de philosophes, mais cette idée de principe unique, cette intuition que l’on appelle monothéisme, était commune à tous, du plus grand au plus humble, et s’accompagnait de l ‘Interdit de the representation of the divinity, ce qui, in an idolâtre environment, paraissait la choose la plus étrange du monde.

Ce Dieu n’était cependant pas un principe abstract, mais une force tutélaire : roi, père, juge qui veillait sur les Hommes et exigeait d’eux un conportement moral dont aucune divinité de l’Olympe ni de l’Orient antique ne pouvait thunder l’example. Tel est le Dieu que prient encore aujourd’hui les Juifs »[66].

Il se peut que le culte de YHWH ait été predominant parmi les Hébreux dès le Xe siècle av. J.-C. [67], opposed to a polythéisme des lors minoritaire. Cette hypothèse se fonde notamment sur l’étude statistique of the occurrence of the name Yahvistes[68]. Toutefois, suivant une partie de l’exégèse Moderne du début du XXIe siècle, l’idée de YHWH comme étant le Dieu unique apparaît pendant la période perse à la suite d’une reflexion monothéiste qui aboutit à l’affirmation — dans a polemique anti -idolâtrique — de cette unicité que l’on retrouve dans le Livre d’Isaïe[69] rédigé dans une période include between the Moitié du VIe and le début du Ve siècle av. J.-C. [70], le seul parmi les livres prophétiques bibliques à affirmer cette unicité[71]. Probablement influencée par les conceptions religieuses des Achéménides[72], cette conception devrait également beaucoup à l’approfondissement de la tradition aniconique, le rejet des images étant un trait fondamental du judaïsme qui semble remonter aux origines de celui-ci[73].

Dieu dans les religions abrahamiques

Les religions abrahamiques sont monothéistes, elles affirment l’existence d’un Dieu unique et transcendant.

Judaism

Au Moyen Âge, sous l’impulsion de la pensée arabe et grecque, la pensée juive élabore une théologie d’où ressort, entre autres, un principe énoncé par Saadia Gaon: «la pensée humaine, don de Dieu, est valide et source de vérité à l’égal de la Revélation ». Des lors, la rationalité pour appréhender Dieu est légitimée comme devoir religieux, ce qui trouve un meilleur accueil, à l’époque, que la seule foi. Toutefois des désaccords apparaissent sur la question de savoir si la reflexion rationnelleconcernant Dieu constitue ou non une forme suprême d’experience religieuse. Juda Halevi apporte une réponse negativ, affirmant que les preuves logiques ne permettent pas d’aboutir au Dieu d’Abraham, seule une “communication immédiate”, une “revelation divine” le permet[74].

Dans la Bible, Dieu est décrit en termes psychologiques: coléreux, content, triste, déçu, ayant de la pitié, aimant ou haïssant. Depuis Maimonïde, la tradition théologique hébraïque insists on the distinction between the littéral senses of the expression parlant de Dieu et ses qualités : une manière d’en parler convenablement serait de lui attribuer des œuvres et des actions, et non des intentions ou des émotions car l ‘Essence de Dieu est inconnaissable et dépasse l’entendement humain. Toutefois il parait assureé que Dieu et ses “attributes essentiels” ne forment qu’un[74].

La théologie judaïque s’attache à “fonder la croyance qu’il [Dieu] agit dans la nature et dans l’histoire, ce qui le met en relation avec l’homme de telle sorte que celui-ci se sente tenu de répondre » [74].

La Kabbale distinguishes le «Dieu en soi, caché dans la profondeur de son être» et le Dieu révélé qui se manifeste à travers sa creation et de qui, seulement, on peut dire quelque choose, tout en mettant l’accent sur l’unité de ces deux aspects. Dans cette tradition, insiste sur la presence de Dieu dans l’ensemble de sa creation, disant que la Torah est l’incarnation vivante de la sagesse Divine. The question « comment le monde peut-il exister si Dieu est partout ? » s’est alors posée. Pour y répondre, Isaac Louria a développé la Doktrin du tsimtsoum[74].

À la suite des oeuvres de David Hume et de Kant, les théologies judaïques se sont tournées vers la raison pratique et l’idealisme moral pour parler de Dieu. Au XXe siècle, ont été developed des problématiques déistes modernes: Samson Raphaël Hirsch, Mordecai Kaplan, Franz Rosenzweig, Abraham Joshua Heschel, etc. [74].

Christianism

Dieu and

Dès le debut la foi chrétienne s’appuie sur le Chema Israël: “Ecoute Israël, Yahvé notre Dieu est le seul” (Deutéronome 6, 4) le modifiant dans un sens chrétien en adjoignant au Père, le Fils et l’Esprit Saint. Pour defending the vision of Chrétienne de Dieu against the accusations d’athéisme, et la propagator dans les milieux érudits, Justin de Naplouse (mort verse 165) et les first apologistes s’inspirent de l’apologétique Judaïque et des tendances monothéistes hellénistiques[75] . The conception Chrétienne de Dieu s’élabore dans les premier siècles du Christianisme par une hybridation [réf. nécessaire] entre la pensée biblique et la pensée grecque notamment le neoplatonisme[76]. Athénagoras d’Athènes (133-190) and Théophile d’Antioche (mort en 183) developed chacun des arguments en faveur de l’existence de Dieu. Irénée de Lyon (130-202), Clément d’Alexandrie (150-215) and Origène (185-253) ont developed chacun les deux idéaux spirituels de la connaissance de Dieu, celle passant par l’amour de Dieu, et l’ other than contemplation[77]. En s’inspirant de la Doktrin philosophique du moyen platonisme, Clément d’Alexandrie, puis plus tard Grégoire de Nysse, (335-395) et plus tard encore le Pseudo-Denys l’Aréopagite qui vécut verse 500, ont proposed les 3 voies suivantes d’accès à Dieu: the affirmation, the negation and the voice d’éminence. Selon eux, on peut attribute à Dieu une perfection rencontrée dans la creation, à condition de préciser qu’elle ne se trouve pas en lui telle que nous la connaissons sur terre, mais de manière infiniment parfaite[78].Augustin d’Hippone ( 354-430) [source insufficient] a approfondi la difference between the foi procédant d’un témoignage auriculaire et la connaissance rationnelle de Dieu[79].

À la difference du Dieu impersonnel des neo-platoniciens, le Dieu chrétien est incarné[80], c’est un Dieu lumière intérieure qui “travaille” les humains au plus intime de leur être. Augustine insists on the point in his Confessions: “Mais Toi, tu étais plus profond que le tréfonds de moi et plus haut que le tréhaut de moi”[81],[82]. Dans le christianisme, deux conceptions de Dieu, celle de la religion et celle de la philosophie, tantôt cohabitent comme chez Augustin, tantôt sont séparées. Pour Goulven Madec, Blaise Pascal in his Mémorial instaure Interpretation abusive ? une césure quasi definitive between le Dieu des philosophes et le Dieu de la Bible en opposant nettement les deux: « Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et des savants »[83][pertinence contestée] .

La question du mal donne lieu à un certain nombre de théodicées. Pour Augustin, et le christianisme après lui avec des variations, Dieu ne crée pas les vices du genre humain mais il en prend acte et traite les pécheurs comme il convient[84]. The divine providence « en partie naturelle, en partie volontaire … gère la creation, les mouvements des astres, la naissance, la croissance, le vieillissement des vegétaux et des animaux … mais also les actions des hommes « qui échangent des signs, enseignent et s ‘instruisent, cultivent les champs, administrent les sociétés, s’adonnent aux arts » etc. »[85].

Selon B. Studer, “la conception patristique est dominée par la thèse universalement répandue selon laquelle Dieu est absolutely transcendant, tout en demeurant immanent à la creation et, spécialement, à l’âme humaine”[86]. Sur le Point de la Transcendance Divine, il existe des divergences. Pour Augustin et les pères cappadociens tels que Grégoire de Nysse ou Grégoire de Nazianze, Dieu est transcendant, c’est-à-dire bien au-dessus des hommes. La plupart des théologiens de l’Église d’Occident on a different optique et tentent selon l’expression de Lucien Jerphagnon de “donner de Dieu et de ses volontés l’idée claire et unmistakable s’imposant à tout le monde”[87] [pas clair], bref les desseins de Dieu are relatively accessible à la pensée humaine. Au contraire, Augustine insists on the Mystère de Dieu, sur la part insondable pour les hommes de la divine dimension, pensée résumée dans son dialog philosophique sur L’Ordre par la formule «Dieu tout-puissant, qui est mieux connu en ne l’ étant pas »[88].

Notamment by Selon Augustin, c’est pour sauver l’homme du péché que le Christ est descendu sur terre[89]. Dieu a également mis en place la dispensatio temporalis, ou “l’économie du salut”[90],[91]. Chez Augustin, la rédemption n’est pas systématique car elle est determinée par le mystere de la grace et la predestination. Reprenant le thème paulinien de l’homme temple de Dieu, il écrit que Dieu construit “sa Maison, régit sa Famille, rassemble son Peuple, prepare son Royaume, pour l’avènement de la Paix definitive en sa Cité, par laquelle s’accomplira sa promesse : « je serai leur Dieu et ils seront mon peuple (Lv 26,12) »[92].

Dieu trinitaire

Dès le début, le Christianisme primitif fait entrer les les convertis dans la communauté de Jésus Christ par le baptême au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit (Matthieu 28, 19 and Didachè 7). Ce faisant, on fait prévaloir la terminology Père, Fils, Esprit Saint, suggesting que les 3 appartiennent de la même manière à la sphere divine. Au cours des deux first siècles, On tend à mettre en relief la preexistence du Christ en lui attributant de noms indiquant au sein du judaïsme son origine céleste, et on manifeste un intérêt croissant pour la divinité du Christ que l’on appelle Dieu. En outre on ne semble pas douter de l’Origine Divine de l’Esprit Saint[93].

Les réactions anti-gnostic and certain courants judaïques ayant tendance à fondre le fils et l’esprit dans l’unité divine. Théophile d’Antioche (second siècle) réunit le Père, le fils et l’Esprit en une trias (Trinité) divine. Dans le Christianisme latin, Tertullien, (150-220), Hippolyte de Rome (170-235) et Novatien (220-258) cherchèrent à formuler la difference between le Père, le Fils et l’Esprit en se Servant de la Notion de Person. tandis que dans le monde de langue grecque, Origène d’Alexandrie (185-253) applique aux trois Personnes le terme d’Hypostase les considering toutes les trois comme distinges incorporelles et adorables. Toutefois, il ne formule clairement ni l’égalité ni l’union éternelle des trois personnes divine[94]

Arius qui excluait toute connaissance positive de Dieu, radicalized the positions d’Origène en ce quiconcere le Père en tant que principe et contesta pour cela la divinité du Christ, ce qui conduisit à la réunion du concile de Nicée (325) pour clarifier définitivement la ask. Celui-ci proclama la foi en Dieu unique, Père , Fils et Esprit Saint, affirmant que le Christ est de même substance que le Père, mais ne précisant rienconcernant l’Esprit Saint[95]. Concernant le Fils, il affirm “Jésus-Christ est le Fils unique de Dieu”, “Dieu né de Dieu, lumière née de la lumière, engdré et non pas créé, consubstantiel au Père”[96].

La question de l’Esprit Saint n’ayant pas été précisée, le courant issu d’Arius qui contestait les décisions de Nicée with en doute la divinité de l’Esprit Saint. Le concile d’Alexandrie de 362 enseigna qu’il y a en Dieu trois hypostase et une seule Substance (ousia)[97] Dans le prolongement les pères cappadociens Basile de Césarée, Grégoire de Nysse et Grégoire de Nazianze élaborerent la théologie de la Trinité qui for adopted by the Council of Constantinople in 381[98]. Concernant la troisième personne divine, le concile affirme la foi “en l’Esprit Saint qui est Seigneur et donne la vie, qui procède du Père, qui avec le Père et le Fils est co-adoré et co-glorifié, qui a parlé par les prophetes.”[99]

Quelques années plus tard, entre 400 et 418, Augustin d’Hippone écrit un ouvrage, De la Trinité, qui mark le christianisme latin et insiste sur l’unité de la Trinité «Unitas Trinitas, Deus Trinitas, Deus Trinitatis»[100], dont le mystère reste toutefois au-delà de ce qu’on peut en dire. Malgré tout la position niceenne a du mal à s’imposer. Verse 500, à la suite notamment des invasions menées par des peuples professant l’arianisme, seul le royaume franc de Clovis et de Clotilde (465-545) adhere au christianisme niceen[101]. C’est à partir de cette base que le symbole de Nicee-Constantinople gagne l’Occident médiéval.

Au debut de XXIe siècle, le symbole de Nice-Constantinople est toujours considered par la très grande majorité des chrétiens comme un des fondements de leur foi[98].

Dans l’iconographie chrétienne, il comes qu’une colombe representative le Saint-Esprit gather le lien entre le Dieu le Père et Dieu le Fils[102]. D’une façon générale, François Bœspflug[103] distinguished «six grandes périodes dans l’histoire iconique de Dieu et de la Trinité dans l’art». La première period, celle du christianisme des deux premier siècles, semble se refusers à la representation de Dieu[103]. Durant la seconde, qui court jusqu’à à la fin du VIIIe siècle, le mystere trinitaire est peu represented. La troisième période (du IXe siècle au XIe siècle) est dominée par l’image du Dieu-Christ en majesté[103]. La quatrième période voit l’apparition, à côté du Dieu-Christ de gloire, d’un “Christ de pitié”[103]. Durant la cinquième period, émergent desmotives nouveaux, tels que la “commitment du Père” et le couronnement de la Vierge[103] La sixieme period voit le déclin de la representation trinitaire, qui disparait period au XXe siècle[104] au profit du Christus soul

Islam

Se lit de droite a gauche. Calligraphy du nom d’Allah en arabe Se lit de droite à gauche.

Dans l’islam, Dieu porte le nom d’Allah and constitue le cœur de la foi et de la pratique des croyants musulmans dont chaque aspect de la vie lui est ainsi relié à travers la religion[105].

Différentes sourates declared à propos de Dieu: “Il est le premier et le Dernier, l’Extérieur et l’Intérieur” (57, 3). “Où que vous vous tourniez, là est la face de Dieu.” (2, 115). “Dieu est unique et il n’a pas d’associé.” 6I, 63, 25, 2) “[106]

Le metaphysicien persan Ghazali (1058-1111) dit de Dieu que “‘l’existant est son visage seul”, et qu’il est l’Unique Realité tandis que le soufi de Tlemcen Abou Madyane (1126-1198) originaire d’Andalousie affirme de Dieu dans son Diwan que “sans Lui, toute la creation, toi compris se dissipe et s’efface ‘est Lui leur créateur, qui tient en main toutes les chooses” Quant au persan Djalâl ud-Dîn Rûmî (1207-1273) , il s’adresse ainsi à Dieu : Nosexistences ne sont que nonexistences; Tu es l’Être absolu (…) Ton souffle invisible nous déploie sur le monde.” (Mathnavî I, 598)[107].

Traditionally depourvu de genre, c’est un creator omnipotent, omnicient et omniprésent qui transcende toute sa creation. Divinité centrale d’un monothéisme integral et intransigeant, un et unique, maître des mondes et des destinées, juge du Jugement dernier, il s’est révélé à chaque prophète depuis Adam jusqu’à Mahomet. La sourate 112 — al-ikhlas — rassemble l’essentiel de la conception musulmane de Dieu: « Lui est Allah un, Allah l’impénétrable, Il n’engendre pas, il n’est pas engendré, et nul n’est égal à Louis »[108]. Le Coran affirms that également le caractère absolutely transcendant de Dieu qui est pourtant tout à la fois d’une grande proximité avec l’homme[109] et sa creation dans et par laquelle il se manifeste[105]. Hallâj (858-922) écrit à propos de la manière dont Dieu se manifeste: “Alors que le saint indique Dieu du dedans, la création indique Dieu au-dehors.”[110] Et Mohammed Iqbal (1873-1938) comments on la sourate (50 16, “Nous avons créé l’homme, et nous savons tout ce qui se passe dans son coeur, et nous sommes plus proches de lui que sa veine jugulaire” en traduisant “En vérité, je suis prêt de toi.”[ 111] L’amour divin est également present, comme l’atteste par example Fakr Irâqui (1211-1289) écrivant : “sais-tu les paroles que l’amour me murmura à l’oreille? Je suis l’amour (.. .) au ciel et sur terre rien n’est pareil à moi.” Et Ahmad al-Rifâ’i fait dire à Dieu s’adressant à lui :” C’est par moi qu’a eu lieu le pacte d’amour entre Moi et toi.”[112]

De nature indivisible, insécable, irreductible à one interpretation en terms de trinité à l’instar du christianisme trinitaire, Allah constitue une monade, seule vérité et seule réalité. L’islam insists on très fortement sur la foi en l’unicité d’Allah[113] – le tawhid – et condamne vivement toute atteinte à cette unicité en lui adjoignant des associés. Ainsi, in l’Islam, l’associationisme (shirk) est la seule faute categoriquement impardonnable[114].

Allah men les hommes dans une destinée dont ils ignored et le sens et l’issue ; il peut à la fois les guider et les égarer, les punir et les pardonner. Connoisseur leurs moindres pensées, c’est le juge du Jugement dernier qui chatie les pécheurs et les incrédules et récompense les fidèles. Si sa fureur est régulièrement affirmée – il est parfois surnommé “le Terrible”[115] ou “le Redoutable”[116] – sa dimension la plus importante est la miséricorde dont il fait preuve, a trait caractéristique d’une grande intensity et universale qui est rappelée au debut de chaque sourate du Coran[105]. Il ne faut pas oublier la beauté divine que chanta Rabi’â bint Ismâil al-‘Adawiya (8ème siècle) qui fut vendue comme esclave dans son enfance, suppliant Dieu de nae pas la priver de Sa beauté éternelle,” et dont Abou Madyan dit qu’il s’est égaré dans son extraordinaire beauté.” (divan)[117].

Le texte coranique donne 99 noms différents à Dieu[118] qui sont parfois répartis en deux categories par la tradition entre Ceux qui décrivent un Dieu proche de l’homme ou de la creation et, d’autre part, Ceux qui soulignent sa transcendance et so incompatibility with this creation[119].

Le Coran rapporte en outre des descriptions ou attributiques anthropomorphiques de Dieu dont la portée sera dispute dès le debut de l’islam[119] : le Coran mentions sa face[120], ses yeux[121], ses mains[122] ou encore le trone sur lequel il siege[123]. For the revelation of the sacred text of Islam, Dieu s’exprime à travers l’ange Gabriel et le prophet Mahomet qui entend la parole Divine mais pas sa voix. Dès le Xe siècle, le théologies sunnite Al Ash’ari consider qu’avec la puissance, la science, la vie, la volonté, la vue, l’ouïe et la durée, cette parole fait partie des éléments anthropomorphiques attributs de l’essence divine là où les premiers mutazilites ne voyaient que des metaphores[124]. À la fois proche et lointain, humain et impénétrable, Dieu tel qu’il est décrit dans l’islam est — suivant le texte coranique —essential un «mystère» («ghayb»[125]) qui ne saurait être ramené ou comparé à rien de semblable dans la creation. C’est la “matrice exclusive de all les univers”[119] qui enjoint aux croyants, à travers Mahomet, de concentrer sur l’unicité de Dieu dans une affirmation qui devient le dogme fondamental de l’islam[119].

Eva de Vitray Meyerovitch quotes a passage du Coran précisant la juste réponse de l’homme à Dieu: “L’homme bon est celui qui croit en Dieu (…). Celui qui pour l’amour de Dieu, donne son bien à ses proches, aux orphelins, aux pauvres, aux voyageurs, aux mendiants et pour le rachat des captifs. Celui qui s’acquitte de la prière; celui qui fait l’aumône. Ceux qui remplissent leurs engagements; ceux qui sont patients dans l’ adversité, le malheur, et au moment du warning, voilà ceux qui sont justes! Voilà ceux qui craignent dieu!” (Sourate II, 177)[126].

Dieu and Asia

Hinduism

Dans l’hindouisme, les Upanishads sont a meditation speculative introvertie qui ouvre la voie de la découverte de Dieu; ce qui permet de parvenir à la connaissance de l’unité ultimate du soi authentique (Brahman). Le rapport staff à Dieu laisse la place à une identité pantheiste avec une divinité impersonnelle, «le monisme absolut étant selon, Radhakrishnan, l’aboutissement du dualisme avec lequel begin la conscience pieuse». Ce qui n’exclut pas qu’on trouve dans les Upanishads des formes théistes d’une vénération de Dieu.

Le Trimurti is a triple Dieux: Vishnou qui soutient et apporte le salut, Shiva réunissant en lui la mort et la vie, la destruction et la fertilité, qui s’offre à l’extase et à la méditation et Brahma, creator of the world [ 127].

Buddhism

Gautama Bouddha has denied the existence of a Dieu Creator[128], denied the recognition of Nombreux Points de Vue on Creation[129] and made a statement on the questions about the origin of the world ne sont pas en fin de compte utiles pour mettre fin a la souffrance. The Buddhist tradition ne never pas pour autant l’existence d’un creator mais ne s’y interest pas vraiment, ne cherchant pas, par ailleurs à savoir qui a créé l’univers, ce qui serait une perte de temps et risquerait de retarder l’abolition de la souffrance, ni à tenter de concilier un amour qui serait divin avec la masse des souffrances presentes dans l’univers[130].

Le Bouddha historique n’était pas un athée, meme si on a qualifié sa voie de religion sans Dieu. Son inspiration is the bright spot and truth in the cycle of choices and existence. Selon le Bouddhisme, ce qui est la fin ultime est ineffable, le rien absolu, dépassant ce qui est et ce qui n’est pas. En outre, au be du Bouddhisme, l’une de ses composantes, le Petit Véhicule (hinayana), parle du Nirvana en terms de detachement et d’évanouissement, tandis que sa seconde composante, le Grand Véhicule (mahayana), le fait en termes d’illumination et de libération[131].

Sikhism

Inspirée entre autres des traditions religieuses hindoue et islamique, le sikhisme connaît lui aussi un Dieu “strictement monothéiste”[132]. Pour cette religion, le Dieu unique est créateur du monde[133], tout puissant[134], transcendant et immanent[133], infinite et éternel[134], sans forme[133],[134], juste et plein d’ love[133]. Être personal, il est inconnaissable dans son essence[133].

La Mul Mantra, the first book of holy Sikhism, the Guru Granth Sahib, an enumeration and a formula of the divine attributes [134]. Cette prière begin ainsi : « Une, Énergie créatrice, Manifestée, Vérité est son nom[135]… »

Dieu et les spiritual attitudes

Dieu des Mystiques

Le mysticisme, mot qui vient du grec mystikos signifiant “caché”[136], postule que l’on peut acquérir une connaissance de réalités qui ne sont pas accessibles à la perception sensorielle ou à la pensée rationnelle. C’est un phenomene que l’on retrouve dans de nombreuses cultures, general associé à une tradition religieuse[137], caractérisé par une research de l’invisible et le témoignage de la présence de l’absolu (Dieu ou divinité), dont la révélation finale se fait au terme de dévoilements successifs[138]. L’expérience mystique, marquée par un profond impact émotionnel[139], est généralement le résultat d’un entraînement spirituel impliquant une combinaison de prières, de méditation, de jeûne, dedisciplinary corporelle et de renoncement aux préoccupations terrestres.

Dans les monothéismes abrahamiques, à la différence du bouddhisme et certaines variétés de l’hindouisme où il n’y a pas à proprement parler de figure divine personnifiée, les mystiques décrivent l’expérience mystique comme accordée par Dieu lui-même dont ils affirment souvent ressentir la proximity. La mystique se present as a théologie de l’expérience, parallel to a connaissance de Dieu fondée sur les Écritures. Depuis les XVIe et XVIIIe siècles, dans un univers culturel où s’affrontent la foi et la raison, la mystique reste l’objet de suspicions face aux théologies institutionalnelles[140]. Selon Michel de Certeau, elle peut donc apparaître comme une “théologie humiliée[141]”, rejetée comme inférieure[142].

Mais l’extase peut également révéler des éléments théologiques précis, comme chez Certains mystiques chrétiens une vision de la Trinité[139]. La mystique proposes a lecture intériorisée de l’indicible et expresse souvent Dieu en termes de negation : Dieu n’est pas dans le sens où les créatures sont et le seul moyen de s’approcher de son infinie transcendance est, dans un premier temps, d’éprouver ce qu’il n’est pas[143]. The révélation du Dieu invisible necessite le recours aux images, à un language metaphorique souvent proche de la poésie, éloigné des speculations théologiques, et dont la lumière est un élément récurrent. On the retrouve par example dans le Sefer HaBahir – le Livre de la Clarté – un texte de la Kabbale du XIIe siècle mais aussi, vers la même époque, chez le grand maître du soufisme Ibn Arabi, dans Tardjumân al-ashwâq – L’interprète des ardents[144].

You desisme

Detail article : Déisme

Le déisme — forgé sur le terme latin deus — designe l’affirmation rationnelle de l’existence de Dieu, proposing a forme religieuse conforme à la raison, exclusive des religions révélées[145], proposing d’arriver à Dieu par des voies exclusivement humaines [146], sans pour autant pouvoir en determiner les attributes[147]. C’est un Dieu du raisonnement plutôt qu’un Dieu de foi ou de culte, bien que Kant ait proposé « culte de Dieu » ramené à la pratique morale « en esprit et en vérité »[148]. The concept itself developed in Angleterre et en France à partir du XVIIe siècle, mais est difficile d’accès et ambigu, car il réfère à plusieurs systèmes distinguished[145]. On ne l’utilise plus guère en dehors de ses applications historiques[147].

À l’instar du terme “théisme” dont il est assez proche, le mot apparaît en France dans les rechte luttes théologiques et religieuses du XVIe siècle dans un use péjoratif cherchant à discréditer l’adversaire. Il apparait en relation avec les antitrinitaires sociiens[149] et est attesté pour la première fois sous la plume du pasteur Pierre Viret en 1534 qui y voit des blasphémateurs, des “athéistes” qui s’ignorent. À partir du XVIIe siècle, lorsque, sous l’influence de la science nouvelle et de l’émergence de nouvelles manières de penser, la perception du concept de nature — fondamentale en théologie et en philosophie — se modifie, le déisme évolue vers une forme de religion naturelle[145].

Pour leurs critiques apologites chrétiens, les déistes, pretendant arrivalr à Dieu sans l’aide de Dieu, en se passant de la Révélation, sont impies et pécheurs. Les déistes ne forment cependant pas un groupe homogène et il existe une grande variété de positions, suivant les auteurs déistes, par rapport à ce qui a trait tant à la nature de Dieu, qu’à la Providence ou encore à l’immortalité de l ‘a I. John Locke develops a “Christianisme raisonnable”, tandis que Spinoza is classé or non, selon les époques, dans leurs rangs. La question centrale est, plutôt que celle de l’existence de Dieu, celle de sa revélation que les déistes rejettent avec l’immortalité de l’âme, à la difference des théistes[145].

Le XVIIIe siècle voit l’apparition d’une nouvelle logique des questions philosophiques, qui amène à l’effacement de Dieu comme le personnage central autour duquel s’articule la metaphysique : la question de sonexistence et de sa nature est désormais disputée, passant you stade de vérité première à celui d’hypothèse bientôt dispensable[150]. Rousseau, suivant lequel la nature est plus éloquente sur Dieu que les subtilités scolastiques, suggest le Dieu de la foi déiste comme volontaire et intelligent, mouvant l’Univers et animant la nature, tandis que l’homme est libre dans ses actions et doté d ‘une âme immaterial. À la difference de Kant, il associate la nature à l’ordre divin, tandis que ce dernier établit une difference ontologique entre les deux. Pour Kant, le déisme envisage Dieu comme la “cause du monde”, un principe régulateur qui ne peut satisfaire complètement les attentes de l’homme; pour le philosophe, le déisme “recourt à Dieu pour penser la science en tant qu’elle progresse”[151]. Plus tôt, Voltaire, admirer of Newton et de sa mécanique rationnelle du monde, voit en Dieu l’« horloger de l’Univers » et tourne la Providence en dérision[152].

The difficult de thunder of contours clairs au concept de Dieu et la fragilité et l’ambiguïté de celui-ci dans le déisme ont empêché ce dernier d’avoir une postérité réellement significant en tant que courant religieux. “Effort pour penser sans préjugé et sans dogmatisme le concept de Dieu”, des éléments du déisme peuvent cependant être reconnus dans le cadre du renouveau de la théologie naturelle depuis la fin du XXe siècle[152]. Certaines enquêtes montrent d’ailleurs qu’en France, la religion naturelle est une option philosophique — souvent inconsciente — de certains croyants non pratiquants qui envisagent Dieu comme le créateur et le governor du monde, jugeant les individus sur leur conducte morale et rétribuant les mérites , in a setting assez proche du déisme[145].

This is me

Detail article : Théisme

atheism

En grec ancien, l’adjectif atheos (ἄθεος) composé du mot θεός (dieu) précédé d’un « ἀ- » privatif, means « sans-dieu ». The constitution étymologique des mots “athéisme” et “athée” n’est pas sans poser de problem chez les auteurs qui traitent de ce sujet : le “a-” privatif peut être compris de different manières, exprimant parfois la négation – l’affirmation que Dieu n’existe pas – parfois la privation – l’accusation de méconnaitre la divinité ou les divinités comme il le faudrait, ainsi que dans l’antiquité Gréco-romaine, les Romains en faisaient le reproche aux chrétiens, puis, au Moyen Âge , les courants orthodoxes contre les christianismes heterodoxes[153]. Ainsi, cette terminologie relativement pauvre pour defined un phenomene complexe est restée longtemps negativ, les termes meme enfermant les athées “dans la catégorie negative des négatifs négateurs”[154]. There exist ainsi different athéismes, variés “in leurs expressions et dans leurs fondements” [153].

Dans l’antique grecque, le prefixe “a” indique a absence de dieu revendiquée dès le Ve siècle av. J.-C. et prend le sens de « rompre la relation avec les dieux » ou « nier les dieux » à la place de l’ancien sens asebēs (en grec : ἀσεβής), « impie ». Cette notion – qui accepted l’idée de divinité donc probablement postérieure aux religions[155], mais antérieure aux 3 monothéismes – est presente chez les atomistes grecs – au rang desquels on compte Démocrite et Épicure – mais aussi chez les Indiens dès le VIe siècle a V.J.-C. with les Charvakas[156]. Mais il s’agit souvent davantage d’un type d’agnosticisme, voire de laïcité dont la portée est debate par les chercheurs[155]. On peut identifier un penseur réellement irreligieux avec le poet et philosophe romain Lucrèce qui, prolongeant Épicure, explique au Ier siècle av. J.-C. que l’homme invente des dieux pour expliquer ce qu’il ne comprend pas[157].

On peut distinguishing l’« athéisme pratique » constant à vivre comme s’il n’y avait pas de dieu – ce qui n’empêche pas par ailleurs de se déclarer croyant, indifférent ou incroyant – et l’ « athéisme théorique » qui se fonde sur des speculations philosophiques, morales ou scientifiques[156].

Ce dernier processus a pris du temps et les bases de l’athéisme Moderne puis contemporain se posent au cours des XVIe et XVIIe siècles[156]. On trouve notamment chez Baruch Spinoza (1632-1677) – qui ne se dit pas athée – a résurgence de l’inspiration critique et rationaliste de l’Antiquité : celui-ci identifie Dieu et la nature (Deus sive natura, « Dieu ou la nature ») ce d’où découle un naturalisme (la nature est tout, le surnaturel n’existant pas) ou un panthéisme (Dieu est tout)[157], qui sera d’ailleurs longtemps confondu avec l’athéisme[156]. À partir du XVIIIe siècle, l’athéisme — même très minoritaire[158] — this structure autour du refus radical de toute transcendance, de tout surnaturel et même de toute foi. D’Holbach (1723-1789) is an author d’une oeuvre philosophique profondément anticléricale et athée que precède une oeuvre radicale mais longtemps peu connue, celle du curé Jean Meslier (1664-1729)[157]. Les arguments relèvent essentialement de la notion de nature — qui n’obéirait qu’à ses propres lois et non à un créateur imaginaire — et à celle de matière, presented as éternelle dotée de son énergie propre. La reflexion porte également sur la notion de mal qui contredit l’existence d’un Dieu bon et omnipotent, un Dieu dont par ailleurs l’adoration et le service s’opposent à la liberté et à la dignité humaines[156].

Cette base humaniste de l’athéisme s’épanoit au cours du XIXe siècle — essential dans le monde germanique — et celui-ci cesse d’être an exception philosophique, dans le sillage du philosophe hegélien Ludwig Feuerbach (1804-1872) qui publie en 1841 l’Essence du Christianisme. Selon lui, le divin n’est que l’essence de l’homme objectivée et hypostasiée ; « l’homme a créé Dieu à son image » et en toute religion, c’est donc l’homme qu’on adore. L’athéisme devient une “religion de l’homme”, Postulant Homo homini deus (“L’homme est un dieu pour l’homme”)[159]. Karl Marx poursuit the demarche humaniste de Feuerbach mais en conteste bientôt la dimension religieuse en soulignant sa dimension politique, arguments that “l’essence humaine […] dans sa realité effectively, […] est l’ensemble des rapports sociaux “et non” une abstraction inhérente à l’individu isolé », ajoutant que tout élément poussant au mysticisme devrait trouver «[sa] solution rationalnelle dans la pratique humaine». Chez Marx, pour lequel critique de la religion et critique de la société vont de pair, il ne convient plus d’interpréter différemment le monde mais de le changer[156].

Un peu plus tard, Friedrich Nietzsche (1844-1900) – qui déteste le socialisme dont il consider qu’il prolonge le christianisme 156]. Il explique que l’homme cherche un principe au nom duquel mépriser l’homme, et s’invente un monde imaginaire qui lui permet de calomnier ce monde-ci, ne saisissant qu’un néant dont il fait un Dieu, dans lequel la religion projects toutes les valeurs, dévalorisant de ce fait le monde réel[160].

L’athéisme trouve a dimension supplémentaire avec les travaux de Sigmund Freud (1856-1939), notamment dans son ouvrage L’avenir d’une illusion, published in 1927[156]. Celui qui consider la foi comme un symptôme exprimant la détresse, voit en Dieu un “père transfiguré” — meilleur et plus puissant que l’autre — et en la religion une “névrose obsessionnelle universale”, qui, si elle est souvent utile tant pour l’humanité que pour l’individu, n’en demeure pas moins une illusion : croire en Dieu, c’est prendre ses désirs pour des réalités[160].

New age

A trait commun aux divers courants du New Age est le rejet du dualisme au profit d’une recherche de l’harmonie. Ainsi les Adeptes n’opposent pas la matière à l’esprit ou le visible à l’invisible et considering que l’ensemble de l’Univers est constitué de la même essence essence. Selon ce movement, il n’y a pas de véritable séparation between Création et son Créateur, dans une approach qui ne correspond pas à celle du Dieu personal et transcendant des monothéismes: au contraire, cette vision immanente de la divinité se rapproche des conceptions panthéistes . Ainsi, pour Certaines franges du New Age “Dieu est en tout et tout est en Dieu”; Dieu s’apparente alors à un “Grand Être universel” qui n’appartient à aucune religion et qui vibre au plus profond des êtres, le salut passant essentialement par la transformation de soi[161].

philosophy

Principe Premier or Unique

Les philosophes ont conçu la divinité de manières très diverses. Chez Certains, le polythéisme n’exclut pas un principe divin suprême à l’instar du logos ou “raison immanente de l’Univers” chez les stoïciens, mais il s’agit davantage de principe premier plutôt que de principe unique[57] dans un monde pour lequel, comme le rappelle Plato, “tout est plein de dieux”[162]. Plato voyait une divinité “bonne” et unique comme une cause première[57], créatrice ou démiurge[163] assistée de dieux subalternes, ordonnateur d’une matière qu’il n’a pas crée, et Aristote comme la fin de toutes chooses . Descartes le voit comme transcendant infiniment le monde qu’il a créé, Spinoza le pense immanent (Deus sive Natura), une tradition néo-platonicienne avance que Dieu n’est pas car il est au-delà de l’Être (théologie negativ) etc. [164].

Principe explicatif ou être actif

Dans le Vocabulaire technique et critique de la philosophie[165], sous la direction d’André Lalande, Dieu est analyzed suivant deux axis principaux :

Dieu considéré comme un principe explicatif: Au point de vue ontologique: principe unique et supreme de l’existence et de l’activité universale, résumé par the phrase “Dieu est l’être des êtres, la cause des cause, la fin des fins : voilà comment il est le véritable absolutely ». Au point de vue logique : principe supreme de l’order dans le monde, de la raison dans l’homme et de la correspondence between pensée et les chooses.

Dieu considered comme un être actif : Au point de vue physique : être personal, supérieur à l’humanité, qui donne des ordres et fait des promesses, auquel on adresse des prières et qui les exauce s’il le juge bon. General allié et protecteur d’un groupe social, il people être un dieu parmi d’others avec lesquels il entre en conflit, dans la mythologie. Au point de vue moral : être personal tel qu’il soit, par son intelligence et sa volonté, le principe suprême et la garantie de la moralité.

Kant est alors an example d’une vision de Dieu principalement comme principe explicatif : Dieu existe comme «Idéal de la Raison pure». La definition de Dieu par Descartes, «Dieu est l’être parfait», malgré son équivoque peut être include comme une Identification de l’ordre ontologique et de l’ordre moral. La monadologie de Leibniz est an effort de synthèse de toutes ces facettes[166].

Arguments about the existence of Dieu

Au cours de l’histoire de la philosophie de nombreux arguments ont été fournis en faveur et en défaveur de l’existence de Dieu ou de la croyance en cette exist. Les arguments sur l’existence meme de Dieu peuvent être des arguments metaphysiques ou empiriques, ceux portant sur la croyance en Dieu sont dits arguments épistémiques.

De nombreuses positions existent also bien chez les défenseurs de l’existence de Dieu que chez leurs adversaires. On the other hand, the regroupers and distinguishing schematics of the major positions are suivantes:

A detailed discussion of the arguments sooutenant ces different positions se trouve dans l’article arguments sur l’existence de Dieu. Voici une presentation volontairement limitée des principaux arguments en faveur de l’existence de Dieu et de leur réfutation par Emmanuel Kant.

Arguments classiques en faveur de l’existence de Dieu

Three arguments classiques sont a posteriori: partant de l’expérience prize comme conséquence pour remonter à son principe[169].

Ces trois arguments sont, comme tous les autres, l’objet d’une vive controverse depuis leur premier énoncé, et de l’avis de la majeure partie des commentateurs aucun ne peut emporter l’adhésion à lui seul. Pascal qui n’acceptait comme arguments en faveur de l’existence de Dieu que les prophéties et les wonders (le pari pascalien n’étant pas présenté comme une preuve)[164], en parle en ces termes : « Les preuves de Dieu metaphysiques sot si éloignées du raisonnement des hommes et si compliquées, qu’elles frappent peu, et quand cela servirait à quelques-uns, cela ne servirait que pendant l’instant qu’ils voient cette demonstration, mais une heure après, ils craignent de s ‘être trompés »[175].

Anselme de Cantorbéry, le premier[169] proposes an a priori argument: l’idée de Dieu, et ses conséquences, rend necessaire l’existence de Dieu sans qui il ne saurait y avoir d’idée de Dieu. Cet argument se retrouve aussi chez Descartes et Leibniz[169].

Kant (dans Critique de la raison pratique) et Nédoncelle ont developed des preuves, dites morales, où l’existence de Dieu est seule able to explain la conscience morale, chez le premier, ou l’ordre des personnes humaines, chez le second [169].

position of the major religions

L’Église catholique, depuis l’encyclique Æterni Patris (1879), réaffirme la validité des Quinque viae, les “cinq voies” de Thomas d’Aquin qui reposent sur l’analogie metaphysique de l’être et s’inspirent du “Je suis celui qui suis »du Livre de l’Exode[176].

Ce point de doctrine a été rappelé par le pape Jean-Paul II dans l’encyclique Fides et ratio et plusieurs déclarations[177]. Il déclare also que “quand on parle de preuves de l’existence de Dieu, il faut souligner qu’il ne s’agit pas de preuves scientifico-expérimentales.” Mais plutôt d’une façon pour l’intelligence humaine de ne pas abdiquer face à la complexité du monde et une stimulation pour la reflexion. Elles sont d’abord un soutien de l’intelligence à la foi des croyants, et non destinée à la conversion des sceptiques[178].

Dans le Judaisme, la question ne se pose pas, non par tabou mais du fait meme de la conception de la transcendance : Dieu dépasse totalement l’entendement humain. Vouloir cerner son concept de manière analytique est voué à l’échec par sa nature meme. Certains auteurs juifs n’hésitent pas à nier toute possibilité de “parler” de Dieu[179].

Critique de la preuve ontologique

Au livre II de la Critique de la raison pure, Emmanuel Kant montre que l’argument cosmologique et l’argument téléologique (qu’il nomme argument physico-théologique) se fondent sur l’argument ontologique. En effet, après avoir observé la contingence du monde, l’argument cosmologique doit poser l’existence d’un être nécessaire ; il est alors obligé de recourir à l’argument ontologique, qui déduit du concept de Dieu qu’il existe. Quant à l’argument physico-théologique, à partir de l’observation de fins dans la nature, il en conclut qu’il a fallu un créateur pour que le monde existe (argument cosmologique), et que ce créateur doit exister necessairement (argument ontologique).

Si l’argument ontologique est réfuté, l’argument cosmologique et l’argument téléologique tombent avec d’après Kant. Kant propose donc une réfutation de l’argument ontologique dans l’espoir de ruiner toutes preuves de l’existence de Dieu. Pour Kant, l’existence n’est pas une propriété intrinsèque, on ne peut pas légitimement dire que l’existence appartienne au concept de Dieu : c’est confondre le contenu conceptuel et le prédicat existentiel d’une chose. Ainsi, pour Kant, le concept de Dieu demeure le même, qu’il existe ou pas : ce « concept de Dieu » ne prouve rien, n’indiquant qu’une possibilité[180],[181]. Afin de l’illustrer, Kant prend l’exemple suivant : « Cent thalers réels ne contiennent rien de plus que cent thalers possibles. Car, comme les thalers possibles expriment le concept et les thalers réels, l’objet et sa position en lui-même, au cas où celui-ci contiendrait plus que celui-là, mon concept n’en serait pas le concept adéquat. Mais je suis plus riche avec cent thalers réels qu’avec leur simple concept (c’est-à-dire avec leur possibilité). »

En bref : la conséquence du raisonnement ontologique est que l’« idée de Dieu » existe, mais l’existence elle-même de Dieu n’est pas une idée[169].

Question repensée à nouveaux frais

La philosophie des religions, et la question des preuves de l’existence de Dieu, ont connu un grand renouveau dans le sillage de la tradition analytique. Des auteurs tels que Peter Geach, Richard Swinburne[182], Alvin Plantinga, Antony Flew, John Leslie Mackie[183], et Jordan Howard Sobel se demandent quelles raisons nous avons d’affirmer ou de contester l’existence d’un être surnaturel dont dépendrait l’existence du monde.

Tandis que les autres philosophes sont soit catholiques, soit protestants, soit anglicans, la caractéristique d’Antony Flew, qui lui a assuré un surcroit de notoriété ces cinq dernières années, consiste à avoir été, des années durant, un éminent philosophe des religions et d’avoir revendiqué son athéisme. Il a fini par considérer, autour de sa 81e année, que non seulement la question de l’existence de Dieu était importante mais encore que l’existence de Dieu[184] était possible selon une variante de l’argument téléologique, que les Anglo-Saxons nomment fine tuning[note 3], en quelque sorte, l’argument du meilleur des mondes possibles[185]. Il considère que, plus la complexité du monde apparaît dans les connaissances humaines, plus cet argument est puissant pour fonder le théisme[note 4],[186]. Quelques militants de la cause de l’athéisme s’en sont trouvés gênés et ont déclaré pour les uns, que cette conversion était un vœu pieux des croyants, en dépit de la lettre de Flew à Philosophy Now et pour les autres que l’auteur était déjà âgé[réf. necessary].

Philosophies contemporaines

Maîtres du soupçon et « mort de Dieu »

Depuis Paul Ricœur[187], on nomme habituellement « maîtres du soupçon »[188] les penseurs Marx, Nietzsche et Freud[189].

En Occident, à partir de René Descartes, Blaise Pascal et Grotius notamment, l’existence de Dieu est devenue sujette à la démonstration, et de plus en plus exposée à la critique, concomitante à la crise de la religion chrétienne et l’apparition du protestantisme. Les philosophes du XVIIIe siècle sont critiques mais pas athées[note 5].

On doit à Friedrich Nietzsche la formule « Dieu est mort », mais c’est Feuerbach qui ouvre le feu. La théologie de la mort de Dieu le prendra au mot[190]. Ce courant de pensée n’est, d’ailleurs, étranger ni à l’islam[191] ni au judaïsme[192].

« Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c’est nous qui l’avons tué ! Comment nous consoler, nous les meurtriers des meurtriers ? Ce que le monde a possédé jusqu’à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau. — Qui nous lavera de ce sang ? Avec quelle eau pourrions-nous nous purifier ? Quelles expiations, quels jeux sacrés serons-nous forcés d’inventer ? La grandeur de cet acte n’est-elle pas trop grande pour nous ? Ne sommes-nous pas forcés de devenir nous-mêmes des dieux simplement — ne fût-ce que pour paraître dignes d’eux ? »

— Friedrich Nietzsche, Le Gai Savoir[193]

Feuerbach, l’essence du christianisme, 1841

Ludwig Feuerbach fait écho aux mutations de la société occidentale moderne que sont le scientisme, la théorie de l’évolution de Darwin, le socialisme, partageant, entre autres, une critique des dogmes religieux[note 6], qui ouvre la voie à l’athéisme en considérant la notion de Dieu comme un construct social étranger à la réalité. Le concept principalement développé dans l’Essence du christianisme[194] peut se résumer en deux points, à savoir, d’une part, Dieu comme aliénation et, d’autre part, l’athéisme comme religion de l’homme.

Ce n’est plus l’homme qui dépend du divin mais le divin qui dépend de l’homme[195] : « le progrès historique des religions consiste en ceci : ce qui dans la religion plus ancienne valait comme objectif, est reconnu comme subjectif, c’est-à-dire, ce qui était contemplé et adoré comme Dieu, est à présent reconnu comme humain […]. Ce que l’homme affirme de Dieu, il l’affirme en vérité de lui-même »[196]. Feuerbach voit ainsi la théologie comme une anthropologie renversée et Dieu comme une sorte de surmoi social, relevant de la sociologie des religions ou de la psychologie individuelle ou collective, en aucun cas de la philosophie[197].

Philosophie et théologies du process

La théologie du process est le nom sous lequel on rassemble les œuvres de cette métaphysique sur la nature de Dieu[198]. Cette métaphysique, au contraire des précédentes, transcende les frontières des dénominations religieuses. Même si les penseurs chrétiens (protestants avec John B. Cobb ou catholiques avec, d’une certaine façon, Pierre Teilhard de Chardin et Jean-Luc Marion[199], ou encore laïcs avec Henri Bergson) ont publié plus d’ouvrages, on trouve aussi des penseurs du Process dans le judaïsme[200], dans l’hindouisme et dans une moindre mesure dans l’islam. Elle s’est développée autour de deux pôles :

Toutefois, le chef de file de cette théologie est le mathématicien Alfred North Whitehead dont le livre Procès et réalité[note 7],[205] semble constituer la théologie systématique qui demeure peu connue en Europe[206] faute de traduction de son œuvre théologique alors que, aux États-Unis, ses textes sont au programme des études secondaires.

Si la théologie du process est plus particulièrement développée aux États-Unis, elle trouve néanmoins un certain écho en Europe grâce aux travaux d’André Gounelle qui a donné une introduction aux diverses théologies du process sous le titre Le Dynamisme créateur de Dieu[207].

Whitehead ne donne aucune définition[note 8] de Dieu. Il en décrit les trois fonctionnalités[207] :

injecter du possible dans le réel et, par là, lui ouvrir des potentialités, du devenir [ note 9 ] ,

, trier entre le potentiel et le possible et, par là, permettre efficacement le libre arbitre,

à défaut de donner un sens, donner une direction au possible. En cela les philosophes du process apportent une relecture de la prédestination chère à Augustin d’Hippone puis aux théologiens protestants. Cette direction est proposée (et non imposée) en sorte de favoriser la meilleure réalisation de chaque entité actuelle [ 208 ] et de tendre vers un monde harmonieux [ 207 ] .

Phénoménologie chrétienne

Pour le philosophe chrétien Michel Henry, Dieu n’est rien d’autre que la vie phénoménologique absolue qui donne en permanence chaque ego à lui-même et qui se révèle à nous dans la souffrance comme dans la jouissance de soi[209],[210] :

« Dieu est Vie, il est l’essence de la Vie, ou, si l’on préfère, l’essence de la vie est Dieu. Disant cela, nous savons déjà ce qu’est Dieu, nous ne le savons pas par l’effet d’un savoir ou d’une connaissance quelconque, nous ne le savons pas par la pensée, sur le fond de la vérité du monde ; nous le savons et ne pouvons le savoir que dans et par la Vie elle-même. Nous ne pouvons le savoir qu’en Dieu[211]. »

Psychanalyse

Sigmund Freud

Freud considère que la foi est un symptôme qui exprime un besoin d’être protégé et la détresse qui prolonge celle de l’enfant : Dieu représente un père transfiguré, supérieur au vrai père et meilleur que lui[212] : Dieu a été inventé par l’homme comme « substitut psychotique de la protection parentale que l’homme perçoit comme défaillante », inventant un Dieu bon ainsi que la croyance en la vie éternelle[213]. Même s’il considère que la religion a rendu de grands services à la civilisation[214], Freud ne pense pas qu’il faille croire à ce qu’il estime être une « névrose obsessionnelle universelle », croire en Dieu revenant par ailleurs à prendre ses désirs pour des réalités[212]. En 1927, dans L’Avenir d’une illusion, Freud écrit : « Il serait certes très beau qu’il y eût un Dieu créateur du monde et une providence pleine de bonté, un ordre moral de l’Univers et une vie après la mort; mais il est cependant très curieux que tout cela soit exactement ce que nous pourrions nous souhaiter à nous-même »[215].

Karl Gustav Jung

Carl Gustav Jung, pour qui un symbole est quelque chose qui « renvoie toujours à un contenu plus vaste que son sens immédiat et évident »[216], dit de Dieu qu’il est « le symbole des symboles »[217]. C’est une expression qui ne se veut pas révolutionnaire, mais au contraire dans la continuité des diverses expressions du divin. Les recherches de Jung, dans l’alchimie ou la philosophie chinoise, tentent de relier ce qui est universel dans le ressenti de Dieu[218]. Ces archétypes communs (qui constituent l’inconscient collectif), seraient exprimés par chaque religion de façon différente, mais toujours pour exprimer cette même symbolisation.

Analyse scientifique

Le mathématicien et logicien Kurt Gödel (1906-1978) qui a ruiné définitivement le grand projet de David Hilbert d’axiomatisation des mathématiques, par son théorème d’incomplétude, adhérait à un Dieu personnel non panthéiste proche de celui de Leibniz, tout en récusant la spécificité des différentes religions. Il a par ailleurs tenté d’établir à Princeton, vers la fin de sa vie, une preuve formelle de l’existence de Dieu utilisant la méthode axiomatique connue sous le nom de Preuve ontologique de Gödel : partant de différents postulats et définitions, elle débouche par voie déductive sur les théorèmes régissant l’existence de Dieu. Ajoutons qu’elle procède dans la ligne de la preuve ontologique d’Anselme de Canterbury[219] . Précisons en outre, que la preuve de Gödel a été depuis remise en question par Jordan Sobel[220].

Incompatibilité avec la science ?

La question de l’incompatibilité entre les magistères de la religion et la science a été théorisée par l’agnostique Stephen Jay Gould co-inventeur avec Niles Eldredge de la théorie des équilibres ponctués, dans son concept de non-recouvrement des magistères. Il y ” prône le respect mutuel sans empiètement quant aux matières traitées, entre deux composantes de la sagesse dans une vie de plénitude : notre tendance à comprendre le caractère factuel de la nature (c’est le magistère de la science) et notre besoin de trouver du sens à notre propre existence et une base morale pour notre action (le magistère de la religion) : “[221].

Des théologiens, tels qu’Alister Edgar McGrath, font également valoir que l’existence de Dieu ne peut être statuée sur le pour ou le contre à l’aide de la méthode scientifique[222]. C’est ainsi que Georges Lemaître, étant prêtre catholique, fut très attentif à tenir soigneusement à l’écart de sa foi catholique ses travaux concernant la théorie du Big Bang dont il fut l’un des premiers initiateurs[223].

Association avec la science

Selon le biologiste athée Richard Dawkins, un scientifique peut porter un regard scientifique sur l’éventuelle gouvernance d’un dieu sur la nature en ce sens qu’un astronome est plus qualifié qu’un théologien à propos des questions cosmologiques[224]. À l’argument qu’on lui oppose de n’être pas suffisamment formé dans les matières qu’il critique, il explique qu’il n’est pas besoin d’étudier la théologie pastafarienne pour ne pas croire au Monstre en Spaghettis volant ni d’être dépositaire d’une particulière érudition pour désavouer les contes de fée ou l’astrologie[225]. Son ouvrage a suscité une controverse nourrissant des critiques souvent issues de milieux confessionnels chrétiens[226] tandis que certains estiment que les publications de Dawkins ouvrent l’ère d’un fondamentalisme athée[227].

Exposant son approche de l’argument cosmologique au cours d’un débat sur la science et Dieu avec John Lennox au Musée d’histoire naturelle de l’université d’Oxford en octobre 2008 [228], Dawkins explique que, selon lui, il existe un aspect « inconnaissable » à la création de l’Univers que l’on pourrait attribuer à un dieu si on entend par là une « singularité qui aurait donné naissance à son existence ». Selon lui, s’opposant à la vision théiste des miracles auxquels croit John Lennox, un plaidoyer sérieux pourrait être élaboré en faveur d’une explication déiste de l’Univers, auquel lui-même ne souscrirait cependant pas[229]. Explicitant Stephen Hawking et la notion d’« esprit de Dieu » qu’il rapproche de la conception d’Albert Einstein, Dawkins voit le terme comme une métaphore, une manière poétique d’exprimer un état ou un moment où les physiciens auraient unifié leurs théories et auraient l’explication et la compréhension de tout. Dieu est ainsi une manière de désigner « ce que nous ne comprenons pas »[230]. Néanmoins, pas plus Hawking qu’Einstein n’ont foi en un Dieu personnel : suivant Dawkins qui partage le même point de vue, ce qu’Einstein appelle « Dieu » correspond aux lois de la nature dont le mystère inspire un sentiment de révérence, que Dawkins se refuse pour sa part à nommer de la sorte[231].

Philippe Quentin, professeur de physique à l’université de Bordeaux, rapporte qu’Einstein a soutenu que la science ne peut pas contredire sa conception de la religion, au sujet de laquelle le célèbre savant a écrit dans son ouvrage Out of my later year[232]: ” Je ne peux pas concevoir un Dieu personnel qui pourrait influencer directement les actions des individus (…). Ma religion consiste en une humble admiration pour l’esprit infiniment supérieur qui se révèle lui même dans le peu que (…) nous pouvons comprendre de la réalité “[233].

À côté du renouveau de la philosophie thomiste (le néothomisme) il s’est développé au tout début du XXe siècle une métaphysique contemporaine qui tient compte du progrès scientifique tel que le représentent la physique quantique, les théories de l’évolution, la psychanalyse[réf. necessary]. C’est ainsi, par exemple que l’espagnol Mariano Artigas (1938-2006), membre de l’Académie pontificale saint Thomas d’Aquin, à la fois théologien et physicien a travaillé en épistémologie de manière à distinguer mais sans dissocier l’ontologie métaphysique qui traite de Dieu, et les démarches scientifiques qui sont autonomes. Il a écrit en particulier: Ciencia, Razon y Fe (2004), Filosofia de la naturaleza (2003), Filosofia de la Scientia (1999). En outre il a collaboré avec Karl W. Giberson à un ouvrage visant à répondre aux critiques visant Dieu provenant de divers savants athées, dont le prix Nobel de physique Steven Weinberg, Stephen Hawking et Richard Dawking[234][source secondaire nécessaire].

Théologies

Sexe

Sur les attributs féminins du Dieu judaïque, voir Thomas Römer, Dieu obscur : le sexe, la cruauté et la violence dans l’Ancien Testament[235].

Si Dieu est souvent représenté comme un homme, cette question est objet de débats, notamment chez les philosophes, voir, par exemple, sous la direction de Jacques Maître, Religion et sexualité[236].

Noms de Dieu

C’est une difficulté si le Dieu dont on parle relève de la transcendance et si l’on souhaite dépasser le cadre confessionnel.

Selon John Hick : « Au premier cercle, nous rencontrons un problème de terminologie auquel aucune solution satisfaisante ne peut être proposée. Comment devons-nous nommer cette réalité transcendante à laquelle nous supposons que la religion constitue la réponse humaine ? On peut pencher initialement pour le rejet de « Dieu », parce que trop théiste – si l’on retient que l’éventail des religions inclut les plus grandes traditions non-théistes comme les théistes – et considérer des alternatives telles que « Le Transcendant », « Le Divin », « Le Dharma », « l’Absolu », « Le Tao », « L’Être en soi-même », « Brahman », « L’ultime réalité divine ». Le fait est que nous ne disposons pas d’un terme parfaitement libre vis-à-vis d’une quelconque tradition ou susceptible de les transcender. C’est pourquoi on en vient à utiliser le terme fourni par l’une de ces traditions, toutefois l’utilisant (ou ayant conscience de mal l’utiliser) d’une façon qui force ses frontières. Comme chrétien, je serais assez d’accord pour utiliser « Dieu » mais je ne l’utiliserais pas dans son sens absolument théiste. C’est donc un danger pour l’auteur comme pour le lecteur de passer sans l’avoir remarqué et de régresser au sens strict et standard de ce terme ; tous deux doivent demeurer vigilants contre cela. Je parlerai donc de Dieu dans ce qui suit, avec cette restriction importante que c’est une question ouverte de savoir, à ce moment du propos, si Dieu est personnel. Nous serons conduits, je le présume, à distinguer Dieu de « Dieu comme il est conçu et perçu par les hommes ». Dieu n’est ni une personne ni un objet mais la réalité transcendante telle qu’elle est conçue et expérimentée par diverses mentalités humaines, notamment soit de façon personnelle, soit de façon non-personnelle »[237]. Dieu peut avoir un nom défini, comme YHWH[note 10] ou Allah, nom que les croyants énoncent souvent avec réserve et déférence, préférant l’usage de ses surnoms ou attributs, qui tendent à approximer son ineffabilité foncière. Certaines religions demandent ou édictent qu’on ne prononce jamais son nom hors d’un contexte rituel et sacré[note 1].

André Chouraqui décrit Moïse au Buisson Ardent en face à face avec « Celui qui n’a pas de nom », également appelé El ou Allah[238].

Médias

art

Lors de la mutation du monolâtrisme — ou de l’hénotéisme — yahviste vers le début du VIe siècle, le Dieu unique, transcendant, devient « un souverain invisible plus puissant encore » et par là frôle l’idolâtrie[pas clair][239]. On en vient donc à ne pas le représenter, même au moyen d’un objet ou d’un symbole.

Ainsi, les trois monothéismes dits abrahamiques s’accordent pour déclarer Dieu irreprésentable[240], qu’il ne peut exister aucune représentation qui lui ressemble, de par sa nature transcendante. Cependant, la foi en l’Incarnation du Verbe de Dieu en Jésus de Nazareth a singularisé sur ce plan le christianisme : croire que Jésus est Dieu fait homme permet d’affirmer la représentativité de Dieu en Jésus-Christ[241]. Le christianisme, particulièrement latin – est ainsi le seul des trois monothéismes abrahamiques « qui ait toléré, puis accepté, légitimé, suscité et pratiqué une formidable galerie de portraits du Dieu unique »[242].

Littérature de fiction

Romans / nouvelles

Théâtre

Musique

Cinéma et télévision

En tant que concept majeur et personnage universel, ainsi que sujet controversé et justification à des deus ex machina, Dieu est un personnage récurrent dans le cinéma et plus largement la pop culture. Il peut servir d’antagoniste (Le Tout Nouveau Testament), d’intervenant en faveur des héros voire de sujet central (Dogma), ou de ressort comique (South Park). Cependant, il occupe rarement le rôle principal, et a le plus souvent une apparence masculine.

La redondance de Dieu comme personnage, thème ou référence est telle qu’en recenser toutes les occurrences semble impossible.

La série télévisée Code Quantum (1993), 5 e saison, épisode 22 (« Le grand voyage »)

(1993), saison, (« Le grand voyage ») Dans la série South Park, Dieu apparaît à plusieurs reprises. Il confirme Jésus comme son fils et conseille Satan quand ce dernier est tiraillé entre deux histoires d’amour (dans les épisodes 9 et 10 de la saison 4). Dans l’épisode 16 de la saison 3, il descend sur Terre pour l’an 2000 et les croyants et curieux sont surpris de son apparence [ 243 ] : une créature à tête d’hippopotame, pattes avants de chiens, corps de singe, debout sur ses pattes arrières d’éléphant. La religion est un concept récurrent de la série, occasion d’irrévérence et de satire qui caractérise celle-ci.

Notes and references

Remarks

a et b D.ieu ou simplement D. Les contestataires de cet usage, comme en vain : « Tu n’invoqueras pas le Nom de YHWH ton Dieu en vain » (Ex 20:7). En revanche, l’usage, dans le préservation de la Loi qui consiste à aller un peu plus loin que l’exigence biblique, pour être certain de l’accomplir sans erreur. |(Dieu et l’art de la pêche à la ligne, éd. Bayard, 2001). On peut noter que la loi juive interdisant de prononcer le nom de Dieu en vain ou de blasphémer, certains religieux de cette confession (contestés par d’autres) écrivent le mot ainsi :ou simplementLes contestataires de cet usage, comme Armand Abécassis , indiquent que cette interdiction de la Bible hébraïque ne concerne que le nom de YHWH (yod, he, waw, he), pas le mot vernaculaire d’une langue étrangère. Par ailleurs, la Bible n’interdit pas de prononcer le nom de Dieu, elle interdit seulement de le prononcer: « Tu n’invoqueras pas le Nom de YHWH ton Dieu en vain » (Ex 20:7). En revanche, l’usage, dans le judaïsme s’établit néanmoins autour de l’idée dequi consiste à aller un peu plus loin que l’exigence biblique, pour être certain de l’accomplir sans erreur. |( Marc-Alain Ouaknin Bayard, 2001). ↑ On nomme depuis quelques années « religions abrahamiques » les religions qui se reconnaissent Abraham pour ancêtre symbolique. Ce sont le judaïsme , le christianisme et l’ islam ↑ de la cohérence du monde et de la vie humaine. ↑ Il ne s’agit pas d’une conversion à une religion, par exemple chrétienne, mais de la conviction que Dieu est possible. ↑ les philosophes athées, Le Monde des religions, mars-avril 2009. Cette section doit beaucoup à l’article de André Comte-Sponville , mars-avril 2009. ↑ En cela, ils sont une critique des christianismes mais pas des autres religions. En effet, le christianisme est la seule religion qui s’est dotée d’un corpus de doctrines obligatoires. ↑ Process and Reality sa traduction par Procès et Réalité ne rend pas justice à la pensée de l’auteur, en ce sens que le mot procès en français s’est spécialisé dans le domaine juridique alors qu’en anglais il garde son sens de processus, comme l’indique Dynamisme créateur de Dieu dans l’édition de 1975. Le titre exact estsa traduction parne rend pas justice à la pensée de l’auteur, en ce sens que le moten français s’est spécialisé dans le domaine juridique alors qu’en anglais il garde son sens de, comme l’indique André Gounelle dans sa préface audans l’édition de 1975. ↑ limites. il s’agirait d’enfermer Dieu dans la limite de paroles humaines comme le fait le parce que qui dit définition dit. il s’agirait d’enfermer Dieu dans la limite de paroles humaines comme le fait le dogme ↑ se reporter à la note concernant Exode 3:14. ↑ Yahweh dans la אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה ce qui se traduit mot à mot, selon le théologien A. LaCocque, par « je serai qui serai » (Exode 3:14). L’je serais qui je serais que dans une forme alliant le subjonctif au futur que je sois qui je serai. D’une manière pseudo hébraïsante, ce nom est introduit sous la formedans la Bible de Jérusalem , grande traduction dominicaine de 1956. YHWH est une simple translittération de l’hébreu, qui ne note pas les voyelles : « Je suis celui qui est », ou encore plus précisémentce qui se traduit mot à mot, selon le théologien A. LaCocque, par « je serai qui serai » (Exode 3:14). L’ inaccompli est un aspect qui donne au verbe l’expression de toutes les potentialités comme l’indique la grammaire Weingreen éditée chez Beauchesne ; il en résulte que d’autres traductions sont possibles aussi bien au conditionnelque dans une forme alliant le subjonctif au futur

references

See also

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Bibliographie

Historiens, exégètes et chercheurs contemporains

Philosophes classiques

Philosophes contemporains

Théologiens contemporains

Essais

Revues

20 clés pour comprendre Dieu, multiples auteurs, Le Monde des religions, hors série no 11, Paris, 2009.

Articles connexes

Principaux noms de Dieu ou du Divin

Concepts connexes

Quelle est la grandeur de Dieu ?

Il s’agit de la grande vérité que, dans tout ce que Jésus est venu dire et faire, y compris et surtout dans sa souffrance et son sacrifice expiatoires, il nous montrait qui est Dieu, notre Père éternel, à quel point il est complètement dévoué à ses enfants, quels que soient leur époque et leur pays.

La puissance de Dieu et le monde des puissances

Parmi les nombreux objectifs magnifiques accomplis dans la vie et le ministère du Seigneur Jésus-Christ, il est un grand côté de sa mission qui n’est pas souvent reconnu. Ses pupills ne le comprenaient pas complètement à son époque, et beaucoup, dans la chrétienté actuelle, ne le saisissent toujours pas, mais le Sauveur en personne en a parlé à maintes reprises et l’a mis en lumière. Il s’agit de la grande vérité que, dans tout ce que Jésus est venu dire et faire, y compris et surtout dans sa souffrance et son victims expiatoires, il nous montrait qui est Dieu, notre Père éternel, à quel point il est complètement dévoué à ses enfants, quels que soient leur époque et leur pays. En parole et en action, Jésus essayait de nous révéler et de nous faire connaître stafflement la veritable nature de son Père, notre Père céleste.

Il l’a fait au moins en partie parce qu’à cette époque comme à la nôtre, nous devons tous mieux connaître Dieu pour l’aimer plus profondément et lui obéir plus complètement. L’Ancien et le Nouveau Testament déclarent : « Le premier de tous les commandements [est :] Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est le premier et le plus grand commandement1 ».

Il n’est alors pas étonnant que Joseph Smith, le prophète, ait enseigné : «C’est le premier principe de l’Évangile de connaître avec certitude la personnalité de Dieu… Je veux que vous le connaissiez tous, et que vous le connaissiez bien2 » Nous devons « avoir une idée correcte de ses… perfections et de ses attributes… [de l’admiration pour] l’excellence de [sa] personnalité3 ». La première expression de notre declaration de foi is “nous croyons en Dieu, le Père éternel4”. C’est ce que Jesus a fait au plus haut point. Même quand il énonçait son rôle unique dans le plan divin, le Sauveur a persisté néanmoins sur ce préambule sous forme de prière : “Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu5. »

Après que les prophètes ont essayé pendant des siècles d’enseigner la volonté et la voie du Père à la famille humaine, généralement avec peu de successès, Dieu a envoyé sur terre, dans un suprême effort pour que nous le connaissions, son Fils unique et parfait, créé à sa proper ssemblance et à sa proper image, pour vivre et mourir parmi les mortels dans les difficult quotidiennes de la vie.

Venir sur terre avec une telle responsabilité, se tenir à la place d’Élohim, parler, juger, servir, aimer, avertir, interdire et pardonner comme il le ferait, c’est un devoir si grand et si écrasant que vous et moin nous ne pouvons le comprendre. Mais par une loyauté et une determination qui sont caractéristiques d’un enfant de Dieu, Jésus pouvait le comprendre et l’a compris. Puis, quand la louange et l’honneur ont commencé à lui revenir, il a humiliation rendu gloire au Père.

Il a dit gravement: “Le Père… fait les oeuvres. Le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Pere fait, le Fils aussi le fait pareillement6. » Il a dit à une autre Occasion : « Je dis ce que j’ai vu chez mon Père… Je ne fais rien de moi-même, mais… je parle selon ce que le Père m’a enseigné… Je suis descendu du ciel pour faire, non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé7. »

Je fais ma propre déclaration sincère sur Dieu, notre Père éternel, ce matin parce que certaines personnes de notre époque sont dans la détresse du fait de la mauvaise compréhension qu’ils ont de lui. Il y a, entre autres, chez elles la tendance à se sentir loin du Père et même à le sentir étranger, si tant est qu’elles croient en lui. Et si les gens croient en lui, nombreux sont ceux qui disent actuellement qu’ils se sentiraient bien dans les bras de Jésus, mais ils sont mal à l’aise rien que d’envisager de rencontrer le Père qu’ils jugent sévère8. Par mauvaise analyze (et sûrement parfois par mauvaise traduction) de la Bible, ces personnes consider que Dieu le Père et Jésus-Christ opèrent très différemment, bien que dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, le Fils de Dieu fasse un avec le Père, agissant, comme il le fait toujours, sous la direction du Père qui est le meme «here, aujourd’hui et à jamais9».

Sin nous réfléchissons à ces malentendus, nous comprenons que l’une des merveilleuses reviews du Livre de Mormon est sa conception uniforme, parfaitement coherente de la nature Divine tout au long de ce livre majestueux. On n’y trouve pas de fossé between Malachie et Matthieu, il n’y a aucune pause necessaire pour faire la transition d’une conception dogmatique à une autre, pas d’erreur de presentation sur Dieu qui, à chaque page de ces annales , de leur début dans l’Ancien testament jusqu’à leur fin dans le Nouveau Testament, agit sans retard, avec amour et avec fidélité. Oui, dans an effort pour rendre au monde sa Bible et, du même coup, une vision correcte de la Divinité, le Livre de Mormon donne une vision uniforme de Dieu dans toute sa gloire et sa bonté, dans toute sa richesse et sa complexité, notamment demontree par an appearance en personne de son Fils unique, Jésus-Christ.

Nous sommes très reconnaissants de toutes les Écritures, en particulier de cells du Rétablissement, qui nous enseignent la majeste de chaque membre de la Divinité. Combien nous serions heureux, par example, si le monde entier avait connaissance du Père et l’acceptait tel qu’il est decrit avec tant d’émotion dans la Perle de Grand Prix !

Lors d’une grande vision du genre humain et des cieux, Hénoc, voyant les bénédictions et les difficulties de la condition mortelle, Tourne les respects vers le Père et est stupéfait de le voir pleurer. Abasourdi et émerveillé devant l’être le plus puissant de l’univers, il dit : « Comment se fait-il que tu peux pleurer… Tu es juste…miséricordieux et bon à jamais ; la paix… est la demeure de ton trone ; la miséricorde ira devant ta face et n’aura pas de fin; Comment se fait-il que tu peux pleurer ? »

Contemplant les événements de presque chaque jour, Dieu répond: «Regarde ceux-ci qui sont tes frères; ils sont l’œuvre de mes mains… je leur ai aussi donné le commandement de s’aimer les us les autres et de me choisir, moi, leur Père ; mais voici, ils sont sans Affection et ils haïssent leur propre sang… c’est pourquoi, les cieux ne pleureraient-ils pas en voyant que ceux-ci vont souffrir10 ? »

Cette scene simple et poignante réussit mieux à enseigner la vraie nature de Dieu que tous les traités philosophiques. Elle nous aide aussi à bien mieux comprendre l’épisode vivant de l’allégorie de l’olivier dans le Livre de Mormon où, après avoir creusé, mis de l’engrais, arrosé, desherbé, taillé, transplanté et greffé, le grand Seigneur de la vigne jette sa bêche et son sécateur et pleure en s’écriant à qui veut bien l’entendre : “Qu’aurais-je pu faire de plus pour ma vigne11 ? »

Source image indelébile de l’engagement de Dieu dans notre vie ! Source angoisse pour un Père de voir ses enfants ne pas le choisir et ne pas choisir « l’Évangile de Dieu12 » qu’il a envoyé ! Comme c’est facile d’aimer quelqu’un qui nous aime d’un amour aussi unique !

Bien sûr, l’abandon au fil des siècles d’une foi en un Père aussi parfait et aimant a été aggravé par les dogmes faits par les hommes de générations qui se trompaient et décrivaient Dieu comme inconnu et impossible à connaître, sans parties ni passion , immaterial, immatériel, simultaneously partout et nulle part. Cela ne décrit Certainement pas l’Être que nous contemplons par les yeux de ces prophètes. Et cela ne correspond to pas non plus au Jésus de Nazareth, doté du souffle de la vie, incarné, qui était et est «le reflet de [son Père]13»

En ce sens, Jésus est venu moins pour améliorer l’image que Dieu a des hommes que pour améliorer la vision que les hommes ont de Dieu, et pour les supplier d’aimer leur Père céleste comme il les a toujours aimés et les aimera toujours . Ils ont eu l’occasion de comprendre le plan de Dieu, la puissance de Dieu, la Sainteté de Dieu, et meme la colère et le jugement de Dieu. Mais l’amour de Dieu, l’insondable profondeur de son dévouement à ses enfants, ils ne l’ont pas connu pleinement… avant la locations du Christ.

En nourrissant les affamés, en guérissant les malades, en réprimandant l’hypocrisie, en prêchant en faveur de la foi, le Christ nous montre la nature du Père, qui «est miséricordieux, plein de grace, lent à la colère, longanime et plein de bonte14 ». Dans sa vie et surtout par sa mort, le Christ declares: “C’est la Commitment de Dieu que je vous montre, ainsi que la mienne. » Dans la manifestation de la sollicitude du Père parfait par son Fils parfait, dans leur souffrance mutuelle et leur chagrin commun pour nos péchés et nos douleurs, nous voyons le sens suprême de la déclaration suivante : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’ il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui15. »

Je rends stafflement témoignage aujourd’hui que Dieu est un personnage unmistakably, vivant, qui connaît notre nom, entend nos prières et y répond, et nous chérit éternellement comme ses enfants d’esprit. Je témoigne que, au milieu des tâches merveilleusement complexes de l’univers, il research notre bonheur et notre sécurité avant toutes ses autres préoccupations Divines. Nous sommes créés à son image et à sa ressemblance16, et Jésus de Nazareth, son Fils unique dans la chair, est venu ici-bas et est la parfaite manifestation terrestre de sa grandeur. Outre le témoignage des anciens, nous avons également le wonder modern de Palmyra, l’apparition de Dieu le Père et de son Fils bien-aimé, le Sauveur du monde, au jeune prophète, Joseph Smith. Je témoigne de cette apparition et je reprends les paroles du prophète pour dire, moi aussi : « Notre Père céleste est plus libéral dans ses vues et plus illimité dans sa miséricorde et ses bénédictions que nous ne sommes disposés à le croire ou à l’apprendre …Dieu ne considered pas le péché avec relief, mais… plus nous nous rapprochons de notre Père celeste, plus nous sommes disposés à éprouver de la commitment pour les âmes qui périssent, à les prendre sur nos épaules et à jeter leurs péchés derrière notre dos .17 »

Je temoigne que Dieu est de cette nature. Et dans l’esprit du saint apostolate, je dis comme l’a dit l’un des hommes qui détenaient cet office jadis: “Et cet amour persiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous ainsi aimés et a envoyé son Fils comme Victime expiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les us les autres18 » et aimer Dieu à jamais. Je prie pour cela. Au nom sacré de Jesus Christ. Amen.

Qu’est-ce qu’une puissance spirituelle ?

La puissance spirituelle a rapport à la force de l’âme, à la force de l’esprit et à la force intérieure que possède ou que cultive une personne. Ces différentes forces lui éviteront d’être attaqué par ses ennemis de l’ombre.

La puissance de Dieu et le monde des puissances

Editor: Loris Vitry (coach staff)

Supervision : Cathy Maillot (Osteopath)

Avertissement : Pour your health, refer to the obligation to your medicine.

La puissance spiritual a rapport à la force de l’âme, à la force de l’esprit et à la force intérieure que possède ou que cultive une personne.

Ces différentes forces lui éviteront d’être attaqué par ses ennemis de l’ombre.

Si vous ne l’êtes pas encore, comment pourriez-vous devenir puissant spirituality ?

Quid de la puissance spiritual

Le spirituel est incorporel, immaterial.

Il fait intervenir l’essence meme de la personne, ce qu’il est réellement.

La puissance spiritual confère à la personne qui la possède, des aptitudes dont d’autres personnes ne disposent pas.

Il Possède des Capacités Divines et Spirits comme le pouvoir d’effectuer un voyage astral, le pouvoir de lire dans les pensées des autres ou encore la claire audience.

Par example, un tel individual est Capability de faire des rêves sur des événements qu’il aura l’impression d’avoir déjà vécus.

Par consequently, en devenant puissant spirituality, vous aurez quelque choose de plus que les autres.

Vous voyez des chooses qu’ils ne peuvent pas voir.

Par la meme Occasion, vous empêchez les persons qui vous veulent du mal de pouvoir vous nuire.

Elles ne pourront pas vous attaindre, car votre âme forme une barriere contre leurs énergies negatives.

Vous parvenez également à faire beaucoup plus facilement face aux tentations et à l’adversité.

Les solutions for developing puissant spirituality

Heureusement que dans le monde spirituel, il n’y a pas qu’un seul moyen de vous protéger des ondes negatives et de devenir plus fort.

La Priere

Que ce soit chez les chrétiens ou chez les musulmans, la prière est un élément fondamental pour être protegé sur le plan spirituel.

Par la prière, l’individu parvient à communiquer avec un être suprême.

Appelé Jésus-Christ par les Chrétiens et Allah par les musulmans, cet être suprême abat l’ennemi qui peut se presenter sous forme de persécutions, de problems et de désirs charnels.

Il fait en sorte que la désolation, l’horreur, et la terreur soient la récompense de toutes les negatives cherchant à nuire à toute personne qui prie.

Les prières à lui addresser se retrouvent dans la Bible et le Coran.

En plus de devenir puissant spirituality et de faire vaillamment face aux épreuves qui seront mises sur son chemin, l’individu qui prie comme il le faut trouve réconfort et paix.

L’augmentation de son énergie vitale

L’energie vitale est encore appelée “prana” or “chi”.

C’est elle qui anime tout être vivant.

Il est recommended d’en prendre quotidiennement soin. Si vous vous devenir puissant spiritualment, vous devrez y accorer une plus great attention.

Apprenez donc à la canaliser vers votre cerveau afin que vos pouvoirs psychiques soient developed.

Une fois qu’ils le seront, vous serez en mesure de ne plus être sujet aux attaques, car une barriere naturelle se Forma pour empêcher vos ennemis de vous atteindre.

Vous ne devrez pas non plus gaspiller cette énergie vitale avec des émotions negatives, dans le stress ou dans un excès de sport.

Évitez also un travail trop oppressant et les querelles qui n’en valent réellement pas la peine.

Ne vous concentrez que sur des chooses positives.

La maîtrise de son energy sexual

Tous les maîtres spirituels s’accordent à affirmer que l’énergie sexual est la plus puissante de toutes.

Elle peut facilement être convertie en énergie spiritual lorsque vous comprenez le mystere de la transmutation sexual.

Il va consister à apprendre à faire l’amour spirituality et à réveiller la mère des mondes, la déesse diabolique ou le Kundalini.

Pensez au yoga tantrique and au yoga de la main gauche.

Cependant, cette dernière forme de yoga doit être strictement réalisée sous la supervision d’un professeur.

Entre l’une et l’autre de ces trois méthodes, la maîtrise de son énergie sexual semble être la plus adaptée.

En effet, elle est material and repose sur des exercices efficaces parmi lesquels, des exercices de respiration.

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Qu’est-ce que la manifestation divine ?

La manifestation divine assume fréquemment une fonction protectrice, comme dans le cas des miracles du culte de saint Michel. Elle désigne des élus ou des saints par la faveur insigne qu‘elle représente. Elle permet l’extase mystique qui élève à une compréhension supérieure de la réalité, dans le cas du Graal.

La puissance de Dieu et le monde des puissances

1Les manifestations divine se révèlent, dans leurs modalités, d’une diversité extrême. En effet leur acteur principal peut être Dieu lui-même, le Christ, un ange ou des personnages saints, anonymes ou célèbres, considérés comme ses émissaires, au premier rang desquels la Vierge occupe une place privilégiée ; la manifestation en soi peut relever d’une simple apparition, du wonder défiant les lois de la nature, ou de l’action beaucoup plus indirect d’une Providence masquée dont les desseins ne se révèlent qu’au vrai croyant. Limitée dans le temps comme dans le nombre de ses témoins mortels, elle laissez un héritage ambigu, objet tantôt de celebration, tantôt d’interrogation sur sa nature véritable, et déborde souvent le domaine de la foi pour devenir argument politique.

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2Le Moyen Âge s’est interrogé sur la façon dont se déroule une manifestation divine, et la réponse proposed semble être double.

1 S’il n’existe bien entendu pas de reliques physiques de l’archange, en revanche le culte de saint M (…) 3La liturgie paraît souvent determinante pour permettre de recréer un espace sacré, et avec lui des conditions propices à un intervention de Dieu. C’est ainsi que les apparitions du Graal s’accompagnent d’un rituel étroitement codifié (Isabelle Coumert), ou que le culte de saint Michel prepare ses intercessions par le culte des reliques issue des précédents wonders de l’Archange (Bruno Varennes) . Le sacré s’accompagne de rituels réactualisant les événements anciens, qu’il s’agisse de wonders ou d’épisodes de la vie du Christ. En rupture avec a conception linéaire de l’Histoire, the manifestation divine ainsi commémorée et suscitée renvoie à une representation cyclique de la temporalité, garantie par le rite.

4Mais l’intervention divine peut also se faire spontanément, sans nulle intervention humaine et sans nul wonder pour la rendre evidente : ainsi la bataille de l’Auray est-elle immédiatement interprétée comme l’œuvre de la Providence, en dehors de all événement spectaculaire . Pour Guillaume de Saint-André, la victoire devient le signe d’une élection divine ; à travers elle, Dieu a fait savoir qu’il choisissait Jean de Montfort comme duc de Bretagne, au détriment de son rival Charles de Blois (David Dominé-Cohn).

2 Cette expression, dont la paternité est attribuée au sociologue allemand Max Weber (1864-1920), ren (…) 5Dès lors, les Manifestations Divines Apparaissent comme les deux facettes du rapport between l’homme et Dieu : ce dernier peut être appelé par des prières et des rites aussi bien que se manifester de son propre chef, d’une manière aussi explicite que dans les wunders ou les lettres de Dieu (Fanny Oudin), ou encore de manière beaucoup plus discreet, imperceptible, au point que repérer son action relève alors d’un pure acte de foi. Peu à peu, c’est cette seconde vision des chooses qui l’emportera, contribuant au “désenchantement” du monde .

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6Loin d’avoir une approach purement naive ou contemplative des épiphanies du sacré, le Moyen Âge s’interroge à travers elles sur les desseins de Dieu : pourquoi ce dernier recherche-t-il le contact avec l’humanité ? Pour transmettre un message, ou pour agir directement ici-bas? Souvent les deux desseins se confident. La Manifestation Divine assumes fréquemment une fonction protectrice, comme dans le cas des wonders du culte de Saint Michel. Elle designe des élus ou des saints par la faveur insigne qu’elle representative. Elle permet l’extase mystique qui élève à une compréhension supérieure de la réalité, dans le cas du Graal. Elle peut also revêtir une fonction pastorale dans les lettres de Dieu, ou exercer une impact politique decisive, comme lorsque la Providence choisit son camp dans la succession de Bretagne. Les interventions believers dressed ainsi le portrait d’un Dieu très actif dans l’Histoire humaine, soucieux d’approuver, de désapprouver, de protéger ou de punir, de récompenser ou d’insuffler l’espoir, de guider ou d’envoyer en Mission.

7Les manifestations divine peuvent être globalement considérées comme des substitutes à l’Incarnation ; par là meme, elles demeureront, intrinsèquement, décevantes. Incomplètes par essence, elles ne seront que des signes imparfaits destinés à rappeler l’action efficace de la Providence dans l’Histoire, ou à faire connaître la volunté divine. La Manifestation Divine Pose ainsi un double problem de representation et d’interpretation ; un problem de mimesis, si l’on se place du point de vue du narrateur, le sublime visé dépassant les faibles moyens de l’homme et de l’écriture. Faut-il suggester le mystere, adopter les lacunes – renounce à plonger son Respect dans le Graal? Ou bien, au contraire, s’efforcer de rendre accessible un message aussi simple que celui des Évangiles, un message pragmatique, directement efficace, ici et maintenant, au risque de compromettre sa dimension sacrée? Mais se pose aussi un problème, plus crucial encore, d’interpretation ; à travers la manifestation divine, c’est en effet la volonté divine qui se manifeste – et qui sera en mesure de l’interpréter de manière univoque ? N’y a-t-il pas toujours un space laissé à la compréhension staffle, et par là à l’erreur humaine ? N’est-il pas tentant de “faire parler” les signs, de les réinventer, jusqu’à en faire un usage politique à son profit? La question de l’imposture se pose très tot, comme le prouvent les debates sur les apocryphes ou sur l’origine des lettres divines.

***

8Les manifestations saids s’incrivent donc, sous tous ces aspect, dans le difficult dialog between the creator et ses créatures. Longtemps la distinction between l’immuabilité des lois naturelles, la mobilité des intentions humaines et l’éternité des desseins Providentiels n’a en effet guère fait debate: l’idée que Dieu recherchait à exercer une action efficace dans l’histoire humaine, que la Providence était dotée d’un project à l’échelle de l’humanité semblait bien établie. À la fin du Moyen Âge cependant, des réflexions philosophiques compatibles à celles de Giordano Bruno viennent battre en brèche ce postulat en identifiant Dieu et la Nature comme une seule et mêmeubstanti (Marion Lieutaud). C’est alors la légitimité même de l’idée d’un dialog entre la créature et Dieu, voire d’une volunté divine distinctions du flux des événements qui est remise en question. Des lors, la manifestation divine se vide de sens et de raison d’être: elle est nulle part et partout.

C’est quoi la présence de Dieu ?

Ainsi, « sentir la présence de Dieu » n’est pas autre chose que le don et abandon total à Celui qui nous donne « l’être, le mouvement et la vie» (Act. 17, 28).

La puissance de Dieu et le monde des puissances

Revue des sciences religieuses 70 No. 3 (1996), p. 353-362

PRESENCE DE DIEU, PRESENCE A DIEU

“Se mettre en la presence de Dieu”, “Se tenir en presence de Dieu”, “Sentir la presence de Dieu”, ce sont là conseils familiers que nous donnent tous les maîtres spirituels. Ils en font la condition de toute vie chrétienne, notamment en ce quiconcern l’oraison ; Certains y voient meme un chemin très sur vers les plus hauts états mystiques.

Mais que Means Exactement vivre en la présence de Dieu?

Et d’abord, qu’est-ce que «présence» ? Chacun sait que l’on peut être juxtaposé à une personne ou à un objet, sans que cette personne ou cet objet nous soit present. Et il faut dire la même choose de la présence temporelle que de la présence spacee : qu’est-ce que l’instant present ? Y a-t-il un temps où les chooses ne soient ni passé ni futur ? Et la présence imaginaire or mémorielle par rapport à la présence physique? Décidément l’idée – ou le phénomène – de présence est comme l’idée d’être (dont il dérive “prae-esse”) à la fois la plus évidente et la plus difficile à définir (1).

Et lorsqu’il s’agit de la vie surnaturelle, the difficult s’accroit encore. Comment un cœur humain peut-il saisir quelque choose de Celui qui s’est défini : « Je suis Celui qui suis », et plus brièvement : « Je suis » (Ex 3, 13-16) ? C’est par révélation que nous savons quelque chosen du “Dieu d’Abraham, de Moyse et de Jacob”; seule, l’experience nous permet de percevoir quelques signs de sa presence. Ce qui est Certain, c’est que Dieu se rend sans cesse present à l’homme, qu’il l’appelle à le rencontrer, mais qu’il Attend que l’homme le cherche et aille à sa rencontre. Essayons de percevoir quelque chooses de ce jeu divin.

I. Dieu present à l’homme, toujours et partout

D’abord par toute la creation elle-même. L’acte creator est en effet un acte Continue : Dieu les chooses dans l’être. C’est de

Comment recevoir l’effusion de l’Esprit Saint ?

Aimer le SaintEsprit, le prier chaque jour, l’invoquer, l’écouter quand il nous inspire, lui obéir quand il nous pousse à agir en exerçant ses dons et charismes.

La puissance de Dieu et le monde des puissances

Quand vous avez reçu l’effusion du Saint-Esprit, vous avez peut-être ressenti une immense joie, une plénitude intérieure, un sens nouveau de l’amour de Dieu, un nouvel élan pour parler aux autres de Jésus. Mais il est possible que cette période ait été suivie d’une sécheresse spiritual inattendue, et même d’un combat spirituel plus intense. Que faire alors? Comment nourrir et approfondir cette grace merveilleuse que vous avez reçue?

Il faut vivre cette effusion chaque jour, dans the research of the plénitude de la vie dans l’Esprit. Pour grandir dans votre vie spiritual, il faut que vous preniez of the radical decision, et que vous vous tourniez vers le Seigneur avec une grandeconfance. Patti Mansfield, le jour de l’effusion du Saint-Esprit, s’est leavenée inconditionnellement à la volonté de Dieu dans cette prière: “Seigneur, je te donne ma vie. Je choisis tout ce que tu desires pour moi. Si c’est la souffrance, je l’accepte. Apprends-moi seulement comment suivre Ton Fils Jésus et d’aimer comme Il aime. » Pour avoir un exemple de la façon de vivre à long terme le baptême dans l’Esprit, il faut se tourner verse le récit biblique des premier chrétiens qui ont reçu l’effusion de l’Esprit le jour de la Pentecôte. Luc nous dit : “Ils se montraient assidus à l’enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières” (Ac 2,42). Ce mode de vie reste un modèle pour ceux qui ont été baptisés dans l’Esprit de nos jours. Considérons chacun de ces éléments.

L’enseignement des apôtres

Les premier chrétiens cherchaient à approfondir leur foi en écoutant attention les apôtres qui avaient été les disciples de Jésus Pendant trois ans. Pour nous also, il est essentiel d’approfondir nos connaissances de Dieu en étudiant l’Écriture et les enseignements de l’Église. Ceci implique de prendre l’habitude de lire la Bible chaque jour et de participer à des retraites de formation chaque fois que cela est possible.

Fideles a la Communion Fraternelle

Les first Christians available une vie de partage dans la fraternité, mettant “tout en commun” (Ac 2,44). Cela means qu’ils s’occupaient généreusement les us les autres dans le partage des biens matériels. Mais ils s’occupaient also les us des autres en partageant les charismes que Dieu avait donnés à chacun pour construire le corps. Les charismes sont un instrument puissant au service des autres et vehicles de l’amour de Dieu pour eux. Saint Paul nous dit: “Recherchez la charité; aspirez aussi aux dons spirituels, surtout à celui de prophetie ». Il donne la list des charismes dans 1 Cor 12, 8-10 et Rm 12,6-8, et ily en a beaucoup d’autres en dehors de ces listens. Pour grandir dans la grace de l’effusion de l’Esprit, il faut se créer des liens avec ceux qui ont reçu cette grace et s’entraider pour accueillir les charismes, les discerner et les exercer avec humilité. Notre groupe de prière ou communauté, la prière en famille et l’evangelisation sont des temps

Comment faire pour se sanctifier ?

Ce commandement (mitzvah) de sanctification exige une pureté identifiée avec les règles du culte que Dieu agrée ; « se sanctifier » est respecter la Loi, est se mettre dans les conditions qui permettent d’approcher Dieu qui seul est saint (le Juif pieux et vertueux ne peut être qu’un Homme « juste » (un tsadik) et non …

La puissance de Dieu et le monde des puissances

The sanctification is relative to the Saint and the design of the act or the process for devening “Saint”. Ce terme possède different significations selon la religion considered.

Des la Genèse et le Lévitique, livres de la Bible, the notion de sainteté liée à la sanctification est une dominante cultuelle juive[1] :

“Dieu benit le septième jour et le proclama saint” (Gen 2:3)

“Car Je suis l’Eternel… Soyez saints parce que Je suis saint” (Lev 11:45)

Ce commandement (mitzvah) de sanctification exige une pureté identifiée avec les règles du culte que Dieu agree; “se sanctifier” est respect la Loi, est se mettre dans les conditions qui permettent d’approcher Dieu[1] qui seul est saint (le Juif pieux et vertueux ne peut être qu’un Homme “juste” (un tsadik) et non pas un saint)[2]. Le vocable pour designer Dieu is d’ailleurs «le Saint, beni soit-Il», ha-Qadosh baroukh-Hou (הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא).

Quotidiennement, la prière juive du Kaddish (sanctification) parle de l’espérance en la sanctification du nom de Dieu[3] – notion qui dépasse le sens simple : “Qu’il soit grandi et sanctifié, son grand nom”[4].

distinction or separation [ modifier | modifier code ]

Another aspect of the saints is what was distinguished by Dieu or the name of Dieu in the Bible. Cet élément distinct peut être un groupe ethnique (peuple d’Israël), des personnes (prêtres), un homme (premier-né), un animal (premier-né d’un animal licite et pur), desfruits (dons et dîmes ) , le temps (Shabbat et jours fériés), un acte (prière, Talmud Torah), un lieu (Temple) ou objet (rouleau de la Torah)…

En hébreu, «sainté» se dit qôdeš et «saint» qadoš, d’une racine qui mean «séparé» ou, d’après d’autres exégètes, «pure, brilliant»[5],[1]. Toute notion primaire de sainteté se rattache à Dieu, qui par son action peut rendre saint (en séparant, purifiant) l’homme, le peuple («fils de Dieu») ou le lieu. Plus la séparation est effective, plus la proximity avec Dieu est grande.

“Soyez saints pour moi, car Je suis saint, Moi l’Éternel, et Je vous ai séparés d’avec les peuples pour que vous soyez à Moi” (Lev 20:26)

Il existe donc pour les enfants d’Israël – « fils de Dieu »[6] et people de prêtres voués au service de Dieu – l’obligation Divine de se sanctifier et de préserver cette sainteté (en set tenant éloignés des transgressions) pour servir Dieu à travers l’election du peuple juif. Israel est donc saint par sa nature meme, séparé des autres peuples et voué à Dieu, pour être sa propriété particulière. Toutefois, le peuple juif doit sans cesse devenir saint, en obéissant aux commands, être digne du privilège qui lui est accordé.

« Car Je suis l’Eternel, votre Dieu ; vous devez donc vous sanctifier et rester saints, parce que je suis saint » (Lev 11:44)

Ainsi, doivent d’abord se sanctifier et devenir saints :

le peuple d’Israël, en vertu de son élection comme peuple de Dieu, et de l’alliance («vous serez pour Moi une dynastie de pontifes et une nation sainte» Ex 19:5-6; «Car tu es un peuple consacré à l’Éternel, ton Dieu : Il t’a choisi » Deut 7:6-ss ; 26:19…) ;

plus spécialement les prêtres descendants de Aaron (Lev 17-23 sur la «loi de sainteté») appelés «serviteurs de Dieu» qui accollisent la pluppart du travail sacrificiel dans le Temple (Jo 2:17) et les lévites, notamment en tant que gardiens du Temple and du Mont du Temple [1];

Other Saints :

Mise en oeuvre et éthique de vie [ Modifier | modifier code ]

Pour se sanctifier totalement, le people juif doit “choisir la vie”, c’est-à-dire insérer la présence de Dieu dans chaque dimension de sa vie quotidienne, dans tous les gestes de l’existence qu’il mène en sanctifiant le Nom de Dieu (Ḳiddoush ha-Shem[3]). C’est ce qui explique et donne sens à tous les commandements qui régissent la vie quotidienne du Juif, cette vie qui par-là même n’est plus profane mais devient ainsi consacrée[4],[10].

Le système entier de la loi juive a pour but cette “sanctification of life” accessible from the beautiful works, from the observance of the Shabbat and the Holy Days (Ḳiddoush) and from the sanctification of the name of Dieu. C’est la saintete qui élève et imprègne les pensées et les motives de la vie juive, et par conséquent, c’est le principe le plus élevé possible de l’éthique[11].

La “Sainté” is devenue pour le judaïsme rabbinique synonyme de pureté de vie, d’action et de pensée; il a prêté sa sanctification particulière au shabbat, au nom de Dieu, à des portionen des prières, et aux relations de l’homme et de la femme, et sous son influences, la pureté personalle dans le Judaisme est devenue la norme la plus élevée et la maxime de l’éthique trouvée dans all religieux systems. C’est pourquoi Maïmonide a donné le nom Ḳedushah (Sainteté) au cinquième livre de son Yad ha-Ḥazaḳah qui traite des relations sexuales, et Naḥmanide a établi des règles de conducte pour la vie conjugale dans un livre intitulé Iggeret ha-Ḳedushah (Lettre sur la Saintete)[11].

Dans le Christianisme, la sanctification est le processus par lequel une personne se consacre à Dieu et refuse le péché dans sa vie, par la grace de Dieu[12].

Selon la Bible, la sanctification apparaît comme un commandement divin [13]:

“Vous serez saints, car je suis saint” (Lev 11:45; 1 Pierre 1:16)

«Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur» (Hebreux 12:14)

« Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous abstinence de l’impudicité » (1 Thessalonians 4:3)

“Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu” (2 Corinthians 7:1)

« et il leur dit : Écoutez-moi, Lévites ! Maintenant sanctifiez-vous, sanctifiez la maison de l’Éternel, le Dieu de vos pères, et mettez ce qui est impur hors du sanctuaire » (2 Chroniques 29:5)

« Josue dit au peuple : Sanctifiez-vous, car demain l’Éternel fera des prodiges au milieu de vous » (Josue 3:5)

Dans le catholicisme, il est possible que le processus de sanctification d’une personne soit reconnu par son entourage, qui alors la suggestra peut-être à l’étude des autorités religieuses pour qu’elle entre dans le catalog des saints auxquels on rend un cult[14]. La canonization est la dernière étape verse la reconnaissance de l’état de Sainteté. La sanctification est, elle, un cheminement personal et spirituel ayant pour objectif majeur la communion la plus parfaite possible avec le Créateur.

Calvin, comme Luther, consider la justification (transformation du pécheur en serviteur juste de Dieu) comme un acte de changement légal (passant du statut de pécheur, à un statut de justifié, gracié) par lequel le Dieu saint et miséricordieux annule les profondeurs du péché sur la base des mérites du Christ. La justification is le fondement du salut.

Calvin s’efforçait de maintenir l’équilibre between justification and sanctification. Alors que la justification est un événement, la sanctification est un processus progressiveif. La justification est un changement de statut, la sanctification un changement d’être[15].

Dans la justification, l’Homme est couvert par la justice du Christ; dans la sanctification (or regeneration), l’homme est greffé sur cette justice. La base de la sanctification est la justification; le but de la justification est la sanctification de l’Homme et sa glorification.

Alors que Luther decrivait la vie du chrétien comme allant de l’avant mais souvent en recul, Calvin mettait l’accent sur l’ascension verse la perfection chrétienne par la grace divine.

Pour Calvin, la justification et la santification sont des terms complémentaires, et non paralleles. C’est pourquoi, il a parlé d’une double bénédiction. L’Homme n’est jamais justifié si ce n’est par la benédiction de la régénération. L’Homme n’est jamais un bénéficiaire de la foi sans être motivé pour pratiquer l’amour[15].

Parmi les erreurs contre lesquelles les théologiens réformés ont mis en garde, on peut citer les suivantes : 1) confondre justification et sanctification, car alors le pardon n’est pas entièrement gratuit ; 2) considering the justification as an entity extrinsèque, niant ou minimisant ainsi sa dimension mystique ; 3) assimilated la sanctification aux oeuvres de cleaning, et ouvrir ainsi la porte au légalisme et au moralisme; 4) réduire la sanctification à des expériences spéciales, comme la deuxième benédiction, erreur de l’expérientialisme et du subjectivisme; 5) Exagérer les benéfices de la sanctification, ce qui conduit au perfectionnisme; 6) minimize the reality of the sanctification, ce qui favorise le defeatisme; et 7) separate la Loi et l’Evangile, ce qui nie la loi comme guide de la vie chrétienne[16].

La théologie réformée, telle que presented by Calvin, plaide pour l’unité de la loi et de l’évangile, en voyant une seule alliance dans la Bible.

Dans la théologie réformée, la loi circuit l’Homme à l’évangile, et l’évangile le renvoie à la loi – non plus comme un code légaliste mais maintenant comme la loi de l’esprit et de la vie, la loi qui équipe l’Homme pour service Dieu à sa gloire[17].

Dans le christianisme évangélique, il y a deux positions sur la sanctification, soit la sanctification progressive et la sanctification entière [18].

La sanctification progressive est l’œuvre de sanctification du croyant par la grace et les décisions du croyant, après la nouvelle naissance [18]. C’est la position de Certaines dénominations évangéliques, telles que les églises baptistes et Certaines dénominations pentecôtistes, telles les Assemblées de Dieu et The Foursquare Church [19], [20].

La sanctification entière est l’œuvre de sanctification du croyant qui devient entièrement complète lors de la nouvelle naissance [18]. C’est la position de Certaines denominations pentecôtistes, telles que l’International Pentecostal Holiness Church, l’Église de Dieu (Cleveland) et l’Église de Dieu en Christ[21].

Dans l’Islam, il arrival d’utiliser la sanctification pour prier au sujet de saints en disant “que Dieu sanctifie son Secret” (“qaddasa Llahou Sirruhu”), et cela que le Saint soit vivant ou décédé[22].

C’est quoi la présence de Dieu ?

Ainsi, « sentir la présence de Dieu » n’est pas autre chose que le don et abandon total à Celui qui nous donne « l’être, le mouvement et la vie» (Act. 17, 28).

La puissance de Dieu et le monde des puissances

Revue des sciences religieuses 70 No. 3 (1996), p. 353-362

PRESENCE DE DIEU, PRESENCE A DIEU

“Se mettre en la presence de Dieu”, “Se tenir en presence de Dieu”, “Sentir la presence de Dieu”, ce sont là conseils familiers que nous donnent tous les maîtres spirituels. Ils en font la condition de toute vie chrétienne, notamment en ce quiconcern l’oraison ; Certains y voient meme un chemin très sur vers les plus hauts états mystiques.

Mais que Means Exactement vivre en la présence de Dieu?

Et d’abord, qu’est-ce que «présence» ? Chacun sait que l’on peut être juxtaposé à une personne ou à un objet, sans que cette personne ou cet objet nous soit present. Et il faut dire la même choose de la présence temporelle que de la présence spacee : qu’est-ce que l’instant present ? Y a-t-il un temps où les chooses ne soient ni passé ni futur ? Et la présence imaginaire or mémorielle par rapport à la présence physique? Décidément l’idée – ou le phénomène – de présence est comme l’idée d’être (dont il dérive “prae-esse”) à la fois la plus évidente et la plus difficile à définir (1).

Et lorsqu’il s’agit de la vie surnaturelle, the difficult s’accroit encore. Comment un cœur humain peut-il saisir quelque choose de Celui qui s’est défini : « Je suis Celui qui suis », et plus brièvement : « Je suis » (Ex 3, 13-16) ? C’est par révélation que nous savons quelque chosen du “Dieu d’Abraham, de Moyse et de Jacob”; seule, l’experience nous permet de percevoir quelques signs de sa presence. Ce qui est Certain, c’est que Dieu se rend sans cesse present à l’homme, qu’il l’appelle à le rencontrer, mais qu’il Attend que l’homme le cherche et aille à sa rencontre. Essayons de percevoir quelque chooses de ce jeu divin.

I. Dieu present à l’homme, toujours et partout

D’abord par toute la creation elle-même. L’acte creator est en effet un acte Continue : Dieu les chooses dans l’être. C’est de

C’est quoi le feu du Saint-esprit ?

Selon les mouvements évangéliques, ce baptême du SaintEsprit eut lieu à la Pentecôte, lorsque les apôtres reçurent les langues de feu et furent témoins de la résurrection du Christ. C’est ce baptême que cherchent à recevoir les croyants appartenants à un mouvement pentecôtiste.

La puissance de Dieu et le monde des puissances

Le baptême de feu est un baptême pratiqué par plusieurs mouvements chrétiens, le plus souvent évangéliques. Il fait référence au baptême de Jésus par Jean le Baptiste, qui annonça par la meme Occasion qu’un baptême du Saint-Esprit serait donné par quelqu’un de plus puissant que lui. Les disciples du Christ reconnurent Jésus, en cet être plus puissant. Selon les mouvements évangéliques, ce baptême du Saint-Esprit eut lieu à la Pentecôte, lorsque les apôtres reçurent les langues de feu et furent témoins de la résurrection du Christ. C’est ce baptême que cherchent à recevoir les croyants appartenants à un mouvement pentecôtiste.

La meaning du baptême de feu

Dans le langage courant le baptême de feu n’a rien de religieux. De nos jours, cette expression est utilisée à tout-va, pour designer quelque choose, une expérience que l’on fait pour la première fois. L’expression provides du jargon militaire, qui parle de baptême du feu lorsqu’un soldat est confronted pour la première fois à un obstacle.

Pourtant, peu de gens le savent mais les militaires l’ont eux-mêmes emprunté à la Bible. L’expression fait référence au rite du baptême pratiqué par Jean le Baptiste, et dont les faits sont related par les évangiles des trois apôtres Matthieu, Marc et Luc. :

« Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » (Matthew 3:11)

En ce sens, pour Certains courants christiques, cet extrait biblique est la foundation de toutes leurs croyances, faisant meme du baptême de feu, l’un des rites de passage essentiels à leur vie. L’œuvre de Dieu qui se produisit le jour de la Pentecôte et qui s’est notamment manifestée par la glossolalie est à l’origine de nombreux actes de foi.

Pourquoi recevoir le baptême de feu

Les rites protestants are multiples. Chacun d’eux a ses spécificités, ce qui peut parfois créer une confused lorsqu’on research des informations sur l’une ou l’autre tradition. Une chose est commune à tous les rites protestants, et meme chrétiens de façon générale, c’est le baptême. Cependant, là also, the signification ou les traditions liées à la practice du baptême peuvent differer d’un courant à l’autre.

Par example, les courants évangéliques ou pentecôtistes acceront une important particulière au baptême du Saint-Esprit. Même si l’Esprit Saint is an important term for all Christians, Catholics, par example, accordent plutôt une important au baptême de l’eau, qui suffit pour que le catéchumène soit accueilli dans la foi chrétienne.

Les pentecôtistes et autres évangéliques voient dans le baptême une necessité de conscience, qui permet réellement au baptise d’être touché par l’Esprit Saint, tout comme le furent les pupils de Jésus lorsqu’ils ont été témoins de la résurrection du Christ à la Pentecost.

« Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le meme lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » (Acts 2:1-4)

Tout ceux qui souhaitent recevoir le baptême du Saint-Esprit savent quelle est l’importance du baptême. Pour eux, il s’agit d’une résurrection, de l’entrée dans une nouvelle vie, symbolizing la repentance.

C’est pourquoi, pour ces chrétiens, qu’ils soient pentecôtistes, anabaptistes ou charismatiques, il est impossible de baptiser les enfants. Ce sont des hommes et des femmes adultes qui se baptisent. Les actes posés au baptême doivent être réalisés et compris. Le catéchumène doit avoir la foi et être conscient de ses actes. Il s’agit ici d’une difference majeure avec la pratique du baptême dans la religion catholique et dans Certains courants protestants qui ne baptisent pas les hommes mais les bébés.

Example de prières pour un baptême de feu

Une prière est une demande personalle que le croyant adresse à Dieu, à Jésus, à un Saint, et celle-ci est d’autant plus sincère si elle est staffle. Que l’on cherche à être repenti, la voie du Christ ou à recevoir le baptême de l’esprit et de feu, la prière est toujours plus efficace si elle émane d’une formula personalle.

Seules les prières canoniques, imposées par certains movements ou courants christiques sont des prières communes à tous. Mais dans la plupart des cas, les prières connaissent de multiple versions. Même dans le cas de l’Église catholique, qui fait d’habitude preuve de rigidité, il y a une souplesse en la matière.

Malgré l’importance du baptême, qui est considered comme un sacrement, la prière de l’assemblée pour un baptême, récitée lors d’une cérémonie catholique, connait de multiple versions et aucun texte officiel ne circule.

La Souplesse et la Personalization de la Prière sont confortées par la Bible. L’Évangile de Luc (11:9-13) nous dit :

« Et moi, je vous dis : Demandez et l’on vous donnera ; cherchez and vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve et l’on ouvre à celui qui frappe. Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson? Ou, s’il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes chooses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père celeste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent. »

Une prière est une demande et quiconque demande, aura une réponse. Voici néanmoins l’exmple d’une prière pour recevoir le baptême du Saint-Esprit, que vous pouvez adapter.

PSAUM 26

« Ma lumière est mon salut c’est le Seigneur Alléluia

Le Seigneur est ma lumière et mon salut;

De qui aurais je crainte?

Le Seigneur est le rempart de ma vie

Devant qui tremblerais-je ?

Ma lumière est mon salut c’est le Seigneur Alléluia

J’ai demandé une choose au Seigneur,

La seule que je cherche: Habiter la maison du seigneur

Tous les jours de ma vie.

Ma lumière est mon salut c’est le Seigneur Alléluia

Ecoute, seigneur je t’appelle! piti ! answers moi!

C’est ta face, Seigneur que je cherche : Ne me cache pas ta face.

Ma lumière est mon salut c’est le Seigneur Alléluia

Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur

Sur la terre des vivants.

« Espère le Seigneur, sois fort et prends mut ; Espere le Seigneur. »

Ma lumière est mon salut c’est le Seigneur Alléluia »

« Sois beni Sois beni …

Avant c’était la nuit,

Mais reflecte aujourd’hui,

Si tes amis sourient

C’est que Dieu t’as choisi.

Le signe de la croix

Qu’on tracera sur toi

Sera comme une étoile

Et guiderates pas

Et ces bougies-lumières?

Elles sont une prière

Qui Monte de la Terre

Verse Dieu notre Pere lui dire que nous sommes frères

Cette eau d’éternité source de pureté fait que tout a changé

Car tu it baptized

Enfant Illuminate

L’esprit qui souffle en toi

T’apporte cette même foi

Qui nous donne la joie.

Nous unisons nos voix de baptises pour toi »

Idées cadeaux a offrir au baptism

Quel passage de la Bible parle de la foi ?

L’apôtre Paul a enseigné que « la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hébreux 11:1). Alma a fait une déclaration similaire : « Si vous avez la foi, vous espérez en des choses qui ne sont pas vues, qui sont vraies » (Alma 32:21).

La puissance de Dieu et le monde des puissances

Supplementary renseignements

La foi au Seigneur Jesus Christ

Pour que la foi mène au salut, elle doit être centrée sur le Seigneur Jesus Christ (voir Acts 4:10-12; Mosiah 3:17; Moroni 7:24-26; 4e article de foi). Nous pouvons exercer notre foi au Christ quand nous avons l’assurance qu’il existe, une idée correcte de sa personnalité et la conscience que nous nous efforçons de vivre en accord avec sa volonté.

Avoir foi en Jésus-Christ means se reposer entièrement sur lui : faire trust à son pouvoir, son intelligence et son amour infinis. Cela comprend croire à ses enseignements. Cela means croire que, bien nous ne comprenions pas toutes chooses, lui, les comprend. Parce qu’il a ressenti toutes nos douleurs, nos afflictions et nos infirmités, il sait comment nous aider à surmonter nos difficulties quotidiennes (voir Alma 7:11-12; D&A 122:8). Il a “vaincu le monde” (Jean 16:33) et nous a prepared la voie pour que nous recevions la vie éternelle. Il est toujours prêt à nous aider si nous nous souvenons de son Admonition: “Tournez-vous vers moi dans chacune de vos pensées, ne doutez pas, ne craignez pas” (D&A 6:36).

Vivre par la foi

La foi est beaucoup plus qu’une croyance passive. Nous expresses notre foi par l’action, par la maniere dont nous vivons.

Le Sauveur a promis: “Si vous avez foi en moi, vous aurez le pouvoir de faire tout ce qui est utile en moi” (Moroni 7:33). La foi en Jésus-Christ peut nous motiver à suivre son exemple parfait (voir Jean 14:12). Notre foi peut nous mener à faire de bonnes œuvres, à obéir aux commandements et à nous repentir de nos péchés (voir Jacques 2:18; 1 Nephi 3:7; Alma 34:17). Notre foi peut nous aider à surmonter la tentation. Alma a conseillé à son fils Helaman: “Enseigne-lui à résister à toutes les tentations du diable par sa foi au Seigneur Jesus-Christ” (Alma 37:33).

Le Seigneur accomplira de grands wonders dans notre vie selon notre foi (voir 2 Nephi 26:13). La foi en Jésus-Christ nous aide à recevoir la guérison spiritual et physique par son atonement (voir 3 Nephi 9:13-14). Quand viennent des moments d’épreuve, la foi peut nous donner la force d’avancer et d’affronter nos difficult avec Courage. Même lorsque l’avenir semble incertain, notre foi au Sauveur peut nous apporter la paix (voir Romain 5:1; Helaman 5:47).

Augmenter notre foi

La foi est un don de Dieu, mais nous devons la nourrir pour qu’elle reste forte. La foi est comme un muscle. Si on la fait travailler, elle devient forte. If the rest of the property is real, if it is affaiblit.

Nous pouvons nourrir le don de la foi en priant notre Père céleste au nom de Jésus-Christ. En exprimant notre gratitude à notre Père et en le suppliant d’accorder les bénédictions dont nous et d’autres personnes avons besoin, nous nous rapprocherons de lui. Nous nous approcherons du Sauveur dont l’Expiation nous donne la possibilité de supplier pour obtenir miséricorde (voir Alma 33:11). Nous serons également réceptifs aux policies discrètes du Saint-Esprit.

Nous pouvons fortifier notre foi en respectant les commandements. Comme toutes les bénédictions de Dieu, la foi s’obtient et se fortifie par l’obéissance et les bonnes actions. Sinous désirons enrich notre foi au plus haut degré, nous devons respecter les alliances que nous avons contractées.

Nous pouvons also developed notre foi en étudiant les Écritures et les paroles des prophètes des derniers jours. Le prophète Alma a enseigné que la parole de Dieu contribue à fortifier la foi. En comparant la parole à une semence, il a dit que le désir de croire peut nous mener à faire “de la place” pour que la parole soit “plantée dans [notre] cœur”. Puis, nous sentirons que la parole est bonne, car elle beginra à nous épanouir l’âme et à nous éclairer l’intelligence. Cela fortifiera notre foi. Sinous nourrissons Continuellement la parole dans notre cœur, « avec grande diligence et avec patient, attendant d’en avoir le fruit, [elle] prendra racine ; et voici, ce sera un arbre jaillissant jusque dans la vie éternelle. » (See Alma 32:26–43).

Voir aussi Baptême ; Dieu le Pere; Jesus Christ ; Buses

—Voir Ancrés dans la Foi, 2004, p. 80-82

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LA MANIFESTATION DE LA PUISSANCE DU SAINT ESPRIT.

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Qu’est-ce que la puissance du Saint-Esprit ?

question

answer

The power of Saint-Esprit is the power of Dieu. Le Saint-Esprit, la troisième personne de la Trinité, se manifeste dans les Écritures comme un être par lequel une grande puissance se manifeste. Cette manifestation a commencé dès la creation : c’est par la puissance du Saint-Esprit que le monde a été créé (Genès 1.1-2, Job 26.13). Il donnait also aux hommes de l’époque de l’Ancien Testament la capacité d’accomplir la volonté de Dieu: «Samuel prit la corne d’huile et le consacra par onction au milieu de ses frères. L’Esprit de l’Eternel vint sur David, à partir de ce jour et par la suite. » (1 Samuel 16.13, voir aussi Exode 31.2-5, Nombres 27.18) À cette époque, le Saint-Esprit ne demeurait pas en l’homme de manière permanente, mais il agissait en lui et lui donnait la capacité d’accomplir de grandes chooses qui lui auraient été impossible par ses propres powers. Tous les hauts faits de Samson are attributed directly to Saint-Esprit (Juges 14.6, 19, 15.14). le sceau de notre salut et le consolateur des croyants (Jean 14:16-18). Il nous a promise aussi que sa puissance aiderait ses pupillers à announce le message de l’Évangile dans le monde entier : «Mais vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extremes de la terre. » (Actes 1.8) Le salut des âmes est une oeuvre surnaturelle, rendue possible uniquement par la puissance du Saint-Esprit à l’oeuvre dans le monde. était pas silencieuse, mais puissante. “Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils étaient tous ensemble au meme endroit. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent violent, qui remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues qui semblaient de feu leur apparurent, séparées les unes des autres, et elles se posèrent sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d’autres langues, comme l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » (Acts 2:1-4) Tout de suite après, les pupils ont parlé aux foules rassemblées à Jérusalem pour la fête, qui étaient originaires of diverse nations et parlaient donc beaucoup de langues différentes. Imagine your surprise d’entendre les students that you parler chacun dans sa langue (verses 5-12) ! Il est évident que les pupils n’auraient pas pu faire cela par eux-mêmes sans de longs mois ou années d’études. La puissance du Saint-Esprit s’est manifestée ce jour-là à une foul nombreuse, entraînant la conversion d’environ 3 000 personnes (verse 41).Pendant son ministère terrestre, Jésus était rempli du Saint-Esprit (Luc 4.1), qui le guidait (Luke 4:14) et lui donnait la puissance d’accomplir des wonders (Matthew 12:28). Une fois Jésus remonté au ciel, le Saint-Esprit a donné cette même puissance aux Apôtres (2 Corinthians 2:12, Acts 2:43, 3:1-7, 9:39-41). La puissance du Saint-Esprit manifests itself in the lives of all Croyants de l’Église primitive, par des dons spirituels comme le parler en langues, la prophétie, l’enseignement et la sagesse.Le Saint-Esprit lives immédiatement demeurer pour toujours en tous ceux qui mettent leur foi en Jésus-Christ (Romains 8.11). Même si Certains dons spirituels (par ex. le don parler en langues et de prophétie) ont cessé, le Saint-Esprit Continue d’agir à travers nous pour accomplir sa volonté. Il nous guide, nous convainc, nous enseigne et nous équipe pour accomplir sa volonté et announcer l’Évangile. Nous ne devons surtout pas prendre ce merveilleux don à la légère.

Saint-Esprit — Wikipédia

Le Saint-Esprit, ou Esprit saint, est dans plusieurs religions an aspect or an agent de Dieu qui Communique avec les humains ou agit sur eux.

Dans le Judaisme, la Ruah, ou “Souffle” de Dieu, intervient des le premier chapter de la Genese, lors de la creation du monde. La Ruah continues as a manifester in l’ensemble de la Bible hébraïque.

Dans le Nouveau Testament, écrit en grec koiné, le mot utilisé est pneuma qui signifie également « souffle de Dieu » qui corresponds to l’hébreu Ruah ; mais on trouve also, selon le contexte, le mot Paraclet. Pour le christianisme, le souffle divin, ou Saint-Esprit (Spiritus sanctus en latin), est l’une des trois personnes de la Trinité, ainsi que le symbole de Nicée-Constantinople l’a formulé au IVe siècle. Il est feté lors de la Pentecôte.

L’Esprit Saint apparaît également dans les écrits pré-islamiques et dans le Coran (in Arabic: rest).

Dans le christianisme [ Modifier | modifier code ]

Si l’Esprit saint est design nommément à de multiple reprises dans la Bible, also passage de l’Ancien ou du New Testament n’en donne de definition. Cette imprécision est à l’origin d’une série de controverses théologiques principalement réparties en 3 periods : le IVe siècle, qui a vu l’elaboration du symbols de Nicee-Constantinople, les différends between l’Orient et l’Occident qui aboutissent au grand schisme du XIe siècle et enfin les questions doctrinales soulevées par la Reforme protestante au XVIe siècle.

Une des trois personnes de la Trinité [ Modifier | modifier code ]

Les first Chrétiens ont interpreted a la lumière du Nouveau Testament les passages de l’Ancien Testament parlant de l’Esprit de Dieu. Il est dit dans le livre de la Genese que L’Esprit planait au dessus des eaux (1, 2). Il est relaté par ailleurs que l’Esprit de Dieu est descendu sur les chefs et les rois (I Samuel 10, 1 et 16, 3), puis sur les prophètes (Isaîe11, 2, Ézéchiel 36, 26-27 et 37, 1 ). -14) et enfin sur l’ensemble du peuple élu (Joël 3, 1). Ezechiel advertised que l’Esprit de Dieu renouvellera les hommes par une aspersion d’eau pure. Enfin l’Esprit est identifié à la Sagesse (Sagesse 7, 22)[1].

Bases de l’approfondissement sur l’Esprit Saint [ Modifier | modifier code ]

Le Nouveau Testament parle de la présence omnipresent de l’Esprit Saint dans la vie terrestre de Jésus, en particulier lors de sa conception, et de son baptême. En outre, l’ordre de Jésus donné à ses apôtres “Allez, de toutes les nations faites des pupilres, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit” (Matthieu 28, 18-19) sera à la base des approfondissements sur la nature de L’Esprit-Saint, meme s’il n’est parlé par ailleurs dans le NT que de Jesus à propos du baptême. Les autres éléments qui ont contribué à ces approfondissements sont la believe que les Écritures sont inspired par l’Esprit Saint, ensuite la foi en l’inhabitation de l’Esprit dans le cœur des fidèles et enfin la foi en la presence active du Saint Esprit in the Église[2].

Chrétiens des premiers siècles [ Modifier | modifier code ]

Ignace d’Antioche (35-110) insists on the presence of the holy saint in the Églises auxquelles il s’adresse. Justin de Naplouse (mort en 165) Place l’Esprit Saint in 3 position, derrière Le Père et le Fils. Tatien (120-173) appeals to the Esprit Saint “le serviteur de Dieu qui a souffert”. Théophile d’Antioche (mort en 183) qui fut le premier à introduire dans le monde orientai le terme grec trias pour parler du Père, du Fils et de l’Esprit, definitely l’Esprit l’effluve du Père, le plaçant en intermediaire between the Pere et le Fils, et l’identifie à la Sagesse de l’Ancien Testament. Tertullien (150-220) qui fut le premier à utiliser dans le monde latin le terme trinitas pour parler des trois personsnes, qualifie l’Esprit Saint de “troisième nom de la divinité”. Il dit de lui qu’il est le “troisième par rapport à Dieu le Père et Dieu le Fils”, qu’il est la “Force vicaire du Christ” et enfin qu’il est l’unique témoin de l’unicité de Dieu . Pour Hippolyte (170-235), l’Esprit Saint est dans tout, et c’est en lui que l’on croit au Fils. Origène (185-253) envisages le Dieu as a unique comme trois cercles concentriques, le plus large representative le Père qui est inengendré, l’intermédiaire representative le Fils ou Logos, et le plus petit l’Esprit Saint, chacun des trois étant une person divine . Origène, enseignant que le Père est supérieur au Fils, lequel est supérieur à l’Esprit Saint, sera pour cette raison taxé de subordinatianisme, et accusé par ailleurs de compromettre le monothéisme[3].

Du concile de Nicee de 325 au concile de Constantinople de 381 [ modifier | modifier code ]

Le credo du premier concile de Nicee de 325 se limite à dire que l’on croit en “l’Esprit Saint”[4]. Or Pendant la période qui suivit le concile, tout un courant se réclamant de l’arianisme connu sous le nom de pneumatomaque combattit franchement la divinité de l’Esprit Saint qui s’opposait selon lui au monothéisme et voyait l’Esprit comme le résultat d a creation. Athanase (296-373) was the premier in the fight against the Holy Spirit, interpreting the Esprit Saint comme étant consubstantiel au Père et au Fils, and correspondent in a Mouvement Circulare de Circcession au Sein de la Trinité Divine. Basile de Césarée (329-379) in the son of Traité du Saint Esprit de 375 refuse category de voir dans l’Esprit a creature and the place where Même rang que le Père et le Fils. Son ami Grégoire de Nazianze (329-390) confirms the identity of the substance of three persons, approfondit la périchorèse intra-trinitaire et enseigne que la spécificité de l’Esprit réside en ce qu’il procède du Père. Enfin l’un des frères de Basile, Grégoire de Nysse (335-395) insist on the distinction of the three persons and on the unity of substance and profession qu’il faut addresser à l’Esprit la même adoration qu’au Père et on Fil[5].

Le premier concile de Constantinople de 381 prolonge son credo par la foi «en l’Esprit Saint qui est Seigneur et donne la vie, qui procède du Père, qui avec le Père et le Fils est également adoré et glorifié et qui a parlé par les Prophets[6]. »

Après le concile de Constantinople [ modifier | modifier code ]

Sous Damase un synode réuni à Rome en 382[7] precise à propos de l’Esprit Saint qu’il est Esprit septiforme, de sagesse, d’intelligence, de Conseil, de force, de Science, de Vérité, et de crinte de Dieu.[8] En tant que l’Esprit se donne aux hommes, ses qualités sont connues comme les Sept dons du Saint Esprit.

Depuis le premier concile de Constantinople, l’Esprit saint est reconnu comme la troisième hypostasis (or “personne”) de la Trinité. Il est distinct du Père et du Fils (Jésus-Christ), mais consubstantiel à eux, c’est-à-dire partageant la même essence.

L’œuvre principale du Saint-Esprit est d’inspirer aussi bien les prophètes de l’Ancien Testament que les rédacteurs de la Bible tout entière. Il communique la paix et l’amour de Dieu au genre humain[9],[10],[11].

« L’Esprit est en nous le signe Certain de la creation nouvelle qui, tout inachevée qu’elle soit, a déjà commencé (cf. Ga 6:15). Actualité du Christ crucifié, il est also en meme temps actualité du Christ ressuscité. Non pas realité de notre propre résurrection, mais garantie qu’elle aura lieu. Plus encore, possibility of considering that nous sommes morts avec le Christ, et vivants pour Dieu en lui (Rm 6:11); Possibilité et Permission de vivre, aujourd’hui, avec une completely assured (Rm 8.18ss) »[12].

Daniel Marguerat reports the situation in the primitive church:

« L’apparition des quatre évangiles, dans le court espace de 30 ans (entre 65 et 95), trouve an explication dans la volunté de stabilizer la tradition de Jésus face aux debordements des prophètes chrétiens. […] À la position corinthienne qui reserve l’Esprit à une élite spiritual, Paul réplique que tout croyant est charismatique. Tout croyant est habité par l’Esprit, traversé par l’Esprit, par le fait meme qu’il énonce la Confession de foi la plus élémentaire (1 Co 12,1-3)[13]. »

La querelle du Filioque [ Modifier | modifier code ]

Le symbole de Nice-Constantinople fixed par les conciles du IVe siècle affirme que le Saint-Esprit “procède du Père”. Or un ajout est effectué par Charlemagne : le Saint-Esprit procède du Père « et du Fils » (in Latin : Filioque). « Je crois en l’Esprit saint, qui est Seigneur et qui donne la vie ; il procedure du Pere et du Fils. Avec le Père et le Fils, il reçoit meme adoration et meme gloire ; il a parlé par les prophetes ».

Ce differend sur la nature de l’Esprit-Saint, connu sous le nom de “querelle du Filioque”, a été l’une des cause du Grand Schisme d’Orient en 1054.

Les orthodoxes estiment en effet que cette innovation est contraire à l’enseignement des Pères de l’Église, tandis que l’Église catholique, qui a adopted cette modification, déclare n’y voir que le développement d’un élément non explicite de la foi des Peres. Ce point est un obstacle majeur à la réconciliation de ces deux Églises.

Periods modern et contemporaine [ Modifier | modifier code ]

Ces périodes sont caractérisées par un morcelllement des Églises. La Réforme remit en cause certain sacraments, dont la Confirmation qui porte sur l’Esprit saint.

Dans la period contemporaine, on vit apparaître, surtout aux États-Unis, plusieurs Églises ou denominations qui persistèrent sur la place de l’Esprit saint dans la vie staffle du croyant, et sur les dons spirituels (charismes). C’est dans ce contexte que le pentecôtisme est apparu au debut du XXe siècle. Elles donnèrent également lieu à the renovation works charismatique au be du Catholicisme (l’Emmanuel, le Chemin Neuf…).

L’Esprit saint est appelé par Jésus “Paraclet” dans le discours de la Cène (John 14:16,26; 15:26; 16:7), littéralement “celui qui est appelé au secours”, que l’on traduit par Consolateur ou Defender. Jésus appelle l’Esprit saint “Esprit de vérité” (John 16:13).

Dans la profession de foi chrétienne [ Modifier | modifier code ]

Les manifestations de l’Esprit saint décrites dans le Nouveau Testament sont l’accomplissement de l’annonce faite par Isaïe (Chapter 11,2 du livre d’Isaïe). Avec la Cène, elle scelle une Nouvelle Alliance. Les dons de l’Esprit rappellent le Décalog decrit dans la Premiere Alliance.

Les catholiques et les Églises orthodox insist on the institution des apôtres et le fait que l’Église en tant qu’institution devient inspired, fondant ainsi son autorité spiritual. Les Églises évangéliques mettent l’accent sur le fait que chacun, recevant l’Esprit saint (1 Co 6:19: “Votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous”), peut annocer le message du Christ, qui est le critère de cette inspiration ; le même Esprit donne à l’Église les pasteurs et autres ministres dont c’est la fonction permanente.

Les Églises évangéliques Attachent une certain importance au fait que l’Esprit permet d’ouvrir celui qui le reçoit à une nouvelle naissance, celle dont Jésus a parlé dans l’évangile selon Jean (3,5) : « Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut enterer dans le Royaume de Dieu »[14],[15],[16]. Les mouvements charismatiques correspond to a special meaning of certain manifestations of esprit (parler des langues, interprétation des langues, prophéties, guérisons)[17],[18].

Dans les Confessions Chrétiennes [ Modifier | modifier code ]

Le catéchisme de l’Église catholique mentions:

“L’Esprit saint, don’t l’onction imprègne tout notre être, est le Maître intérieur de la prière chrétienne et l’artisan de la tradition vivante de la prière. »

— Catéchisme de l’Église catholique, No. 2672.

Dans le Catholicisme, the spirit of Saint is present in the sacrements.

L’Esprit saint est avant tout le don de Dieu, enseigne le Catéchisme de l’Église Catholique[19] qui cite: “Dieu est Amour” (1 Jn 4:8-16) et précise que l’Amour est le premier don qui content tous les autres. Cet Amour, “Dieu l’a répandu dans nos coeurs par l’Esprit-Saint qui nous fut donné” (Rm 5:5).

C’est par cette puissance de l’Esprit que les enfants de Dieu peuvent porter du fruit[20]. On doit distinguish les dons de l’esprit et les fruits de l’esprit. Saint Thomas d’Aquin fait cette distinction dans la Somme théologique[21].

L’Église catholique considers que les dons de l’Esprit sont reformulés en sept dons (six other mention in Isaïe 11, 2):[22]

sagesse,

Intelligence,

Advice,

Makes,

Science,

Piete,

Crainte de Dieu.

Le Fruit de l’Esprit (et non pas “les fruits de l’Esprit”) regroupe neuf perfections (ou qualités) que forme en nous le Saint-Esprit comme des prémices de la gloire éternelle[23].

Les orthodoxes invoquent l’Esprit saint dans une prière composée par les Pères de l’Église, afin que ce soit l’Esprit saint lui-même qui vienne communiquer l’état de la prière et prier en eux, à travers eux[24] :

« Roi Céleste, Consolateur, esprit de vérité,

Toi qui es partout present et repliessant tout,

Tresor de graces et donateur de vie,

Viens et fais ta demeure en nous,

Purifie-nous de toute souillure

Et sauve nos âmes, Toi qui es Bonté! » «

ὁ πανταχοῦ παρὼν καὶ τὰ πάντα πληρῶν,

ὁ θησαυρὸς τῶν ἀγαθῶν καὶ ζωῆς χορηγός,

ἐλθὲ καὶ σκήνωσον ἐν ἡμῖν

καὶ καθάρισον ἡμᾶς ἀπὸ πάσης κηλίδος

καὶ σῶσον, Ἀγαθέ, τὰς ψυχὰς ἡμῶν. »

Pour les orthodoxes, le Saint-Esprit est la vie de l’Église, en lui se perpétue la présence de Dieu sur terre[24].

Dans le Christianisme évangélique, le Saint-Esprit est considered comme étant pleinement Dieu. Il s’agit de la manifestation éternelle de Dieu in the human dimension. C’est la présence de l’Esprit que Jésus a Promise dans l’Évangile à ceux qui se convertiraient, attestée par les premiers témoins du Christ (Ac 2) [25]. Tous les courants évangéliques considered que le Saint-Esprit est present et œuvrant dans les histoires staffs de chaque croyant, ainsi que dans le devenir de l’Église universale. Partie prenante de la conversion de l’individu, il est also considered comme à l’origine divers dons, qui varient beaucoup si l’on se base sur les écrits néotestamentaires, mais il est courant que les denominations charismatiques mettent l’accent sur tel ou tel don de l’Esprit[26]. Les dons du Saint-Esprit sont au nombre de 9; les dons créatifs (écriture et arts), les dons pastoraux (encadrement et guide des communautés), les dons apostoliques (prédication, enseignement), les dons prophétiques (prophétie dans ses diverses formes), les dons prodigieux (prodiges et wonders) [27 ]. Le christianisme évangélique, particulièrement dans les courants pentecôtisme, mouvement charismatique évangélique, mouvement neo-charismatique, met une emphasis sur l’Esprit et son action dans les vies humaines et dans l’Église[28].

Le christianisme évangélique a a deux conceptions du baptême du Saint-Esprit, celle d’une expérience liée à la nouvelle naissance et celle d’une deuxième expérience, après la nouvelle naissance [29]. Les signes du baptême du Saint-Esprit different selon les mouvements.

Pour les pentecôtistes, tous les les chrétiens de conversion ont besoin d’être baptisés du Saint Esprit ou remplis du Saint Esprit, avec le “signe preuve” selon Actes 2,4, du parler en langues ou glossolalie[30]. Cette expérience du parler en langues s’est renouvelée regulation en Actes 10 et 19, plusieurs dizaines d’années après la Pentecôte. Le parler en langues contains à “parler à Dieu”, “prier Dieu”, “rendre d’excellentes actions de grace” selon la Première épître aux Corinthiens, 14 églises protestantes évangéliques, mais aussi chez les catholiques et orthodoxes; cette mouvance representing 500 millions de chrétiens.

Le parler en langues, ou glossolalie, est pratiqué par le mouvement pentecôtiste et le mouvement charismatique évangélique. Il ne figure pas en tant que tel dans les dons indiqués dans le catéchisme catholique, mais est reconnu dans les mouvements catholiques du Renouveau charismatique[31].

Mais aussi chez les protestants persécutés des Cevennes après la révocation de l’édit de Nantes : «J’ai vu plusieurs personnes de l’un et de l’autre sexe, qui dans l’extase prononçaient Certaines paroles que les assistants jugeaient être une Probation étrangère. Ensuite ceux qui parlaient declared quelquefois ce que signifiaient les paroles qu’ils avaient prononcées[32]. »

En dehors de cet aspect, les pentecôtistes croient comme tous les chrétiens protestants, catholiques ou orthodoxes que le Saint Esprit est la troisième personne de la Trinité Divine. Le Saint Esprit est doué de raison (Ac 15.28), de sentiments (Ep 4.30) et de volonté (1 Co 12.1), en conséquence de quoi, le Saint Esprit est plus qu’une puissance, Il est a person. Le Saint Esprit habite le corps de tout chrétien né de nouveau (Jn 3:3 ; 1 Co 6:19)[33].

Représentations de l’Esprit Saint [ Modifier | modifier code ]

Onitsha, Nigeria. Le Saint-Esprit sous l’aspect de la colombe et de ses langues de feu, art igbo

Dans le Nouveau Testament, l’Esprit saint est represented by various symbols don’t les plus connus sont la colombe (Mc 1:10) et les langues de feu (Acts 2:2-3) …

Les symbols de l’Esprit Saint sont[34] :

l’eau (John 4:10-14)

l’onction : l’Esprit saint agit à travers l’onction lors des sacrements du Baptême, de la Confirmation, Ordination et de l’onction des malades (dans l’Église catholique, les Églises orthodoxes et anglicane) ;

Le feu (Lc 3:16; 12:49; Ac 2:3-4); le(a) chrétien(ne) = celui, celle qui a réellement donné sa vie, son coeur à Jésus (= conversion de l’âme), reçoit ensuite le baptême de feu (le baptême du Saint-Esprit) (Lc 3, 16; Acts 2:3-4)

Baptême de feu (Lc 3,16 ; Ac 2,3-4) la nuée et la lumière : ces deux symbols sont inséparables dans les manifestations de l’Esprit saint. Ils sont apparus lors de la Transfiguration « Celui-ci est mon Fils, mon Elu, écoutez-le », (Lc 1,17 ; 9,4-35) ;

le sceau (Joh 6,27 ; 2 Col 1,22 ; Ep 1,13 ; 4,30)

la main (Acts 8:17-19 ; 13:3 ; 19:6) ;

le doigt (Ex 31,18 ; Lc 11,20) ;

la colombe (Gen 8:8-12 ; Mt 3:16).

Directives of the Église catholique [ modifier | modifier code ]

En 1628, le pape Urbain VIII interdit de representative le Saint-Esprit sous une forme humaine, par example comme l’époux de Marie. Benoît XIV added en 1745 que le Saint-Esprit ne doit être represented que sous la forme d’une colombe[35].

Peinture et sculpture [ Modifier | modifier code ]

L’Esprit saint is souvent représenté comme une colombe, du fait que l’Esprit saint est descendu sur Jesus sous la forme d’une colombe quand il a été dans le Jourdain baptized.

Dans beaucoup de paintings de l’Announcement, l’Esprit saint est represented sous la forme d’une colombe, qui represented de the conception de Jesus à la Vierge Marie par l’ange Gabriel.

La colombe est also à mettre en rapport avec celle qui apporta une branch d’olivier à Noé après le Déluge, et les traditions rabbiniques selon lesquelles les colombes au-dessus de l’eau signifient la présence de Dieu.

Les Actes des Apôtres décrivent l’Esprit saintly descendant on the Apôtres à la Pentecôte sous la forme d’ein souffle et d’une langue de feu qui se pose sur les têtes des Apôtres. En fonction de ce récit, l’Esprit saint est quelquefois symbolizes par une langue de feu.

Veni Creator Spiritus Premier Couplet du

L’Hymne Veni Creator Spiritus est chante à la Pentecôte. Il comporte sept strophes qui symbolisent les sept dons traditions de l’Esprit saint (sagesse, discernement, conseil, savoir, force d’âme, piété et crainte (respect) du Seigneur.Il est attribué à Raban Maur (776-856). Cet hymne est chanté aux Vêpres, à la Pentecôte, à la dédicace d’une église, à la firmation, et à l’ordination sacerdotale, et à chaque fois que l’Esprit saint est solennellement invoqué qui le récite.Une ablass plenière est accordée s’il est récité le 1er janvier ou à la fete de la Pentecôte.

La sequence grégorienne Veni Sancte Spiritus de la messe de la fete de Pentecôte

Marc-Antoine Charpentier a composé vers 1690 3 motets, Pour le Saint Esprit : Veni Creator H 362 for 3 Voix et Basse Continue, 2 Veni Sancte Spiritus (H 364 H 364 a) and H 366 for 3 Voix et Basse Continue. Il a composé, à la fin des années 1680, un Veni Creator pour un dessus seul pour le catéchisme H 70 pour 1 voix et basse Continue.

Charles d’Ambleville is a composé by Veni Creator for 4 Voix Mixtes. Henry du Mont composed a Veni Creator à 4 voix mixtes, si bémol majeur, published in 1652.

Veni Sancte Spiritus de Mozart au XVIIIe siècle.

L’Esprit saint et les autres religions [ Modifier | modifier code ]

L’Esprit Saint et le Zoroastrisme [ Modifier | modifier code ]

Ahura Mazda (Seigneur Sage), dieu suprême and unique, crée l’univers comme one zone d’assainissement for sa progéniture malefique : Angra Mainyu (Esprit Mauvais) qui agit à travers la matière and les ténèbres qu’elle permet. Grace à l’enseignement qu’il délivre au prophet Zoroastre et à ses 3 successeurs, Ahura Mazda donne la possibilité aux êtres humains de lui résister par la bonne parole, la bonne pensée et la bonne action qui sont les trois arms de sa progéniture bienveillante : Spenta Mainyu (Spirit Saint). Spenta Mainyu and Angra Mainyu are the best forces of the moment of creation, Ahura Mazda is a stopover in the fight, the eliminator of the Esprit Mauvais is the master’s souhaite and the opponent of the qualities of the son “Jumeau”. Le temps de l’univers est divisé en trois periods égales, l’Esprit saint règne sur la première, l’Esprit Mauvais sur la deuxième, ces deux périodes leur permettant de se fortifier l’un et l’autre sans être perturbé par l ‘Adversaire en vue d’un combat équitable pendant toute la troisième période. Spenta Mainyu est assimilé à Ahura Mazda car il procède totalement de lui, il est decrit comme l'”esprit obéissant” alors qu’Angra Mainyu est l'”esprit désobéissant”, c’est pourquoi des ambiguïtés ont pris forme dans le zoroastrisme sur la nature de cet esprit qui afffronte le Mal. Zoroastre announces that a party of the Esprit Saint Prendra Corps dans le troisième successeur qu’une vierge enfantera afin que celui-ci apporte la victoire du Bien et sauve le monde corporel en montrant comment vaincre l’Esprit Mauvais (appelé la «Druje des hommes»).

The expression «Esprit saint» (روح القدس, Ruh al-qudus) is present four four fois dans le texte coranique. Elle est connue à l’époque pré-Islamique[36] et proviendrait du syriaque rwh d-qudsha, qui design le Saint-Esprit dans cette littérature chrétienne[37]. Dans le texte coranique, l’intermédiaire classique de la révélation du Coran est l’Esprit, ruh[38]. Celui-ci is a helper to the prophets and a “bienfait de Dieu transmettant son pouvoir”. Dans le texte coranique, l’Esprit est associé au souffle divin (Création de l’Homme ou de Jésus) mais also à la Parole de Dieu[37]. Pour Merad, la présence du Ruh appliqué uniquement à Adam et à Jésus “laisse pressentir une nature spiritual infiniment plus éminente que ne le sont les natures communes”[39].

Les commentateurs du Coran consider que le Ruh, l’Esprit, designe l’ange Gabriel[40]. Pour Chabbi, “il n’y a aucune raison d’admettre l’assimilation faite par Certains savants entre le ruh et Gabriel”. Ce ruh est une figure d’ascance biblique[38]. Pour Dye, le terme Ruh est “très polysémique” et à propos de la sourate 17, «Rūḥ ne designe pas ici le souffle de vie (Q 15:28), l’ange Gabriel (Q 19:17), ou le contenu du message inspiré (Q 42:52), mais bien plutôt l’esprit de Dieu censé parler à travers les propos du prophète (à rapprocher, bien sûr, de l’Esprit saint….) »[41]. Pour Toorawa, si l’association avec Gabriel n’est pas impossible, elle paraît improbable[41]. Un Passage du Coran (XVII, 85) semble meme exclure l’assimilation de Gabriel au ruh[38]. Cette mentions you Ruh, dans la sourate 17 semble être konforme à une conception classique de l’Antiquité, “une seule et même essence essence, l’Esprit saint, s’est personnifiée dans les prophètes ou les a inspirés, jusqu’à trouver en Christ sa révélation pleine et entière”[41]. Cette attribution tardive à Gabriel, niant l’évolution du texte, participe à un “effacement de la temporalité du texte (…) récurrent dans l’exégèse musulmane médiévale”[38 ].

Le terme “paraclet” a connu une fortune particulière dans l’apologétique musulmane. Alors que la tradition Chrétienne a interpreted l’announcement, dans les Évangiles, de la location du Paraclet comme étant celle de l’Esprit saint, Certains musulmans y voient celle du prophete Mahomet. Pour cela, ils se basent sur deux « détournements linguistiques »[42], le premier faisant lire dans le texte syriaque de Jean la racine nhm du terme syriaque comme étant associé à la racine hmd (la même que Mahomet) alors qu’elles n ‘ont que deux letters en commun et dans un ordre different[42]. L’apologétique musulmane a aussi transcrit le terme parakletos par le mot “periklutos”, modified le sens original d'”avocat” en celui de “loué”, le “glorieux”, sens du terme “Mohamed” ou particulièrement Ahmad (Cor. LXI. 6.)[43], en arabe. Cependant, il n’est jamais fait reference de ce terme dans les manuscrits de la Bible en langue grecque et une association de ces termes “reviendrait à traiter une langue indo-européenne (le grec) comme une langue sémitique” dans laquelle primeraient les consonnes et où les voyelles seraient variables, ce qui est inexact[44],[42]. « L’histoire du texte et ḍes traductions de l’Évangile, jointe au fait que le mot periklutos n’était pas courant en grec contemporain, montre que c’est impossible »[43].

L’Esprit saint et le buddhisme [ Modifier | modifier code ]

Selon certain authors, comme Soho Machida from Princeton University or Thich Nhat Hanh, the similar Peuvent être trouvées between Saint-Esprit and the Dharma of Buddhism[45],[46],[47].

Notes and references [ modifier | modifier code ]

Les Bible quotes highlighting the translation of Chanoine Augustin Crampon, the Bible of Jérusalem or the cell of Louis Segond.

Ouvrages de théologie [ Modifier | modifier code ]

Basile de Césarée (Préf. Benoît Pruche, o.p.), Traité du Saint-Esprit, Paris, Cerf, coll. « Sources chrétiennes n°17 ​​​​», 1947 (Présentation en ligne) Benoît Pruche, o.p.), Paris, Cerf, « Sources chrétiennes n°17 ​​​​»,

Bonaventure, Les Sept Dons du Saint-Esprit, Editions du Cerf, June 1997

, Editions du Cerf, June 1997 L’Esprit Saint dans la Bible, June 1985, Editions du Cerf

La puissance de Dieu et le monde des puissances

LA PUISSANCE DE DIEU AND LE MONDE DES PUISSANCES

SOMMAIRE.

prophecy contratoire

H n’y a pas all à fait un siècle, deux des penseurs les plus influents de leur époque prirent position, d’une manière particulièrement affirmée, sur la question du pouvoir. Le lieu des deux declarations fut l’université de Bâle et ils commentaient les memes événements passés de l’histoire universale en vue du 20e siècle à venir. Ils parvinrent néanmoins à des Conclusions et à des Jugements Opposés.

Frédéric Nietzsche se distance définitivement et avec indignation de la “morale de troupeau” fruit de la tradition chrétienne et démocratique avec ses idéaux “d’égalité des droits”, de “compassion avec tout ce qui souffre”, de “sécurité et de paix” . Elle conduction selon lui à un leveling et à une décadence générale du genre humain. Les “futurs seigneurs du monde” devront choisir d’autres voies: “pour l’élévation du type humain”, “la dureté, la violence, le danger dans la rue et dans le cœur, l’inégalité des droits” sont necessaires. L’avenir dépend d’une croissance de la volonté de vie allant “jusqu’à la volonté absolut de puis¬ sance et de sur-puissance” (Frédéric Nietzsche, Works III, 1950, p. 468).

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