Rêver De La Bible? Trust The Answer

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Quelle est la version originale de la Bible ?

Le « Codex Sinaiticus », rédigé en grec au milieu du IVe siècle sur un parchemin en peau de bœuf par les moines du monastère Sainte-Catherine, sur le mont Sinaï, est considéré comme la plus ancienne bible connue.

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Le “Codex Sinaiticus”, Manuscrit vieux d’environ 1 600 ans, est désormais consultable as son of integration on the Internet, an annocé, lundi 6 juillet, la British Library. A cette fin, les huit cents Seiten de la plus ancienne des bibles ont été numérisées.

L’édition en ligne de ce trésor est le fruit de la coopération de quatre institutes internationals: la British Library, la Bibliothèque universitaire de Leipzig (Allemagne), la bibliothèque national de Russie à Saint-Pétersbourg and le monastère Sainte-Catherine (Egypt) .

Le “Codex Sinaiticus”, rédigé en grec au milieu du IVe siècle sur un parchemin en peau de bœuf par les moines du monastère Sainte-Catherine, sur le mont Sinaï, est considered comme la plus ancienne bible connue. Seul le «Codex Vaticanus», détenu par la bibliothèque du Vatican à Rome, approximate date of the même époque.

“L’un des plus grands trésors écrits du monde”

Seules quatre cents feuilles sur les plus de sept cents du manuscrit original, écrites recto-verso par trois ou peut-être quatre scribes, ont été préservées. Elles comprennent la moitié de l’Ancien Testament et la version complète du Nouveau Testament, et laissent apparaître les corrections apportées au fil des siècles.

“Le Codex Sinaiticus est l’un des plus grands trésors écrits du monde”, a statement by Dr. Scot McKendrick irresponsibly from the British Library. « Ce manuscrit vieux de 1 600 ans ouvre une fenêtre sur les débuts du christianisme et offer des indices de première main sur la manière dont la bible s’est transmise de génération en génération. » Le Codex a été conservé au monastère Sainte-Catherine jusqu’au XIXe siècle, lorsque le savant allemand Konstantin von Tischendorf, originaire de Leipzig, l’a rapporté en Europe pour le publier.

Le Monde with AFP

Quel est la signification de rêve ?

Le rêve est un état du cerveau, tout comme le sommeil et le réveil. Il serait la conséquence d’une reprogrammation neurologique pour préserver la personnalité des individus. Le rêve est essentiel pour nous aider à gérer les émotions vécues durant la journée. Il serait donc un régulateur de notre équilibre émotionnel.

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Qu’ils soient perturbants, angoissants ou meme agréables, les rêves nous laissent souvent pantois au réveil. A quoi servent-ils ? Comment the interpreter ? Ont-ils un lien avec notre proper vie ? Answers.

Pourquoi rêvons-nous ? Même si de nombreux théoriciens et scientifiques se sont penchés sur la question, le mystere plane encore autour de l’utilité et la signification des rêves.

Pour le psychanalyste Sigmund Freud, le rêve est la manifestation de sirs refoulés qui apparaissent de façon imageee. A message venu de notre inconscient.

Le psychiatrist Carl Gustav Jung is all plus loin dans cette piste de l’inconscient en affirmant que les rêves nous permettent de “discusser” avec les différents facts de nous-même, notamment ceux que nous ne connaissons pas. A dialog qui, selon lui, nous aide à progresser dans la vie grace à une meilleure connaissance de notre for interior.

Les scientifiques sont plus pragmatiques sur la thematique des rêves. Ils advanced plusieurs hypotheses :

Le rêve est un état du cerveau, tout comme le sommeil et le réveil. Il serait la consequence d’une reprogramming neurologique pour preserver la personnalité des individus.

Le rêve est essential pour nous aider à gérer les émotions vécues durant la journée. Il serait donc un régulateur de notre equilibre émotionnel. Sans lui, nous serions submergés par nos émotions.

Le reve est un acte volontaire qui serait un moyen de résoudre nos problems ou guérir nos blessures psychiques. Cette théorie fait la part belle au “rêve lucide”, c’est-à-dire que l’on peut contrôler.

Le reve est une activation aléatoire des neurones dans notre cerveau. En effet, la nuit, notre cerveau Continue de fonctionner : il traite les informations reçues durant la journée et réagit également aux stimuli extérieurs durant le sommeil. Mais étant donné qu’il n’est pas complètement alerte, les scenarios qui défilent dans notre tête ne sont pas toujours coherents.

Les rêves les plus frequents et leur signification Vous l’aurez compris, donner une signification à nos rêves n’est pas une demarche sensé pour les scientifiques. En revanche, les spécialistes en psychology Freud et Jung, ont étudié les rêves les plus courants and ont livré quelques pistes concerant leur interpretation. Attention, ces explications sont à prendre avec des pincettes car chaque rêve dépend de l’individu qui en fait l’expérience. Ces means très générales ne sont que des hypothèses.

Rêver de perdre une dent Selon Freud, rêver de perdre un ou plusieurs dents signifie que la personne refoule ses désirs sexuels les plus profonds et en éprouve de la honte. Il va plus loin en affirmant que cette honte pousse la personne à s’interdire la masturbation dans la vraie vie. Cette auto-repression des envies masturbatoires manifeste dans le rêve par le fait de se faire arracher les dents. Ces dernières étant en fait le pénis ou le clitoris qu’on aurait peur de se faire pensioner. Freud parle également d’une peur du changement ou de la perte d’une choose importante (une personne, un objet, un travail…), pour expliquer la survenue de ce rêve.

Pour Jung, rêver de perdre ses dents mark a new tape dans la vie du rêveur. C’est le signe d’un changement, d’une évolution marquante dans. On the basis of the chooses mais on en découvre de nouvelles.

Rêver de tomber Rêver de tomber dans le vide est très effrayant car il implicitly une perte de contrôle et in fine la mort. Freud voit dans ce rêve un desir refoulé de lacher prize. La personne qui fait ce rêve aimerait être moins dans le control et apprendre à se laisser aller mais elle n’y parvient pas car un sentiment d’insécurité l’envahit. Elle doit donc faire des choix pour y parvenir.

Pour Jung, ce rêve signifie que l’individu s’en remet au vide, qui est en fait son inconscient, pour enfin s’accepter tel qu’il est. Il s’authorize a laughing prize pour enfin mieux se connaître et à l’aller à la rencontre de all the facts de sa personnalité.

Rêver de mort Soit on rêve que l’on meurt ou que l’on est mort, soit on rêve qu’une personne de notre entourage est décédée. Freud voit dans ce rêve un conflit entre ce que nous sommes dans la vie et nos pulsions refoulées que nous ne souhaitons montrer à personne. La mort serait une échappatoire pour ne pas faire face à ces pulsions intensives. Ou bien, ces pulsions sont tellement culpabilisantes que la mort est le seul moyen d’y mettre fin.

Pour Jung, la mort dans a rêve mark a renouveau dans la vraie vie. On met fin à de mauvaises habitudes préjudiciables pour notre bien-être, pour à la place instaurer des pratiques qui contribuent à notre bonheur.

Rêver d’être enceinte Selon Freud, quand une femme rêve qu’elle est enceinte, il s’agit d’un fantasme œdipien vécu durant l’enfance et qui ressurgit à l’age adulte. Elle aurait envie d’avoir un enfant de son père. Même chose pour un homme qui rêverait qu’il attend un enfant. Ce serait pour lui un moyen de se rapprocher de sa mère, de mieux la comprendre. Au-delà de la dimension œdipienne, Freud voit dans ce genre de rêve un questionnement sur nos origines.

Jung considers the grossness of the revelation of the construction of notre psychisme. Celui-ci est encore en gestation et se nourrit de tout ce que nous vivons durant la journée.

Rêver d’être pourchassé Pour Freud, les persons qui rêvent qu’elles sont pourchassées sont très anxieuses dans la vie et ont peur de leurs désirs et pulsions. Le pourchasseur serait en fait leurs pulsions refoulées qui reviennet comme un boomerang, comme si notre inconscient nous demandait de les confronters et de les suspects.

Pour Jung, l’explication est similaire. Selon lui, le pourchasser serait une partie de nous-même que nous refusons d’accepter et qui pourtant nous aiderait à évoluer.

Rêver d’infidélité L’infidélité dans les rêves se caractérise par des rapports sexuels avec une autre personne que son conjoint ou bien avec un inconnu (on ne se souvient pas de son visage mais de Certaines Parties de son corps). Freud voit dans le rêve d’infidélité une insatisfaction sexual et un desire refoulé de sensations intimates plus fortes. Il y voit également un désir de légèreté, comme pour échapper à un engagement amoureux trop étouffant.

Quels sont les textes bibliques ?

La Bible hébraïque, appelée Tanakh, se compose de trois parties : la Loi (Torah), les Prophètes (Nevi’im) et les Écrits (Ketouvim). La Bible grecque se compose quant à elle de quatre parties : le Pentateuque, les Livres historiques, les Hagiographes et les Prophètes.

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La Bible is a composition of sacred texts for Juifs and Chrétiens. Les diverse Confessions peuvent inclure des livres différents dans leurs canons, dans un ordre différent. Les textes eux-mêmes ne sont pas toujours identiques d’une religion à l’autre.

La Bible rassemble a collection d’écrits très variés et fragmentaires (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres) dont la rédaction s’est échelonnée entre le VIIIe siècle av. J.- C et le IIe siècle av. J.-C. pour l’Ancien Testament, et la deuxième moitié du Ier siècle, voire le début du IIe siècle pour le Nouveau Testament.

La Bible hébraïque se nomme en hébreu «TaNaKh» (תנ״ך), acronym formé à partir des Titres de ses trois parties constitutive: la Torah (la Loi), les Nevi’im (les Prophètes) et les Ketouvim (les Écrits) . Elle est traduite en grec ancien à Alexandrie. Cette version – la Septante – est utilisée au tournant du Ve siècle par Jérôme de Stridon pour compléter sa traduction latine de la Bible – la Vulgate – à partir de l’hébreu puis, au IXe siècle, par les “apôtres des Slaves” Cyrille et Method pour traduire la Bible en vieuxslave.

La Bible Chrétienne, qui connaît plusieurs canons selon les époques et les Confessions, se compose de deux Parties : l’Ancien Testament, qui reprend le Tanakh tel quel ou augmenté d’un Certain nombre de livres[N 1] et le Nouveau Testament commun à la plupart des Églises chrétiennes et regroupant les écrits relatives à Jésus-Christ et à ses disciples. Il s’agit des quatre Évangiles canoniques, des Actes des Apôtres, des Épîtres et de l’Apocalypse.

L’ouvrage a été traduit de nombreuses fois et composé à partir de fragments.

Le mot «bible» vient du grec ancien biblos ou biblion[1] correspondant à l’hébreu sépher[2] — «livre» — qui a donné τὰ βιϐλία (ta biblia), un substantif au pluriel qui signifie «les livres», soulignant son caractère multiple, qui est traité par les auteurs médiévaux en latin comme un féminin singulier, biblia, avec pour pluriel bibliae[2], par lequel il passe dans la langue française[3].

Le mot “Testament”, traduit du Latin testamentum, corresponds to lui au mot grec διαθήκη, diathêkê, qui signifie “convention” ou “disposition écrite”[4] avant de recouvrir une acceptance littéraire spécifique au sens de “testament philosophique”, un sens que retient la Septante pour traduire le terme hébreu berith, “alliance”, qui corresponds to pourtant davantage au grec sunthêkê[5]. Le déplacement sémantique du terme en tant que “testament” littéraire s’opère chez les auteurs chrétiens dès le IIIe siècle[6], traduit alors par le terme juridique latin testamentum qui est repris ensuite dans toutes les langues[7].

Le corpus biblique réunit plusieurs livres d’origines diverses d’où le pluriel originel du mot “Bible”. Des le début de sa formation, il existe plusieurs collections canoniques concurrentes de la Bible, chacune étant defendue par une communauté religieuse differente. Le mot canon (en grec ancien, κανών signifie règle) est utilisé dès le IVe siècle pour designer la list des livres reconnus par une communauté (ou Église)[3].

Les “canons” primitifs les plus importants sont sans doute ceux de la Bible hebraïque (canon massorétique) qui est reconnu par le judaïsme (rabbinique et karaite), et celui de la Bible grecque (Septante) qui est, quant à lui, reconnu par la plupart des Églises d’Orient et d’Occident. La Bible hébraïque, appelée Tanakh, is composed of 3 parties: la Loi (Torah), les Prophètes (Nevi’im) et les Écrits (Ketouvim). La Bible grecque se compose quant à elle de quatre parties: le Pentateuque, les Livres historiques, les Hagiographes et les Prophètes. À partir du milieu du IIe siècle, les Chrétiens ont nommé cette dernière list de livres l’Ancien Testament pour la distinguishing de leur propre collection : le Nouveau Testament. La Septante diffère de la Bible hebraïque non seulement par la langue utilisée, mais also par le fait qu’elle incorpore des livres supplémentaires, dits “deutérocanoniques”, et que le texte des livres “canoniques” diverge parfois. De plus, l’ordre et l’importance des livres ne sont pas les memes dans les deux canons[8].

Les 3 different parties de la Bible hebrïque sont canonisées et leur texte est relativement stabilized en plusieurs étapes : d’abord la Torah ( Ve siècle av. J.-C. ), puis les Nevi’im ( IVe siècle av. J.- C.), et enfin les Ketouvim (Ier siècle av. J.-C.). Le texte “protomassorétique” (précurseur du texte massorétique) is definitely stabilized in the Fin du Ier siècle[9]. Les textes du Nouveau Testament, quant à eux, sont rédigés entre le milieu du Ier et le début du IIe siècle, mais leur canonization n’a lieu qu’au cours des IIIe et IVe siècles[10].

Canon de la Bible hebraïque [ Modifier | modifier code ]

Detail article: Tanakh

A Rouleau de la Torah

La Bible hébraïque est écrite en hebreu[N 2] avec quelques passages en araméen. Ce canon, fixé par les massorètes, se compose des parties suivantes[11] (entre parenthèses, l’appellation chrétienne dans l’Ancien Testament d’après le regroupement adopté par la TOB[12]):

Canon de la Septante [ Modifier | modifier code ]

Detail Article: Septant

Le Pentateuque (recueil des cinq livres de la Torah) fut traduit en grec à Alexandrie au IIIe siècle av. J.-C. Selon une légende rapportée par la Lettre d’Aristée[13] et amplifiée depuis, la traduction en grec de la Torah, dite “des Septante” ou “alexandrine”, serait l’œuvre de soixante-douze savants juifs, six part tribu, qui, à la demande des autorités grecques d’Égypte (et isoles pendant soixante-douze jours, selon Certaines versions), aboutirent à un texte commun.

Cette traduction devait être reçue comme ayant autant de valeur que l’œuvre originale, malgré Certaines critiques. Cette version for conservée à la bibliothèque d’Alexandrie avec les “Lois”: à cette époque, elle ne relève pas de la religion, mais du droit coutumier du peuple juif. Toujours est-il que le nom de “Septante” est resté à cette traduction commencée au IIIe siècle av. J.-C. , et à toute la Bible grecque par extrapolation. Les autres livres de la Bible hebraïque ont été traduits en grec au fil des siècles suivants. Certain books or passages about été écrits directement en grec.

Ce corpus, largement répandu dans la diaspora juive hellénophone du Ier siècle, sera adopted tel quel par les apôtres et par les premiers chrétiens[N 3], et constitue l’Ancien Testament de l’époque.

Lors de l’instauration du Judaisme rabbinique, pour se demarquer du christianisme naissant, le texte grec est leavené dans le monde juif au profit du texte hébreu, pour des raisons à la fois linguistiques et religieuses [N 4]. Après avoir été la version la plus répandue dans le monde juif Hellénistique, la Septante devient l’Ancien Testament des Chrétiens. Des lors, le judaïsme la rejette de plus en plus à partir de la fin du Ier siècle [N 5].

Dans le monde chrétien occidental, en revanche, la Septante Continue d’être la référence et connaît plusieurs traductions en latin. Elle n’est remplacée par la Vulgate que tardivement, au VIIIe siècle[14]. Dans les Églises d’Orient, pour les sources la langue sacerdotale est le grec, la Septante est restée le texte de référence pour les traductions.

Le canon de la Septante accepté par les chrétiens se compose de quatre parties[11] :

Les livres presented in the canon de la Septante et missing du canon massorétique sont appelés deutérocanoniques, et sont signals ici par *. Les livres dont le texte a été complété par des ajouts grecs significatifs par rapport au texte massorétique sont signals ici par #.

Deutérocanoniques et apocryphes [ Modifier | modifier code ]

Les livres deutérocanoniques sont des texts redigés avant l’ère chrétienne qui ont été incorporated dans le canon de la Septante. Les Confessions Chrétiennes dites “traditionnelles”, c’est-à-dire existant avant la reforme (catholicisme et orthodoxie), les considered comme faisant partie de la Bible. Mais ces écrits n’ont pas été acceptés dans le canon par Luther, car il se fonde sur le texte massorétique de la Bible hebraïque, qui les exclut. Luther les juge néanmoins utiles. Il les nomme Antilegomena et les classes dans les dernières pages de sa Bible.

Ces livres de l’Ancien Testament sont rédigés en grec, comme l’ensemble des livres du Nouveau Testament. Ils sont “Apocrypha” (du grec ἀπόκρυφος, apokruphos, “caché”) by the Protestants and by the Pères de l’Église comme Augustin ou Jérôme. Les catholiques les nahmet “deutérocanoniques”, c’est-à-dire “secondaires dans le canon” (du grec δεύτερος, deuteros, “deuxième”), ce qui est définitivement Confirmé au concile de Trente en 1546.

Certain des livres de la Septante ne sont pas deuterocanoniques. Ils ne sont reconnus par aucune Église et sont appelés “apocryphes” or “pseudépigraphes” (écrits sous une fausse signature). Ils forment avec d’autres les “écrits intertestamentaires”. Il s’agit par example du Pasteur d’Hermas, d’abord present dans le Nouveau Testament, puis retiré du canon biblique au IIIe siècle. L’Épître de Barnabé fut elle aussi presente dans le Nouveau Testament avant d’être retirée par decision conciliaire.

Le Nouveau Testament se divise en plusieurs groups de livres[15] :

Ces livres sont general element presented selon l’ordre du canon occidental :

Detail article: Vulgate

À l’origine, la Bible chrétienne est écrite en grec, la Septante et le Nouveau Testament étant tous deux rédigés dans cette langue. Les chrétiens du monde latin ont cependant très tot utilisé des traductions latines de ces livres. Ces traductions sont appelées Vetus Latina[18].

Au IVe siècle, Jérôme de Stridon critique les imperfections de la Vetus Latina et entreprend une nouvelle traduction en latin, commanditée selon ses dires[19] par l’évêque de Rome Damase dont Jérôme, qui a été ordonné par un évêque schismatique[20] , a part of a collaborationur Occasionnel[21]. Il enname la traduction du Nouveau Testament en 382, ​​​​three ans avant celle de l’Ancien Testament[18] pour suggester un texte connu depuis sous le nom de “Vulgate” et qu’il achève en 405[18].

Pour ce faire, il choisit tout d’abord de s’appuyer sur les Hexaples d’Origène, puis begin sa traduction à partir du texte hebreu, le seul inspiré d’après lui[18]. Pour les Évangiles, la Vulgate use les manuscrits grecs. La traduction latine des textes qui constitutive la fin du Nouveau Testament, y includes les épîtres pauliniennes ou du moins leur correcture, sont essentialement à un pupil de Jérôme prénommé Rufin, le plus souvent identifié à Rufin le Syria[22].

Le travail de Jérôme, dont les pratiques ascétiques et les approches théologiques se situent en dehors des courants dominants de la Grande Église de l’époque[23], est rejeté par ses contemporains, religieux comme laïcs, qui vont jusqu’à questionner son orthodoxie [23]. Ainsi, l’usage de la Vulgate ne se généralise pas avant le IXe siècle tandis que les copies de la Vetus Latina restent répandues parmi les clercs érudits jusqu’au XIIIe siècle[23].

La Bible samaritaine [ Modifier | modifier code ]

Les Samaritains (en hébreu modern : Shomronim – שומרונים, c’est-à-dire « de Shomron », la Samarie ; ou « Israélites-Samaritains » [N 6]) sont un peuple peu nombreux se définissant comme descendant des anciens Israélites, et living in Israel and in Cisjordan. On appeal parfois leur religion le “Samaritanisme”. À l’inverse, les Juifs orthodoxes les considered comme des descendants de populations étrangères (des colons Assyriens de l’Antiquité) ayant adopted a version illégitime de la religion Hebraïque.

Leur religion repose sur one version particulière du Pentateuque : la Bible samaritaine. Ils n’adoptent pas les other livres de la Bible hebraïque, et sont donc des “observants” de la seule Torah.

Leur Pentateuque is très proche de celui des Juifs, mais il s’écrit en hebreu samaritain avec l’alphabet samaritain, a variant de l’ancien alphabet paleo-hebraïque leavené par les Juifs. Il diffère de la Tora hebraïque par des différences de fond. Les plus importantes portent sur le statut du mont Gerizim comme main lieu saint en lieu et place de Jérusalem. Les Dix Commandements de la Torah samaritaine intègrent ainsi en dixième commandement le respect du mont Garizim comme center du culte[24]. Les deux versions des dix commandements existants dans le Tanakh juif (celle du Livre de l’Exode et celle du Deutéronome) ont été également uniformisées[24].

Afin de conserver les commandements au nombre de dix, le premier commandement hébraïque (“Je suis l’Éternel (YHWH), ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude”) est considered comme une simple presentation, le premier commandement samaritain devenant le deuxième commandement hebraïque : “Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » Pour les Samaritains, « les sages juifs ont fait de la presentation un commandement pour maintenir le nombre de Ceux-ci à dix (le nombre de commandements est mention dans l’Exode, 34:28), après qu’ils ont corrigé leur version en retirant le dixième »[25] relatif au mont Gerizim.

Outre ces divergences fondamentales, il existe des variations sur des details de rédaction. Exception faite des désaccords sur le mont Garizim, ces différences rendent le Pentateuque samaritain plus proche de la version des Septante que du texte massorétique[26].

La Bible is a compilation of more texts from different periods of history by different authors, compilers and editors. La forme finale d’un livre est appelée en théologie forme canonique.

Souvent citée, l’hypothèse documentaire defend l’idée que la Bible hebraïque est le résultat de trois ou quatre sources indépendantes. Dans les années 1960, on a considered ces sources comme ayant été rédigées entre le Xe et le VIe siècle av. J.-C. et compilées ensuite. Cette hypothèse n’est aujourd’hui plus dominante[27],[28]. La research actual penche en faveur d’une datation plutôt “basse” de la rédaction de la Bible. On identifie en general deux phases importantes d’écriture, entrecoupées de phases moins prolifiques. Ces phases s’articulent autour de l’exil à Babylone. The premiere debut just after the alphabetization of Judah, c’est-à-dire between the fins of the VIIIe siècle av. J.-C. et le debut du VIe siècle av. J.-C. La seconde, qui fait suite à une situation difficile pour la Palestine, se situe durant la period hellénistic, c’est-à-dire autour du IIIe siècle av. J.-C. [29].

L’hypothèse d’une édition du Pentateuque à l’époque du rétablissement du Judaisme en Judée sous la domination perse (538-332 av. J.-C. ) est largement répandue dans l’exégèse germanophone, en cohérence avec la documentation de l’attitude de l’Empire perse (pratique perse dite de l'”authorization impériale”, qui incitait les people soumis à rassembler leurs traditions légales dans un seul document qui formait alors la source du droit pour la Province en question). Cela expliquerait pourquoi l’Ancien Testament semble être une sorte de “document de compromis”, où se trouvent rassemblés les grands courants du Judaisme post-exilique[28].

Redaction du Nouveau Testament [ Modifier | modifier code ]

La période de rédaction est très brève, approximately between the years 50 and 110.

La théorie dominante aujourd’hui sur l’écriture et la datation des Évangiles est celle dite “des deux sources”. Elle suppose que l’Évangile selon Marc (verses 60-70) is le plus ancien des trois synoptiques, et que Matthieu et Luc s’en sont inspirés quinze ou vingt ans plus tard, tout en utilisant une deuxième source : un recueil de paroles (logia) de Jesus.

L’Évangile selon Jean, rédigé une vingtaine d’années après Matthieu et Luc, semble du à une “école” independent, la “communauté johannique”, qui aurait also produce les épîtres attributes à Jean et l’Apocalypse.

Les Actes des Apôtres forment la suite directe de l’Évangile selon Luc et sont du meme auteur. Les épîtres pauliniennes reconnues comme étant de Paul sont au nombre de sept. Rédigées dans les Années 50, elles constitutive les textes les plus anciens du Nouveau Testament, et, partant, du christianisme. Les autres épîtres attributed to Paul sont l’œuvre de ses pupills. L’Épître aux Hébreux date du dernier tiers du Ier siècle et l’identité de son auteur n’est pas connue avec certitude.

La Bible grew out of books divided into chapters and verses.

Le découpage en chapitres date du XIIIe siècle, tandis que celui en versets, établi par les massorètes au Xe siècle, ne se répand qu’à partir du XVIe siècle[30],[31],[32].

En 1227, Étienne Langton, professor at the University of Paris, puis archevêque de Cantorbéry, divise la Bible en chapitres; auparavant, la taille du parchemin commandait la division. In 1250 Cardinal Hugues de Saint-Cher represented this division. Les versets sont créés par Robert Estienne en 1539, à l’occasion de l’impression de la Bible d’Olivétan, 2e édition. En 1555, paraît l’édition de la Vulgate latine by Robert Estienne; il s’agit de la première Bible complète avec la numérotation actuelle des chapters et des versets[réf. necessary]. Ce système permet de faire correspondre les versions hebraïque, grecque, latine et autres (pour autant qu’elles aient le même texte).

Dans les editions récentes de la Bible, un petit nombre de versets de la division établie by Robert Estienne ont été supprimés ou replacés par un point d’interrogation. Les manuscrits les plus anciens ne contenant pas ces versets (c’est également vrai pour Certains mots), ils ont été écartés des textes admis comme fiables par les spécialistes. L’édition de référence pour le Nouveau Testament est le Novum Testamentum Graece de Nestle-Aland.

Historicité de la Bible [ Modifier | modifier code ]

Pour ce qui concere les first livres de la Bible, de Genese à Juges, les fouilles des lieux qui sont cités dans la Bible ne corroborent pas les faits qu’elle décrit[33]. Par example, l’Exode, le séjour au desert Pendant quarante ans et la conquête du pays de Canaan ne sont corroborés ni par l’archéologie ni par l’histoire.

Plus on s’approche de la période de l’Exil ( VIe siècle av. J.-C. ), et plus le texte biblique s’accorde avec l’histoire bien attestée de la région du Levant. Ainsi, la Bible fait référence à la destruction du royaume d’Israël en -722[34], à la Mort du roi Josias en -609[35], à la destruction du Premier Temple de Jérusalem en -587, puis à sa reconstruction Verse -515.

Les découvertes scientifiques en géologie au XVIIIe siècle sur l’âge de la Terre, puis en biologie aux XVIIIe et XIXe siècles sur le transformisme and the théorie de l’evolution sont entrées en contration avec l’interpretation littérale du livre de la Genese qui était la règle à cette époque[36].

Exégèse dans le Judaisme [ Modifier | modifier code ]

Au XIIe siècle, le rabbin et érudit juif Maïmonide, pourtant suspect de rationalisme, pose que le huitième des treize items de foi est que la Torah a été donnée à Moïse, étant bien entendu que sa littérale n’est que le premier des Quatre sens de l’Ecriture. La lecture du texte hebraïque de la Torah, ainsi réputé original, est au center du judaïsme synagogal.[réf. necessary]

Bible hebraïque miniature (souvent possédée par les soldats), 1895

Suivant Jean-Christophe Attias, “tout juif croyant d’aujourd’hui comme d’hier tient en principe que le texte biblique actuellement entre nos mains est d’une intégrité sans faille” [37]. Marc-Alain Ouaknin explique que pour ces croyants «la plupart des livres bibliques ont d’abord été transmis oralement, de generation en generation, jusqu’à ce qu’ils soient mis par écrit à une époque bien plus tardive […] Ce sont les hommes de la Grande Assemblée crée par Ezra qui, au Ve siècle av. J.-C. Mirent en forme le texte définitif de la Bible hebraïque. Ils recueillirent les textes existants et écrivirent aussi de nombreux livres[38]. »

Exégèse dans le christianisme [ Modifier | modifier code ]

La Bible Chrétienne se compose de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament. A lecture that differs between the different branches of Christianity. C’est pourquoi les études bibliques comportent une branch, l’herméneutique, qui s’attache à l’interpretation des Écritures, pendant que l’exégèse historicalo-critique est en constant développement depuis le XVIIIe siècle, d’abord dans le protestantisme, Puis dans le Catholicisme à partir du XXe siècle.

L’Écriture parvient aux catholiques par deux canaux qui se rattachent au témoignage apostolique : les Écritures et les traditions non écrites, transmitted et conservées dans la continuité de la vie de l’Église[39]. The rôle du magistère de l’Église est de preserve cette tradition. Le concile de Trente insists on a double source of foi. Pour le philosophe et théologies catholique Xavier Tilliette, “la Bible est un ouvrage complexe et meme scellé. Le Livre des livres is a book of books. Il est donc susceptible to interpretation, il ne va pas sans une herméneutique. La Parole de Dieu […] s’est faite parole humaine, astreinte à la compréhension. Il n’y a pas d’acheminement direct à la Bible, il faut toujours une médiation au moins implicite : traduction, exégèse, histoire, genres littéraires, étude des styles, typologie, connaissance de la tradition, lectio divina »[40]…

Le document de référence du magistère romain sur l’exégèse biblique is L’Interpretation de la Bible dans l’Église, text published in 1993 by the Pontificale Commission qui presentte diverses d’analyse. La première est l’approche historicalo-critique, jugée indispensable à all travail scientific. S’ensuit an étude de double types d’approches recommended, avec an evaluation de l’intérêt et des limits de chacune[41]. The fundamentalist reading of the Bible is definitely a contradiction to a scientific method that is placed in a non-biblical ideology and is dangerous[42].

L’acceptation puis la recommendation de l’exégèse scientifique ne se sont pas faites sans difficult chez les catholiques[43]. Au XIXe siècle, les advances de la critique historique de la Bible ont été froidement accueillies.

Conscient du retard des catholiques dans ce domaine, le dominicain Marie-Joseph Lagrange réagit en fondant l’École biblique de Jérusalem en 1890. Parallel, l’encyclique Providentissimus Deus de Léon XIII admonished les fidèles à prendre part aux recherches exégétiques. Toutefois, il en limite de beaucoup la portée en réaffirmant la doctrin de l’inerrance biblique et en refusant aux rédacteurs de la Bible le statut d’auteurs à part entière. L’exégèse catholique begin pendant à sortir de sa torpeur, jusqu’au moment où l’École biblique de Jérusalem est jugée trop «moderniste».

Avec le décret Lamentabili Sane Exitu et l’encyclique Pascendi Dominici gregis qui condamnent le modernisme dans l’Église catholique, le pontificat de Pie X fige Durability l’exégèse catholique. Des lors plongés dans la “crisis moderniste”, les debats se concentrent sur les déclarations d’Alfred Loisy qui se voit excommunié en 1908. Rome interdit également de publication les travaux du père Lagrange. Après une période d’intenses conflits avec le magistere romain, et sous l’influence de ceux qui ont eu part à ces debats, le monde catholique prend à nouveau conscience de son retard en matière d’exégèse biblique. En 1943, le pape Pie XII a réaffirmé l’importance de l’exégèse avec l’encyclique Divino Afflante Spiritu[44].

Jusqu’au concile Vatican II, la grande majorité des fidèles connaît la Bible surtout par des citations dans des ouvrages de piété tels que L’Imitation de Jésus-Christ, comme c’est le cas pour Thérèse de Lisieux. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la diffusion de traductions annotées et commentées de la Bible encourage les fidèles à lire la Bible en tenant compte des connaissances historiques sur le texte et sur le milieu biblique. En français, the première initiative de ce genre est due au cardinal Achille Liénart, avec the publication in 1951 de la Bible dite «du cardinal Liénart». Cette traduction est rapidement éclipsée par celle de l’École biblique de Jérusalem, appelée Bible de Jérusalem, dont la première édition en un volume paraît en 1956. La Constitution Dogmatique Dei Verbum de Vatican II met fin aux querelles sur l’exégèse dans le monde catholique, tandis que les méthodes historicalo-critiques sont progressivement encouragées, jusqu’à être déclarées essentials par le magistère romain[42].

Tous les protestants se reconnaissent dans, voire se définissent par la Sola scriptura, expression Latin signifiant «par l’Écriture seule» et affirmant que la Bible est l’autorité ultime et unique à laquelle les chrétiens et l’Église doivent se soumettre, pour leur foi et dans leur vie chrétiennes[45].

À l’époque de Luther[46], il s’agissait surtout de s’opposer aux décrets parfois abusifs provenant des prélats, des conciles ou du pape. Aujourd’hui, the Lecture de la Bible éclairée par le Saint Esprit, reste pour les protestants la seule source de la Révélation, position qui s’oppose au dogme catholique d’une Révélation Continue de Dieu à son Église guidée par l’Esprit, comme à la croyance orthodoxe d’une vérité issue du consensus des fidèles guidés par le même Esprit[47].

Même s’il figure en tête des professions de foi de plusieurs dénominations matters de la Reforme, le principe de la Sola scriptura n’empêche pas que des divergences importantes se soient fait jour parmi les protestants quant à l’interprétation plus ou moins littérale de the Bible.

De par l’importance qu’il confère au texte biblique, le protestantisme est à l’origine de nombreuses nouvelles traductions de la Bible en langue vulgaire, pour rendre accessible le message évangélique, à beginner par la Bible d’Olivétan et par la Bible de Luther, Mais il est aussi, dès le XIXe siècle, à l’origine du renouveau de l’exégèse biblique, notamment au XIXe siècle, de méthodes d’analyse historicalo-critique et de nombreuses études des textes originaux. Depuis la Reforme, chaque pasteur protestant étudie le grec ancien et l’hébreu biblique. Le protestantisme a de ce fait constitué une importante incitation à l’apprentissage de la Lecture de la Bible[48].

Traductions et diffusion [ modifier | modifier code ]

La Vulgate de Jérôme de Stridon, réalisée au tournant du IVe et du Ve siècle, se répand dans le christianisme occidental tout en restant en concurrence avec la Vetus Latina jusqu’au XIIIe siècle[23]. Cependant, le latin est de moins en moins includes par les populations du Moyen Âge, tandis que l’on Continue de lire la Bible dans cette langue lors des messes.

Des traductions partials en langues vernaculaires apparaissent vers le XIIe siècle, mais elles sont le fait de courants chrétiens dissidents comme les vaudois ou les cathares. Le pape Innocent III[N 7] s’oppose à ces traductions. Plusieurs conciles ultérieurs confirm cette décision, notamment le concile de Toulouse (1229). Néanmoins, les rois de France disposent souvent de version en français à partir du XIIIe siècle[49]. L’une de ces premières traductions est la Bible historiale de Guyart des Moulins en 1297.

Il faut Attendre la Renaissance aux XVe et XVIe siècles pour que les traductions se multiplient. Le premier livre qui soit sorti des presses de Gutenberg est la Vulgate, en 1455.

La plus ancienne traduction complète de la Bible en français à partir du latin est celle de Lefèvre d’Étaples en 1523 et 1528. La Bible de Dietenberger is the first Catholic Bible in English, imprimée à Mayence en 1534.

Les Bibles de la Reforme protestante suivent de peu l’invention de l’imprimerie. Contrairement à la catholic tradition, elles ne partent pas de la Vulgate : elles traduisent directement les textes d’origine, rédigés en hebreu pour l’Ancien Testament et en grec pour le New Testament. La Bible de Luther paraît 1522 for the Nouveau Testament and 1534 for the Old Testament. En raison de son caractère novateur sur le plan linguistique et de sa forte diffusion, elle est considered comme fondatrice de la langue allemande modern[50]. Les autres protestantes sont, en français, la Bible d’Olivétan (1535) and, en anglais, la Bible Tyndale à partir de 1525[51]. Cependant, l’Église d’Angleterre publie en 1568 sa Bible des Évêques. Mais ces versiones anglophones sont bientôt supplantées par la King James (1611), qui va demeurer pendant plusieurs siècles la principale référence de l’anglicanisme.

The Latin Vulgate is “canonized” as the “authentic” version of the Bible by the Catholic Church at the Council of Trente (1545-1563), in the Critique of the Philologists by Lorenzo Valla[52] and in the Editions of the Reform.

La première traduction en espagnol date de 1569, et celle en italien de 1607 (by Giovanni Diodati)[51]. Tant les catholiques que les protestants réalisent ensuite de nombreuses traductions en langues vernaculaires.

Le livre le plus diffusé au monde [ Modifier | modifier code ]

Selon des Estimates de 2006, around 25 millions d’exemplaires de la Bible seraient vendus chaque année[53],[54]. De nombreux chiffres, colportés par les livres et magazines mais manquant de fiabilité, donnent an autre estimated : de 2.5 à 6 billions de Bibles ont été distribuées (le chiffre bas estimant le nombre d’exemplaires imprimés tandis que le chiffre haut prenant en compte les exemplaires donnés)[55],[54]. Aucun ouvrage à travers le monde n’a jamais eu un tirage aussi important et constant au fil des siècles, la Bible dépassant le Petit Livre rouge (plus d’un milliard d’exemplaires)[56] de Mao et le Coran (800 million d’exemplaires)[57].

D’après une étude de 2008[58], 75% of Américains, 38% of Polonais and 21% of Français declared avoir lu au moins un passage de la Bible au cours de l’année passée[59]. La déchristianisation, inégale selon les régions, se traduit par des attitudes différentes à l’égard de la Bible : plus de la moitié des Français ne possède pas de Bible chez elle, contre 15 % des Polonais et 7 % des Américains[59].

En 2020, selon l’Alliance biblique universelle, la Bible intégrale a été traduite en 704 langues parlées au total par 5,7 milliards de personnes[60].

L’ouvrage a inspiré les artistes durant tout le Moyen-Âge et jusqu’à l’époque contemporaine [61]. Pour illustrer aussi bien des versions imprimées de l’ouvrage, que pour s’inspirer du récit afin de représenter des scènes bibliques dans l’art chrétien et l’art sacré.

art chrétien inspiré de la Bible

Art paléochrétien

Enluminure d’une Bible illustrée (Moyen-Âge)

art sculptural (Moyen-Âge)

Un épisode biblique ( XIII e siècle)

Manuscrit illustrant des sermons ( XIII e siècle)

Livre d’Heures de Charles VIII illustrant un épisode de la Bible ( XV e siècle)

sculpture réalisée à la Renaissance

art du vitrail inspiré de la Bible ( XVI e siècle)

épisode de la Bible illustré en peinture par Jean II Restout ( XVIII e siècle)

art du vitrail au XIX e siècle

renouveau de l’art chrétien au XIX e siècle

Un épisode de la Bible dans l’art contemporain ( XXe siècle)

Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.

Notes and references [ modifier | modifier code ]

↑ Tobie, Maccabées, Sirach, Les catholiques y ajoutent les livres de Judith Baruch , une partie de Daniel , et la Sagesse de Salomon à l’Ancien Testament. Ces écrits deutérocanoniques ne sont pas reconnus par les Églises protestantes. ↑ Le texte hébraïque d’après la version massorétique se trouve dans La Bible, traduction intégrale hébreu-français, texte bilingue, traduit du texte original par les membres du Rabbinat français sous la direction du grand-rabbin Zadoc Kahn , nouvelle édition avec traduction révisée datée de 1994, aux Éditions Sinaï, Tel-Aviv, Israël. ↑ Ancien Testament cités dans le Nouveau Testament le sont dans la version grecque, laquelle s’écarte parfois sensiblement de l’original hébreu. » (Pierre Gibert, Comment la Bible fut écrite, Centurion-Bayard, 1995, p. 18 ). Les Premiers Chrétiens, PUF, 1967, p. 56 ). « La plupart des textes de l’cités dans lele sont dans la version grecque, laquelle s’écarte parfois sensiblement de l’original hébreu. » (Pierre Gibert,, Centurion-Bayard, 1995,). Marcel Simon précise que Paul lisait la Bible dans la version des Septante (, PUF, 1967,). ↑ Dictionnaire de la Bible, Laffont/Bouquins, art. « Septante ».) « Les citations de l’Ancien Testament dans le Nouveau lui furent empruntées, et [la Septante] devint le texte de l’Ancien Testament pour les chrétiens ; dès lors les Juifs eurent tendance à l’écarter. Au début de l’ère chrétienne, de nouvelles traductions furent entreprises […]. Trois Juifs […] tentèrent des révisions pour se rapprocher de l’hébreu des Massorètes » ( André-Marie Gerard , Laffont/Bouquins, art. « Septante ».) ↑ I er siècle : la polémique antichrétienne y a elle aussi contribué. En effet, la Septante, corpus de textes juifs, va devenir l’Ancien Testament de la jeune Église chrétienne. […] À la longue, la Septante allait être de plus en plus décriée par les milieux juifs. » (Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, Laffont/Bouquins, dir. « Les détails proprement linguistiques ne sont pas les seules raisons pour lesquelles la Septante sera rejetée dès la fin dusiècle : la polémique antichrétienne y a elle aussi contribué. En effet, la Septante, corpus de textes juifs, va devenir l’Ancien Testament de la jeune Église chrétienne. […] À la longue, la Septante allait être de plus en plus décriée par les milieux juifs. » (, Laffont/Bouquins, dir. Geoffrey Wigoder , art. « Septante ».) Ce passage se poursuit par la « malédiction » de la Septante dans le monde juif (Sefer Torah, I, 8). ↑ Cette terminologie est récente. Elle est utilisée par certains Samaritains pour se désigner et se différencier des Juifs. Elle est en effet le corollaire de la vision que les Samaritains ont des Juifs comme Israélites-Judéens (de la Judée ). ↑ Il s’agit du pape qui a déclenché la croisade contre les Albigeois

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Quel est le rêve de Joseph ?

Ce dernier a alors révélé au roi que son rêve annonçait sept années d’abondance suivies de sept années de famine. Il a donc suggéré au pharaon de bien planifier et d’accumuler des réserves de céréales en préparation pour la famine qui surviendrait sept ans plus tard.

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L’Histoire

PART 1 of 8

DES RÊVES DE GRANDEUR

Joseph a grandi comme le favori incontesté de son père, Jacob. Il était le premier né de Rachel, la femme préférée de Jacob, qui est décédée en donnant naissance à son deuxième enfant, Benjamin. En guise manifeste d’amour pour Joseph, Jacob lui a offert un manteau special de plusieurs couleurs. Ses dix demi-frères détestaient son statut particulier. Ils étaient les fils, notamment, de Léa, dont le père, Laban, avait piégé Jacob, qui croyait plutôt épouser Rachel. Donc malheureusement, Jacob n’aimait pas Léa autant que sa sœur Rachel.

Et comme pour jeter de l’huile sur le feu, Joseph faisait de grands rêves. Dans l’un d’eux, one gerbes de blé, chacune representative l’un de ses frères, se prosternaient devant la gerbe qui le représentait lui. Dans un autre rêve qu’il a raconté avec precision, le soleil (représentant son père), la lune (sa mère) et onze étoiles (pas de doute ici) se prosternaient tous devant lui.

Son beau manteau, le traitement de faveur dont il faisait l’objet et ses rêves de grandeur faisaient de lui un “homme à abattre” aux yeux de ses frères.

Quelle est la version la plus fiable de la Bible ?

Les meilleures traductions restent donc les plus littérales. Parmi celles-là, en particulier la vieille traduction de Louis Segond (connue sous sa version « Segond 1911 » qu’on trouve assez facilement). Segond traduisait ce qu’il lisait et quand le texte original est obscur, la traduction l’est aussi !

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Source traduction de la Bible choisir ?

Aucune traduction n’est parfaite ! Chacune a des avantages et des inconvenients. Et il est très difficile d’avoir un avis objectif, chacun ayant souvent sa traduction préférée.

Il y a Certaines traductions qui cherchent à rendre le texte biblique pour barrier-free (Bible en Français courant, Parole de Vie etc.). L’entreprise est louable, mais ces traductions enlèvent a grande partie de l’intérêt du texte biblique. En le rendant plus simple, beaucoup de sens disparaissent. Il est donc préférable de faire l’effort tout de suite de prendre une traduction plus exigeante.

Il y a aujourd’hui bon nombre de traductions modernes scientifiques, TOB (Traduction œcuménique de la Bible), Bible de Jérusalem (Catholique), Nouvelle Bible Segond. Elles are also very interesting in the complete editions for the notes on the bottom of the pages. Mais toutes ces traductions ont l’inconvénient d’être des traductions dites “dynamiques” : des traducteurs lisent le texte original essayent de comprendre et restituent ce qu’ils ont compris. Le problème est qu’on n’a plus le texte brut, mais ce qu’en ont includes les traducteurs.

Les meilleures traductions restent donc les plus littérales. Parmi celles-là, en particulier la vieille traduction de Louis Segond (connue sous sa version “Segond 1911” qu’on trouve assez facilement). Segond traduisait ce qu’il lisait et quand le texte original est obscur, la traduction l’est aussi ! Cette traduction a été révisée pour la moderniser, soit légèrement juste pour enlever les imparfaits du subjonctif et quelques mots qui ont changé de sens («NEG 79» pour Nouvelle Edition de Genève 1979), on la trouve facilement. An excellent review, plus en profondeur était celle de la “Bible à la Colombe” from 1978, malheureusement épuisée dans Certain formats. La “Nouvelle Bible Segond” n’a pas grand-chosé à voir et la “Segond 21” non plus avec en plus la tare d’être dynamique et actualisante.

Un peu à part is the translation of Chouraqui. Elle se veut la plus proche possible de l’hébreu, la langue y devient parfois difficilement compréhensible. Et les choix discutables (Chouraqui choisit souvent dans les different significations d’un mot hebreu le sens le plus éloigné du sens évident dans le context). The traduction est donc toujours justifiable, mais son a priori d’être là où ne sont pas les autres, l’empêche d’être une version de reférence. Elle est donc juste interesting à consulter comme complément.

Après le mieux… c’est d’apprendre l’hébreu (pour l’ancien Testament) et le grec (pour le nouveau) ! Mais dans tous les cas il faut se souvenir qu’une traduction est toujours trompeuse, et d’autant plus qu’elle est actualisante. Elle risque en effet de presenter le texte comme s’il avait été écrit aujourd’hui, alors que meme traduit dans notre langue, la Bible est un écrit d’une autre culture, et qu’on ne peut pas la lire comme un texte Occidental. Il y a un effort d’interpretation du texte qui ne cherche souvent pas à dire ce que nous croyons lire !

Louis Pernot

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Quelles sont les meilleures versions de la Bible ?

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Qui peut interpréter les rêves ?

L’interprétation populaire

Selon la diversité des cultures populaires, rêves et cauchemars peuvent être attribués à des esprits, fées, lutins ou autres entités de l’au-delà. Défunts, ancêtres peuvent également tenter, selon ces croyances, de communiquer à travers les rêves avec les vivants.

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Interpretation of the Rêves. Gravure d’un livre de colportage english. . Gravure d’un livre de colportage english.

L’interpretation des rêves ou onirocritique est l’ensemble des pratiques ou technique, rituals ou symboliques, qui tentent, au be d’une culture donnée, de thunder un sens au rêve.

Objet étudié par les neurosciences depuis les années 1960 (psychophysiologie et neurophysiologie du rêve), la production onirique est appréhendée par les recherches en sciences sociales, dont l’histoire, la sociologie et l’anthropologie notamment, qui collectent et analysent le traitement traditionnel ou Modern revelation in different cultures, but also for the psychoanalyse and the psychologie analytique.

Contextes et acteurs [ modifier | modifier code ]

Selon le célèbre onirocrite syrien du IIe siècle après J.C., Artémidore de Daldis[1] lui-même, et les historiennes françaises contemporaines Lise Andriès et Yannick Ripa[2] l’interpretation des rêves est une pratique culturelle se jouant dans different contexts, sociaux , spatiaux et historiques, you plus humble au plus célèbre[3], you plus privé au plus marchand[4], et mettant en scène différents acteurs, de l’individu en introspection dans sa vie privée jusqu’à la consulting publique de spécialistes , reconnus ou non, marchands ou non-marchands. L’interpretation des rêves met en scene des questionnements relevant de various champions de connaissances portant sur le corps[5] et ses fonctions jusqu’à des préoccupations philosophiques[6] ou religieuses[7]. Ainsi, il convient de distinguishing diverse contextes sociaux définissant l’intervention d’un champ de connaissances constituées :

Le contexte de la vie individual et privée relevant, concerned le reve, de l’introspection, de questions et d’interpretations personals.

Le contexte de la vie relationnelle, familiale ou publique [ 8 ] relevant de relations sociales, plus ou moins proches et intimates (parenté, fratries, camaraderie, amitiés).

relevante de relations sociales, plus ou moins proches et intimes (parenté, brotherhoods, companionship, amitiés). Le contexte plus large de la vie publique relevant d’eventuelles transactions [ 9 ] , monétaires ou non, avec des acteurs professionnels, marchands ou non-marchands.

Ainsi, selon le cas, il sera question d’interpretation personalle spontaneousée, popular[10] ou scientifique, medicale ou religieuse, littéraire ou social-politique, par example.

Les acteurs intervenant dans cette pratique peuvent être uniques et isolated, ou au contraire, plusieurs, en relation, monnayée ou non. Selon la diversity des situation possibles, il peut s’agir de:

L’interpretation des rêves peut donc porter sur des matériaux d’origine onirique[14] de natures sensiment différentes:

Des souvenirs de rêves plus ou moins précis (et il s’agit alors d’un fait mémoriel immatériel individuel et intime).

Des récits de réve réalisés au réveil à un tiers (il s’agit alors d’un fait oral et relationnel) [ 15 ]

Des transcriptions du rêve au réveil ou postérieurement (il s’agit cette fois d’un fait matériel qui peut prendre plusieurs formes, écrites, dessinées ou autres) [ 16 ] .

Confronted with phenomena of revelation, human beings on development, alone with the diversity of cultures, with various interpreted systems. Souvent répertoriés dans la littérature savante[17], ils peuvent être de nature très variés:

Popular and spontaneous (connaissance spontaneous)

Savants et élaborés (connaissance constituée)

Lies a des Systèmes de Croyances

Purement commerciaux [18].

Habituellement, le grand public croit en maîtriser l’un ou l’autre[19]. Dans les faits, il use fréquemment ce qui est convenu de nomer une clé des songes.

Les clés des songes [ modifier | modifier code ]

Nous savons par les textes anciens que de très nombreuses Clés des songs ont existé par le passé dans different civilizations et cultures[20]. Selon l’historienne française Yannick Ripa (1954-),

« Les clefs ont un souci constant: comprendre ce monde et la nature de l’activité onirique. Le rêve, souligne-t-elles, est issu du berceau de l’humanité, intemporel, a-culturel et chargé de significations. De telles caractéristiques assumes l’existence d’un géniteur du rêve, d’un directeur de pensée dans le sommeil; elles conduisent à des questions fondamentales sur la nature du rêve, et par ricochet sur celle de l’homme et sur les limits de sa liberté. Toutes ces angoissantes questions not là, en filigree, dans ces clefs a priori anodines (…) »[21]

De nombreuses sociétés traditionnelles contemporaines disposeent également de leurs propres clefs des songs parfois étudiées par les ethnologues[22].

On appelle habituellement clé des songs un document écrit se presentant sous forme de répertoire, classé alphabetiquement ou thematiquement, d’un certain nombre de mots supposés être des objets, ou images, d’un rêve. Ces lists peuvent comporter plusieurs milliers de mots d’objets, d’animaux ou de situations auxquels sont attribués des significations[23] selon le système interprétatif du cadre culturelconcerné: païen, religieux, ésotérique, etc. De très nombreuses civilizations anciennes ont utilisé de telles tables interpretatives (Mésopotamia, Hittites[24], Chine, Inde, Égypte, etc.)[25]. Il existe de très nombreux types de Clés des songes classables selon divers critères[26] :

Selon Yannick Ripa, au fil des années et des siècles, elles se sont, plus particulièrement au XIXe siècle, multipliées et ont migré peu à peu d’un domaine éditorial verse un autre: « Ces clefs quittent les collections cabalistiques (…) d’other clefs se réfugient dans des collections de sciences occultes, elles quittent donc aussi, à leur manière, le terrain de l’irrationnel spontané, merveilleux, pour enter dans celui de l’irrationnel réfléchi, analyzed, voire dirigé. »[27]

Quelques Clés des songes célèbres [ Modifier | modifier code ]

Three auteurs orientaux classics ont rédigé, à leur époque, de telles clés des songs, souvent reproduites et imprimées, notamment en France, sous d’autres noms :

Le syrien d’expression grecque Artémidore de Daldis (II e siècle ap. J.-C.), auteur de La clef des songes [ 28 ]

Artémidore classe, dans ce traité[29], le phenomène onirique en deux categories puis sous-categories:

Les rêves (enupnion): qui, selon lui, “signifient la réalité présente”.

) : qui, selon lui, “significant la réalité présente”. Les songes (oneiros), qui, selon lui, “signifiant l’avenir”. Ces derniers peuvent être subdivisés à leur tour en:

1- Songes théorématiques[30]: “Songs dont l’accomplissement a pleine ressemblance avec ce qu’ils ont fait voir”, eux-mêmes subdivisés en songes qu’il nomme:

Le fantôme La vision La réponse oraculaire

2- Songes Allégoriques: “Songs qui significant de Certaines chooses au moyen d’other chooses”. Ils seraient de cinq “espèces”[31]:

Personal non-personal Communs Politiques Cosmiques

L’Irakien originaire de Bassora Ibn Sīrīn (653-729), auteur de Rêves et Interpretations [ 32 ] Selon lui, il existerait 3 sortes de rêves:

Selon lui, il existerait trois sortes de rêves: Le “rêve véridique” (rahmani).

). Le “rêve representative un désir personal” (nafsani).

). Le “rêve provenant du diable” (shaitani).

). Achmet fils de Sereim [ 33 ] , author pretendu d’une clé des songes titrée Achmetis Oneirocriticon.

Mais, si l’on connaît surtout ces 3 auteurs souvent réimprimés[34] et fréquemment plagiés, pillés ou cités de manière extrêmement packetlaire, il en existe bien d’autres, pour ne citer que les éditions françaises :

Albumazzar de Carpenteri, La clef d’or ou l’astrologue fortuné devin, contenant une list generale de all les arts, songs et visions nocturnes avec les noms des chooses et les numéros à qui elles se rapportent, pour s’en tenir aux tirages de la loterie de France, traduit de l’Italy, Avignon, ed. A. Joly, 1815.

, traduit de l’Italy, Avignon, ed. A. Joly, 1815. Aymans, L’avenir dévoilé, traité complet de l’art de la divination […], l’explication des songes, Paris, ed. Delaure , 1850.

, Paris, ed. Delarue, 1850. Bohabdil, Le Bohémien contenant l’art de tirer les cartes, suivi de l’art d’escamoter et l’application des Rêves aux numéros de la loterie, Paris, Lemarchand, 1802.

, Paris, Lemarchand, 1802. M me Clavel, La Clef des songes, rêves et visions , Troyes, Poignée, 1848.

Clavel, , Troyes, Poignée, 1848. Halbert d’Angers, L’Ancienne et la nouvelle clef des songes , Paris, Borneman, 1846, rééditions en 1859, 1868, 1872, 1875, 1885 [ 35 ] .

, Paris, Borneman, 1846, Editions en 1859, 1868, 1872, 1875, 1885 . Halil-El-Masri, L’interprete oriental des songes; recueil complete de toutes les traditions orientales sur les songs depuis Adam jusqu’à nos jours; précédé d’un abrégé historique de la science des songes, Paris, see edition, 1878 [ 36 ] .

, Paris, s.ed., 1878 . Kimbale, La double clef des songs ou la science de la vie enseignée par le sommeil. Spirite écrivant sous La direction de son esprit familier, Paris, A. Faure, 1866.

, Paris, A. Faure, 1866. Lacinius, La vraie Clef des songes […] , Paris, E. Guérin, 1874: rééditée 6 fois à 10 000 exemplaires en 1877, 1878, 1880, 1881, 1883 [ 37 ] .

, Paris, E. Guérin, 1874: rééditée 6 fois à 10 000 examples en 1877, 1878, 1880, 1881, 1883 . Lagrange (F.de), Le Grand Livre du Destin. Répertoire général des sciences occultes d’après Albert le Grand, M. Flamel… M lle Lenormand, Gall, Lavater etc., 3 e ed. Précédée de la prophétie du solitaire Dorval et contenant l’art d’expliquer les songes, detirer les cartes et de dire la bonne aventure, Paris, Lavigne, 1848.

, Paris, Lavigne, 1848. Mlle Lemarchand, La Clef des songes ou explication des songes, rêves et visions d’après l’interprétation des auteurs anciens et moderns […] , Paris, Delarue, 1875.

Lemarchand, , Paris, Delarue, 1875. Magus (A.), L’art detirer les cartes […] précédé d’un dictionnaire abrégé des sciences divinatoires , Paris, Garnier, 1875.

, Paris, Garnier, 1875. Mercurius, Les Songes expliqués , Paris, A. L. Guyot, 2 vols., 1897.

, Paris, A. L. Guyot, 2 vols., 1897. Menut de St. Mesmin, Le Livre général des rêves de Cagliostro et de M. de St. M., Paris, see Ed. 1811

, Paris, see Ed. 1811. Perrena (G.), L’Art de dire la bonne aventure ou la chiromancie des bohémiennes suivi des horoscopes […]; comme also de l’art detirer les cartes et de l’explication des songes; ouvrage combiné sur les livres qui nous restent des plus fameux devins, sorciers et astrologues , Paris, s.ed., 1818.

, Paris, s. ed., 1818. Sibylle de la Chaussée d’Antin, Clef des songes ou explication claire et facile des visions, inspirations nocturnes d’après les plus famous cabalistes, grecs, arabes, égyptiens, et persans avec les numéros correspondents for the 5 routes de la literie; precédée des oracles de la sybille de la Chaussée d’Antin, et terminée par la bonne aventure mystérieuse ou la cartomancie solitaire extrait des manuscrits du fameux Eteilla, Paris, Locard, 1821 [ 38 ] .

, Paris, Locard, 1821 . M me de Thèbes, L’Énigme du rêve, explication des songes , Paris, F. Juven, 1908 [ 39 ] .

de Thèbes, , Paris, F. Juven, 1908 . de la Tourette (G.), Traité des songes […] , 1820, Paris et Lille, see ed., 1839, Tours, chap. Placé, 1841, Chassaignon, 1845, Brussels.

, 1820, Paris and Lille, see ed., 1839, Tours, chap. Placé, 1841, Chassaignon, 1845, Brussels. Trismégiste (J.), L’Art d’expliquer les songes , Paris, J. Laisne, 1845 [ 40 ] .

, Paris, J. Laisne, 1845 . Worthington, La Nouvelle Clef des songes, Paris, E. Kohl, 1889 [ 41 ]

On se doute qu’au-travers des nombreuses cultures existantes sur la Terre il en existe bien d’autres.

Selon Yannick Ripa, ces clefs des songs se presentent comme une « widete compilation, synthèse souvent peu satisfaisante of bibliques, orientales et greco-romaines, les clefs sont cependant une langue et régies comme telle par des règles et leurs inévitables exceptions »[42 ] :

Règle de l’inversion: “”les rêves advertise l’inverse de ce qu’ils semblent dire””.

. Règle du qualificatif: le sens du rêve varierait selon les tons des couleurs, notamment des cheveux.

Règle de l’échéance : le bestiaire onirique suggest, par exemple, un calendrier précis (eg: rêver d’un hibou = funérailles vingt-deux jours plus tard)

Fonctionnant de manière stereotypées[43], quoique souvent subversives, nous dit Ripa, et critiquant le pouvoir, elles sont cependant “très moralisatrices”, tout en rejetant toute anormalité, et, bien qu’évitant prudemment la question du divin, elles présentent cependant l’homme comme “chef-d’oeuvre de Dieu”[44]. For Yannick Ripa, au XIXe siècle, “l’histoire des clefs du rêve est une histoire du corps menacé, torturé” qui expressed “l’anxiété du lecteur” et une “vision fataliste de la maladie” [45].

Autres systèmes interprétatifs [ modifier | modifier code ]

Sans recours à une clé, Certaines religions ont recours à un mode interprétatif particulier du contenu des rêves, y faisant intervenir les composantes du panthéon de leur religion, Dieu, le diable, les démons, incubes et succubes dont l’existence est “officialisée” dans l’église chrétienne par la Bulle d’Innocent VIII du 5 December 1484 [46], les anges, les saints, la Vierge Marie etc. aux rêveur(se)s des rêves particuliers[47].

Les études folkloriques retrouvent souvent dans les usages populaires diverse forms de traitement du rêve qui peuvent associate coportements et relations à une pratique interpretative performative [57]. Selon la diversity des cultures populaires, rêves et cauchemars peuvent être attributes à des esprits, fées, lutins ou autres entities de l’au-delà. Défunts, ances peuvent également tenter, selon ces croyances, de communiquer à travers les rêves avec les vivants. Des lors, l’interpretation populaire référait aux expéditeurs de ces rêves qu’il fallait identifier pour décoder le message: conseils, reproches, threats, par example [ 58 ] .

Detail article: Materialism

L’interpretation strictement materialliste des rêves et cauchemars leur attribue généralement un sens lié à une cause strictement material (température, bruits, digestion, desire sexuel, etc.) sans autre sens ou utilité particulière. Le système interprétatif strictement materialliste réduit la question de l’interpretation du rêve au fait de trouver sa cause concrète antécédente (material, physiologique, événementielle) [ 59 ] .

Ainsi, pour quelques auteurs organicistes, le rêve depend essential element du corps :

“Les rêves ont lieu dans un état qui suspend les sens intérieurs, qui modère celle de plusieurs organes internes, et les impressions qu’ils reçoivent, mais qui les modère à différents degrés, et meme augmente la sensibilité, et la force d’action de quelques-uns: il est évident, enfin, qu’en meme temps, cet état ramène et concentre une grande partie de la puissance nerveuse dans l’organe cérébral, et l’abandonne, soit à ses propres impressions, soit à celles qui sont encore reçues par les extrémités sentantesinternes, sans que les impressions locations des objets extérieurs, puissent les balancers et les rectifiers”[61]

Selon Yannick Ripa [63] Maine de Biran offers songs in four categories and an account of organs and the concentration of sensibility in chacun d’eux:

Les “Songes Organiques ou Affectifs”, rêves dont la naissance est due to an organe intérieur, dont les cauchemars.

“, rêves dont la naissance est due à un organe intérieur, dont les cauchemars.

” provoqués par ” “. Des ” rêves intellectuels et profonds ”

” Le somnambulisme, ” Sorte de songe caractérisé par l’intuition des objets externes alors que les sens semblent fermés […] “.

“. 1855 : Pour Albert Lemoine [ 64 ] , Professor de philosophie, maître de conférences à l’École Normale de Paris:

“Le point de départ de tous nos rêves n’est donc autre choose qu’un de ces mouvements aveugles des organes darms, imperceptibles pendant la veille, mais qui devient sensitive au milieu du silence du monde extérieur, devenu étranger pour nous; à chaque instant, de nouveaux ébranlements fournissent ensuite les matériaux de nouvelles illusions”[65].

1896 : Pour le doctor P. Tissié [66] :

“les rêves érotiques ne sont causés que par l’excitation des organes génitaux”: “Ils sont donc d’ordre physiques et physiologiques”, dit-il. “On comprendra facilement que je ne cite pas d’observation à cet égard” précise-t-il[67].

En Hypnologie, Discipline Médicale qui étudie le sommeil, diverses Interpretations peuvent être developed, categorizing diverse types de rêves possibles, associated or non à des éventuelles pathologies de diverse ordres [ 68 ] .

Maria Mikhaïlovna Manasseina dite Marie de Manacéïne [ 69 ] (1841-1903), Russian doctor and physiologist, Pionnière de l’étude du sommeil, et pour qui “L’homme reproduit souvent dans ses rêves les stades précédents de son développement personal, ainsi que celui de son espece” [70].

(1841-1903), physician and physiologist Russe, Pionnière de l’étude du sommeil, et pour qui ” ” . Nathaniel Kleitman (1895–1999) and Eugène Aserinsky (1921–1998), Physiologistes Americains. Pour Kleitman [ 71 ] le rêve serait “semblable au jeu imaginatif de l’enfant”:

“Les centers supérieurs ont pour fonction d’analyzer et d’interpréter les signaux afférents, de former des Associations Nouvelles, et également d’exercer une actionhibitrice sur la pensée et sur l’action, par suite de l’expérience et de l” entraînement acquis. Cette censure est réduite dans le sommeil, en raison du fait que les niveaux supérieurs de l’organization corticale sont alors inactifs des jeunes enfants, sont actifs dans le sommeil.

La littérature romantique a puisé ses sources d’inspiration depuis très longtemps dans rêves et cauchemars. C’est, notamment, le cas du romantisme allemand, mais also des romantismes britanniques, français, italiens and espagnols.

André Breton and the Surréalisme illustrent également la reference onirique as source d’inspiration dans la littérature et les arts [77].

Theories and Stories [ Modifier | modifier code ]

Les théories religieuses [ Modifier | modifier code ]

Les théories monothéistes [ Modifier | modifier code ]

De manière generale, dans les religions monothéistes, le rêve est interprété comme potentiel message, émanant of diverse sources possibles et qu’il s’agit donc de déchiffrer. Ordre divin ou tentation diabolique, le débat se joue souvent entre ces deux polarités : le rêve est-il clairement positif, envoyé par la divinité, ou bien problems et suspicious d’une origine diabolique ?

Dans le Judaisme, meme si le rêve est considéré comme une partie (1/40è) de la prophétie, c’est dans sa version ésotérique qu’est la kabbale que les uses du rêve et leurs interprétations sont débattues [ 78 ] .

. Dans l’Islam, c’est dans le cadre du soufisme que se manifeste plus particulièrement la référence aux rêves supposés être le lieu de contact avec Dieu [ 79 ] .

Les théories polythéistes [ Modifier | modifier code ]

In the context of polytheist les reves sont attributes to des canaux de contacts privilégiés between les divinités et les humains. You fait de la multiplicité des dieux et de leur possible hierarchie, il peut y avoir tensions et conflits between divinities qui, par la voie du rêve, tentent d’exercer leurs pouvoirs sur les humain(e)s. Les divinités étant dotés des memes caractères potentiels que les humains, ils peuvent avoir leurs humeurs, leurs désirs, leurs jalousies, leurs depressions et leurs colères [ 80 ] .

Les théories animistes [ Modifier | modifier code ]

En contexte animiste prévaut l’idée selon laquelle les rêves permettraient le contact between le psychisme humain et diverse esprits de la nature (plantes, animaux, sites géographiques, et autres instances numineuses non-humaines [ 81 ] .

Edward B. Tylor fut le premier, Selon Henri Ellenberger, à étudier les conceptions de l’âme des peuples autochtones :

“Pendant le sommeil ou lors d’un évanouissement, l'”âme” semble se séparer du corps. Dans les rêves et hallucinations, le dormeur voit des formes humaines différentes de celles de son expérience consciente l’homme porterait en lui une sorte de double, une âme-esprit dont la présence dans le corps est requise pour pouvoir mener une vie normal, mais qui peut leavener le corps pour un temps et all à l’aventure, en particulier pendant le sommeil”[82]

L’ethnologue français contemporain Michel Perrin (1941-2015) nous livre un example très clair de théorie du rêve issu des Guajiros, people autochtone du Vénézuéla et de Colombie:

“A chacun de nous est Attachée une âme. Elle nous suit comme notre ombre … Elle ne nous quitte que durant le sommeil, ou quand nous sommes malades. Tout ce qui se passe dans nos rêves, c’est ce qui advient à notre âme. Si un Guajiro est ailleurs, en rêve, c’est que son âme est sortie de son cœur, passant par sa bouche, pour s’envoler ailleurs. Mais son cœur Continue à travailler. Pourtant notre âme nous fait mourir. L “homme rêvant qu’il est mort ne se réveille pas. Son âme l’a quitté pour toujours… Elle a croisé “le chemin des Indiens morts”, la Voie Lactée. Les âmes des défunts reviennent sur la terre. Nos âmes les rencontrent quand nous rêvons aux morts. Ici, parfois, on voit leurs ombres. Ce sont les “yoluha”, ombres des morts sur la terre. A notre mort, donc, notre âme ne se perd pas, elle s’en va, c’est tout…”[83].

Les théories philosophiques [ Modifier | modifier code ]

Les théories scientifiques [ Modifier | modifier code ]

The scientific disciplines involved par la Question du Rêve (physiology, psychology, psychiatry, neurology and neurochemistry notamment) develop different theories in private property with the progress of the knowledge of experiments of the Chaque Epoque in psychopathology, neurophysiology, neuropsychology and neuroscience.

La neurophysiologie a développé une neurophysiologie du rêve avec des travaux de chercheurs by Nathaniel Kleitman, Eugen Aserinsky and William Dement de l’école de Chicago (1953 to 1958). Comme en physiologie, ces chercheurs tentent de trouver la fonction du rêve en tant que phénomène physiologique, et, par extension, le(s) sens de(s) (determined) rêves. La grille interpretative des rêves, dans ce contexte, touche aux questions de memoire et d’adaptation fonctionnelle[85].

Selon les différentes disciplines ou branches de la psychologie cognitive, la psychologie expérimentale, ou de la psychopathologie, selon la diversité des écoles, comme celle de la psychologie dynamique or de la psychologie analytique, rêves et cauchemars peuvent être interprétés, selon le cadre théorique propre à ces scientifics ou écoles comme les symptômes d’un problem névrotique, d’une manifestation psychotique, ou d’un problem de stress post-traumatique, comme Certains cauchemars récurrents[92].

Le courant de la psychiatrie romantique s’est posé la question des rêves et cauchemars dans a cadre interprétatif proche du mesmérisme de Franz-Anton Mesmer et de sa thèse sur l’influence des planetes sur l’être humain (influence du macrocosme sur le microcosme ), lui-même proche des interpretations astrologiques de Paracelse.

In neuropsychiatry, the names of neuropsychiatrists don’t include Allan Hobson on the proposed theory.

L’onirisme qui pourrait être interpreted autrement est dependent on a pathology recovered in psychiatry.

Article details: hypnologie et cauchemar

Les théories en sciences humaines [ Modifier | modifier code ]

Le Sociologue Jean Duvignaud a étudié dans les années 1970 and corpus de 2000 rêves de different catégories de français (ruraux, employee, commerçants, artisans, cadres, ouvriers et rêveurs “atopiques”) [ 95 ]

Le Sociologue Bernard Lahire a proposal for a decision and an interpretation of the sociology of revelation. [ 96 ] Il caractérise le rêve comme une communication de soi à soi, utilisant ainsi des numbers images, des analogies et des métaphores pour s’exprimer, et usant des representations issues d’une part dans les dispositions (souvenirs, problem existential, socialisations ) et d’autre part dans l’experience récente du rêveur. So analyze s’inscrit de ce fait dans un dispositionnalisme-contextualiste. The development of a methodology for a sociology of revelation by the association libre, the carnet de reve and the biography of sociology. In his deuxième volume, il applique cette methodologie sur different rêveurs [ 97 ]

Les théories culturelles et folkloriques [ Modifier | modifier code ]

Dans l’extreme diversité des cultures l’on rencontre le rêve sous l’aspect de son contenu traduit en récits légendaires ou sous formes de contes, de conte merveilleux, de mythes, de légendes où apparaissent fées, lutins et esprits [98].

Psychanalyse et psychologie analytique [ Modifier | modifier code ]

Freud et le rêve [ Modifier | modifier code ]

The 1900 publication du livre The Interpretation of Dreams (L’Interpretation du rêve) by Sigmund Freud marque a tournant dans la compréhension du rêve.

At an epistemological level, pense Paul-Laurent Assoun, the gesture of Freud consists of reintroducing the production onirique in the psychology[99].

Selon Freud, l'”interpretation des rêves est la voie royale qui mène à la connaissance de l’inconscient”[100]. Le rêve, loin d’être un phenomène absurde ou magique, possède un sens: il est “l’accomplissement d’un désir”[101]. Freud écrit en effet au chapter III de L’interprétation du rêve intitulé dans la traduction des OCF.P “Le rêve est un accomplissement de souhait” que le rêve “n’est pas dénué de sens ni absurde”, qu’il est ” a psychic phenomenon a part entière et pour dire un accomplissement de souhait »[102]. L’interpretation d’un rêve contains à élucider son contenu latent, c’est-à-dire les pensées latentes que le rêveur a refoulées dans son inconscient et que le travail du rêve[103], en contournant la “censure”, transforme en contenu manifeste du rêve, tel que celui-ci peut apparaître dans le “récit du rêve” dont un patient dans son souvenir peut l’adresser au psychanalyste.

L’interpretation des rêves selon Carl Gustav Jung [ Modifier | modifier code ]

L’approche que Jung fait du reve est sensiment differente de celle de Freud. Pour lui, en effet, le rêve n’est pas d’abord la réalisation d’un désir inconscient mais la meilleure expression possible de l’état psychique inconscient du moment. Jung ne contredit pas la retinence de l’approche de Freud, mais il la passe au second plan dans son approach théorique. Quant à la clinique il insiste sur la necessité d’y integral toute la psychanalyse freudienne, ce qui implique, pour le clinicalien, de faire un choix d’interprétation freudienne, ou d’approcher le rêve comme Jung nous l’a proposé.

Partir de l’hypothèse que le rêve est la meilleure expression possible de l’état actuel du psychisme inconscient implicit une tout autre approche clinique. Le rêve est alors considered dans son contenu manifeste comme lien symbolique entre le moi et l’inconscient, donc comme potentialité d’unification de la psyché, c’est-à-dire d’accès au soi considered comme totalité psychique. Mais parler de lien symbolique implicit de se référer à la conception jungienne du symbole : celui-ci est considered par Jung comme un lien vivant entre le conscient et l’inconscient, lien vivant qui implique qu’il soit abordé dans toutes ses composantes, c ‘est-à-dire dans all les éprouvés, Affectifs et sensoriels, qui le konstituent, et non uniquement dans son aspect d’image qui, sinon, pourrait trop facilement aliéner le moi dans un miroir narcissique mortifère. D’une Certaine façon on meut dire que, pour Jung, le symbols s’enracine dans le corps.

Les debats et critiques portent sur L’interpretation du rêve de Freud, en particulier sur la notion d’association libre en psychanalyse :

Selon the psychologist, sociologist and essayist G. William Domhoff [104], l’idée selon laquelle l’association libre permet d’accéder au contenu latent du rêve est infirmée par des travaux de psychologie expérimentale. Le neuropsychiatrist Allan Hobson a critiqué l’ouvrage de Domhoff en lui reprochant de meconnaître les mecanismes neurobiologiques qu’il étudie[105]

Pour le psychologue cognitiviste David Foulkes, l’idée selon laquelle l’association libre permet d’accéder au contentu latent du rêve est infirmée par des travaux de psychologie expérimentale qui ont conclu au caractère arbitrarily de cette method[106] Drew Westen (en) remarque que Foulkes partage des points de vue avec la théorie de Freud, notamment qu’il existe un latent content et un manifeste qui en est la transformation, et que cette transformation relève d’un language à déchiffrer[107].

Selon le neurologue Bernard Lechevalier, il n’y a pas d’impossibilité neuronale de la conception psychanalytique du rêve[108]. Selon le neuroscientifique Winson, l’association libre de Freud est a method valide qui permet l’accès au content latent[109].

Spirituality and Religions [ Modifier | modifier code ]

Parmi les interpretations religieuses ou spiritualistes, liées à des systèmes de Croyance, celles juives, chrétiennes ou musulmanes consider le rêve comme un message de l’au-delà. Les religions émanationistes en font une partie de la conscientious en l’human. Les religions creationnistes l’interprètent comme un message venu d’un divin distinct de l’humain. De nombreuses religions animistes donnent également au rêve et à son sens une majeure dans leurs cosmologies, tels les aborigènes d’Australie. Certain autochthonous people (“peuples premiers”, “peuples indigènes” or “peuples traditionnels”) voient dans les rêves des messages venus de leur(s) ancêtre (s).

Police des rêves [ modifier | modifier code ]

Selon l’historienne française Yannick Ripa (1954-) il “existe depuis l’Antiquité une police des rêves”[110], le pouvoir civil prenant, au fil des siècles le relais du pouvoir religieux. Pour la seule France quelques repères historiques permettent d’en mesurer la continuité[111]:

813: ” les interpretes de songes sont touchés par le capitulaire punissant les sorciers “.

“. 1490 et 1493: ordonnance royale ” contre les devins ou magiciens, ceux qui les emploient et ne les dénoncent pas ” (…).

” (…). 1596: Ordonnance générale contre les almanachs au nom de l’orthodoxie chrétienne.

1682: ordonnance concernant les devins, les sorciers (auxquels sont assimilés les oniromanciens)

1791: décret du 19 juillet contre les ” magiciens et faiseurs d’almanachs “.

contre les ” “. 1810: art. 479 et 481 du Code Pénal contre ” ceux qui font le métier de deviner et pronostiquer, ou d’expliquer les songes “.

“. 1831: art. XII de l’ordonnance du 14 décembre concernant (…) [ceux qui sont comme activité] de ” deviner, pronostiquer, interpréter ou expliquer les songes “.

concernant (…) [ceux qui sont comme activité] de ” “. 1853: art. XII de l’ordonnance de police du 30 novembre 1853 qui interdit de ” deviner, pronostiquer ou d’expliquer les songes “.

qui interdit de ” “. 1912: loi interdisant “d’interpréter les songes”.

Notes and references [ modifier | modifier code ]

Tobie Nathan, La nouvelle interprétation des rêves , éd. Odile Jacob, 2011 (ISBN 9782738129598 )

, Ed. Odile Jacob, 2011 Daniel Pierre, Voyager la nuit, interprétation des rêves en ethnopsychiatrie, éd. La Pensée Sauvage, 2005 (ISBN 978-2859192044 )

Philippe Descola, “Head-Shrinkers versus Shrinks : Jivaroan Dream Analysis”, Man , 24, 3, p. 439-450.

, 24, 3, 439-450. Maurice Halbwachs, « L’interprétation du rêve chez les primitifs », Journal de psychologie normale et pathologique , t. XIX, 1922, p. 577-604

, t. XIX, 1922, p. 577-604 Sophie Jama, La nuit des songes de René Descartes , préface de Robert Halleux, éd. Aubier, 1998, 430 p. (ISBN 2-7007-3353-3 )

, préface de Robert Halleux, éd. Aubier, 1998, 430 p. JS Lincoln, The Dream in Primitive Cultures , Baltimore, éd. Williams and Wilkins, 1935.

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, Ed. PUF, 1992, col. “Les champs de la santé”, 267 p. Benjamin Kilborne, Interprétations du rêve au Maroc , Paris, La Pensée Sauvage, 1978.

, Paris, La Pensée Sauvage, 1978. Barbara Tedlock, Rêves et visions chez les amérindiens, in Anthropologie et société, vol. 18, 2, 1994, p. 13-27.

Émile Durkheim, Les formes élémentaires de La vie religieuse , 1912, réédit. PUF, 1960, 4 e éd., 1990, col. “Quadrige”, 647 p., notamment chapitre II.I: L’animisme , p. 67-99. (ISBN 2-13-043338-3 )

, 1912, réédit. PUF, 1960, éd., 1990, col. “Quadrige”, 647 p., notamment chapitre II.I: , 67-99. Jean Duvignaud, Françoise Duvignaud, Jean-Pierre Corbeau, La banque des rêves. Essai d’anthropologie du rêveur contemporain , éd. Payot, 1979, col. “Bibliothèques scientifique”, 259 p. (ISBN 2-228-12310-2 )

, Ed. Payot, 1979, col. “Bibliothèques scientifique”, 259 p. Bernard Lahire, L’interprétation sociologique des rêves, La Découverte, 2018.

Auteurs de traités d’onirocritique [ modifier | modifier code ]

Psychanalyse et psychologie analytique [ modifier | modifier code ]

Quand on rêve d’une personne décédée ?

Il s’agit du deuil des éléments conscientisés qui n’ont plus lieu d’être. C’est le signe de la rupture du rêveur d’avec ce qui appartient au passé. Si vous rêvez d’un défunt, c’est que vous rompez les liens non pas avec la personne, mais avec ce qu’elle peut représenter sur le plan conscient.

Rêver de bible interprétation signification du rêve debib…

Rêver d’un défunt intervient très régulièrement après le décès d’une personne connue. Bien que ce type de rêve puisse être effrayant, c’est une étape naturelle du processus de deuil.

COMMENT INTERPRETER CE RÊVE ? Rêve d’un défunt, de fantômes ou de cérémonie mortuaire, ce rêve vous a évidemment troublé, voire carrément effrayé ! Même si ces rêves donnent une étrange impression de réalité vécue, il ne s’agit pas d’une visite du pays des morts, mais plutôt d’une forme de déni de la disparition où le rêveur tente de faire revivre le défunt. On peut also rêver d’un défunt lorsque l’on avait des chooses à lui dire de son vivant sans avoir pu le faire. Le rêve vient alors réparer cette impossibilité et la parole se délivre dans le rêve. En effet, selon C.G. Jung, ce rêve fait intégralement partie de votre travail de deuil puisque c’est le signe d’une rupture avec votre passé. Si vous avez rêvé d’un défunt, c’est que vous rompez les liens non pas avec la personne, mais avec ce qu’elle peut représenter sur le plan conscient (l’autorité, un amour perdu..). Ce rêve est donc announcer de l’arrivée d’un changement .

puisque c’est le signe d’une rupture avec votre passé. Si vous avez rêvé d’un défunt, c’est que non pas avec la personne, mais avec ce qu’elle peut représenter sur le plan conscient (l’autorité, un amour perdu..). Ce rêve est donc . Mais, pour S. Freud, il faut être rationnel : si vous avez rêvé de cette personne, c’est que vous aviez besoin de «régler vos comptes avec lui» , de lui avouer quelque choose (un amour, un secret, une rankœur ), without avoir pu le faire de son vivant.

, de lui avouer quelque choose (un amour, un secret, une rancœur), sans avoir pu le faire de son vivant. Enfin, si l’on en croit an interpretation plus modern, le défunt est surtout present dans votre rêve pour vous rappeler que vous êtes bien en vie et que vous devez profiter de celle-ci sans crainte et aller de l’avant.

Rêver d’un mort, a normal tape pour faire son deuil

scenario type

Le rêve de défunt le plus souvent décrit est celui où le rêveur a l’impression que le défunt est au pied de son lit et lui parle. Ce type de rêve donne an impression de “rêve éveillé” et problem souvent le rêveur, surtout quand le défunt est une personne proche disparue récemment. Les mots du défunt prennent souvent une valeur prémonitoire qui encombre le rêveur à son réveil.

On peut also entender beaucoup de récits où le rêveur se voit au dessus d’un cercueil ouvert et voit les défunts yeux grands ouverts, le contempplant…

Variants de ce rêve

Rêver de squelette, rêver d’enterrement, rêver de pierres tombales, rêver de profanation d’un cimetière, rêver de fantômes, rêver d’esprits flottants dans l’air, rêver de spiritisme, rêver de personnalités connues disparues (acteurs, chanteurs… ), rêver de momies, rêver d’un défunt proche…

Meaning du rêve

Interpretation freudienne

Freud n’était ni un adepte du spiritisme, ni un croyant en la vie au-delà de la mort. La visite d’un défunt dans un rêve doit donc être interprete selon lui comme un besoin de “régler ses comptes” avec lui. Ce qui se dit, ce qui se vit dans le rêve est en lien avec un besoin de clôturer une relation en avouant (enfin !) un amour, une colère ou un secret qui n’a pu être express durant le vivant du mort. C’est donc fondamentalement un rêve de compensation.

Interpretation youngienne

Il s’agit du deuil des éléments conscientisés qui n’ont plus lieu d’être. C’est le signe de la rupture du rêveur d’avec ce qui appartient au passé. Si vous rêvez d’un défunt, c’est que vous rompez les liens non pas avec la personne, mais avec ce qu’elle peut representative sur le plan conscient. Si vous rêvez que vous perdez votre mère, so qu’elle est toujours en vie, cela veut dire que vous coupez toute forme de dépendance qui aurait pu perdurer dans votre psychisme avec elle. Il s’agit également d’un pas vers le processus d’individuation.

Interpretation contemporary (selon Georges Romey)

Dans les travaux effectués by Georges Romey à partir des rêves éveillés de ses patients, il en resort que la figure du défunt (associée à celle du fantôme) est le signe d’un besoin de réalité. En effet, le defunt est là pour rappeler au rêveur, que lui, est bien en vie et qu’il doit profiter de celle-ci ! Romey n’exclue pas le besoin de chérir les êtres disparus et de leur rendre homage, mais il souligne combien le fantôme ou le défunt renvoie le rêveur à la notion de frontière between les mondes and que celle-ci est représentée par la peau, aux vêtements, à “toutes les délimitations de l’apparence formallle” (“Dictionnaire de la symbolique – Le vocabulaire fondamental des rêves” – Albin Michel). Il y a donc, pour le rêveur, nécessité de changer de peau, de monde, d’espace…

Analysis du rêve d’Adèle, 49 ans: Rêver de son père mort “Mon père était près de moi. Il me tenait la main et me parlait. Je lui disais qu’il était mort et qu’il ne pouvait pas être là, à côté de moi car il était mort. Il souriait et se penchant vers moi, il me dit des mots incompréhensibles… “. Adele, 49 years old. “Voici un rêve typique de defunt ! La rêveuse voit son père décédé, qui semble lui délivrer un message… inaudible ! son manque de dialog. Elle reste en suspense et son chagrin est toujours actualisé”.

Illustration : Photo tirée de 6ème sens (1999) © PRODUCTION / SPYGLASS ENTERTAINMENT

Témoignages et récits de rêves des Doctinautes

« RÊVER D’UN DEFUNT »

«Je le vois assis à côté de moi. Dans ce rêve, je ne l’ai pas vu depuis longtemps et qu’est-ce que je suis contente de le voir ! Je le touche partout, son visage, son corps, ses bras, ses jambes, je lui dis qu’il n’a pas changé depuis le temps, que c’est toujours le même, et il me répond: ne t’inquiètes pas je vais très bien, toujours avec ce sourire et ses yeux pétillants. Je le retouche, comme pour me prouver qu’il est vraiment bien là, devant moi en chair et en os, et que tout va bien. » Par un Doctinaute. Lire ce récit de rêve.

Quel psaume lire chaque matin ?

Matin après matin, le psaume 95 (94) invite à prendre pied sur la communion, l’émerveillement, la confiance et la responsabilisation, et à entrer ainsi dans sa journée par la porte étroite qui conduit à la vie.

Rêver de bible interprétation signification du rêve debib…

Continue

Matin après matin, le psaume 95 (94) lade à prendre pied sur la communion, l’émerveillement, la trust et la responsabilisation, et à enter ainsi dans sa journée par la porte étroite qui circuit à la vie. Quoi de plus important, en effet, que de “se lever du bon pied” en le posant sur un sol ferme, pour prendre son élan et faire un pas de plus dans une vie qui n’est pas toujours “un jardin de roses” ? Fruit de la méditation matinale du psaume 95 (94) de la Bible, étalée sur une période de plus de cinquante ans, ce livre fait découvrir la richesse de ce texte quand il est repris comme prière du matin, lui qui est structuré autour de trois Mots : “Venez ! Entrez ! Aujourd’hui”.

Comment Appelle-t-on un passage de la Bible ?

Verset (Bible) — Wikipédia.

Rêver de bible interprétation signification du rêve debib…

The term Verset is used in the Bible for the designer of a small unit of meaning, as a “phrase”.

Les versets se définissent comme étant toute étendue de discours poétique délimitée par l’alinéa mais dont la longueur empêche qu’elle soit considérée comme un vers.

La division en versets est attestée des les plus anciens manuscrits hebreux, meme si elle ne recouvre pas le système actuel. Les divisions du texte y sont faites à l’aide d’espaces blancs courts (setumôt, littéralement «fermetures») ou longs (petuchôt, «ouvertures»), correspondant assez à des «paragraphes». Ce mot d’origine grecque désigne d’ailleurs, en Paléographie, la petite barre horizontale qui se trouve, dans les manuscrits grecs, bibliques ou autres, au début d’une ligne avant laquelle se trouve une césure, indiquée également en principe par un space blanc.

The number rotation of the versets est apparue d’abord dans le Nouveau Testament latin, au XVIe siècle. The Dominican Sante Pagnini premiered the verses in the cadre of the translation of the Hebrew Bible, published in 1528. Robert Estienne in Paris and Jean Calvin in the Genève Bible was published en suite plus deucès dans la diffusion de leurs versifications, y compris pour l’Ancien Testament. Elle finit par s’introduire dans les Bibles hebraïques (dès 1571 semble-t-il) et grecques elles-mêmes.

An other division est celle adopted by Jérôme de Stridon pour sa traduction de la Bible per cola et commata, c’est-à-dire par unités de sens adaptées à des units de souffle, ce qui facilitait la presentation à haute voix.

Yvonne Johannot, Tourner la page: livre, rites et symbols, Ed. J.Million, 1994.

Kammerer, Elsa. 2002. “DEUX TÉMOIGNAGES ON SANTE PAGNINI DE LUCQUES: LES ÉLOGES DE BARTHOLOMEUS RUFFUS ET DE SYMPHORIEN CHAMPIER”. Bibliotheque D’humanisme Et Renaissance 64 (3). Librairie Droz: 639-51. http://www.jstor.org/stable/20680500.

Biblical chapters

stichometry

Quel est le texte le plus ancien du Nouveau Testament ?

Le plus ancien texte du Nouveau Testament retrouvé à ce jour est le papyrus P52 de la bibliothèque Rylands, contenant un fragment de l’Évangile selon Jean, qui date de la première moitié du II e siècle.

Rêver de bible interprétation signification du rêve debib…

La datation de la Bible consists of determining the composition period and editing the chaque livre qui la compose, et si possible de chaque unité textuelle composant ces livres.

La Bible is presented as a compilation of the texts read or remembered from different periods. La Bible hébraïque includes three parties, qui se sont constituées progressivement. Ce sont, de la plus ancienne à la plus récente: la Torah (תּוֹרָה, la Loi or Pentateuque), les Nevi’im (נביאים, les Prophètes) and les Ketouvim (כתובים les Autres Écrits or Hagiographes). A cette list s’apart les livres deutérocanoniques des catholiques et des orthodoxes ainsi que le Nouveau Testament, propre aux chrétiens.

Depuis le XIXe siècle, des fouilles archéologiques au Moyen-Orient ont fourni de nouveaux éléments sur the contexte dans lequel la Bible a pris forme. Ces découvertes permettent de mieux préciser l’histoire des royaumes d’Israël et de Judah, aidant à mieux comprendre la formation du texte biblique qui s’y inscrit. The tradition faisant de Moïse l’auteur de la Torah, de David l’auteur des Psaumes et de Salomon celui des Proverbs is a démentie, et une nouvelle approche historique et critique s’opère, reposant sur une base plus historique et scientifique que proprement more religious.

The datation des textes bibliques dépend de méthodes tells que la philologie, la paleographie, la comparison avec d’autres textes antiques, et l’archéologie. Les data de rédaction des textes de la Bible hebrïque sont parfois difficiles à établir, et Certaines datations font l’objet de debates entre les spécialistes. La majorité d’entre eux s’accordent toutefois pour situer son écriture entre les VIIIe et IIe siècle av. J.-C. , et celle du Nouveau Testament entre le milieu du Ier et le début du IIe siècle.

Le plus ancien objet sur lequel on retrouve un texte biblique est l’amulette de Ketef Hinnom, dated verse 600 av. J.-C. Le plus ancien manuscrit de la Bible hebraïque retrouvé à ce jour est probablement le fragment d’un rouleau des livres de Samuel, datant du milieu ou de la fin du IIIe siècle av. J.-C. , and discovered at Qumran in Samarie. Le plus ancien texte du Nouveau Testament retrouvé à ce jour est le papyrus P52 de la bibliothèque Rylands, containing a fragment de l’Évangile selon Jean, qui date de la première moitié du IIe siècle. Les plus anciennes versions complètes des écrits vétérotestamentaires rédigés en grec qui nous sont parvenues sont deux copies de la Septante datées du IVe siècle : le Codex Sinaiticus et le Codex Vaticanus. Depuis qu’une partie du Codex d’Alep a été perdue en 1947, le plus ancien manuscrit complet du massorétique texte, qui ser de base aux éditions of Bibles Modernes, est the Codex Leningradensis, datant du XIe siècle.

data methods [ modifier | modifier code ]

Puisque aucun manuscrit original de la Bible n’est available de nos jours, la datation doit s’appuyer sur l’analyse du texte lui-même ainsi que du milieu dans lequel il a pris forme. Cette connaissance fait intervenir la critique philologique et l’analyse rédactionnelle, la comparison avec d’autres textes antiques, la recherche de témoins textuels, et l’archéologie. Utilisées conjointement, ces technique permettent de dresser un tableau plus ou moins complet de l’histoire du texte[1].

The analysis of the criticism confirms that the majority of the biblical books ne sont pas écrits de bout en bout par une seule main, mais subissent au contraire des réécritures plus ou moins importantes tout au long de leur histoire. Nombre d’entre eux sont donc construits comme of collections de traditions ou de fragments épars, ensuite regroupés et reliés pour former un all coherent. Ils peuvent être ensuite complétés, retravaillés et currentisés suivant les options ou nécessités théologiques du moment[1].

La découverte et le déchiffrage à la fin du XIXe siècle de textes akkadiens ressemblant étrangement aux récits bibliques[2], puis celle durant le XXe siècle des manuscrits de la mer Morte, ont modifié la vision traditionnelle de la Bible[3]. L’archéologie a, quant à elle, permis aux exégètes d’établir des hypothèses plus précises et plus sûres. Si les debates restent vifs sur quelques datations, les grandes lignes de l’histoire du texte paraissent désormais tracees[4].

Manuscrits les plus anciens [ Modifier | modifier code ]

Les plus anciens ensembles de textes de la Bible hebraïque sont trouvés parmi les Manuscrits de la mer Morte, et sont datés between IIIe et le Ier siècle av. J.-C. [5], le chercheur Frank Moore Cross datant un petit fragment du livre de Samuel (4QSamb) de la fin du IIIe siècle[6]. Tous les livres du Tanakh, à l’exception du livre d’Esther, see trouvent dans la documentation de Qumran, Certains en plusieurs exemplaires, d’autres à l’état fragmentaire[7].

Parmi les plus anciens manuscrits grecs se trouvent des fragments du Lévitique et du Deutéronome de la Septante datant du IIe siècle av. J.-C. , ainsi que des fragments de la Genese, de l’Exode, des Nombres, et des petits prophetes datant du Ier siècle av. J.-C. Les manuscrits anciens relativement complets de la Septante sont, entre autres, le Codex Vaticanus ( IVe siècle), le Codex Sinaiticus ( IVe siècle) and le Codex Alexandrinus ( Ve siècle) [N 1]. Ce sont les plus anciens manuscrits presque complets de l’Ancien Testament, toutes langues confondues. La Torah samaritaine, qui aurait vu le jour sous la dynastie hasmonéenne, est aussi un manuscrit biblique ancien[8]. Tout comme la Peshitta, cette dernière étant une traduction de la Bible chrétienne en syriaque achevée semble-t-il durant le IVe siècle[9].

Le texte massorétique de la Torah est considered par la tradition comme assemblé au IVe siècle, mais les plus anciens manuscrits complets (ou presque complets) sont le Codex d’Alep (verse 920) et le Codex de Léningrad (1008) [N 2] .

Historicité de la Bible [ Modifier | modifier code ]

Remise en cause de la Tradition [ Modifier | modifier code ]

Durant des siècles, les lecteurs de la Bible la considered majoritairement comme la parole inspired de Dieu, parole qu’Il aurait dictée à des sages, des prophètes ou des grands-prêtres israélites. Ainsi, the tradition attribue to the rédaction du Pentateuque à Moïse; les livres de Josué, des Juges et de Samuel sont alors considered comme des archives sacrées recueillies par le prophète Samuel; Jérémie is the author of the first and second books of the Rois, David the Psaumes-Celui and Solomon the Proverbs and the Cantique des Cantiques. La Bible étant considered comme d’origine divine, la véracité historique du récit n’est alors pas remise en cause[10]. Cette Tradition remonte à l’Antiquité. Or, durant cette période, il est courant d’utiliser la pseudépiographie, technique qui existe à attribute un texte récemment écrit à un illustre auteur, parfois disparu depuis longtemps ou même purement imaginaire. Il est désormais admis, dans les milieux académiques, que ce procédé prévaut également pour ce qui est de la tradition biblique. C’est ainsi que la tradition judéo-chrétienne attribue les livres de l’Ancien Testament à differents auteurs, comme il est énoncé ci-dessus[11].

La Bible est Pendant Longtemps le seul moyen d’accéder à l’histoire de l’ancien Israel[12]. À partir du XIXe siècle, l’archéologie dite “biblique” begin par s’interested uniquement à la Confirmation du récit de la Bible, par des fouilles sur le terrain[13],[14]. Toutefois, les progresses technique aidant, les archéologues s’écartent de plus en plus de cette approche, comprenant que le texte biblique est écrit en grande partie bien après les évènements qu’il related, et ce dans un but principalement théologique[15]. L’archéologie “biblique”, qui prend la Bible comme point de repère pour chaque fouille et sert à interpreter chaque découverte, fait alors place à l’archéologie “palestinienne”, pour laquelle la Bible est un texte parmi d’autres[16] . Les recherches historiques et archéologiques demontrent en effet que le texte biblique n’est pas toujours un témoignage historique fiable, notammentconcernant les récits originels[17]. Albert de Pury resumes cela en disant que “les récits des origines sont par definition mythiques […], qu’ils aient ou non un fondement historique”[18].

Entre positions traditionalistes et minimalistisches [ modifier | modifier code ]

Malgré ces considerations, d’others ne sont pas prêts à renoncer si facilement à l’historicité de la Bible. C’est notamment le cas de l’egyptologue Kenneth Kitchen, qui defended l’idée d’un texte biblique historiquement vrai à partir de l’histoire d’Abraham[19]. Cependant, le professeur d’Ancien Testament John J. Collins affirms que l’étude de son travail montre qu’il s’agit de l’œuvre d’un apologiste. Pour appuyer cette affirmation, citing Collins par example le fait que Kitchen explique le manque de traces d’occupation de Jéricho au XIIIe siècle av. J.-C. par l’érosion du sol. Collins quote aussi le fait que la ville d’Aï ne presente pas de traces d’occupation, contrairement à ce que l’on pourrait Attendre si le récit biblique était historiquement vrai, mais que kitchen n’y voit pas de confliction car, selon lui, des fouilles futures devraient montrer des traces d’occupation aux alentours. Malgré tout, Kitchen doit bien admettre qu’il n’existe aucune de l’Exode, mais reste convaincu que la Bible est vraie tant que le contraire n’a pas été prouvé[20],[21].

A similar approach is suggested by Iain Provan, Phillips Long, and Tremper Longman in their book A Bible History of Israel (Une histoire biblique d’Israël). Ces derniers voient l’histoire biblique comme un récit fiable, meme s’ils admettent ne disposer d’aucune autre source que la Bible pour ce qui est plus ancien que l’installation en terre d’Israël. Cela ne les empêche pas de dater assez précisément l’histoire d’Abraham au milieu du XXIIe siècle av. J.-C. et de conclure que le récit biblique s’accorde assez bien avec ce qui est connu des sociétés anciennes comme celle de Mari[22]. Selon Collins, meme s’ils utilisent la pensée critique pour remettre en cause les conclusions of the specialist, ils ne le font que superficiellement, rejetant la conclusion de l’approche critique qui amène à douter de la fiabilité de toute connaissance historique, incluant celle que l’on veut a priori defended[23].

À l’opposé de cette approche, les theses “minimalistes” de Thomas L. Thompson et Niels Peter Lemche, de l’École de Copenhague, situent la Bible comme un livre écrit durant la période hellénistique[24]. L’idée de Thompson is que meme si les details fournis par le récit biblique en font un récit plausible, cela ne suffit pas pour rendre le récit historiquement fiable. Selon lui, les pratiques et coutumes qui y sont décrites sont communes à une grande variété de lieux et d’époques, et donc faire un rapprochement between elles et les coutumes d’autres people antiques, comme celui de Nuzi, est trop aléatoire pour être determining. De plus, il affirme que Certains des rapprochements faits par les tenants de l’historicité du texte, comme William Albright, sont all simplement faux[25]. Selon Collins, les théories de Thompson sont si extremes qu’elles ne méritent pas d’être debates[20]. William Dever les récuse aussi, les accusant d’être trop exagérées et révolutionnaires pour être vraies. Il fait de meme pour celles de Lemche, qu’il qualifie de “révisionnistes”[26]. Malgré ces critiques, Megan Moore and Brad Kelle confirm que le travail de Thompson, associé à celui de John Van Seters, a permis de remettre en cause la datation parfois trop haute de la Composition de l’histoire des patriarches[25].

La grande majorité des spécialistes se situent entre ces deux extremes [N 3]. La suite de cet article presente leurs théories.

Afin de sauver l’historicité du récit biblique, Certains avancent l’idée qu’il aurait été transmis oralement pendant des dizaines de générations, sans modification notable du texte[N 4],[27]. Depuis, les ethnologues et anthropologues moderns ont démontré que longs récits épiques circulent pendant longtemps sous forme orale, comme l’Épopée du roi Gesar[28] avec plus de millions de mots, les Eddas scandinaves, les traditions des griots ouest-africaines, les légendes brésiliennes du Charlegmane[29], between other people. En se basant sur des informations ethnographiques, la littérature comparée et l’histoire de la Composition de la Mésopotamie, des specialists de la Bible tels qu’Eduard Nielsen ont démontré comment un texte oral peut être composé, transmis et finalement fixé sur la forme écrite . De toute évidence, il y a des variations à chaque representation[30].

Pourtant, Certains érudits bibliques soulignent les difficés de transmettre un texte long et stable qui ne comporte presque aucune aide à la memorisation, comme c’est le cas de la Bible, sur une grande period[31]. Cependant, cela n’empêche pas qu’une Certaine tradition orale, en perpétuelle mutation, ait pu se transmettre sur quelques dizaines d’années ; c’est d’ailleurs vraisemblabelment le cas pour la tradition évangélique du Nouveau Testament[32]. Mais pour ce qui est des récits de l’Ancien Testament, qui demanderaient une improbable transmission orally over the centuries, l’historicité du texte dépend en grande partie de la capacité des scribes à coucher par écrit les faits qui le composent[27].

Apparition de l’écriture hebraïque [ modifier | modifier code ]

L’écriture paleo-hebraïque, celle des premiers israélites, dérive du phénicien. Dès le debut du Ier millénaire av. J.-C., l’alphabet phénicien comporte vingt-deux lettres et se lit de droite à gauche, tout comme l’hébreu. Cependant, les spécialistes debattent encore pour fixer le moment précis à partir duquel le nouveau langage prend son independence sur l’ancien, permettant ainsi à Israël de constituer ses premières archives historiques[33].

Un tesson inscrit datant du Xe siècle av. J.-C. , retrouvé en 2008 à Khirbet Qeiyafa, à l’ouest de la Judee, est indication majeur dans ce debate. Cependant, les spécialistes sont partagés quant à l’interpretation à donner à cette découverte : Certains y voient un exercice de scribe rédigé en hebreu, preuve selon eux qu’il existe déjà des pratiques scribales en Judée à l’époque de David ; d’autres y voient une list de noms cananéens[33]. Quoi qu’il en soit, l’existence d’une documentation épigraphique dans la région Israelite est attestée à partir du IXe siècle av. J.-C. , meme si celle qui est retrouvée à cette époque, outre quelques inscriptions funéraires, est essentialement administrative et commerciale[34]. C’est à partir de là que le récit biblique begin de plus en plus à coïncider avec l’histoire réelle, même s’il content encore des facts légendaires et folkloriques, et reste orienté théologiquement[35].

Origin of the Bible [ Modifier | modifier code ]

De l’émergence au déclin du royaume d’Israël [ Modifier | modifier code ]

Les historiens situent en general l’émergence du royaume d’Israël vers la fin du XIe siècle av. J.-C. ou au debut du Xe siècle av. J.-C. [36]. Le « cantique de Déborah » contained in le livre des Juges[N 5], et que certains considered comme l’un des plus anciens textes de la Bible, retrace selon Mario Liverani l’un des plus anciens episodes historiquement plausibles du texte biblique, à savoir la bataille de Tanak près de Megiddo, qui dépeint un affrontement entre plusieurs tribus de Galilee et du center, et Certaines cités cananéennes[37]. Il est toutefois largement accepté que, meme s’il est indéniable que le livre des Juges contient des éléments textuels anciens, le livre dans son ensemble a été retravaillé et sa form finale relève d’une construction idéologique plus tardive[38].

L’histoire du royaume d’Israël, et plus généralement de la région du Levant, est en grande partie couverte par les livres des Rois, meme si ceux-ci sont écrits après les évènements, se basant sur des sources plus anciennes[39] . À partir du milieu du VIIIe siècle av. J.-C. , l’imperialisme assyrien monte en puissance, ce qui a des conséquences désastreuses sur le royaume d’Israël, à tel point qu’en 722 av. J.-C. sa capitale, Samarie, est soumise, et le royaume disparaît[40]. Selon Mario Liverani, l’un des plus anciens récits prophétiques est peut-être celui d’Amos, qui prophétise la destruction d’Israël peu après le début de la conquete Assyrienne dans la région[41]. Le livre est toutefois l’objet de tant de réécritures qu’il est difficile de différencier ce qui relève effectment des paroles du prophète de ce qui a été ajouté plus tard[42]. C’est à cette époque que d’autres prophetes, comme Osée, Michée et l’Isaïe historique, écrivent les premiers textes de ce qui deviendra plus tard la Bible hébraïque[43].

Le royaume de Judah et l’Exil [ Modifier | modifier code ]

La fin du royaume d’Israël permet au royaume de Judah, resté jusque-là dans l’ombre de son puissant voisin du Nord, de prendre de l’importance. Jérusalem, qui accueille alors l’élite du royaume israélite disparu, connaît une croissance et une prospérité sans précédent. La region s’alphabetise et le commerce est florisant[44],[45],[46]. Une trace importante de cette alphabetization figure sur le plus ancien fragment découvert à ce jour d’un texte sur lequel figure un passage que l’on retrouve dans la Torah, qui est date verse 600 av. J.-C. Il s’agit d’une amulette apotropaïque trouvée à Ketef Hinnom, où figure la même bénédiction sacerdotale que celle qui figure en Nombres 6 : 24 à 27[47].

Judah est sous domination Assyrienne à partir de 750 av. J.-C. environ, et les rois judéens, contrairement à leur voisin du Nord, savent en grande majorité composer avec cette situation et préserver la “paix assyrienne”[N 6],[48]. Verse 625 Av. J.-C., l’empire Assyrien se retrouve affaibli par les Babyloniens, et l’Égypte en profite alors pour reprendre un Certain contrôle dans la région du Levant. Ce conflit between rich rivaux donne une plus grande liberté d’action à Josias, alors roi de Judah, qui se lance dans a politique de reconquete des territoires perdus du Nord, ainsi que dans une réforme religieuse d’envergure. Cette réforme vise à rendre un culte exclusif au seul dieu Yahvé et à faire de Jérusalem le lieu privilégié de ce culte[49].

La Bible refers to Josias discovering in the Temple of Jérusalem a “Livre de la Loi” lasting during the année de règne, que les historiens situent en 622 av. J.-C.[50] De nombreux savants identifient ce livre comme étant une partie du Deutéronome[51], et pensent plus probable que ce livre, au lieu d’avoir été simplement découvert, ait été plutôt écrit directement par l’entourage de Josias ou peu de temps avant son rain[52],[53]. C’est d’ailleurs à partir de ce moment-là que begin l’écriture de l’« histoire deuteronomiste », incluant les livres allant du Deutéronome aux Rois. Ces livres sont ensuite révisés et complétés pendant des generations[54],[55]. Certains spécialistes défendent l’idée d’une première edition du texte biblique sous le règne d’Ézéchias, concern notamment les plus anciens textes prophétiques et une première mouture des textes historiographiques (Livres des Rois, voire Certains récits de la Torah)[56] ,[57]. Mai est plutôt admis que le changement le plus important se produit sous le regne du roi Josias.

Selon plusieurs spécialistes, not Shira Faigenbaum-Golovina et Israël Finkelstein, l’analyse d’ostraca discovered à Arad tend à montrer que le haut degré d’alphabetisation dans l’administration du royaume de Judah à la fin du VIIe siècle av. J. -C. Fournissait un cadre possible à la compilation de textes bibliques comme les livres historiques, de celui de Josué à ceux des Rois[58].

Les ambitions de Josias sont brisées net en 609 av. J.-C., lorsqu’il est tué par le pharaon Nékao II, à la bataille de Megiddo[59],[60]. S’ensuvent des années difficiles pour Judah, qui se trouve d’abord sous domination égyptienne pendant quelques années, puis rapidement sous domination babylonienne. Pensant pouvoir compter sur l’aide de l’Égypte, les Judéens se révoltent contre la nouvelle puissance Babylonienne, mais ces révoltes sont vite matées, si bien qu’en 587 av. J.-C., Jérusalem et son temple sont detruits, et une partie de la population est emmenée en exil à Babylone [N 7].

C’est au contact de la Babylonienne civilization que se forge une grande partie de la Bible. En effet, les récits bibliques de la creation du monde, du jardin d’Éden, du Déluge[61] et de la tour de Babel ont sans doute des origines Babyloniennes[62]. De plus, a grande partie des livres des Rois et de Samuel sont empruntés à cette culture : meme façon d’entrecroiser l’histoire de deux royaumes en une seule narration, meme système de datation, memes formules funéraires, et meme évaluation des rois comme bons ou mauvais suivant qu’ils honorent ou non le culte du dieu national[63],[64].

À partir de l’Exil, des communautés judéennes se retrouvent non seulement en Babylonie, mais aussi en Judée – comprenant cells qui sont restées sur place -, ainsi qu’en Égypte où une partie de la population s’est réfugiée[65]. C’est autour de l’Exil que les prophètes Ézéchiel, le Deutéro-Isaïe et Jérémie, between other people, s’interrogent sur certain questions criticales comme cellesconcernant le culte exclusif à un seul Dieu, l’éthique religieuse en replacement du culte rituel , ou encore l’importance de la responsabilité individual par rapport à la responsabilitécollective[66].

En 539 av. J.-C., Babylone tombe devant Cyrus[67]. Le retour d’exil a lieu peu après, et il est suivi quelques années plus tard par la construction du temple[68],[69]. This period is covered by the lives of d’Esdras and Nehémie, which is four of lists that are established and a total of 42,360 persons are revient to pay. Même si Certains détails de ces lists peuvent être authentiques, la fiabilité du total est douteuse[70], car au lieu d’observer un retour massif d’exilés, l’archéologie montre plutôt que le pays se dépeuple progressivement à partir de la fin de l’époque monarchique, au début du VIe siècle av. J.-C. , et que ce déuplement Continue après la période supposée du retour d’exil[71],[N 8]. De meme, l’épisode de la Reconstruction du Temple est sujet à des explications diverses et contraires, suivant les livres bibliques qui en parlent[72].

L’époque perse de la dynastie des Achéménides, between 538 et 330 avenue J.-C., voit grandir le pouvoir du grand-prêtre, qui officie à Jérusalem. Des la fin de la Reconstruction du Temple en 515, ce sont les grands-prêtres qui prennent la tête de la communauté juive[73]. Les livres bibliques datant de cette époque, comme ceux d’Aggée et probablement celui de Zacharie, montrent indirectement l’importance grandisante de cette fonction, préfigurée de manière anachronique par Josué, au détriment de celle de gouverneur[74],[75]. D’ailleurs, l’authorité du temple de Jérusalem est ensuite largement reconnue, que ce soit à Béthel ou chez la communauté juive d’Éléphantine, en Égypte[76].

L’importance que prend le Temple de Jérusalem s’opere aux dépens des samaritains, dont certain peuplent encore le royaume du Nord. Ceux-ci voient d’un mauvais œil le fait que l’histoire biblique soit réécrite dans a perspective essential judéenne, qui plus est dans an optique plutôt critique envers leurs rois. C’est la raison pour laquelle ils rejettent progression, à partir de la fin du Ve siècle v. J.-C. , the version judéenne de la Bible, et de rendre un culte à Yahve dans leur propre temple à Sichem, sur le mont Gerizim. Bien plus tard, ils éditeront leur propre version de la Torah[77].

C’est vraisemblabelment à partir de là que les rédacteurs sacerdotaux mettent une grande partie du livre de la Genese, comprenant le “mythe des Patriarches”[78],[79] et probablement l’histoire de Joseph, sous une forme proche de celle connue aujourd’hui[80],[81]. Le livre de l’Exode, se basant sur l’idée qu’Israël s’est affranchi de l’influence égyptienne au début de son histoire, est écrit comme faisant écho au retour d’exil[82]. De meme, le récit du livre de Josuéconcernant la conquête, dont la base est écrite sous Josias, est probablement complété après le retour d’exil, et ce afin de justifier l’installation des rapatriés dans un pays qui n’a jamais vraiment cessé d’être habité[83]. Selon Mario Liverani, une datation tardive est necessaire to explain les diverse anachronismes et incongruités qui peuplent le récit, comme les lists of people soi-disant conquis par Josué, mais qui n’existent pas en Canaan à l’époque où se situe le texte , et dont Certains sont meme de puresfindings[84]. De meme, il semble qu’une grande partie du livre des Juges est écrite alors, c’est-à-dire après que la Judée se fut retrouvée, durant près d’un siècle, sans autorité politique formallle[85],[86 ].

Les livres d’Esdras et de Néhémie, don’t l’action se situe ver la fin du Ve siècle av. J.-C. ou au debut du IVe siècle av. J.-C. , brossent un tableau idyllique d’une concertation harmonieuse between the roles of Grand-Prêtre et de Gouverneur[N 9],[87]. Cependant, l’avènement d’Esdras comme scribe et prêtre, en 398 av. J.-C.[88], mark a tournant dans la conception du pouvoir, car c’est à partir de là que la “Loi de Dieu” est désormais interpreted exclusivement par le grand-prêtre, et qu’elle prend le pas sur toute autre loi ou government humain[89]. D’ailleurs, cette Loi qui est traditional element attributed to the figure fondatrice de Moïse, est d’une conception relativement tardive qui n’est bouclée qu’à l’époque d’Esdras[90]. Selon Mario Liverani, 95% du Corpus législatif et rituel de la Bible, Table of contents of the Lévitique mais aussi dans dans d’autres livres de la Torah comme le Deutéronome, est écrit après l’Exil[91].

Des debates agitent la communauté juive de retour d’exil, qui cherche son identité. Tout d’abord, la legislation sociale qui est proposed presente un modèle utopique, où les dettes sont régulièrement effacées et les esclaves affranchis. La plupart des historiens peinent à croire que ce modèle ait réellement été appliqué[92]. Ensuite, le problem des mariages mixtes, denone avec plus ou moins de force dans toute la Bible, refait surface. La communauté sacerdotale ayant pris le pouvoir, l’idéal de pureté de race et de religion est mis en avant, et les prêtres, dont Esdras, vont jusqu’à inciter la population à répudier les femmes étrangères et les enfants naissant de ces unions. Bien que Malachie dénonce ces mesures dans son livre, et que le Trito-Isaïe incite à une Certaine ouverture envers les étrangers, une partie de la communauté Continue de se renfermer sur elle-même[93]. Enfin, l’idéal de pureté, qui s’est affirmé en exil, incite à observer plus que jamais des rites comme la circoncision, le sabbat et les fêtes nationales, ainsi que les nombreux interdits alimentaires et règles d’hygiène corporelle, qui apparaissent ou s’Affirmation durant cette period[94].

Marc-Alain Ouaknin fait l’hypothèse que les “onze premiers chapitres pourraient être en fait les traces de manuels scolaires babyloniens”. Ceux-ci devaient se presenter sous une forme semblable, ils compilaient des mythes de creation et donnaient ainsi des examples pour diverse matières scolaires. Quand la Genèse retrace la généalogie des ances d’Israël, il s’agit de faire pratiquer aux élèves des calculs algébriques, additions, soustractions, multiplications et divisions, à partir des âges des patriarches, d’Adam à Abraham. Quand elle décrit les dimensions de l’Arche, le but est de suggester un exercice de géométrie. Et quand elle raconte le périple des enfants de Noé and mentions les cités et les royaumes du Proche-Orient, c’est un cours de géographie. Enfin, avec la Tour de Babel, le livre presented l’histoire des langues, la complexité de leur naissance et de leurs diversifications! »[95]

À la suite de la victoire d’Alexandre le Grand à la bataille d’Issos en 333 avenue J.-C., la Judée tombe sous la domination des Grecs[96]. Cette victoire est suivie par d’autres, si bien que toute la Méditerranée orientale est rapidement conquise par Alexandre. Begin alors pour la Judée et la diaspora d’Égypte, située principalement à Alexandrie, a period d’hellénisation progressive, meme si les juifs gardent a certaine autonomie dans le nouvel empire[97]. In this situation, the rôle you grand-prêtre de Jérusalem devient de plus en plus important : il est desormais responsable de la collecte des taxes et du tribute, et represent le people auprès de la cour d’Alexandrie. Cependant, son pouvoir est counterbalancé par le Conseil des anciens, qui se transforme verse 200 av. J.-C. in a puissante institution: le Sanhédrin[98]. Au IIIe siècle av. J.-C. , la diaspora constituée en Égypte se réunit dans des “maisons de prières” – les futures synagogues – où elle prie et étudie la liturgie éditée par le Temple de Jérusalem. Entre 282 and 246 av. J.-C., sous l’impulsion de Ptolémée II et en accord avec les juifs, la Torah est traduite en grec[99]. S’ensuit la traduction des Prophètes, qui est achevée vers le milieu du IIe siècle av. J.-C. [100], puis s’ajoutent à ce corpus, appelé plus tard la Septante, les Écrits et d’autres textes rédigés directement en grec[101].

Maccabees, Toile de Wojciech Statle, Toile de Wojciech Statle, 1844

C’est dans ces conditions qu’une collection de textes faisant autorité voit le jour. Au debut du IIe siècle by J.-C. , elle est composée du Pentateuque, des Prophètes et de Certains des futurs Hagiographes. Ne often alors à cette list que les livres de Daniel, d’Esdras-Néhémie, et le livre d’Esther. Il ne s’agit toutefois pas encore d’un canon au sens propre car, comme le fait remarquer Arnaud Sérandour, « le texte de chacun de ces livres demeure fluctuant et conporte considérables, quantitative et qualitatives d’un manuscript à l’ autre » . Malgré cela, l’écriture est de plus en plus considered as “sainte” et prend a place grandisante dans le culte[102]. Au all debut du IIe siècle av. J.-C. , la Judée passe d’une domination ptolémaïque à celle des Séleucides. L’hellénisation de la région se poursuit encore, encouragée au début par une grande partie de l’élite juive. Cependant, deux camps se font rapidement face : d’une part ceux qui désirent poursuivre une politique d’intégration à l’empire, et d’autre part ceux qui veulent sauvegarder à tout prix la tradition scripturaire[103]. La situation tourne au conflit lors de la crise maccabéenne, qui fait rage de 174 à 152 av. J.-C. Un nouveau genre littéraire apparaît avec la révolte : l’apocalyptique, dont le livre de Daniel est le représentant canonique. Les thèmes de la venue prochaine d’un Messie et de la fin du monde se développent au sein de cette littérature[104].

Un nouvel État émerge du chaos provoqué par la révolte : l’État hasmonéen. Bien qu’il revendique et obtienne assez tôt une certaine indépendance, ce nouvel État doit faire face à la rivalité de ses voisins et à des oppositions internes. Flavius Josèphe explique que les trois « écoles de pensée » que sont les pharisiens, les sadducéens et les esséniens, seraient apparues dès le début de son avènement[N 10], mais les différents mouvements de pensée juive semblent plutôt apparaître d’une manière progressive mal définie, à l’époque des Maccabées et des Hasmonéens, en réaction aux heurts qui traversent la période[105]. Le nationalisme judéen est alors à son comble, ce qui se reflète dans les deux premiers livres des Maccabées, ainsi que dans les livres de Judith et d’Esther, tous écrits ou remaniés durant le IIe siècle av. J.-C. [106].

En 63 av. J.-C., Pompée arrive en Judée et prend Jérusalem[107]. C’en est fini de l’État hasmonéen indépendant, même s’il ne disparaît qu’en 41 av. J.-C., lorsqu’Hérode est nommé roi de la région. Hérode donne une nouvelle splendeur au Temple de Jérusalem, mais remet en cause son fonctionnement et se mêle de politique intérieure, ce qui ne lui sera pas pardonné par la communauté juive. Le livre de la « Sagesse de Salomon », écrit du temps d’Hérode, marque un tournant dans la pensée juive, puisqu’il présente pour la première fois les notions d’immortalité et d’incorruptibilité des justes malgré la mort[108]. Le joug romain est de plus en plus écrasant pour une partie des juifs au Ier siècle, si bien qu’une importante révolte éclate à partir de 66[109]. Elle est matée dans le sang quatre ans plus tard, et le Temple de Jérusalem est détruit. D’autres révoltes suivent jusqu’en 135 et les conséquences sont désastreuses pour les habitants de Judée et de Samarie, qui doivent fuir la répression qui s’ensuit. La littérature qui est alors produite, comme les apocalypses de Baruch[N 11], met l’accent sur les attentes messianiques et eschatologiques caractéristiques de cette époque troublée[110].

Au début du Ier siècle, un juif nommé Jésus se fait connaître en Judée comme prêcheur de l’avènement imminent du « Royaume de Dieu », mais aussi comme exorciste et thaumaturge[111]. Vers l’an 30, il est arrêté puis mis à mort, mais ses disciples, qui pour la plupart se trouvent à Jérusalem, annoncent alors sa résurrection d’entre les morts[112]. De cette annonce naît entre 50[N 12] et 130[N 13] une littérature centrée sur les gestes et les paroles de Jésus, mais aussi sur celles des communautés qui suivent ses enseignements et qui recevront plus tard le nom de « chrétiens »[113]. Une partie de cette littérature est organisée sous forme canonique au IVe siècle et connue désormais sous le nom de Nouveau Testament[114].

Une version particulière du Tanakh semble s’imposer dans les synagogues vers la fin du Ier siècle, à l’exception des communautés samaritaines, qui gardent leur propre édition de la Torah. Ce texte peut être qualifié de « protomassorétique », car ses caractéristiques propres, particularités orthographiques et erreurs de scribes, se retrouvent ensuite dans le texte massorétique lui-même[115]. Au IIe siècle, la Bible est traduite en syriaque, se basant pour l’Ancien Testament en partie sur la version hébraïque et en partie sur la Septante en grec, et traduisant le Nouveau Testament du grec. Ce texte reçoit le nom de Peshitta (la « Simple »). À peu près au même moment, une traduction en latin basée sur la Septante voit le jour : la « Vieille Latine » (Vetus Latina). Elle est suivie au début du Ve siècle par une autre traduction en latin : la Vulgate, qui s’impose jusqu’au Moyen Âge[116],[117].

Collections canoniques et variantes textuelles [ modifier | modifier code ]

Jeu complet des rouleaux du Tanakh.

Comme pour tout autre écrit de l’Antiquité, aucun des textes originaux de la Bible n’a été retrouvé à ce jour[118],[119]. La notion même de texte « original » n’a pas vraiment de sens, puisque la Bible se distingue dès sa formation par une pluralité de formes[120]. Par exemple, le canon de la Bible hébraïque du judaïsme rabbinique, le texte massorétique, n’est pas le même que le canon de la Bible grecque des Églises d’Orient et d’Occident, la Septante[121]. De plus, l’édition samaritaine du Pentateuque n’a pas le même texte que le Pentateuque massorétique, et les manuscrits de la mer Morte démontrent concrètement, de par leurs divergences textuelles, que le texte biblique est l’objet de plusieurs rééditions, qui peuvent parfois apporter des changements importants[122]. Il existe aussi une très grande pluralité de canons dans les Églises d’Orient, tels que les anciens testaments orthodoxes, syriaques, araméens et éthiopiens, qui ont tous retenu des livres différents[123].

En plus des choix divergents concernant le nom des livres qui sont retenus dans les différents canons, il existe aussi plusieurs variantes textuelles à l’intérieur d’un même livre. Certaines sont dues soit à des erreurs de copistes, soit à des réécritures intentionnelles pour des raisons linguistiques, exégétiques ou théologiques. Cela a plus ou moins altéré les écrits au cours des siècles[124].

La Torah seule compte plus de 4 000 « lieux variants » [N 14], une grande partie d’entre eux affectant le sens du texte[120]. Des variantes sont aussi présentes dans d’autres livres comme celui de Josué, qui est plus court d’environ 4 à 5 % dans la Septante que dans le texte massorétique, et dont certains récits, comme le chapitre 6, sont très différents entre ces deux canons[N 15],[125]. Un autre exemple est celui du livre de Jérémie, qui est organisé différemment dans le texte massorétique par rapport à celui de la Septante, où il est d’ailleurs plus court d’un huitième. De plus, le fait que l’arrangement du livre de Jérémie de la Septante se retrouve dans certains manuscrits de Qumran montre que ces divergences avec le texte massorétique ne sont pas dues à une décision des traducteurs grecs[126]. D’ailleurs, les textes canoniques eux-mêmes ne sont pas à l’abri de modifications textuelles, comme le montre l’exemple de Deutéronome 32, 8 où « fils de Dieu » est corrigé en « fils d’Israël » entre le IIe et le Ier siècle av. J.-C. [N 16],[127].

Le texte de la Septante est différent du texte de la Bible hébraïque, à la fois sur la forme et sur le sens. En effet, il comporte des textes supplémentaires qui n’ont pas été retenus par le canon hébraïque, mais aussi certains termes qui ont été modifiés lors de la traduction. L’exemple le plus flagrant est peut-être que les divers noms utilisés pour Dieu, comme YHWH, El, Elohim, El Shadday, etc. sont remplacés en grec par des formes plus banales, comme theos (« dieu »), kurios (« maître ») ou pantokratôr (« tout-puissant »)[128]. Afin d’essayer de l’aligner sur le texte hébraïque, qui est régulièrement actualisé, plusieurs révisions de la Septante sont opérées. Trois sont restées fameuses : celle de Théodotion, qui a eu lieu vraisemblablement à la fin du IIe siècle, celle d’Aquila de Sinope, vers 125, et celle de Symmaque l’Ébionite, à la fin du IIe siècle av. J.-C. [129],[130].

Malgré ces différences, la traduction de la Septante est d’abord considérée par les Sages du Talmud comme une œuvre inspirée, et elle est utilisée par la communauté juive d’expression grecque. Cette situation prévaut jusqu’à ce que la communauté chrétienne se l’approprie et en fasse son Ancien Testament, au début du IIe siècle. La communauté juive rejette alors progressivement le texte grec, et en revient à considérer l’« hébreu carré » comme la seule langue acceptable pour la Bible hébraïque[131],[132].

Le Nouveau Testament contient lui aussi certaines variantes textuelles. Il existe cinq différentes finales de l’évangile selon Marc[133], et plus de six cents variantes entre le texte alexandrin et le texte occidental des Actes des Apôtres[134]. En tout, les spécialistes dénombrent plus de 200 000 variantes rien que dans le Nouveau Testament[135]. Ces variations montrent que la Bible n’est pas une œuvre totalement figée, mais que son texte reste en évolution au-delà de la période de sa « datation », qui est celle de sa première diffusion sous une forme très proche de celle connue aujourd’hui.

Detail article: Tanakh

La Bible hébraïque est désignée par les Juifs par le mot Tanakh, qui est un acronyme de ses trois parties : la Torah, les Nevi’im et les Ketouvim. Au IIe siècle, cette Bible juive devient, dans sa version grecque de la Septante[136], l’Ancien Testament des chrétiens[137].

De la théorie d’une rédaction par Moïse à l’hypothèse documentaire [ modifier | modifier code ]

Moïse brisant les Tables de la Loi, par , par Rembrandt

Si le texte du Pentateuque est anonyme et sans signature d’un auteur identifiable, les traditions juives et chrétiennes[N 17] se sont fondées sur les nombreux textes législatifs attribués à Moïse pour en faire l’auteur de l’entièreté des cinq livres[138]. Philon d’Alexandrie[139] et Flavius Josèphe[140] lui attribuent même la rédaction de sa propre mort[141]. Cette idée d’une rédaction mosaïque sous la dictée de Dieu restera quasiment unanime durant des siècles[138],[10]. Les rabbins sont amenés pour leur part à attribuer au patriarche, outre cette « Torah écrite », la « Torah orale » que constituent les commentaires de la Loi codifiés dans la Mishna[142]. C’est ainsi d’abord essentiellement la Loi qui est attribuée à Moïse puis, à partir de la période post-biblique, l’ensemble du Pentateuque, amenant à désigner ce dernier comme « les cinq livres de Moïse »[142], pour une situation qui prévaut généralement jusqu’au XVIIIe siècle[138].

Néanmoins, dès le Moyen Âge, différents anachronismes, apories et ruptures dans la logique littéraire amènent certains érudits et philosophes, tels que Isaac ibn Yashush puis Abraham ibn Ezra au XIIe siècle, à dresser des listes de « post-mosaica », des textes ou éléments rédigés après l’époque mosaïque, sans remettre pour autant en cause la tradition reçue[143]. Cependant le premier à rejeter l’idée que Moïse a écrit les cinq livres est Andreas Bodenstein (1486-1541)[N 18], un théologien protestant qui examine aussi dans son ouvrage la possibilité qu’Esdras soit le véritable auteur du Pentateuque pour finalement la repousser[144]. Moins de deux siècles plus tard, Baruch Spinoza souligne quant à lui, dans son Traité théologico-politique, l’unité organique entre la Torah et les livres « historiques », de Josué aux Rois, et en attribue la rédaction à Esdras[145],[143],[146].

Au XVIIIe siècle, sous l’impulsion de Jean Astruc[N 19], qui poursuit encore une visée apologétique[N 20], naît alors l’idée que le texte de la Torah serait la compilation de plusieurs documents différents[147],[148]. La théorie dite « documentaire »[149] qui en découle est développée au XIXe siècle par l’exégète Julius Wellhausen, qui propose un modèle selon lequel la Torah serait le résultat de trois ou quatre sources indépendantes rédigées entre le VIIIe et le début du Ve siècle av. J.-C. [150]. Cette théorie connaît un succès grandissant[151] si bien que dans les années 1960 il existe un consensus exégétique sur les quatre sources constitutives du Pentateuque. À cette époque, il est courant d’affirmer que les cinq premiers livres de la Bible sont le résultat d’une compilation de quatre documents indépendants : le Jahviste, l’Élohiste, le Deuteronomiste et la source sacerdotale, qui sont composés entre 930 et 550 av. J.-C.[152],[153].

Remise en cause de l’hypothèse documentaire [ modifier | modifier code ]

Malgré le consensus, certains spécialistes ont toujours contesté certains aspects de l’hypothèse documentaire. Cependant, ce n’est véritablement qu’à partir des années 1970 que des théories concurrentes sont mises en avant afin de résoudre une série de problèmes, ce qui fait voler en éclats le consensus exégétique. Tout d’abord, des travaux remettent en cause la datation des textes situés à l’époque prémonarchique, comme les traditions sur Abraham, qui est repoussée jusqu’à la période de l’Exil babylonien. Ensuite, des textes auparavant attribués aux courants jahviste (J) ou élohiste (E) sont désormais attribués à l’école deutéronomique et datés aux alentours du VIIe siècle av. J.-C. Enfin, l’accent est mis sur le fait que la distinction entre les sources J et E est très floue, et que leur datation est de ce fait assez hasardeuse. Toutes ces raisons font que la théorie documentaire est fortement remise en cause, et que des théories concurrentes sont alors proposées[154],[155].

La « théorie des compléments », développée entre autres par John Van Seters[156], défend l’idée que la Torah serait principalement le travail d’un éditeur (ou d’un groupe d’éditeurs), qui aurait collecté et enrichi une multitude de textes déjà existants[147]. La « théorie des fragments », qui est quant à elle défendue par Rolf Rendtorff[157], part de l’idée qu’à l’origine se trouvaient plusieurs textes épars et isolés, et que ces fragments auraient ensuite été collectés graduellement et rassemblés en un seul texte par les rédacteurs de la Torah[147]. Malgré leurs différences, ces deux théories s’accordent sur le rôle charnière de l’Exil, qui a eu lieu au VIe siècle, pour ce qui est de la formation et de la composition du Pentateuque[158].

Depuis la fin des années 1990 et durant les années 2000, les chercheurs mettent surtout en avant l’idée que l’essentiel des textes du Pentateuque, ainsi que les quelques livres qui le suivent comme Josué ou Juges, ont certainement été compilés à l’époque perse, c’est-à-dire entre le Ve et le IVe siècle[159]. Selon cette théorie, les derniers rédacteurs de la Torah ont joué un rôle important sur la forme finale du texte. Même s’ils se basaient sur des documents plus anciens, ils les ont retravaillés et compilés suivant un projet théologique bien précis[160].

Au début du XXIe siècle, aucun consensus exégétique ne s’est encore réalisé depuis l’effondrement de la théorie documentaire, qui conserve cependant de nombreux adeptes. Avec cette dernière cohabitent désormais d’autres approches[N 21] sans que l’on puisse dire quelles sont les positions majoritaires au sein de la recherche[161]. Malgré leurs divergences, les chercheurs s’accordent sur le fait que l’achèvement de la Torah a eu lieu au plus tard vers le début du IIIe siècle av. J.-C. [162].

Books

de la Torah Datation usuelle Genèse Début de rédaction vers la fin du VIII e siècle av. J.-C. , puis ajouts et retouches du texte jusqu’au III e siècle av. J.-C. [ 163 ] Exode Certains récits de l’Exode remontent au VIII e siècle av. J.-C. Ces textes sont retravaillés et complétés à partir du VI e siècle av. J.-C. [ 164 ] Lévitique V e siècle av. J.-C. , se basant sur des sources plus anciennes [ 165 ] Nombres Certains récits des Nombres remontent au VIII e siècle av. J.-C. Ces textes sont retravaillés et complétés à partir du VI e siècle av. J.-C. [ 166 ] Deutéronome Les lois deutéronomiques peuvent remonter jusqu’à la fin du VIII e siècle av. J.-C. Celles-ci sont ensuite intégrées dans l’ensemble Deutéronomiste à partir du règne de Josias ( VII e siècle av. J.-C. ) [ 167 ]

Traditionnellement, les Juifs découpent les Nevi’im en deux groupes de livres : les « Prophètes antérieurs » comprenant les livres de Josué, Juges, Samuel et les Rois, et les « Prophètes postérieurs » comprenant Isaïe, Jérémie, Ézéchiel et les livres des douze « petits prophètes »[168]. Les spécialistes estiment en général que le corpus des Nevi’im est achevé vers 200 av. J.-C.[169].

En 1670, le philosophe Baruch Spinoza est l’un des premiers à constater que l’histoire contenue dans les « Prophètes antérieurs » s’inscrit en continuité avec celle des livres du Pentateuque. Ainsi, le texte allant du début de la Genèse à la fin de 2 Rois est selon lui une seule grande œuvre historique[170].

Cette idée est reprise au XIXe siècle par Heinrich Ewald, qui distingue deux éditions de type deutéronomiste dans ce récit[170]. Il faut cependant attendre les travaux de Martin Noth en 1943 pour que la thèse d’une « histoire deutéronomiste » ou « deutéronomique »[N 22] prenne véritablement corps. Noth remarque de nombreuses similitudes de style et de thèmes entre le Deutéronome et les « Prophètes antérieurs », et émet l’idée que le Deutéronomiste aurait « construit une présentation du passé d’Israël qui obéit à une théologie de l’histoire parfaitement cohérente »[171]. Malgré quelques contestations, cette théorie s’impose jusque dans les années 1960[172]. D’autres modèles voient alors le jour, avec des variations plus ou moins importantes sur le nombre de rédacteurs deutéronomistes et l’importance de leurs travaux respectifs, jusqu’à ce qu’en 1975, Siegfried Mittmann conteste l’idée même que les livres du Deutéronome à 2 Rois constituent une œuvre cohérente[173].

À partir du moment où l’idée de Noth est remise en cause, de nombreuses théories apparaissent[174]. Malgré leurs divergences, les spécialistes s’accordent toutefois sur plusieurs points[175] :

les Deutéronomistes intègrent des documents plus anciens dans leur histoire ;

le style et la théologie deutéronomistes sont fortement influencés par les traités assyriens ;

l’Exil babylonien est la période charnière durant laquelle se construit l’histoire deutéronomiste ;

et enfin, l’histoire deutéronomiste a été révisée durant l’époque perse.

Jusqu’au début du XXe siècle, l’exégèse des « Prophètes postérieurs » consiste principalement à distinguer ce qui est réellement prononcé par le Prophète de ce qui est ajouté par la suite[180]. Cependant, à partir de la première moitié du XXe siècle, ce n’est plus seulement l’authenticité des paroles prophétiques qui intéresse les exégètes, mais bien l’histoire complète de la rédaction des livres. Ils s’aperçoivent alors que les textes ont été remaniés au cours du temps par des scribes qui, eux-mêmes, se voient comme des prophètes de leur temps. L’importance du travail des scribes est telle que certaines parties des textes — et même des textes entiers comme probablement les livres de Jonas ou de Malachie — voient le jour sous leurs plumes[181].

Ainsi, le corpus des douze « petits Prophètes » tout entier n’est pas seulement une simple compilation de textes déjà achevés, mais semble bien être retravaillé par les scribes, et cela dans son ensemble. En effet, certains passages se retrouvent pratiquement à l’identique chez plusieurs prophètes, et certains mots établissent des liens entre les divers livres[182].

Article détaillé : Ketouvim

Les Ketouvim constituent la troisième et dernière partie du Tanakh, et ne sont établis définitivement qu’au début du IIe siècle. Ils sont de styles et de natures très différents, et Thomas Römer estime qu’ils « constituent en quelque sorte un véritable condensé de la littérature juive de l’époque hellénistique »[200].

Parmi eux se retrouvent des livres de sagesse (Proverbes, Job et Ecclésiaste) qui s’inspirent grandement de la littérature sapientiale des voisins de Juda, à savoir la Mésopotamie, Ougarit et l’Égypte[201]. Ainsi, il semble illusoire de chercher dans ces textes les spécificités de la sagesse hébraïque, la seule différence frappante étant la perspective monothéiste et yahwiste des textes bibliques[202].

Les livres deutérocanoniques proviennent de la traduction grecque de la Septante. Ils sont considérés par l’Église catholique et l’Église orthodoxe comme faisant partie du canon de l’Ancien Testament, mais ne sont pas présents dans le Tanakh et les bibles protestantes. La majorité d’entre eux semblent avoir été rédigés en hébreu ou en araméen, mais certains peuvent avoir été écrits directement en grec. Sauf pour quelques exceptions, leur composition est en général datée entre du début du IIe à la fin du Ier siècle av. J.-C. [215].

Le Nouveau Testament se divise en plusieurs groupes de livres[226] :

Histoire des premiers écrits néo-testamentaires [ modifier | modifier code ]

Les textes du Nouveau Testament sont généralement datés par les spécialistes dans une fourchette maximale comprise entre 50 et 130[N 24]. Cependant, le texte n’est véritablement fixé qu’à partir du IVe siècle, les manuscrits plus anciens témoignant étonnamment jusqu’alors, plutôt que d’une harmonisation vers laquelle tendent les travaux d’érudits comme Origène[229], d’une diversification textuelle croissante[230].

Cette pluralité textuelle est due à une importante tradition orale qui circule dans les communautés chrétiennes avant, pendant, et même après leur mise par écrit. Cette tradition orale, qui surpasse l’autorité de l’écrit jusqu’au IIIe siècle au moins, amène des modifications textuelles, volontaires ou non, qui peuvent parfois être importantes[231].

Vraisemblablement, Jésus et ses premiers disciples, parlaient araméen[N 25], et certains d’entre eux seulement parlaient quelques mots de grec[232]. Or, les évangiles sont écrits en grec, ce qui pose la question de la transition d’une langue à l’autre. Un élément de réponse à cette question est le fait que le grec était très répandu au Ier siècle, et ce même à Jérusalem[N 26]. La mémoire de Jésus a donc pu adopter très tôt une tournure hellénisée. De plus, il est logique de penser que l’évangélisation chrétienne, qui a pour but de répandre la tradition de Jésus aussi largement que possible, a utilisé naturellement la langue la plus répandue dans l’Empire romain de l’époque[32]. Cela n’exclut d’ailleurs pas l’hypothèse que certains aide-mémoires, destinés à se rappeler des faits et gestes de Jésus, aient pu être rédigés en araméen avant d’être traduits pour figurer dans les textes grecs des Évangiles. Mais cela reste très hypothétique, car il n’existe nulle trace de tels manuscrits[233].

Detail Article: Septant

La littérature chrétienne est écrite en grec, et se base donc logiquement principalement sur le texte de la Septante, rédigé à Alexandrie, qui est lui aussi en grec. Cette Bible se décline sous de multiples formes[N 27], et les rédacteurs du Nouveau Testament puisent parmi plusieurs d’entre elles. La Bible hébraïque n’est citée que dans de rares cas[234],[235]. Ainsi, la Bible d’Alexandrie devient-elle, au IIe siècle, l’Ancien Testament des chrétiens, et elle le restera pour de nombreux siècles[236].

Représentation statistique du problème synoptique.

Les trois évangiles que sont Matthieu, Marc et Luc sont appelés « synoptiques » en raison de leur très grande proximité textuelle[237]. En effet, 80 % du texte de Marc se retrouve chez Matthieu et 55 % chez Luc. Ainsi, sur les 661 versets de l’évangile de Marc, seuls 26 lui sont propres, 330 autres étant communs avec à la fois Matthieu et Luc, et 325 l’étant soit avec l’un, soit avec l’autre. De plus, Matthieu et Luc partagent entre eux de nombreux versets : 235 sur 1 068 chez Matthieu, et 235 sur 1 149 chez Luc[238].

Ces similitudes sont trop importantes pour être dues au hasard, et dénotent donc une dépendance littéraire entre les synoptiques. De nombreuses théories ont été proposées pour les expliquer, mais celle qui est aujourd’hui la plus largement acceptée est la « théorie des deux sources »[239]. Cette théorie soutient que l’évangile selon Marc serait le plus ancien, et que Matthieu et Luc auraient été écrits d’après Marc, ainsi que d’après une source perdue depuis, appelée « source Q »[240].

Épîtres de Paul [ modifier | modifier code ]

Les épîtres de Paul ont été écrites pour l’enseignement et l’édification de tous les chrétiens. Ce ne sont donc pas des lettres privées, et elles n’ont pas été transmises d’ailleurs séparément, mais directement sous la forme d’une collection de lettres[241]. Dans cette collection, les spécialistes distinguent trois couches rédactionnelles distinctes en fonction de leur authenticité : sept lettres « proto-pauliniennes », rédigées par Paul ; trois lettres « deutéro-pauliniennes », rédigées par ses disciples sous son autorité mais pas directement par lui ; et enfin trois lettres « trito-pauliniennes » ou « pastorales », rédigées par ses successeurs mais pas directement par lui, ni sous son autorité[242]. Plusieurs collections concurrentes des lettres de Paul circulent, certaines excluant les épitres trito-pauliniennes, d’autres incluant la lettre aux Hébreux[N 28]. Différentes versions de certaines lettres, notamment celles aux Romains, la première aux Corinthiens et celle aux Éphésiens, montrent en outre qu’il existe non seulement des variantes sur le choix des lettres constituant chaque collection, mais aussi des variations dans le texte lui-même[243].

Histoire du canon [ modifier | modifier code ]

Au début du christianisme, la liste des livres de la Bible hébraïque n’est pas encore close. Elle ne l’est pas avant le synode de Jamnia, qui se tient à la fin du Ier siècle. Cependant, cette idée d’une liste fermée de livres, appelée plus tard « canon », s’impose progressivement aussi pour les écrits chrétiens[244].

Chacun des vingt-sept livres du Nouveau Testament est destiné à certaines communautés chrétiennes, mais aucun n’est écrit dans le but de figurer dans une collection de livres saints. Il faut attendre le Concile de Laodicée, en 363, pour voir le mot « canon » utilisé pour la première fois, et ce pour désigner à la fois l’Ancien et le Nouveau Testament[245]. Quatre ans plus tard, dans une lettre d’Athanase d’Alexandrie, se trouve la première liste complète des vingt-sept livres du Nouveau Testament[246].

Avant cela, il ne s’agit pas encore d’un « canon » à proprement parler, car ce n’est pas encore une liste fermée de livres[247]. Pour une partie de la recherche, il est possible de parler de collection de livres agréés par l’Église, ou « canon ouvert », dès la fin du IIe siècle, car le fragment de Muratori propose dès cette époque vingt-trois livres faisant autorité ou dont l’autorité mérite d’être débattue. Cette liste comprend tous les livres du Nouveau Testament sauf 1 et 2 Pierre, Jacques et Hébreux. D’autres livres qui n’ont pas été retenus par la suite y figurent aussi[248]. Néanmoins, cette datation haute qui a longtemps fait consensus est largement remise en question depuis la fin du XXe siècle et une partie de la recherche tend à voir, dans le « Muratori », une composition du IVe siècle, probablement orientale, poussant à déplacer le processus de canonisation plus tardivement[249]. Le débat reste ouvert[250].

Entre la fin du IIe siècle et la deuxième moitié du IVe siècle, de nombreux débats ont lieu pour déterminer quels livres doivent être reconnus par l’Église et lesquels doivent être rejetés. Ceux qui sont l’objet des débats les plus vifs sont : Hébreux, les épitres catholiques (Jacques, 2 Pierre, 2 Jean, 3 Jean et Jude), et surtout l’Apocalypse. La place de certains apocryphes est aussi discutée, notamment l’épître aux Laodicéens, qui fait partie de la Vulgate jusqu’au Moyen Âge[251].

Dans le tableau ci-dessous, les fragments les plus anciens de chaque texte sont mentionnés. Le signe P {\displaystyle {\mathfrak {P}}} est le symbole utilisé pour désigner un papyrus.

Exemples de datation [ modifier | modifier code ]

Selon la Bible, les évènements décrits dans le livre de Josué se situent avant l’époque monarchique, plus précisément juste après la conquête de la « terre promise », ce qui correspondrait à la jonction du bronze récent et de l’âge du fer. Selon le récit du onzième chapitre de Josué, de nombreuses populations peuplent la région, dont les Cananéens, les Hittites, les Amorrites, les Périzzites et les Anakim[N 41],[289]. Dans cette liste, seuls les Cananéens étaient présents à la fin de l’âge du bronze en Palestine. Les autres peuples n’ont soit jamais existé, soit n’étaient pas présents dans cette région à cette époque.

C’est le cas tout d’abord des Hittites. Bien qu’ils forment un royaume qui s’étend jusqu’en Syrie autour des XIVe – XIIIe siècle av. J.-C. , les données historiques et archéologiques montrent qu’ils ne descendent jamais jusqu’en Palestine et s’arrêtent bien plus au Nord. Le terme Hatti est un terme générique babylonien pour désigner, au VIe siècle av. J.-C. , toute la région syro-palestinienne. Les auteurs bibliques en ont sans doute déduit qu’un peuple de Hittites habitait en Palestine avant leur extermination par Josué, et les ont incorporés dans le récit peu après l’Exil[290]. Selon Mario Liverani, le cas des Amorrites est similaire, puisque ce peuple s’établit principalement en Syrie et s’éteint vers le XIVe siècle av. J.-C. , c’est-à-dire bien avant la conquête présumée de Josué. Le terme Amurru désigne chez les Babyloniens du VIe siècle av. J.-C. la même chose que le terme Hatti, c’est-à-dire une région syro-palestinienne.

Le terme « Périzzite », quant à lui, signifie « qui habite un village ». Il ne s’agit donc pas d’un peuple. Cependant, puisque l’existence de ce groupe est attestée de haute antiquité, les rédacteurs bibliques ont sans doute supposé qu’il s’agissait d’un peuple qui avait été anéanti avant l’arrivée des premiers Israélites en Canaan. Citons pour finir la mention des Anakim, ou Nephilim, ces géants légendaires dont l’existence est certainement sortie de l’imagination des rédacteurs bibliques devant les imposants dolmens mégalithiques de la préhistoire qu’ils rencontrent en Palestine, tels que le « lit de fer » de Rabbath Ammon, de neuf coudées sur quatre, que certains prennent pour une tombe royale[291].

Ces anachronismes et inventions démontrent que les rédacteurs du livre de Josué méconnaissent la Palestine de la fin de l’âge du bronze. L’analyse des données archéologiques apporte des conclusions similaires : la géographie décrite dans ce livre ne correspond pas à celle de l’âge du bronze récent. En revanche, elle ressemble plus à celle du VIIe ou du VIe siècle av. J.-C. Cela concorde avec une réécriture tardive destinée à justifier les ambitions politiques de Josias ou une reconquête du pays après l’Exil[292],[293].

Exemples de remaniement tardif [ modifier | modifier code ]

Le dixième chapitre de Josué présente plusieurs remaniements tardifs du texte biblique. Par exemple, il existe deux formes distinctes du verset 9 : le texte hébreu traditionnel dit que Josué « monta » depuis Guilgal, tandis qu’un manuscrit retrouvé à Qumrân dit que Josué « marcha ». Les deux verbes étant très différents en hébreu, cela ne peut être dû qu’à une modification intentionnelle du scribe, sans doute dans le but d’harmoniser le texte avec son contexte immédiat. Un autre indice de remaniement est le fait que les versets 15 et 43, qui sont identiques dans la version massorétique, sont absents de l’ancienne version grecque. Au lieu de supposer que le traducteur grec les a supprimés, il semble bien plus logique de faire l’hypothèse inverse, c’est-à-dire que l’auteur du texte massorétique les aurait ajoutés tardivement. Cela explique en effet l’incohérence narrative du récit, qui replace Josué de retour dans la région montagneuse qu’il vient de quitter quelques versets plus tôt[294].

Quelques versets plus loin se trouve un autre remaniement tardif du texte. En effet, il est écrit que le roi d’Hébron est tué avec d’autres rois (versets 23 à 26), puis tué une deuxième fois lors de la prise de sa ville (verset 37). Cela s’explique très bien par le fait que deux épisodes ont été assemblés tardivement pour former un texte unique[294].

Notes and references [ modifier | modifier code ]

: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Qu’est-ce que l’ange a dit à Joseph ?

Une nuit un ange est apparu en rêve à Joseph et lui a dit que le bébé de Marie était le Fils de Dieu. L’ange a dit à Joseph d’épouser Marie et de donner au bébé le nom de Jésus. Jésus serait le Sauveur du monde.

Rêver de bible interprétation signification du rêve debib…

Une nuit un ange est apparu en rêve à Joseph et lui a dit que le bébé de Marie était le Fils de Dieu. L’ange a dit à Joseph d’épouser Marie et de donner au bébé le nom de Jésus. Jesus serait le Sauveur du monde.

Qui vend Joseph en esclavage ?

Le Livre de la Genèse raconte que Joseph est l’un des douze fils de Jacob et le premier des deux fils (avec Benjamin) de Rachel. Il est vendu en esclavage par ses frères jaloux, mais devient l’homme le plus puissant d’Égypte aux côtés de Pharaon.

Rêver de bible interprétation signification du rêve debib…

Joseph (de l’hébreu יוֹסֵף : Yosseph, forme abrégée de Yohsifyàh qui signifie « Yahvé ajoute », selon l’étymologie populaire) is an important figure in the Hebrew Bible and the Qur’an. Il relie la chronique d’Abraham, d’Isaac et de Jacob en Canaan à l’histoire ultérieure de la liberation des Israélites de l’esclavage en Égypte.

Le Livre de la Genese raconte que Joseph est l’un des douze fils de Jacob et le premier des deux fils (avec Benjamin) de Rachel. Il est vendu en esclavage par ses frères jaloux, mais devient l’homme le plus puissant d’Égypte aux côtés de Pharaon. Lorsque la famine frappe la terre, il fait venir les enfants d’Israël en Égypte, où ils s’installent dans le pays de Goshen. Il est le père d’Éphraïm et de Manassé, dont les descendants donneront deux des douze tribus d’Israël, celles d’Éphraïm et de Manassé.

L’historicité de Joseph reste inaccessible, aucune source egyptienne ne mentions ce personnage, si bien que les chercheurs voient dans cette narration un ancien historical mythe pour la circonstance ou un récit rétrospectif local transformé en saga national[1]. La figure de Joseph ressemble à celle des heros de la littérature de nouvelles[2], son histoire restant en fin de compte « un type de récit qui constitue l’expression d’une théologie. Une telle narration bien include, est très différente de ce que l’on trouve dans le théâtre ou dans la nouvelle classiques, et si l’on cherchait à comprendre selon les catégories de ces creations littéraires, on aboutirait à une teaches erronée qui irait à l’encontre de l’essence meme de ce récit »[3].

La critique de Joseph reliève ainsi ses aspect mythiques, donnant lieu à various types of lectures: “interpretations mythologiques, interpretations nationales et tribales, interpretations littéraires, critique historique, assimilation aux écrits sapientiaux”[4].

Étymologie du nom de Joseph [ Modifier | modifier code ]

L’onomastique proposes more slopes concerning l’étymologie du nom de Joseph.

La Bible donne l’origine suivante au nom de Joseph: selon le Livre de la Genèse (Genès 30:23)[5], Rachel après des années de stérilité malgré son union avec Jacob, « devint enceinte, et enfanta un fils, et elle dit : Dieu a enlevé mon opprobre ». L’étymologie populaire hebraïque, proposed by the Bible, fait dériver Joseph de asaf, «enlever, ôter». You verset suivant de ce chapter[6], « elle lui donna le nom de Joseph, en disant : que l’Éternel m’ajoute un autre fils », est tirée l’autre étymologie populaire, Joseph dérivant de jasaf, « ajouter » [7].

Parse texts [ modifier | modifier code ]

Au debut du XXe siècle Hermann Gunkel a suggéré que, contrairement aux histoires d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, celle de Joseph forme une seule histoire avec des origines littéraires plutôt qu’orales. En 1953, Gerhard von Rad a fait a detailed evaluation of his style littéraire et a attiré l’attention sur le fait qu’il s’agissait d’une littérature de Sagesse[8]. 1968 Roger Norman Whybray a fait valoir que l’unité de style impliquait un auteur unique, une œuvre maîtresse et non un texte composite[9]. Ces 3 idées sont maintenant largement accepted, et la majorité des biblistes Modernes datat l’histoire de Joseph dans sa forme actuelle au plus tot du Ve siècle av. J.-C. (Epoch perse).

Nombreuses forent les tentatives pour retrouver l’histoire de la redaction, and compris le travail de Donald Redford. Sa théorie affirms que la première version de l’histoire est originaire du royaume du Nord (Israël) and était destinée à justifier la domination of the “maison de Joseph” sur les autres tribus; cela a été suivi par un ajout (chapters 38 and 49) élevant Juda comme le successeur légitime de Jacob ; et enfin various ornaments ont été ajoutées pour que l’histoire fonctionne comme le pont between matière Abraham-Isaac-Jacob dans la Genese et l’histoire de Moïse dans l’Exode. Cependant plusieurs approches récentes du cycle de Joseph lui attribute une origine souvent nettement moins ancienne[10], la datation du premier stade littéraire pouvant ne remonter qu’à l’époque hellénistique[11].

The analysis of the littéraire du cycle de Joseph suggests that it is histoire est une redaction post-sacerdotale qui cherche à créer un lien littéraire between les patriarches et l’Exode grace à l’idée d’une descente des pères en Égypte. Cette histoire est probablement conçue en Égypte, peut-être à Éléphantine ou plus probablement dans la région du Delta (le “Gessen” biblique), avec des rédactions et relectures postérieures qui ont eu lieu à l’époque ptolémaïque (le judaïsme égyptien ayant réussi , par ruse ou subversion, à introduire ses conceptions théologiques dans la Torah globalement élaborée par le Judaisme issu de la Golah (en) Babylonienne), ce qui décale la finalization de la Torah traditionnellement associée à l’époque perse[12].

La théorie actuelle acceptée par plusieurs chercheurs[13] est que le cycle de Joseph is a historical writing for Mettre en evidence l’identité juive de la diaspora en Égypte et l’intégration juive dans la diaspora égyptienne, Joseph représentant un modèle d’ascension sociale dans ce pays hôte jusqu’à laisser la marque de sa sagesse dans l’administration. Mais, “à la difference d’autres nouvelles traitant de la vie en diaspora, il n’y a pas, dans le roman de Joseph, de concurrence between the réussite sociale et la parfaite integration du main protagoniste dans la société égyptienne” (cf . notamment son mariage avec Asnath, fille d’un prêtre égyptien ou l’acquisition d’un nom égyptien) et ses religious convictions[14].

Joseph vendu par ses frères [ Modifier | modifier code ]

Waischew. Lire also le résumé de la parasha

D’après le récit biblique, Joseph est le fils préféré de son père, Jacob. Celui-ci reporte probablement l’amour qu’il avait pour sa femme préférée Rachel, morte à la naissance de Benjamin, sur leur premier fils. Cette préférence du père, qui se manifeste sous la forme d’une tunique offerte en cadeau à ses 17 ans, entraîne la jalousie des demi-frères de Joseph. D’autant que Joseph leur raconte coup sur coup les deux rêves qu’il fait. Dans le premier, onze gerbes des champs (representant ses onze demi-frères) s’inclinent devant la gerbe de blé de Joseph. Dans le second rêve, onze étoiles (représentant ses onze frères), le Soleil (Jacob ?) et la Lune (Léa ?) se prosternent devant Joseph. Le récit de ces deux rêves ne fait qu’accroître la jalousie des frères.

Un jour ou Joseph rejoint ses frères partis faire paître les troupeaux, les frères complotent contre lui. L’aîné, Ruben, ne souhaite pas que Joseph soit tué. Il sera plutôt depouillé puis jeté au fond d’un puits. Judah proposes de vendre Joseph à une caravane de marchands ismaélites. Mais des marchands madianites, qui passat par là, weary Joseph de la citerne. Ils le vendent pour vingt pièces d’argent aux ismaélites, qui l’emmènent en Égypte. Ses frères utilisent la tunique et du sang d’agneau pour faire croire à la mort de Joseph à leur père Jacob unconsolable.

Arrivé en Égypte, Joseph est revendu comme serviteur à Potiphar, officer du roi. Il fait prosperer les affaires de celui-ci et devient rapidement son intendant. Pendant plusieurs années il gère ses biens. Un jour[15], Joseph rejects les avances de la femme de Potiphar; elle raconte alors à son époux qu’il a tenté de la séduire. Joseph is envoy in prison.

Joseph partage sa cellule avec le maître-échanson et le maître-panetier de Pharaon. Un matin, ses deux compagnons se réveillent en ayant fait chacun un rêve. Joseph, grand oniromancien, interpreter leurs rêves. Il prédit au maître-échanson qu’il sera Innocenté et qu’il retrouvera ses fonctions auprès du roi : il prédit au maître-panetier qu’il sera pendu et mangé par les oiseaux. Trois jours plus tard, ces prédictions se réalisent.

Miketz. Lire also le résumé de la parasha

Le maître-échanson ne se souvient de Joseph que trois ans plus tard lorsque Pharaon fait un rêve interprété de different façons : un mage dit que les sept épis et les vaches representative sept Provinces perdues et sept Provinces gagnées. Un autre dit encore que sept princes seront tués par sept princes mariés à sept princesses qui tueront leurs sept maris puis seront tuées par leurs sept fils qui seront tués par sept princes. Le maître-échanson raconte alors au Pharaon comment Joseph a interpreted son rêve et lui demande de le faire sortir de prison. Joseph dit alors au Pharaon que les sept beaux épis et vaches sont des années d’abondance et que les sept maigres epis et vaches sont des années de famine. Il lui demande ensuite de choisir un homme sage et juste pour veiller à ceci. Pharaon dit alors: C’est toi qui t’en occuperas. Je suis le Pharaon, mais nul en Égypte ne levera le pied sans ton consentement. Joseph défile alors en Égypte entouré des Grands du pays et est acclamé par la foule.

Joseph se marie à Asnath et en a deux fils: Manasse et Éphraïm. Après sept années d’abondance Pendant lesquelles Joseph organizes the Constitution de réserves, the famine s’abat sur toute la région et conduct les populations environnantes à venir s’approvisionner en Égypte. Jacob envoie tous ses fils, sauf Benjamin, acheter du grain. Joseph les reconnaît mais ses frères ne le reconnaissent pas car il a beaucoup changé avec l’âge et il a désormais l’allure d’un Vice-roi d’Égypte. Il fait accuser ses dix frères d’espionnage et emprisonne Siméon pour obliges les autres à revenir avec Benjamin, le dernier des frères. Lorsqu’ils reviennet en Égypte, Joseph est ému de revoir son petit frère. Il les fait repartir ensemble mais fait placer une coupe dans le sac de Benjamin pour les accuser de vol. Juda se devoue pour que Benjamin puisse rentrer auprès de leur père. Voyant que ses frères ont retenu la leçon, Joseph révèle son identité à ses frères, puis il leur pardonne (c’est Dieu qui m’a fait venir ici). The invitation to his père et toute sa famille à venir s’installer en Égypte.

La veille de sa mort, le cœur gonflé de joie, Jacob dit alors à Joseph:

« Je peux mourir à present mon fils, puisque je t’ai vu. »

Les tuniques de Joseph [ Modifier | modifier code ]

Alexandre Robert, Jacob recevant la robe ensanglantée de son fils Joseph (toile terminée en 1841).

La tunique offerte par Jacob [ Modifier | modifier code ]

Joseph étant le fils préféré de Jacob, celui-ci lui offrit une tunique en cadeau lors de ses 17 ans. Cette tunique n’était pas ordinaire: elle avait été conçue par Jacob, et était de plusieurs couleurs (Genèse 37, verse 3). On affirme qu’il y aurait une signification bien précise pour chaque couleur telle que l’autorité pour le rouge, la sainteté pour le blanc… La tunique de Joseph aurait été brodée de fils de couleur entrelacés dans le tissu et créant differentmotives. Pour Certains, cette tunique multicolore represents the transmission of the prophecy of Jacob to his son fils ou encore la faveur divine.

En all cas, ce manteau amplifia la jalousie et la haine que ses onze demi-frères lui portaient. Après le piège qu’ils lui avaient tendu, en jetant Joseph dans un puits profond, ils se servirent de la tunique pour prouver à leur père qu’ils ne mentaient pas (Genèse 37, verse 31). Le tableau de Diego Velázquez, Jacob recevant la tunique de Joseph, illustre cette dernière scène.

It is a second question of the Vêtements de Joseph lors de l’épisode de la femme de Potiphar. Cette tunique, leavenée aux mains de la femme de son maître pour lui échapper au moment où elle veut le forcer à coucher avec elle, représente sa chasteté et la fidélité à son maître (Genèse 39, verses 12-18).

Inhumation de Joseph [ modifier | modifier code ]

Joseph a vécu jusqu’à l’âge de 110 ans, vivant suffisamment longtemps pour connaître ses arrière-petits-enfants. Avant de mourir, il fit jurer aux enfants d’Israël que lorsqu’ils quitteraient le pays d’Égypte, ils emporteraient ses os avec eux, et à sa mort, son corps fut embaumé et placé dans un cercueil en Égypte (Genèse 50, verses 22-26).

Livre de la Genese [ Modifier | modifier code ]

Chapter 30:22-24: naissance de Joseph, fils de Jacob et de Rachel.

Chapter 37: Songs of Joseph, Joseph vendu comme esclave, envoyé en Égypte. Chapter 38: Episode de Judah et Tamar.

Chapter 39: Potiphar officier de Pharaon, sa femme infidèle, Joseph mis en prison.

Chapter 40: Interpretation du rêve du chef des échansons et du chef des panetiers en prison avec lui.

Chapter 41: Interpretation du songe de Pharaon, famine en Égypte, Joseph vice-roi d’Égypte, naissance des fils de Joseph.

Chapter 42: première rencontre de Joseph avec ses frères venus acheter du blé, accusés d’espionnage, Siméon en otage.

Chapter 43: seconde rencontre, avec Benjamin.

Chapter 44: Benjamin trouvé coupable, Juda s’offre à la place de son frère.

Chapter 45: Joseph se fait reconnaître, les frères rentrent annocer la bonne nouvelle à leur père.

Chapter 46: la famille de Jacob vient s’installer comme bergers en Égypte.

Chapter 47: Jacob benit le Pharaon, Joseph rachète toutes les terres égyptiennes pour le compte de Pharaon.

Chapter 48: Jacob adopte et benit les fils de Joseph.

Chapter 49: bénédictions de Jacob à ses fils, mort de Jacob.

Chapter 50: Enterrement de Jacob, fin de la vie de Joseph.

Exode 13:19: «Moise prit avec lui les os de Joseph; car Joseph avait fait jurer les fils d’Israël, en disant : Dieu vous visitera, et vous ferez remonter avec vous mes os loin d’ici. »

Joshua 24:32: “Les os de Joseph, que les enfants d’Israël avaient rapportés d’Égypte, furent enterrés à Sichem, dans la portion du champ que Jacob avait achetée des fils de Hamor, père de Sichem, pour cent kesita, et qui appartint à l’heritage des fils de Joseph. »

Le Coran raconte l’histoire de Joseph (en Arabic: يوسف: Yūsuf) comme celle d’un grand prophète. Ahmad ibn Muhammad al-Tha’labi a voulu donner au prénom Joseph une origine arabe, le faisant dériver d’asaf, “tristesse” ou d’asīf, “esclave” (ou “adorateur”)[16]. Le récit musulman de l’histoire de Joseph est constructed à partir du récit biblique mais intègre des éléments provenant des commentaires juifs des premier siècle avant notre ère[17]. Il reprend la généalogie de la Genese: Joseph est le fils de Jacob mais comme pour les autres personnages bibliques, le récit coranique varie sur plusieurs points avec celui de la Bible hebraïque[17].

Joseph appears 3 fois dans le Coran et son nom a été donné à la sourate 12 (Yusuf). Dans la sourate 6 (Al-An’am), il est évoqué au milieu d’autre figures bibliques. La sourate 40 (Al-Ghafir) evoque un homme appelé Joseph mais Certains commentateurs comme Zamakhshari ont supposé, en raison of incohérences[18], que ce nomconcernait un autre Joseph, inconnu ailleurs. La sourate 12 est formée, non comme un récit, mais comme une suite de paroles, avec peu d’indications scéniques et des ambiguïtés de pronoms personals. «Derrière la figure de Joseph, les commentateurs discernent en filigree celle de Mahomet, lui-même[17]». La sourate 12, containing a histoire d’amour dans la continuité du roman juif écrit sur Joseph et Aseneth, a été considered par des théologiens des premier siècles comme n’appartenant pas au Coran[19].

La noblesse de Joseph a été celebrée dans la tradition musulmane. Les conteurs musulmans se sont particulièrement interests à la figure de Zulaykha, femme ayant tenté de séduire Joseph et qui l’aurait épousé après être devenue veuve. Aujourd’hui encore, Joseph remains a source of inspiration for poets or movie buffs Musulmans[17].

Le personnage de Joseph a donné lieu à de nombreuses creations artistiques.

L’union de Joseph avec Asnath, une femme païenne, n’est pas sans faire scandale. Le roman de Joseph and Aséneth écrit en grec par un juif d’origine égyptienne, est composed au plus tard au debut du II e siècle, dans le but de surmonter ce scandale. Roman d’amour allégorique probablement à vocation apologetique, il donne à cette union one dimension religieuse et meme mystique, en exposant la conversion d’Aséneth au Dieu d’Abraham.

écrit en grec par un juif d’origine égyptienne, est composed au plus tard au début du siècle, dans le but de surmonter ce scandale. Roman d’amour allégorique probablement à vocation apologetique, il donne à cette union one dimension religieuse et meme mystique, en exposant la conversion d’Aséneth au Dieu d’Abraham. Thomas Mann lui a consacré sa tetralogie romanesque Joseph et ses frères.

Arts du spectacle [ modifier | modifier code ]

About other Wikimedia projects:

Jean-Louis Déclais, article “Joseph” in M. Ali Amir-Moezzi (dir.) Dictionnaire du Coran , ed. Robert Laffont, 2007, p. 452-454.

, Ed. Robert Laffont, 2007, . (en) D.B. Redford, A Study of the Biblical Story of Joseph (Genesis 37-50) (Supplements to Vetus Testamentum, 70), Leiden, 1970.

DB Redford, (Supplements to Vetus Testamentum, 70), Leiden, 1970. Christoph Uehlinger, “Genèse 37-50: Le “roman” de Joseph”, dans Thomas Römer, Jean-Daniel Macchi et Christophe Nihan (dir.), Introduction à l’Ancien Testament, Labor et Fides, 2009 (ISBN 978-2-8309-1368-2), p. 239-255

, Labor et Fides, 2009, p. 239-255 Jozef Vergote, Joseph en Égypte : Genesis chap. 37-50 à la lumière des études égyptologiques récentes, Publications universitaires, 1959, 219 p.

, Publications universitaires, 1959, 219 p. André Wénin, Joseph or the Invention of Fraternity. Lecture narrative et anthropologique de Genese 37-50, coll. “Le livre et le rouleau” No. 21, Brussels, Lessius, 2005, 352 p.

Quel est l’histoire de Joseph ?

“L’histoire de Joseph, un des douze fils du patriarche d’Israël Jacob, est l’une des plus fameuses success story de la Bible. Après avoir été vendu par ses frères qui le jalousaient, le jeune homme se retrouve à la cour de pharaon où il fait fortune et monte au plus haut sommet de la hiérarchie égyptienne.”

Rêver de bible interprétation signification du rêve debib…

A partir de cette semaine, nous suivons l’exégète, philologue, spécialiste de la Bible hébraïque, Thomas Römer, sur “La Bible et l’Égypte : l’histoire de Joseph” (Genès 37-50).

Cet enseignant chercheur d’origine allemande, Dean of the Faculty of Theology at the University of Lausanne between 1999 and 2003, Titulaire de la Chaire Milieux Bibliques, – sa leçon inaugurale a été diffuseée cet été, nous met face à «une histoire bien ficelée “, nous dit-il, enamelée de “motives folkloriques”, un “chef d’œuvre littéraire” au cœur de la Bible qui a pu inspirer de nombreux romanciers et en particulier Thomas Mann.

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The revue Le Monde de la Bible presenter le nouveau cours de Thomas Römer au Collège de France, situe ainsi ce récit “singulier” de la Genese :

“L’histoire de Joseph, un des douze fils du patriarche d’Israël Jacob, est l’une des plus fameuses success story de la Bible de pharaon où il fait Fortune et monte au plus haut sommet de la hiérarchie égyptienne.”

Cet épisode biblique est un vrai roman à rebondissements, avec la figure des frères jaloux, de la femme fatale, du héros confronts sans cesse à l’ascension et à la chute, avec le rôle dramatique des songes de Joseph et du pardon, avant l ‘accomplissement final, mettant en scene Joseph qui meurt à 110 ans comme un sage égyptien.

Avant de nous rappeler les grands traits de cette “histoire de Joseph”, Thomas Römer la situe dans l’ensemble du discours biblique sur l’Egypte et dans son contexte historique. Il nous presents les models et les littéraires et culturelles qui ont pu nourrir les rédacteurs et les questions que ce récit peut soulever. Il oppose au discours de ségrégation celui d’integration et de cohabitation qu’offre l’histoire de Joseph. Thomas Römer y voit part of the success of ce roman biblique.

Et nous gagnons l’amphithéâtre du Collège de France, pour le cours de Thomas Romer “L’Égypte et la Bible : l’histoire de Joseph (Genèse 37-50)” on 25 February 2016.

Pour extension:

Le plan detailled du 1er cours sur “l’Egypte et la Bible, l’histoire de Joseph (Genèse 37-50)”, avec cartes et iconographie et parmi les éclairages, signals : “les fils de Cham”, “les Shasou” , “les Asiates”, la colonie d’Éléphantine (Syène) et parmi les œuvres citées, la Sagesse d’Amen-em-opé, le Roman de Sinouhé et le récit d’Ounamon…

Les livres de Thomas Römer are published by Bayard et au Seuil, en particulier.

Quels sont les livres qui ont été retirés de la Bible ?

Écrits apocryphes chrétiens
  • Actes d’André (en)
  • Actes d’André et Barthélemy (en)
  • Actes d’André et Matthias (en) ou Actes d’André et Matthias parmi les Anthropophages (en)
  • Actes d’André et Paul.
  • Actes de Barnabé
  • Actes de Jacques.
  • Actes de Jean (en)
  • Actes de Jean à Rome.

Rêver de bible interprétation signification du rêve debib…

On qualifie généralement d’apocryphe (du grec ἀπόκρυφος / apókryphos, “caché”) un écrit “dont l’authenticité n’est pas établie” (Littré). Cependant dans le domaine biblique l’expression designe, à partir de la construction des canons, un écrit considered comme non authentic par les autorités religieuses.

L’acception du terme a pu être interpreted de different façons; ainsi, Jérôme de Stridon nommait “apocryphes” les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament et les considérait comme non canoniques. Le qualificatif “apocryphes” est done par les protestants à certain textes deuterocanoniques par les catholiques, qui se trouvent dans la Septante et la Vulgate mais pas dans la Bible hebrïque. Les livres de l’Ancien Testament que les catholiques took “apocryphes”, sot dits “pseudépigraphes” par les protestants.

Definition des écrits apokryphes [ modifier | modifier code ]

Apocryphes et pseudépigraphes [ Modifier | modifier code ]

En droit, on se doit de distinctive les apocryphes, les écrits qui ne provided pas de l’inspiration divine, des “pseudépigraphes”, les écrits dont on ne peut assurancer l’origine ou attributes à une personne dont on sait qu’il est impossible qu’elle en soit l’auteur. L’exégèse modern a montré que c’est le cas de plusieurs textes canoniques.

Origène, l’un des primiers père de l’Église, tend à assimilated textes pseudépigraphes et apokryphes :

« […] qui sont mis sous le nom des saints entendant par saints les personnages bibliques, et qui sont en dehors des « Écritures canoniques ». […] Nous n’ignorons pas, dit-il, que beaucoup de ces écritures secrètes ont été composées par des impies, de ceux qui font le plus haut sonner leur iniquité, et que les hérétiques font grand usage de ces fictions : tels les Disciples of Basilide. En règle generale, nous ne devons pas rejeter en bloc, ce dont nous pouvonstirer quelque utilité pour l’éclaircissement des saintes Écritures. C’est la marque d’un esprit sage de comprendre et d’appliquer le précepte divin : “Éprouvez tout, retenez ce qui est bon.” ” [ 1 ]

Pour Origène, le doute sur l’authenticité (pseudoépiographie) va de pair avec le doute sur l'”inspiration” (“apocryphité”): si un livre n’a pas été écrit par le personnage biblique auquel il est attribué, c’ est qu’il est probablement l’oeuvre d’un impie. Réciproquement, l’authenticity est le main critère invoqué par une autorité religieuse pour justifier de l’introduction ou du rejet d’un texte dans le canon. L’authenticité depends en outre de la truste du lecteur à l’égard de cette autorité, comme le montre origène qui suspected les textes employee par ceux qu’il tient pour hérétiques (les pupils de Basilide). Notons cependant qu’Origène ne rejette pas en bloc and a priori the reading of all texts qu’il suspect d’être apocryphes. Cette Attitude s’explique en partie par le fait que l’orthodoxie chrétienne et le canon biblique ne sont pas encore bien fixés à son époque.

Plus tard, Jérôme de Stridon a utilisé le terme “apocryphe” comme synonyme de “livre non canonique”. Il qualifie ainsi les livres dits “deutérocanoniques” – qu’il ne considered pas comme “cachés”, “secrets” or “hérétiques”, mais comme d’un degré inférieur aux livres slave de “règle” (“canon”)[2 ] à la Doctrine Chrétienne[3] – qu’il renvoie à la fin de sa Vulgate[4].

Livres deutérocanoniques (apocryphes dans le protestantisme) [ Modifier | modifier code ]

The adjectif « deutérocanonique » (du grec δευτερος, « deuxième ») means « entré secondairement dans le canon », ce qui n’implique pas une hiérarchisation du degree d’inspiration.

L’Église catholique called “apocryphes” les textes qu’elle n’a pas retenus dans son canon tandis que les Églises issues de la Reforme les taken “pseudépigraphes”. En ce quiconcerne les écrits de l’Ancien Testament, elle nomme “deutérocanoniques” ceux que les Églises protestantes taken “apocryphes”.

Cette difference tient au fait que le christianisme a d’abord tenu pour inspirée la Septante qui content de nombreux livres qui n’étaient pas dans la Bible hebraïque. Au XVIe siècle, les humanistes comme Didier Érasme et Jacques Lefèvre d’Étaples, ainsi que les protestants, reviennet au texte hebreu là où Jérôme avait compilé les sources grecques et hebraïques. Catholiques et orthodoxes font valoir que le canon court, retenu par les Églises réformées, a été fixé par des docteurs juifs au synode de Jamnia, après l’apparition du christianisme et en réaction contre lui. Les livres deutérocanoniques du Nouveau Testament sont très généralement acceptés par les Églises chrétiennes.

Recherche contemporaine: littérature apokryphe chrétienne ou apokryphes du Nouveau Testament? [ modifier | modifier code ]

Chez les auteurs contemporains nous pouvons distinguer, sommairement, deux écoles quant à la compréhension de la notion d’apocryphes :

les partisans d’une dichotomy between apocryphes du Nouveau testament and apocryphes de l’ancien testament;

les partisans d’une distinction between apocryphes juifs, parfois appelées écrits intertestamentaires, et apokryphes chrétiens.

Les premier pourraient être qualifiés de plus “conservateurs” dans la mesure où l’utilisation de la notion d’apocryphes du Nouveau Testament est issue du travail de compilation of philologues des XVIIIe – XIXe siècle, qui ont constitué des grandes éditions d’apocryphes du New Testament[5].

An article d’Éric Junod, l’un des fondateurs de l’Association pour l’étude de la littérature apokryphe chrétienne (AELAC) dont émane la revue Apocrypha (ISSN ) , explique la raison du passage à l’appellation « littérature apokryphe chrétienne » par rapport à celle d’« apocryphe du Nouveau Testament »[6] :

The expression “apocryphes du Nouveau Testament” laissez entender que ces textes entretiennet un rapport étroit et nécessaire avec les textes du Nouveau Testament, rapport “qui peut être envisagé sous l’angle du plagiat, de la competition, de l’opposition, du complement ou de l’errance » [ 7 ] . Elle implique un presupposed theologique.

. Elle implique un presupposed theologique. L’expression “apocryphes du Nouveau Testament” rattach les apocryphes à un corpus “defini, stable et date” [ 8 ] . Or, les apocryphes ne constituent pas pour leur part un tel corpus, défini, stable et date.

. Or, les apocryphes ne constituent pas pour leur part un tel corpus, défini, stable et date. The expression “Apocrypha of the New Testament” rattache ces textes à des genres littéraires et pensées théologiques particuliers, ceux du Nouveau Testament. Or, les apocryphes suggesting the genres littéraires et des pensées theologiques plus divers.

The expression “Apocrypha of the New Testament” rattache ces textes à une littérature normative et sainte. Or tous les apocryphes ne sont pas necessairement determinés par cette littérature.

En enttretant l’idée que le rapport au Nouveau Testament est determinant, l’expression “apocryphes du Nouveau Testament” nuit à la presentation et à l’interpretation de ces textes.

L’expression “Littératures apokryphes chrétiennes” est donc préférée par cette association à “apokryphes du Nouveau Testament”. The littérature is defined as such in the presentation of the association[9] :

“L’Association pour l’étude de la littérature apokryphe chrétienne, fondée en 1981, a pour but l’édition critique, la traduction et le commentaire de tous les textes pseudoépigraphiques ou anonymes d’origine chrétienne qui ont pour center d’intérêt des Personnages apparaissant dans les livres bibliques ou qui se rapportent à des événements racontés ou suggérés par ces livres. L’Association regroupe tous les chercheurs qui prepared l’édition d’un écrit apokryphe pour la Series apokryphorum du Corpus christianorum. »

À l’inverse Certains chercheurs, notamment dans le monde germanophone, refusing a definition also large de la notation d’apocryphes. Pour eux, le principal problem d’une telle definition est la confused avec d’other genres littéraires de l’Antiquité chrétienne, et notamment le genre hagiographique[10].

Les membres de cette école se rapprochent alors de la notion d'”apocryphes du Nouveau Testament”, telle qu’on la trouve définie dans les travaux précurseurs de Fabricius, Tischendorf et James[11]. Ainsi, le rapport between textes canoniques et textes apocryphes est decrit par Jens SchröterJens Schröter[12] de la manière suivante :

« À l’interieur de ces écrits nous n’avons pas affaire à des « textes concurrents » du Nouveau Testament, mais à des mises à jour (updates) et à des enjolivements (paintings) de de laubstanti (substances) que l’on retrouve dans les textes devenus canoniques (“those encountered in the texts becoming canonical”) »

On perçoit dans cette definition a relation avec les textes du Nouveau Testament que refusing les tenants de l’appellation “Littérature apokryphe chrétienne”. Ainsi, les tenants de l’appellation “apocryphes du Nouveau Testament” maintained for les apocryphes la quadripartition “évangiles – lettres apostoliques – actes d’apôtres – littérature apokalyptique”[13].

Voilà donc a definition of the notion d’apocryphes par a member of cette école[14] :

“Apocrypha” is a term used for texts (situés) in the modern editions of the texts of non-canonical writings of ancient Christianity that arose later in the canon of the Modern Testament, and not in a parallel to sa Education [au canon du Nouveau Testament[15]] et qui ne se laissent pas incorporer à d’autres corpus – comme notamment la littérature “scientifique” ou apologise des Pères de l’Église ou des prétendus “Pères Apostoliques” – ou bien de façon moins sensée. »

Utilization of the Apocryphes [ modifier | modifier code ]

Analysant des apokryphes chrétiens, l’historien Simon Claude Mimouni souligne le fait qu’ils ont, à l’origine, une légitimité égale à celle des textes canoniques: “D’un point de vue historique, il convient de ne surtout pas considerer les récits canoniques comme supérieurs aux récits apocryphes. À l’époque de leur rédaction – vers la fin du Ier siècle et durant tout le IIe siècle – les us et les autres avaient très certainement le même statut théologique »[16], jusqu’au moment où le canon a été fixé. « C’est au sein d’une diversité doctrinale foisonnante – en partie gommée par la canonization – que les récits apocryphes ont fleuri soit pour s’opposer à certaines tendances marginales (qui deviendront hétérodoxes), soit pour défendre certaines tendances majoritaires (qui deviendront Orthodox) »[16].

Certain apocrypha are privileged writings for writings of the littéraires, which are in the context of the production of the canonical work, and for the religious movements, which represent dissidents from Judaism and Christianity.

Rôle des apocryphes chrétiens dans la vie ecclésiale [ modifier | modifier code ]

XI e siècle, Mosaïque de l’Annonciation, siècle, Kyiv. Marie file la pourpre du Temple, detail provenant des apokryphes et notamment du Protévangile de Jacques, XI.

Si Certains apocryphes chrétiens sont exclus d’utilisation par la “Grande Église”[17] pour des raisons théologiques, Certains, en dépit même de leur eventuelle condamnation, ont joué un rôle non negligeable dans la vie ecclésiale. Enrico Norelli souligne l’importance qu’ont pris dans l’imaginaire chrétien, au be meme de l’Église, des éléments contenus dans un évangile apokryphe comme le Protévangile de Jacques: les noms des parent de Marie, (Joachim et Anne, canonisés au XVIe siècle); « l’âge advance de Joseph; la virginité in partu [virginité de Marie Pendant l’accouchement], absent the text devenus canoniques mais clairement affirmée ici ; la naissance in a grotto »; “Alors que d’un côté les autorités ecclésiales rejetaient fermement les apocryphes, de l’autre elles en prélevaient des éléments, passant sous silence leur origine ou les “blanchissant” via a nouvelle légitimation du récit”[18].

Une étude de la savante Els Rose[19] a démontré que le Moyen Âge occidental a utilisé des tradition apocryphes dans ses liturgies de commémoration des apôtres.

De meme, Certaines Églises produisent des tradition apokryphes pour fonder leurs légitimités apostoliques. Ainsi les Actes de Barnabé[20] sont-ils produits au milieu du Ve siècle peu après l’obtention de l’auto-cephalie de l’Église de Chypre[21]. En ce quiconcern l’Église de Rome, si elle n’est pas à l’origine des apocryphes du IIe siècle related les missions de Pierre et Paul à Rome[22], elle fusionne ces tradition pour produire des texts mentionnant le martyre des apôtres le meme jour[23].

Si les firsts évangiles apocryphes sont Employés comme exposés doctrinaux, les suivants servent, quant à eux, de matériaux aux récits hagiographiques et légendaires qui alimentent divers auteurs et contribuent à la formation de la mythologie médiévale[24].

Le Coran et les apocryphes chrétiens [ Modifier | modifier code ]

The question of the sources Chrétiennes Employees for the redaction du Coran est regulièrement posée dans les researches sur le Coran. Celui-ci partage notamment avec Certains textes chrétiens apokryphes de nombreuses scènes de vie de Marie et d’enfance de Jésus. Pour Guillaume Dye, “Sure passages of the Coran ont été composés par des rédacteurs qui ont une connaissance approfondie, non seulement du christianisme en général, mais aussi de Certains textes chrétiens bien précis” [25]. An example est la sourate 19 don’t “le texte montre une large connaissance et une grande familiarité avec la littérature et les traditions chrétiennes puisqu’il est truffé de récits, de références et demotives qui ont leur origine dans les les traditions chrétiennes écrites, liturgiques ou Popular »[26]. Les principaux rapprochements entre Coran et apokryphes chrétiens sont les suivants :

Cependant, une Certaine prudence sur the question de l’intertextualité coranique est de mise. Le Coran étant un texte de l’Antiquité tardive, il transmet “des concepts et des attentes de son époque” pouvant presenter des similars avec d’autres textes, sans qu’un lien direct avec un texte précis soit toujours prouvable[27].

Écrits intertestamentaires et manuscrits de Qumrân [ Modifier | modifier code ]

Les apocryphes de l’ancien testament constitutive un corpus de textes très variés de la littérature juive (mais qui nous sont essentialement parvenus par l’intermediate du christianisme), du IIe siècle av. J.-C. à la fin du Ier siècle, qui n’ont pris place dans aucun canon.

Appelés aussi Écrits intertestamentaires, ne comprennent pas les écrits de Qumrân (André Dupont-Sommer les y incluait), ni les écrits philosophiques hellénistiques, les targoums et les écrits rabbiniques :

Écrits apocryphes chrétiens [ Modifier | modifier code ]

La Nativité de Les accoucheuses, Zelemi (de dos) et Salomé (de face) sont évoquées dans les Évangiles apokryphes. Detail by Robert Campin (1420-1425)

Il s’agit d’un ensemble, lui aussi très hetérogène, de textes don’t les data de rédaction sont variables et qui se situent parfois en margin du christianisme orthodoxe. Certains peuvent témoigner de tendances judeo-chrétienne et gnostique.

La collection des éditions Brepols Corpus Christianorum Series Apocryphorum a vocation à rassembler des éditions critiques de textes apokryphes chrétiens. C’est donc une collection principalement à destination des chercheurs (certains textes sont traduits, mais pas tous). À noter que les chercheurs peuvent avoir encore à se référer à d’autres éditions, plus anciennes, car la collection Corpus Christianorum Series Apocryphorum est loin de couvrir tout le champ des apocryphes chrétiens.

a call to assembler des éditions critiques de textes apokryphes chrétiens. C’est donc une collection principalement à destination des chercheurs (certains textes sont traduits, mais pas tous). À noter que les chercheurs peuvent avoir encore à se référer à d’autres éditions, plus anciennes, car la collection est loin de couvrir tout le champ des apokryphes chrétiens. En revenge the collection Collection de Poche de l’AELAC est à destination du grand public. Ne sont données que des traductions et des notes allégées. Il n’y a pas d’apparats reviews.

est a destination du grand public. Ne sont données que des traductions et des notes allégées. Il n’y a pas d’apparats reviews. La plus à jour des Écrits Apocryphes se trouve dans deux Clavis, utilisée par les chercheurs en ce domaine: Maurice Geerard, Clavis Apocryphi Novi Testamenti, éditions Brepols, 1992, pour les textes se rapportant aux personnages du Nouveau Testament. Jean-Claude Haelewyck, Clavis Apocryphi Veteris Testamenti, éditions Brepols, 1998, for texts on Old Testament characters.

, used by the chercheurs en ce domaine :

Ces ouvrages ne sont pas Exhaustifs : des textes ont pu être découverts ou édités depuis leur parution.

Notes and references [ modifier | modifier code ]

Quels sont les quatre évangiles ?

Après des siècles d’une si large diffusion, le Nouveau Testament a des airs d’évidence: d’un côté les quatre évangiles, ceux de Matthieu, Marc, Luc et Jean et les Actes des apôtres, à l’autre extrémité la saisissante et obscure Apocalypse, et entre ces deux pôles vingt épîtres, c’est-à-dire des lettres, dont treize …

Rêver de bible interprétation signification du rêve debib…

Ce mercredi, nombre de catholiques on mis la main sur leur Bible à l’occasion de l’Assomption. Si le geste est naturel aux croyants depuis des siècles, le Nouveau Testament recèle bien des mystères. Pourquoi quatre évangiles? Comment ont-ils été choisi? Pourquoi l’Eglise a-t-elle refusé de ne garder qu’un texte unique? BFMTV.com asks questions about two great professional publications.

Les fidèles se rendent ce mercredi, jour de l’Assomption, dans les églises pour celebrer l’élévation de Marie au Royaume de Dieu. Même s’il ne dit rien de ce dernier voyage de la Vierge, il faut bien sûr s’en remettre au Nouveau Testament, qui en dessine un portrait parfois impressionniste, pour approxrocher cette figure centrale du christianisme.

Trompeuse Evidence

Il y a un an La Croix notait que 34 millions de biblesavaient été diffuseées dans le monde en 2016, and que 360mills de livres, en premier lieu the Nouveau Testament ou desvolumes reprenant les seuls évangiles, tirés de cette matrice, s’étaient ajoutés à cette impressive cohort. On a cessé depuis bien long temps de cipher le nombre de traductions.

Après des Siècles d’une si great circulation, le Nouveau Testament a des airs d’évidence: d’un côté les quatre évangiles, ceux de Matthieu, Marc, Luc et Jean et les Actes des apôtres, à l’autre extrémité la saisissante et obscure Apocalypse, et between ces deux poles vingt épîtres, c’est-à-dire des lettres, dont treize attributes à Saint Paul, et d’autres à Jacques, Pierre, Jude et Jean. Pourtant, consider qu’un tel codex allait de soi, ou est aussi vieux que le christianisme, serait une erreur.

Pendant les premières décennies de leur religion, les chrétiens commentaient les textes de la bible hebraïque plutôt qu’ils n’écrivaient leurs propres récits de référence. Puis, progression, la tendance s’est inversée, voyant les fidèles du message de Jésus related de nombreuses manières l’existence et les paroles du crucifié. Il a all fallu que l’Eglise intervienne pour mettre de l’ordre dans cette profusion, et fixe un canon en meme temps que les textes sur lesquels tous les croyants pouvaient s’appuyer. C’est au cours du IIe siècle que les choosese sont décantées.

Mais pourquoi l’Eglise a-t-elle consigné côte-à-côte quatre évangiles et non trois ou cinq? Pourquoi ceux-la? Et pourquoi a-t-elle écarté et plongé dans l’oubli le Diatessaron, la tentative de fondre en un seul les quatre évangiles unanimement reçus?

Le sens de l’intuition d’un hérétique

Curieusement, c’est à l’un des premiers hérétiques connus de l’histoire de l’Eglise que l’on doit le coup de pied à la fourmilière qui aboutira au corpus que l’on connaît aujourd’hui. On l’appelle Marcion, la tradition le dit venu du Pont, né de l’évêque de Sinope, à une époque où le célibat ne se pratiquait pas encore. On sait qu’il a débarqué à Rome en 140 et, homme riche, a fait un don généreux à l’Eglise… avant pourtant d’être écarté dès 144.

Il faut dire qu’il n’y est pas allé par quatre chemins. Marcion professait a doctrine selon laquelle il existe deux dieux: le premier a créé le monde, est raconté dans ce que l’on appellerait l’Ancien Testament, tandis que le second est annoncé par Jésus, et doit supplanter son prédécesseur. Car pour Marcion, il n’y a rien de commun between the “dieu jaloux” de la Torah and the “dieu d’amour” de Jésus. Et il s’agit pour lui d’en tirer les conséquences: puisqu’on ne parle pas du meme dieu, inutile de lire le meme livre.

C’est par Marcion qu’est arrivée l’idée de prendre du champ par rapport à la Bible hebraïque et de façonner un ouvrage concurrent. Problem: Marcion pense que la plupart des apôtres et des évangélistes ont mal compris le message de Jésus. Paul Paul, and son of Luc’s pupil, are the only ones left in the Bonne Voie. C’est pourquoi il ne valide en tout et pour tout que l’évangile de Luc et les lettres de Paul.

Et encore … “Il les a gardés mais expurgés des références à l’Ancien Testament”, nous explique Dominique Cerbelaud, docteur en théologie catholique, auteur notamment de Ecouter Israel : Une relecture critique de la théologie chrétienne à la lumière du dialog.

Another index pointe verse l’importance cardinale de la demarche de Marcion: on lui prete souvent d’avoir inventé l’expression de “Nouveau Testament”. “A strict parler, l’idée de “Nouveau testament” était déjà chez Paul. Ou plutôt chez Paul, on parle de l'”ancienne Alliance” et de l'”Alliance nouvelle”, explique Dominique Cerbelaud.

Daniel Marguerat, honorary professor at the Faculty of Theology and Religious Studies at the University of Lausanne and author, Entre Autres, de L’Historien de Dieu. Luc et les Actes des apôtres, livre également son analyze auprès de BFMTV.com: “Marcion a été le premier à avoir construit une polarité aussi forte entre le Nouveau et l’Ancien Testament. Mais je ne pense pas que l’expression soit de lui”.

Désavoué, mis à l’écart, son livre chrétien, réduit à la portion congrue, rejeté, Marcion a pourtant enclenché un vaste mouvement saisissant toute une Eglise, désormais en quête d’un ensemble fixe d’écritures saintes bien à elles. “Il a fallu faire pièce à son intuition selon laquelle il fallait construire sur un corpus scripturaire”, says Daniel Marguerat.

Le grand tri

A grand adversaire de Marcion va jouer un rôle primordial dans cette tâche: Irénée de Lyon. Originaire d’Asie mineure, et devenu évêque de Lyon, il est un des pères de l’Eglise. Soucieux de suggester un Nouveau Testament sur lequel tout le monde s’accorde, il redoute, au moment où il s’attelle à cette mission, verse 180, non pas le vide mais plutôt le trop-plein. “L’objectif premier, c’est de se trouver un dénominateur commun pour bâtir une orthodoxie, pas de se faire une bibliothèque”, Lance Daniel Marguerat.

En effet, qui veut alors réunir un Nouveau Testament ne doit pas écrire mais faire le tri. A la fin du IIe siècle, le christianisme est déjà plus riche en sensibilités, courants, disputes qu’il ne le sera par la suite.

“A son époque, il y avait pléthore d’évangiles. Une centaine, peut-être, circulaient. Les gnostiques, par example, en avaient écrit une quantité, dont l’Evangile selon Thomas comme l’Evangile des Nazaréens ou celui des douze apôtres. Irénée prend le parti d’éliminer les us et les autres”, détaille Dominique Cerbelaud. “En quelque sorte, Irénée de Lyon est un centriste et il élimine les textes les plus extrémistes”, sourit ce dernier.

A une ère où on est bien incapable de radiographer l’origine et la datation des documents, Irénée de Lyon enquête à sa manière. “Il a écrit aux Eglises qu’il connaissait. Il a demandé: ‘Quels sont les Evangiles que vous avez depuis toujours?'” Dominique Cerbelaud continues. Les oeuvres de Matthieu, Marc, Luc and Jean donc, sont ressortis. Disposait-il d’other critères pour retenir un livre ou s’en détourner? “Quels ont été les critères, personne ne pourra vraiment vous le dire. Même si on a des hypothèses,” answers Daniel Marguerat. Dominique Cerbelaud advances la sienne: “Il s’est fondé sur deux critères, l’ancienneté et l’unanimité”.

Un évangile devait par conséquent remonter aux apôtres ou à leurs pupillen et être catholique au sens premier du terme, c’est-à-dire largement répandu parmi les communautés chrétiennes.

Un argument étonnant

Ayant grandi en Orient, sur un bout de la côte turque léchée par la Mer Egée, mais exerçant ses fonctions en Gaule, sur les bords du Rhône, Irénée a sans doute dû faire parler son sans doute dû faire parler son sens politique au moment de constituer le canon: “Récuser l’Evangile de Jean, ça aurait été se couper des Eglises d’orient, récuser celui de Marc serait revenu à se couper des communautés latines”, Pose Daniel Marguerat.

Si les raisons d’accepter ces quatre évangiles paraissent claires, le chiffre n’a rien d’évident. Pourtant, Irénée de Lyon abordé ce point ouvertement dans son ouvrage Contre les heresies. Force est de constater que l’argument est also alambiqué que date.

“Il ne peut y avoir ni un plus grand ni un plus petit nombre d’Évangiles (que quatre). , l’Église est répandue sur toute la terre et qu’elle a pour colonne et pour soutien l’Évangile et l’Esprit de vie, il est naturel qu’elle ait quatre colonnes qui soufflent de toutes parts l’incorruptibilité et rendent la vie aux hommes D’où il appert que le Verbe, Artisan de l’univers, qui siège sur les Chérubins et maintient toutes chooses, lorsqu’il s’est manifesté aux hommes, nous a donné un Évangile à quadruple forme, encore que maintenu par un unique Esprit”, écrivait l’évêque.

Un souci democratique

“C’est de la speculation”, rembarre Daniel Marguerat. “Il a constructed une symbolique sur quatre mais l’aurait faite sur trois s’il avait gardé trois textes”. Dominique Cerbelaud s’interest davantage à la grande méfiance du penseur à l’idée d’un évangile unique. “Il dit aussi que les hérétiques ne gardent qu’un seul évangile. Les judéochrétiens ne connaissent que Matthieu, Marcion ne connaît que Luc, les gnostiques que Jean et il invente probablement une quatrième katégorie ne lisant que Marc”, nous dit notre interlocuteur qui souligne qu’il y a “une vraie réticence face au texte unique”.

“C’était le pressentiment théologique selon lequel l’unité ne se ferait pas sans diversité, même s’il fallait donner des bornes à celle-ci”, decodes Daniel Marguerat. Il y aurait donc un souci démocratique, pour utiliser un terme Moderne, dans la coexistence de voix différentes, parfois dissonantes, voire contratoires, au be d’un même Nouveau Testament. “Irénée a fait le pari que ces textes très différents pouvaient tenir ensemble, malgré la grande difficult de gérer cette diversité”, approuve Dominique Cerbelaud.

Et c’est un choix qu’Irénée de Lyon fait en connaissance de cause. En effet, se diffuse au me moment, le Diatessaron (“A travers quatre” en grec) qui fond en un évangile unique les écrits de Matthieu, Marc, Luc et Jean. Ce texte semble aujourd’hui bien meconnu meme s’il a été vigueur dans les églises syriaques jusqu’au Ve siècle.

Deux ou trois chooses que l’on sait du Diatessaron

Attribué au mystérieux Tatien le Syria, on ne sait en réalité de ce texte, probablement rédigé verse 170, que ce qu’en disent quelques fragments et Ephrem de Nisibe, un théologien du IVe siècle, dans ses commentaires. Si des chercheurs ont essayé de reconstituer le Diatessaron, “tout effort de recomposition est un peu artificiel”, juge Dominique Cerbelaud qui ajoute qu’on ne sait me pas dans quel langue il a été écrit.

Ignorons-nous donc tout de ce que fut cet évangile unique? Pas tout a fait. “L’idée la plus répandue, c’est que l’auteur du Diatessaron a voulu faire œuvre de catéchisme et présenter l’évangile de façon simple à qui ne le connaissait pas”, note Dominique Cerbelaud’s encore.

Mais pourquoi, alors, cette solution d’une apparente facilité, résolvant variations et contradictions, n’a-t-elle pas pris en Europe, avant de sombrer dans l’oubli? “Pour la meme raison qui a fait que Marcion a été exclu”, Eclaire Daniel Marguerat. “Car le texte procédait par Exclusion. En l’occurrence, il excluait la diversité des évangiles”.

Par consequently, à la fin du IIe siècle, l’Eglise n’a pas fait que choisir les contours de son livre saint. Elle a opera un choix risqué et original: s’en remettre à une pluralité de point de vue, parfois parcourus de dissonances, pour traverser les épreuves et le temps. 1,800 ans plus tard environ, on est en all cas loin d’avoir fait le tour du sujet.

REVER LA BIBLE SIGNIFICATION//LANGAJ BONDYE//LUNDI 07/12/20/PASTEUR JOB FENELON

REVER LA BIBLE SIGNIFICATION//LANGAJ BONDYE//LUNDI 07/12/20/PASTEUR JOB FENELON
REVER LA BIBLE SIGNIFICATION//LANGAJ BONDYE//LUNDI 07/12/20/PASTEUR JOB FENELON


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Les rêveurs de la Bible interrogés par la psychanalyse

Ce n’est sans doute pas un hasard si Friedrich Schleiermacher, le père de l’art de l’interpretation modern (ce qu’on nomme l’herméneutique), a été un théologien. Il n’est rien de plus passionnant ni de plus exemplaire que l’interpretation de la Bible. Ce n’est pas seulement que, dans la perspective des interpretes, rien ne puisse être plus important, mais aussi parce que rien ne saurait être plus ouvert.

A universal question

La question que tous se posent – ​​​​les théologiens comme les non-théologiens, les croyants comme les non-croyants – est simple: quelle voie faut-il adopter pour bien saisir ce qui se donne comme la parole de Dieu? En dépit de sa simplicité evidente, the question est infiniment complexe. Les textes qui composent l’Ancien Testament, par exemple, ont été rédigés between le huitième et le deuxième siècle avant Jésus-Christ, il y a donc between vingt-trois and vingt-neuf siècles de cela.

What savoir faut-il pour comprendre des écrits aussi anciens? De quelle nature doit être ce savoir? Historical? Religion? legal? Sociology? Cosmology? Philology? literary? Encore n’est-ce là que la moitié du problème. Car pour interpreter des écrits d’une nature si évidemment date, encore faut-il disposer d’une method de compréhension qui rende justice à notre anthropologie ou si l’on préfère, à notre philosophie contemporaine. Interpret la Bible, c’est se risquer au plus difficile.

Unconscious Bibliography

Ces réflexions générales viennent à l’esprit au moment de presenter le grand ouvrage que Marc Faessler vient de consacrer au livre de la Genese. Pour plusieurs raisons, ces pages sont l’aboutissement de toute une vie de reflexion. Intitulées Le Rêve et sous-titre L'”autre scène” du livre de la Genese, elles ne tentent rien de moins que de mettre en évidence l’importance fondatrice d’une sorte d’inconscient biblique.

Faessler tente de le débusquer en analysant de très près les rêves qui nous sont rapportés dans les 50 chapters de ce livre des beginningments: rêve de Jacob, rêve d’Abraham, d’Abimelek, rêves de Joseph ou interprétés par Joseph, et même, à un niveau plus profond, ce qu’on pourrait nommer à sa suite “rêve du texte” ou de la narration dans la mesure où il s’efforce de montrer que celle-ci s’articule en partie comme un récit de rêve.

double hypothesis

Ces analyses, qui s’appuient sur une connaissance très précise de la langue, que Faessler manie avec virtuosité en excellent hebraïsant qu’il est, reposent sur une double hypothèse qui commande toute l’herméneutique de l’ouvrage.

La premiere est que ces rêves sont justiciables du genre d’interpretation que Freud a théorisée dans son Interpretation des rêves. La seconde est qu’à ce level “psychanalytique” doit s’ajouter one dimension théologique qui seule, pour Faessler, saurait rendre compte de la dimension ultimate du sens engagé. Cette dimension théologique, qui doit beaucoup à la pensée d’Emmanuel Levinas, est également nourrie d’une parfaite connaissance de la tradition des midrashes, c’est-à-dire des commentaires talmudiques du texte biblique.

Les personnages de la Genese intériorisés

En quoi une telle approche est-elle féconde? D’abord, en ce qu’elle permet de mettre souvent en évidence une coherence qu’une presentation moins incisive échoue à dégager. Quiconque a lu la Bible un little attention sait à quel point le texte peut paraître bizarre, voire contraitoire. Une telle coherence est, donc bienvenue. Ensuite en ce qu’elle lui donne un interet anthropologique renouvelé.

Faessler interprete par example, la gémellité de Jacob et d’Esaü comme la figuration de “deux parts de nous-mêmes: celle qui nous arrime au pulsionnel et celle qui nous ouvre au désir de l’autre”. De même, la scène du “sacrifice” d’Isaac est-elle include comme la figuration de la “déprise” qu’Abraham doit opérer sur lui-même d’une proximité trop étroite avec un fils trop identifié à lui. Comme on le voit à ce dernier exemple, Faessler aime à intérioriser les personnages de la genesis pour en faire des symbols en quelque sorte réactualisés de notre propre manière de penser.

constellation

Que cette tendance soit en même temps l’aspect le plus sensitive de susciter des réserves chez le lecteur se déduit de soi-même. D’une part, tout le monde ne fera pas le meme déchiffrement “psychanalysant” des scènes ou des personnages. On pourrait reprocher à Faessler qu’il tend à réduire ce qu’il nomme le “pulsionnel” au seul jeu de la constellation libidinale œdipienne (en négligeant par là toute une dimension de “destructivité” que la psychanalyse contemporaine a mise en evidence). Mais also, dans le sens opposé, qu’il travaille avec an image fortement idéalisée de ce que serait la pleine santé psychique.

D’autre part, le peu de penchant qu’il témoigne pour une saisie historicalisante de ces histoires l’amène à privilegier une conception de la transcendance (ou du Transcendant) qui semble devoir davantage à une philosophie post-heideggerienne qu’à l’ histoire des religions, ce qui s’indique also in le language très marqué qui est le sien.

Que Le Rêve soit un ouvrage important ne fait aucun doute. Qu’il soit un ouvrage difficile non plus. L’enjeu, après tout, est de taille, et, à ce titre, mérite toute notre attention. Sans compter que ce n’est pas tous les jours qu’on reçoit un ouvrage dans lequel un auteur a déposé ce qu’il a mis plus de cinquante ans à méditer.

Marc Faessler, “Le Rêve”, Labor et Fides, 262 p.

Signification des rêves pour Bible – Interprétation de rêve

Son origine nous vient d’un ancien instrument de supplice. Support and symbols of mediation in a communication intermediary between ciel and la terre, à travers le temps et l’espace. Et dans ce sens, prend a signification de protection ver une montée. Dans la religion Chrétienne, elle personnifie le Christ. Combien y a-t-il d’icones dont les saints tientent un crucifix dans leurs bras? Symbols d’acceptance et de participation à l’oeuvre salvatrice de Jésus. Chacun porte sa propre croix, c’est-à-dire ses luttes et épreuves de l’existence terrestre unies au Sauveur, la croix ayant à peu près la même connotation dans l’expression du Opfer du Messie, dans l’iconographie chrétienne. Mais la croix is ​​pouvoir and protection.

La vue de la croix en rêve nous confirms la nécessité de prier.

Voici l’enumération des sortes de croix.LA CROIX EN TAU:LA CROIX EN TAU: laquelle est en forme de T de l’alphabet. Sa means nous vient de l’ère hebraïque, et signifie le pardon devant le châtiment. Elle réunit les deux principes feminine et masculine.

LA CROIX À UNE TRAVERSE: celle que l’on voit partout comme ornement religieux, source soit grecque ou latine. La première en forme de carré represents l’ideal, la deuxième en forme rectangulaire represents le réalisme.

LA CROIX À DEUX TRUSSES: | ou croix de Lorraine, la première traverse sous-entend la phrase de Pilatus, «Jésus de Nazareth, Roi des Juifs». La deuxième identifies le Christ les bras étendus sur la croix. Et c’est, soit une suggestion pour tous à souffrir pour les pêcheurs, ou soit la rédemption de nos péchés qu’elle veut expresser.

LA CROIX À TROIS TRAVERSES: depuis le XVè siècle, seul le Pape a le droit de la porter. Elle le classe dans l’église catholique, chef de la hierarchie des ecclésiastiques, la croix double revenant au cardinal et à l’archevêque et la croix simple à l’évêque.

ET LES AUTRES DESIGNATIONS QUI EN DÉCOULENT:

La croix de la passion, telle qu’illustree sur le chemin de la croix, nous identifie dans nos souffrances à celle du Christ.

La croix de la Parousie de la Victoire, c’est celle que le Christ brandira comme un étendard; elle est ornée d’une bannière ou d’une flamme. Elle place le rêveur dans a étape d’illumination interior, après avoir vécu a longue initiatique dans l’épreuve et l’humiliation.

La croix du Paradis des Élus de Dante: “Sur cette croix, le Christ resplendissait tant que…J’en étais tellement transporté d’amour que jusque là, il n’y eût rien qui me liât de liens aussi doux”.

Et selon la Bible, elle est l’arbre de vie, le pole du monde, l’arbre de beauté, sacré par le sang rédempteur. Un seul Juste est le pilier du monde et la croix represents ce pilier.

La croix de Malte: symbolizes les quatre éléments et l’écolement du temps, emblème des Chevaliers de Malte.

En Egypte, la croix Ansée: symbolizes divine and eternal life. On voit souvent cette croix à la main des divinities. Elle situe l’homme dans son avenir intemporel, anticipant la béatitude celeste. Elle est comme une promise de bonheur éternel si on la voit en songe. Son Apparition dans la vie onirique is an encouragement to continue traversing les luttes, les souffrances et les humiliations.

La croix de St-André: en forme de X, c’est la croix de l’épreuve affligeante et programée parmi les épreuves karmiques, celles qu’on ne peut éviter.

En Asie symbolizes la croix la profession de foi musulmane.

En Chine, la croix represents le chiffre 10 — comme totalité des nombres.

En Afrique, la croix tatouée symbolizes les quatre points cardinaux et les quatre cheminements vers les les génies de l’invisible, bons ou mauvais.

En Amérique, chez l’Indien, et pour l’Européen, la croix romaine symbolize l’arbre de vie, lien par lequel les énergies peuvent circuler between le ciel and la terre.

La croix Svastika ou gammée: c’est dans la religion Hindoue, un symbols de croyance et d’appartenance mystique. C’est aussi depuis Hitler, l’emblème du parti national-socialiste nazi allemand.

On peut avoir un aperçu de ce que la croix, en tant qu’emblème mystique, demeure le symbols du center de la vie intérieure. C’est un element de support pour le croyant ou l’initié. Elle est une invitation à se situer vers l’axe, vers la montée. Son sacré peut passer de l’identification à la sublimation dans l’acceptation de la traversée de la vie en respect de l’éternité ou d’un idéal à atteindre. Source concrétise un ideal politique ou religieux, à vous de l’intégrer à votre symbolisme personal dans la vie onirique, car elle a la meme interpretation dans le rêve (Voir CALVAIRE, CRUCIFIXION ISIS.)… Le Rêve Et Ses symbols

Rêver de bible interprétation signification du rêve debib…

Interpretation and signification of reve: Bible

Dans votre rêve de cette nuit, apparaissait le terme bible. Il y a plusieurs definitions du rêve de bible.

Rêver de Bible Meaning:

Premiere Interpretation du Rêve de Bible:

Que veut dire rêver de bibel? La Bible symbolizes ce vous entoure et votre foyer. Faire un rêve agréable de la bible, indique généralement que vous vivez une vie de famille heureuse ou que bientôt le bonheur arrivalra.

Cependant, l’apparition de la bible lors d’un songe, peut également être un avertissement contre la duplicité, le sectarisme ou à la soumission à des principes trop stricts. Dans un autre sens, la Bible dans les rêves incarne la connaissance.

Rêver de bible bible fermée, mean que l’on vous donnera de bons conseils mais que vous n’en tiendrez pas compte.

Par contre, rêver de bibel ouverte ou tout autre object sacré apportera la joie pure et innocent, ainsi que, le respect dans la vie du dormeur.

Deuxième interpretation of the reve de bible:

Acheter la bible en reve, annonce que vous aurez des petites querelles qui impacteront de manière passagère votre humeur. Si vous revez de bible et que vous critiquez la Bible, cela est un avertissement que vous céderez à une tentation.

The bible is interpreted in the revelation, considering the possibility of recevoir un bon conseil et que vous devriez suivre.

Rêver de trouver une bibel, est le signe announcer que tous les conflits prendront fin.

Le rêve de voir une Bible, est souvent un rappel d’avoir laconfance en Dieu.

Quand vous rêvez de votre ex bibel, cela est de bon augure pour vous pour la suite de votre vie.

Rev de lire la bible:

Si vous rêvez de lire la Bible, c’est le signe probable d’espoir et de Satisfaction. Cela semble Confirmer que vous pouvez résister à la tentation.

Quand vous rêvez de lire un verset de la Bible, c’est que dans la réalité vous aurez la benédiction pour votre maison.

Rêver de lire la bible, laissez présager également une period favor au repos, à la tranquillité et à la meditation.

Voir les autres lire la bible en rêve, means que des amis reuetent de vous avoir offensé.

Lire a phrase au chance dans la bible en reve, semble signifier que vous trouverez la solution à un problem.

Rêves associés à rêver de bible voir :

rêver de livre rêver de puce

Meaning du rêve de bibel selon Miller:

Pour Miller, lire la bible dans un rêve, est le signe que le rêveur vivra d’une bonne manière et que la morale sera son guide.

Laisser tomber sa bible lors d’un rêve, prédit au rêveur une séparation.

Meaning du rêve de bibel en islam:

Selon l’islam, jeter une bible en rêve est un Danger de Succomber à la tentation par l’intermediary d’un ami.

Voir souvent la bible dans un rêve en Islam, let être announcer de paix.

Rêver de brûler un bible en Islam, laissez entender que votre moralité sera mise à l’épreuve dans la réalité

Chiffres de chance associated à j’ai rêvé de la bible:

Si vous rêvez de bible vous pouvez jouer ces chiffres: 24.42.57.61

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