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Merle noir – Wikipédia

Le Merle noir (Turdus merula), ou plus communément Merle, est une espèce de passereaux de la … l’alimentation du merle pendant la saison de nification, alors que les …

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Source: fr.wikipedia.org

Date Published: 8/16/2021

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North Coast Brewing Co. – Le Merle – BeerAdvocate

Le Merle is a Farmhouse Ale – Saison beer brewed by North Coast Brewing Co. in Fort Bragg, CA. Score: 87 with 1424 ratings and reviews.

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Source: www.beeradvocate.com

Date Published: 9/5/2021

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Le merle noir, bel oiseau de nos villes et campagnes

Il peut tout au plus se rapprocher d’une zone d’hivernage là pour fuir un climat plus rude le temps de la morte saison. Le merle noir se nourrit d’insectes, …

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Source: lemagdesanimaux.ouest-france.fr

Date Published: 8/1/2022

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Le Merle Belgian Style Farmhouse Ale

Le Merle Belgian Style Farmhouse Ale is a sophisticated Belgian- Saison beer inspired by the rich brewing traditions of the Flanders region.

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Source: northcoastbrewing.com

Date Published: 2/3/2021

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Merle noir (Turdus merula), l’oiseau noir au bec orange

Le merle noir a une alimentation qui diffère selon les saisons. En automne, en hiver et quand le temps est hume, il se nourrit principalement d’insectes, de …

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Source: jardinage.lemonde.fr

Date Published: 5/9/2022

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North Coast Le Merle Saison | Total Wine & More

California- Saison / Farmhouse Ale- 7.9% ABV. This is a rustic ale, pale in color, inspired by the rich brewing traditions of the Flanders region.

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Source: www.totalwine.com

Date Published: 8/16/2021

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Le Merle noir (Turdus merula) – Pôle bocage et faune sauvage

Le ver de terre constitue souvent la nourriture de base, mais celle-ci reste diversifiée et varie selon l’habitat, les saisons et les conditions météorologiques …

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Date Published: 3/22/2021

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Le Merle Saison – North Coast Brewing Co. – Good Eggs

North Coast Brewing’s Le Merle Saison was one of the first American brewery takes on the ic Belgian farmhouse . With aromas of cracked pepper, …

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Source: www.goodeggs.com

Date Published: 9/7/2022

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Le Merle Saison 4pk, 12 fl oz – Whole Foods Market

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Date Published: 9/29/2021

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North Coast Le Merle Saison By North Coast Brewing Company | American Craft Beer Review
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  • Date Published: 2016. 8. 19.
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Quand le merle ?

Quand le merle fait son nid ? Période de nidification : mars à août. Nombre de couvées : 2 à 3, parfois 5 couvées. Nombre d’œufs : 3 à 6 œufs bleu-vert, parsemés de brun rougeâtre.

Comment le merle noir Passe-t-il l’hiver ?

En hiver, il aime picorer quelques fruits dans la mangeoire. Dès le début du printemps, il se cherche un poste en hauteur d’où faire résonner son chant. Le mâle se reconnaît à son plumage de jais, son bec jaune vif et au fin anneau jaune qui entoure son œil.

Où vont les merles en hiver ?

L’hiver, les merles d’Amérique qui vivent en Alaska et au Canada, migrent en septembre et octobre vers les États Unis, le Mexique et autres pays plus chauds pour nous revenir plus tard en avril. Le plus souvent il vole près du sol et effectue de courtes distances.

Est-ce que les merles vivent en couple ?

Chez le merle noir, les couples se forment à la fin de l’hiver et l’accouplement a lieu au printemps, fin mars. C’est la femelle qui construit le nid où elle pond 3 à 6 œufs qu’elle couve pendant une quinzaine de jours. Le nombre de couvées varie de 3 à 5 sur une année.

Quelle est la durée de vie d’un merle ?

Petit passereau très commun de nos jardins, le merle noir mesure entre 24 et 27 cm pour 34 à 38 cm d’envergure. Il pèse en moyenne 100 g et vit une quinzaine d’années.

Où vont les merles en été ?

Le merle niche en Europe, Asie et Afrique du Nord, et a été introduit en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il existe plusieurs sous-espèces de Merle noir sur sa vaste aire de répartition dont certaines sous-espèces asiatiques sont considérées par certains auteurs comme des espèces à part entière.

Est-ce que le merle est migrateur ?

La migration est principalement nocturne et se fait en général par petits groupes que l’on voit arriver à l’aube. Les populations les plus nordiques migrent plus au sud et plus à l’ouest de l’Europe. Les oiseaux scandinaves migrent vers l’ouest de l’Europe.

Quels sont les prédateurs des merles ?

Le principal prédateur. du Merle noir (Le Merle noir (Turdus merula), ou plus communément Merle, est une espèce de passereau de…) est le chat.

Où le merle noir Fait-il son nid ?

Merle noir : reproduction

Elle installe ce nid dans un buisson, dans un arbre bien touffu ou bien au cœur d’une haie ou d’un haut rosier. La merlette pond entre 3 et 5 œufs à chaque couvée. Elle peut avoir jusqu’à trois couvées par an. Après une quinzaine de jours de couvaison, l’éclosion a lieu.

Pourquoi le merle abandonné son nid ?

En fait, pour résumer, la nature fait très bien les choses, et les merles savent comment faire naitre des merles. Donc, l’intervention est totalement inutile en plus d’illégale. De plus, s’ils ont abandonné la couvée, c’est certainement parce que tu y allais trop souvent et qu’ils se sont senti en danger.

Est-ce que les oiseaux reviennent dans leur nid ?

Certaines espèces, comme le merle d’Amérique, peuvent avoir plus d’une couvée par saison de nidification. Dans un tel cas, l’oiseau reconstruit un nouveau nid pour chaque couvée. Pour ne pas perdre de temps, il recycle les matériaux déjà utilisés.

Quel est l’oiseau que l’on peut voir le plus au nord en hiver en Amérique du Nord ?

Le harfang des neiges vit dans le nord de l’Amérique du Nord et de l’Eurasie, en Arctique.

Est-ce que le merle est fidèle ?

L’oiseau est monogame et les couples sont fidèles tout au long de leur vie. Les merles noirs sont des oiseaux peu farouches et ne craignent pas la présence de l’Homme. Ils s’adaptent très bien à leur environnement et n’hésitent pas à s’approcher des habitations.

Pourquoi les merles se battent ?

Il délimite son territoire et le dégend de façon plutôt agressive. Il est fréquent qu’il se batte au moment de la reproduction. Il aime les bains de soleil.

Comment savoir si un merle est mâle ou femelle ?

De couleur sombre, on l’observe le plus souvent au sol où il sautille ; les 2 sexes sont différents ; le plumage du mâle est tout noir, contrastant avec le jaune-orangé vif de son bec ; ses yeux noirs sont entourés d’un cercle de peau jaune ; la femelle est brune, souvent avec une gorge plus claire ; son bec est …

Quand un merle rentre dans la maison ça veut dire quoi ?

Quand un merle rentre dans la maison ça veut dire quoi ? Croyances populaires : Toute personne qui tue un merle, même accidentellement aura une vie pleine de misère. Si un merle rentre dans votre maison, c’est aussi un signe que quelqu’un va bientôt mourir.

Est-ce que le merle est migrateur ?

La migration est principalement nocturne et se fait en général par petits groupes que l’on voit arriver à l’aube. Les populations les plus nordiques migrent plus au sud et plus à l’ouest de l’Europe. Les oiseaux scandinaves migrent vers l’ouest de l’Europe.

Quel est le nom de la femelle du merle ?

Définitions : merlette – Dictionnaire de français Larousse.

Comment s’appelle le petit du merle ?

Merlette : Définition simple et facile du dictionnaire.

Merle noir — Wikipédia

Turdus merula

Détail tête d’une femelle.

Nederlandsche Vogelen (Oiseaux des Pays-Bas), vol. 1 (1770). Illustration du Merle noir,(Oiseaux des Pays-Bas), vol. 1 (1770).

Le Merle noir (Turdus merula), ou plus communément Merle, est une espèce de passereaux de la famille des turdidés.

Le merle niche en Europe, Asie et Afrique du Nord, et a été introduit en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il existe plusieurs sous-espèces de Merle noir sur sa vaste aire de répartition dont certaines sous-espèces asiatiques sont considérées par certains auteurs comme des espèces à part entière. Selon la latitude, le Merle noir peut être sédentaire ou migrateur, partiellement ou entièrement.

Le mâle de la sous-espèce holotype, celle qui est la plus répandue en Europe, est entièrement noir, à part le bec jaune et un anneau jaune autour de l’œil, et possède un vaste répertoire de vocalisations tandis que la femelle adulte et les juvéniles ont un plumage brun. Cette espèce niche dans les bois et jardins, construisant un nid en forme de coupe aux formes bien définies, bordé de boue. Le Merle noir est omnivore et consomme une grande variété d’insectes, de vers et de fruits.

Mâle et femelle ont un comportement territorial sur le site de nidification, chacun ayant un comportement agressif distinct, mais sont plus grégaires lors de la migration ou sur les aires d’hivernage. Les couples restent dans leur territoire pendant toute l’année dans les régions où le climat est suffisamment tempéré. De nombreuses références littéraires et culturelles à cette espèce commune font cas de son chant mélodieux.

Le merle noir de la sous-espèce type (Turdus merula merula) a une longue queue (95 à 110 mm pour le mâle et 100 à 105 mm pour la femelle), mesure entre 23,5 et 29 cm de long pour une envergure de 34 à 38 cm , et pèse entre 80 et 125 grammes. Cette masse varie en fonction du sexe mais aussi des saisons et des contraintes physiologiques qui leur sont liées[1].

Les mâles (118 à 135 mm d’aile pliée, 28 à 33 mm de tarse et 20 à 23 mm de bec) tendent à être plus grands que les femelles (118 à 129 mm d’aile pliée, 28 à 29 mm de tarse et 20 à 21 mm de bec).

Aspect du mâle [ modifier | modifier le code ]

Jeune mâle après sa première mue d’automne.

Le plumage des mâles adultes est entièrement noir de jais et contraste vivement avec un anneau oculaire jaune ou jaune-orangé et avec un bec brillant jaune-orangé. Ce contraste coloré est probablement un indicateur de qualité du mâle (une couleur vive étant corrélée à sa condition physique, son âge, son succès reproducteur ou la qualité de son territoire)[2]. En hiver, le cercle autour de l’œil devient plus brun et le bec légèrement plus sombre[3]. Les pattes sont brun-noir[1].

Selon les sous-espèces et selon la saison (plumage nuptial, plumage postnuptial frais à la teinte noir glacé et plumage internuptial[note 1] aux plumes mates et usées à la fin du printemps), le noir du plumage est plus ou moins intense[4]. Il est assez brillant chez la sous-espèce-type T. m. merula. Chez quelques sous-espèces d’Inde et de Ceylan, la couleur du plumage des mâles tire vers le brun ou vers le gris-bleu. Ces caractéristiques permettent de le distinguer du plumage brun sombre ou noir constellé de blanc de la principale espèce européenne, l’étourneau sansonnet.

Aspect de la femelle [ modifier | modifier le code ]

Le dimorphisme sexuel est bien visible.

La femelle a un plumage brun roussâtre, dont les tons varient d’un individu à l’autre, présentant des zones plus noirâtres. Elle ne possède pas le bec et l’anneau orbital jaune brillant du mâle : son bec est marron, parfois avec une zone jaune pâle, et son cercle orbitaire[note 2] est brun clair. Sa gorge est plus claire que le reste de son plumage, pouvant présenter un aspect vaguement pommelé. Ses pattes sont brun foncé, sa poitrine brun clair.

Aspect des juvéniles [ modifier | modifier le code ]

Les juvéniles possèdent un plumage brun similaire à celui de la femelle, mais moucheté de beige sur la poitrine et le dessous du corps. Chez eux aussi les tons de brun varient d’un individu à l’autre ; les plus sombres sont présumés être des mâles[1]. Ce plumage juvénile dure jusqu’à la première mue, entre août et octobre. Les mâles acquièrent alors le plumage noir luisant, mais leur bec est plus sombre et l’anneau jaune autour des yeux est moins visible ; l’aile garde encore une teinte plus brune que le corps[5]. Le bec des jeunes mâles n’atteint sa couleur jaune et leur corps un aspect noir uniforme qu’après une année complète.

Anomalies du plumage [ modifier | modifier le code ]

Merle leucique.

Merle blanc et merle noir.

Des anomalies de coloration du plumage sont occasionnellement observées chez les Merles noirs. Même si ces phénomènes demeurent rares en chiffres absolus, ils semblent moins exceptionnels que chez les autres espèces d’oiseaux. Selon des observations menées en Grande-Bretagne, sur l’effectif total d’oiseaux décolorés recensés de toutes espèces, 29 % appartiennent au genre Turdus et sont principalement des Merles noirs, en l’occurrence des merles blancs[6]. L’existence de merles blancs avait déjà été rapportée entre autres par Buffon[7].

Les anomalies s’expriment toutes par une décoloration plus ou moins prononcée mais sont de natures diverses et peuvent relever de l’albinisme véritable et total (l’albinisme est ou n’est pas, l’albinisme ne peut être partiel), de la canitie ou de diverses formes d’aberration (leucisme, dilutions, schizochroïsmes…)[8]. Alors que pour les vrais albinos la cause est purement génétique, d’autres facteurs, comme le vieillissement ou les carences alimentaires et vitaminiques, peuvent intervenir pour expliquer les déficiences de pigmentation[6].

Réputés plus vulnérables, les individus entièrement blancs ont de moindres chances de survie et de reproduction (les albinos ont une déficience visuelle qui les voue à une mort rapide, en général les albinos rencontrés sont donc toujours des sujets jeunes ; en revanche les merles leuciques n’ont pas d’atteinte oculaire et peuvent très bien atteindre l’âge adulte). Aussi la plupart des merles tout blancs que l’on peut observer actuellement, qu’il s’agisse de véritables albinos ou non, sont des animaux reproduits sous la protection des humains. Quant aux décolorations partielles qui surviennent chez des animaux réellement sauvages, il semble qu’elles soient nettement plus fréquentes en milieu urbain.

En Europe, le Merle noir peut être confondu avec le juvénile du Merle à plastron (Turdus torquatus) lorsqu’il est dans sa première année, mais ce dernier a les ailes plus pâles. Le Merle noir présente également une ressemblance superficielle avec l’Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris)[1].

La sous-espèce T. m. kinsii du Sri Lanka ressemble à une autre espèce sri lankaise, le Merle siffleur de Ceylan (Myophonus blighi), mais cette dernière présente toujours du bleu dans son plumage, et à une espèce qui ne vit pas dans la même région du monde, le Merle unicolore (Turdus unicolor), qui a un ventre beaucoup plus pâle[5],[9].

Un certain nombre d’espèces membres du genre Turdus, d’apparence assez similaires au Merle noir, vivent en dehors de l’aire de répartition de ce dernier, comme le Merle chiguanco (Turdus chiguanco) sud-américain[10].

La femelle Merle noir peut être confondue avec une Grive musicienne (Turdus philomelos), mais cette dernière a le dessous nettement plus pâle et ponctué de sombre.

Cepaea hortensis et Cepaea nemoralis) consommés par un merle. Les marques de bec sont bien visibles. Restes de coquilles d’escargots (et) consommés par un merle. Les marques de bec sont bien visibles.

Le régime alimentaire des Merles noirs est omnivore. Ils se nourrissent d’une grande variété d’espèces d’insectes, de vers et de divers autres petits animaux et ils consomment également des fruits et parfois des graines.

Les merles recherchent principalement leurs proies à terre. Ils courent, sautillent, progressent par à-coups et penchent la tête de côté pour observer le sol. Ils chassent principalement à vue mais utilisent aussi parfois leur ouïe. Ce sont d’importants consommateurs de lombrics qu’ils attrapent en fouillant l’humus. Ils sauraient les faire émerger de leurs galeries en tapotant le sol avant de les en extirper[11]. Ils grattent aussi la litière des feuilles en décomposition, de façon bruyante et démonstrative, en faisant voleter les feuilles à la recherche de toutes sortes d’invertébrés : des insectes aussi bien à l’état de larves que d’imagos, des araignées, des myriapodes, des limaces, des petits escargots[12]… Exceptionnellement, ils se repaissent de petits vertébrés comme des têtards, de petits amphibiens adultes ou des lézards. Même s’ils sont surtout des chasseurs au sol, les merles n’hésitent pas à explorer les arbres et les buissons pour collecter les insectes qui y sont posés, notamment les chenilles.

Mais si les Merles noirs fréquentent les branchages pour s’alimenter, c’est d’abord à la recherche de fruits, généralement de petits fruits charnus : baies ou drupes[13]. La nature des fruits consommés dépend de ce qui est localement disponible, et peut inclure des espèces exotiques prises dans les jardins ou les vergers. Ils affectionnent les petits fruits qu’ils peuvent saisir et emporter dans leur bec mais ne dédaignent pas picorer de plus gros fruits tombés à terre comme des pommes.

Merle noir mangeant une baie.

En Europe tempérée, ils se nourrissent de baies de troène, de sureau noir, d’argouses, de cornouilles, de cerises, de mûres de roncier… En hiver, ils trouvent, encore accrochés aux rameaux, des fruits d’aubépine, de lierre grimpant, des sorbes, des boules de houx, du gui, etc. [14]. Plus au sud, ils peuvent cueillir des olives, des myrtes, des fruits de micocoulier, des raisins… Dans le nord de l’Inde, les petites figues du Figuier des Banyans et les mûres de mûrier sont souvent consommées, alors que vers le sud de ce sous-continent, les petites baies noires des arbres du genre Trema font fréquemment partie de leur régime[5]. Comme d’autres turdidés, le merle noir peut régurgiter les graines non digérées de certaines de ces baies[15].

Les proies animales dominent et sont particulièrement importantes dans l’alimentation du merle pendant la saison de nidification, alors que les fruits tombés ou les baies prennent de l’importance en automne et en hiver.

Les Merles noirs ont une territorialité très affirmée et ne vivent pas en groupe. Chaque individu délimite son territoire propre dont l’étendue varie de 0,2 à 0,5 ha en forêt ou de 0,1 à 0,3 ha en ville. Le mâle établit son territoire au cours de sa première année d’existence et le garde sa vie entière[réf. nécessaire]. Durant la saison de nidification, un merle ne supporte aucun congénère, à l’exception de son partenaire.

Pour défendre l’exclusivité de son territoire, un mâle chasse les autres mâles par des postures de menace : une course brève vers l’intrus, la tête d’abord levée, puis penchée vers le bas au fur et à mesure que la queue s’abaisse. Si un combat s’ensuit, les deux mâles se font face et, voletant à quelques centimètres du sol en poussant des cris, les pattes tendues vers l’adversaire. Ces combats sont généralement de courte durée, plus démonstratifs que violents, et l’expulsion de l’intrus est rapide. La femelle aussi est agressive au printemps, quand elle entre en compétition avec d’autres femelles pour un partenaire ou un territoire de nidification. Bien que les combats de femelles soient moins fréquents, ils ont tendance à être plus violents[13].

En dehors de la période de reproduction, plusieurs merles peuvent partager un habitat commun qui leur procure nourriture et abri, et il arrive qu’ils se perchent pour la nuit en petits groupes, mais même dans ce cas, il n’y a guère de relations entre les individus.

Le territoire d’un merle, bien qu’essentiel à la formation des couples et à la nidification, ne fournit au mieux qu’une partie des ressources en nourriture[16].

Une étude semble montrer que l’apparence du bec est un facteur important dans les interactions entre Merles noirs. Le mâle qui défend son territoire réagit plus agressivement envers les intrus au bec orangé qu’envers ceux à bec jaune, mais il réagit moins aux becs bruns, caractéristiques des jeunes mâles de moins d’un an et des femelles. La femelle est au contraire relativement indifférente à la couleur du bec de l’intrus, mais semble sensible à la réflexion des ultraviolets sur le bec[17].

On dit que le merle siffle, flûte, appelle ou babille[18].

Un Merle noir mâle d’un an de la sous-espèce Turdus merula merula peut déjà commencer à chanter dès le mois de janvier par beau temps, afin d’établir un territoire. Il est suivi fin mars par le mâle adulte. « Chaque mâle possède une grande variété de phrases. Sonores et émises sans hâte, on les reconnaît facilement grâce au timbre flûté de nombreuses syllabes. Mais les phrases se terminent souvent par des sons suraigus, moins agréables. Elles peuvent aussi comporter des syllabes empruntées à d’autres oiseaux, voire des sonneries de GSM[note 3] » (Metzmacher, 2008). Ce chant est lancé depuis le haut des arbres, le toit des maisons ou tout autre perchoir dominant les environs. Il chante de mars à juin, parfois début juillet. Une étude semble montrer que le chant dure plus longtemps lorsque le mâle est en meilleure forme, et lorsque sa femelle est dans une période de fertilité maximale[19]. Le mâle peut chanter à tout moment de la journée, mais le lever et le coucher du soleil sont les moments où les chants sont plus intenses. Le chant du Merle noir est considéré comme l’un des plus beaux chants d’oiseaux d’Europe. Sa richesse de répertoire, ses variations mélodiques et ses capacités d’improvisation distinguent le Merle noir européen de la plupart des autres oiseaux.

Il possède de nombreux autres appels, tel un agressif sriiii, un pök-pök-pök d’alarme désignant un prédateur terrestre (un chat par exemple), et divers tchink et tchouk, tchouk. Le mâle assurant un territoire réalise invariablement des appels de type chink-chink dans la soirée, dans une tentative (généralement vaine) de décourager les autres mâles de venir se percher pour dormir sur son territoire[13]. Comme les autres passereaux, il a un léger sriiiiii d’alarme haut perché pour désigner les oiseaux de proie, car ce son est rapidement étouffé par la végétation, et donc difficile à localiser[20]. En cas de vive inquiétude, il émet une série de cris gloussants, précipités et bruyants.

Au moins deux sous-espèces, T. m. merula et T. m. nigropileus, sont capables d’imiter d’autres espèces d’oiseaux, mais aussi des chats, des humains ou des alarmes, mais le son obtenu est généralement faible et difficile à détecter. Les grandes sous-espèces de montagne, particulièrement T. m. maximus, ont un chant comparativement de piètre qualité, avec un répertoire limité comparé à celui des sous-espèces occidentales, sri lankaises ou de l’Inde péninsulaire[5].

Nombreuses vocalisations différentes de Turdus merula sur le site xenocanto.org

sur le site xenocanto.org D’autres solistes sur le site de Sonatura Turdus merula

La parade nuptiale du mâle se compose de courses obliques combinées à des hochements de tête, le bec ouvert, et un chant émis avec une voix grave et étranglée. La femelle reste immobile jusqu’à ce qu’elle lève la tête et la queue pour permettre l’accouplement[13]. Cette espèce est monogame, la fidélité étant généralement la règle jusqu’au décès d’un des partenaires[21]. La séparation des couples survient cependant dans 20 % des cas après une saison de reproduction ayant un faible taux de réussite[22]. De plus, bien que « socialement » monogame, des études ont montré que le taux de paternité adultérine peut atteindre 17 % chez cette espèce[23].

Nid de Merle noir contenant deux œufs.

Nidification du merle noir.

La sous-espèce Turdus merula merula commence généralement à pondre en mars, mais les sous-espèces orientales et indiennes sont plus tardives, commençant au plus tôt en avril ou en mai. Les individus introduits dans l’hémisphère sud, eux, commencent à pondre en août[5],[24].

Le couple nicheur recherche un emplacement convenable pour la nidification dans un buisson (arbustif ou grimpant), généralement à environ 2 m du sol, favorisant certaines espèces végétales comme le lierre, le houx, l’aubépine, le chèvrefeuille ou le pyracantha[25]. Le nid peut aussi être installé sur la fourche d’une branche d’arbre[26].

Bien que le mâle puisse aider à la construction du nid, principalement en apportant des matériaux de construction[27], la femelle construit presque seule un nid en forme de coupelle avec de la mousse, de l’herbe, de petites racines et des brindilles, qu’elle borde ensuite de boue ou de feuilles boueuses. Elle pond ensuite 2 à 6 œufs (généralement 4) de couleur bleu-vert, présentant des taches brun-rouge qui sont plus nombreuses sur le gros bout[13],[24]. Les œufs de la sous-espèce T. m. merula ont des dimensions moyennes de 2,9 × 2,1 cm et pèsent généralement 7,2 grammes (6 % de cette masse correspond à la coquille)[28]. Les coquilles d’œufs des sous-espèces du sud de l’Inde sont plus pâles que celles des autres[5].

Incubation et élevage des petits [ modifier | modifier le code ]

4 oisillons . Nichée de Merle noir comportant

Oisillons de Merle noir un peu plus âgés.

7 jours . Oisillons de Merle noir d’environ

La femelle couve seule durant 12 à 14 jours avant l’éclosion, qui donne naissance à des oisillons nidicoles, nus et aveugles d’une masse de 5 à 6 g . Les parents s’occupent tous les deux des petits, les nourrissant et débarrassant le nid des sacs fécaux. La masse atteinte par le poussin à l’âge de huit jours est déterminante pour la survie ultérieure : la masse idéale serait de 35 à 45 g , en dessous de ces valeurs le poussin aurait très peu de chance de survivre[29]. En effet, la période qui suit le séjour au nid est primordiale pour la survie. Pendant trente jours, les jeunes sont particulièrement vulnérables : les plus lourds sont alors favorisés par rapport aux plus légers. À douze jours, les poussins pèsent entre 60 et 65 g .

Ils quitteront leur nid très tôt, au bout de 10 à 19 jours (13,6 jours en moyenne avec une masse de 70 à 80 g )[21], une semaine avant de savoir voler : ils rampent hors du nid, se laissent tomber en voletant, et vont se mettre à couvert à proximité[30]. Ils seront encore nourris par leurs parents pendant trois semaines après leur départ du nid et suivront les adultes, mendiant de la nourriture. Si la femelle commence une deuxième couvée, le mâle assurera seul le nourrissage des jeunes[13]. Une seconde couvée est en effet commune, la femelle réutilisant le même nid si la première couvée a été couronnée de succès et, dans le sud de l’aire de répartition de cette espèce, il peut ainsi y avoir jusqu’à trois couvées par an, voire davantage[5],[18]. Pendant la période où les petits sont nourris par leurs parents, ils apprendront à choisir leur nourriture. À mesure que leur expérience et leur confiance augmentent, ils commencent à s’aventurer plus avant dans le territoire parental. Les jeunes finissent par prendre leur indépendance et s’envoler, toujours de leur propre chef : ils ne sont jamais chassés par leurs parents[30].

Les jeunes seront à leur tour capables de se reproduire à un an[31], après avoir choisi leur propre territoire.

En France, la prédation, les maladies, la chasse et les aléas climatiques provoquent une mortalité moyenne variant de 50 à 80 % selon les régions[14].

Cas de la sous-espèce T. m. maximus [ modifier | modifier le code ]

Cette sous-espèce des régions montagneuses a une saison de reproduction plus courte et ne peut produire qu’une seule couvée par an. La femelle pond généralement moins d’œufs, de 2 à 4 (2,86 œufs en moyenne), mais de dimensions plus grandes que ceux de T. m. merula. La période d’incubation sera en moyenne plus courte (de 12 à 13 jours), mais les petits resteront plus longtemps au nid (durant 16 à 18 jours)[32].

Descriptions anciennes et classification [ modifier | modifier le code ]

Le merle noir, espèce communément répandue de l’Ancien Monde, est mentionné et décrit dans de nombreux textes anciens. Il est cité par Aristote sous le nom de Cottyphus (Κοττύφος) au dix-huitième chapitre du neuvième Livre des Animaux comme la principale espèce de merle. Nommé en latin merula, ce qui donnera directement en français merle[33], Varron fournit comme explication étymologique un diminutif de mera : Merula est le quasi mera, le « presque seul », celui qui ne vole pas en groupe, ce qui rend bien compte du caractère solitaire de cet oiseau[34].

En 1555, Pierre Belon dans l’Histoire de la nature des oiseaux en dit notamment que « Chacun sait qu’il est de couleur noire, et que son bec devient jaune en vieillissant… » et plus loin que « Les médecins tiennent qu’il engendre bonnes humeurs, acomparants la chair à celle de la Grive aussi ont maintenant coutume de concéder aux malades d’en manger, l’estimant de facile digestion[35] ».

Le très commun Merle noir est naturellement recensé par Carl von Linné dès 1746 dans son ouvrage sur la faune de Suède, Fauna Svecica. Il y est répertorié sous l’appellation Turdus ater, rostro palpebrisque fulvis[36] qui signifie « grive noire, au bec et aux paupières jaunes ». Il est d’ores et déjà regroupé avec les grives dans le genre Turdus, conformément à cet égard au sens de son nom en suédois koltrast, la « grive de charbon ».

Dans l’édition de 1758 de Systema Naturae, qui établit la généralisation de la nomenclature binominale, Linné lui donne enfin le nom scientifique qu’il a toujours conservé jusqu’à présent : Turdus merula[37], en apposant au nom de genre Turdus, la « grive » en latin, le nom d’espèce merula, le « merle » dans la même langue. Ce qui lui servait de longue appellation savante précédemment ne devient plus alors qu’une simple description. Linné ajoute que le Merle noir dissémine les graines de genévrier.

Le Merle noir appartient au genre Turdus, avec les grives et d’autres espèces de « merles ». La différenciation entre les merles et les grives ne repose pas sur des fondements biologiques ; elle est purement culturelle et linguistique, et diffère selon les langues.

Les oiseaux du genre Turdus ont été, dès les premières classifications de Linné, à l’origine de la création de la famille des Turdidae dont ils forment le genre-type. Mais sur la base d’une vaste étude génétique générale des oiseaux menée dans les années 1970 et 80, mesurant l’hybridation de l’ADN et menant à une nouvelle classification taxinomique dite de Sibley-Ahlquist, des ornithologues américains ont intégré ce groupe dans la famille des Muscicapidae. L’ancienne famille des Turdidae passe alors au rang de sous-famille, celle des Turdinae. Cependant la fiabilité de la méthodologie utilisée par Charles Gald Sibley et Jon Ahlquist et la pertinence des résultats déduits est contestée par une large part des spécialistes en ornithologie. Dans des classifications plus récentes, notamment celle de Jim Clements[38], la famille des Turdidae est pleinement rétablie.

Parmi les 65 espèces environ du genre Turdus, caractérisées par une taille moyenne, des têtes rondes, de longues ailes pointues et des chants généralement mélodieux, plusieurs sont aussi appelées en français « merles » comme le Merle à plastron (Turdus torquatus) ou le Merle d’Amérique (Turdus migratorius). Le Merle noir semble en particulier être très proche, au niveau phylogénique, du Merle des îles (Turdus poliocephalus), oiseau du sud-ouest de l’océan Pacifique, qui a probablement divergé au point de vue évolutif très récemment des populations de Turdus merula[5].

D’autres espèces de proche parenté sont également appelées couramment « merles » comme le merle de roche (Monticola saxatilis), mais d’autres « merles » appartiennent à des familles plus éloignées, comme le merle d’eau ou Cincle plongeur ou encore le merle des Indes ou Mainate et sont surnommés ainsi en raison de ressemblances avec le Merle noir par la taille, la couleur, le chant ou le régime alimentaire.

Classification Avibase Peter Clement Selon Avibase, il existe 14 à 16 sous-espèces de Turdus merula : Turdus merula merula

Turdus merula azorensis

Turdus merula cabrerae

Turdus merula mauritanicus (y compris Turdus merula algirus )

(y compris ) Turdus merula aterrimus

Turdus merula syriacus (y compris Turdus merula insularum )

(y compris ) Turdus merula intermedius

Turdus merula mandarinus

Turdus merula sowerbyi

Turdus merula nigropileus

Turdus merula spencei

Turdus merula bourdilloni

Turdus merula kinnisii

Turdus merula buddae Turdus simillimus et Turdus maximus, citées comme espèces à part entière, sont considérées comme sous-espèces par certains auteurs[39]. [ 5 ] , il y en a 15 : Turdus merula merula

Turdus merula azorensis

Turdus merula cabrerae

Turdus merula mauritanicus

Turdus merula aterrimus

Turdus merula syriacus

Turdus merula intermedius

Turdus merula maximus

Turdus merula mandarinus

Turdus merula sowerbyi

Turdus merula nigropileus

Turdus merula spencei

Turdus merula simillimus

Turdus merula bourdilloni

Turdus merula kinnisii Turdus simillimus et Turdus maximus sont considérées comme des sous-espèces Selon Clement, il y en a 15 :etsont considérées comme des sous-espèces

Nom binominal Aire de répartition Image Turdus merula merula Europe Turdus merula azorensis Açores Turdus merula cabrerae Madère et Canaries Turdus merula mauritanicus Maroc, Algérie et Tunisie Turdus merula aterrimus Hongrie, Grèce, Turquie, Iran, Irak et Égypte Turdus merula syriacus Turquie, Jordanie, Israël et Égypte Turdus merula intermedius Asie Turdus merula mandarinus Chine

En fait, la taxonomie de cette espèce est assez complexe, surtout en ce qui concerne les sous-espèces asiatiques. Celles du sous-continent indien (T. m. simillimus, T. m. nigropileus, T. m. bourdilloni, T. m. spencei et T. m. kinnissi) sont de petite taille, seulement 19 à 20 cm de long, et les mâles ont un anneau oculaire large ; elles diffèrent aussi des autres sous-espèces de Turdus merula par leurs proportions, par leur surface alaire et leur envergure, par la couleur de leurs œufs et par leurs vocalisations. De fait, elles sont parfois considérées comme constituant une espèce séparée, le Merle indien (T. simillimus)[40],[41].

La sous-espèce himalayenne T. m. maximus est très différente des sous-espèces indiennes (le groupe simillimus cité plus haut), car ses représentants sont plus grands (23 à 28 cm de long) ; elle diffère en fait de toutes les autres sous-espèces de Turdus merula par son manque total d’anneau oculaire et par ses piètres vocalisations. Elle est donc parfois considérée comme une espèce à part entière, le Merle tibétain (T. maximus)[42].

Les autres sous-espèces asiatiques, T. m. intermedius et T. m. mandarinus, relativement grandes, et T. m. sowerbyi, plus petite, sont elles aussi différentes par leur aspect et leurs vocalisations, et pourraient, selon certains auteurs, former une espèce distincte qui, une fois reconnue serait appelée Merle chinois et prendrait comme nom scientifique T. mandarinus[43]. Certains auteurs ont suggéré qu’on pourrait les considérer comme une sous-espèce de T. maximus[5], mais ces merles en diffèrent par leur aspect (notamment par leur anneau oculaire) et par leurs vocalisations[42],[43].

Les sous-espèces européennes, tout comme celles d’Afrique du Nord et du Proche-Orient, se distinguent les unes des autres par des nuances de coloration du plumage. Le plumage des mâles des populations des Açores (Turdus merula azorensis), de Madère et des îles Canaries occidentales (Turdus merula cabrerae) et d’Afrique du Nord (Turdus merula mauretanicus) est d’un noir plus profond et plus brillant que celui des mâles d’Europe continentale (Turdus merula merula). De même, les femelles sont plus sombres puisque brun noir chez azorensis et cabrerae ou gris suie chez mauretanicus au lieu de brunes chez merula. Chez cette dernière sous-espèce, les oiseaux tendent à avoir des tailles un peu plus grandes et des ailes un peu plus longues du sud vers le nord. Les populations des îles méditerranéennes se singularisent par leur taille plus petite. En Suède, des mâles à gorge blanche et des femelles très rousses peuvent être observés. Dans le sud-est de l’Europe, les oiseeaux (Turdus merula aterrimus) sont plus pâles et plus gris. Du Proche-Orient jusqu’à l’Irak et l’Iran, les mâles de la sous-espèce syriacus sont pâles et les femelles grises.

Commun dans les zones boisées sur la grande majorité de son aire de répartition, le Merle noir a une préférence pour les forêts décidues, à sous-bois dense. Cependant, les jardins leur fournissent le meilleur site de nidification, capables d’accueillir jusqu’à 7,3 couples par hectare, alors que les forêts ne peuvent soutenir que le dixième de cette densité de population (et les espaces ouverts et très urbanisés encore moins)[13]. On peut aussi le trouver dans des haies, des zones arbustives, en lisière de forêt, dans des parcs ou cultures, voire en zone urbaine.

En Europe, il est souvent graduellement remplacé par le Merle à plastron, espèce assez proche du point de vue taxonomique, quand on progresse en altitude[24]. On peut le trouver jusqu’à 1 000 m d’altitude en Europe, 2 300 m en Afrique du Nord, 800 m au Sri Lanka et 900 m dans la péninsule indienne, mais les grandes sous-espèces himalayennes peuvent atteindre des altitudes bien supérieures : T. m. maximus niche entre 3 200 et 4 800 m et demeure au-dessus de 2 100 m d’altitude même en hiver[5].

Le Merle noir niche dans toute l’Europe tempérée, toujours en dessous du cercle polaire arctique, mais aussi en Afrique du Nord, sur certaines îles atlantiques (Madère, Açores, îles Canaries) et dans une grande partie de l’Asie du Sud.

Le Merle noir a été introduit dans de nombreuses parties du monde en dehors de son aire originelle. Par exemple, en Australie et en Nouvelle-Zélande, se trouvent des descendants de merles importés de Grande-Bretagne[5].

(les signalements rares ou erratiques en Amérique du Nord ne sont pas pris en compte)

Répartition mondiale actuelle du Merle noir(les signalements rares ou erratiques en Amérique du Nord ne sont pas pris en compte)

Selon la latitude, le Merle noir peut être un oiseau sédentaire ou migrateur, partiellement ou entièrement[43]. Les populations du sud et de l’ouest de l’aire de répartition sont sédentaires, mais les merles les plus nordiques migrent vers le sud jusqu’à l’Afrique du Nord ou l’Asie tropicale en hiver[5].

Les mâles des populations urbaines sont plus à même de rester en hiver dans les climats frais que les mâles de campagne, adaptation rendue possible grâce à un microclimat plus clément et à une nourriture relativement abondante, qui permet à ces oiseaux d’établir un territoire et de commencer la reproduction plus tôt dans l’année[44]. Tant que de la nourriture est disponible en hiver, mâles et femelles resteront sur leur territoire tout au long de l’année.

Les individus migrateurs sont capables de couvrir de grandes distances. Ils sont plus sociables, voyageant en petits groupes, généralement de nuit, et se nourrissant en groupe dispersé sur les aires d’hivernage. Le vol de migration, qui consiste en des séries de rapides battements d’ailes interrompues par des mouvements planés horizontaux ou plongeants, diffère du vol normal, rapide et agile, du Merle noir, mais aussi du vol de plus grands Turdidae, présentant souvent des mouvements plongeants plus accentués[18],[21].

Quelques individus erratiques de cette espèce très répandue géographiquement sont occasionnellement apparus en de nombreux endroits d’Europe hors de leur aire normale de répartition, comme dans l’archipel de Svalbard et l’île de Jan Mayen, situés dans la région Arctique. Il y a aussi eu des observations d’individus erratiques au Japon[45]. Les observations en Amérique du Nord sont généralement imputées à des individus captifs échappés, comme dans le cas du merle noir observé au Québec en 1971[46]. Cependant, une observation datant de 1994 à Bonavista, dans la province canadienne de Terre-Neuve-et-Labrador, a été reconnue comme une observation d’un individu vraiment sauvage[5] et l’espèce figure de fait sur la liste des oiseaux de l’Amérique du Nord[47].

La population mondiale du merle noir n’a pas été chiffrée, mais la population européenne est estimée entre 79 et 160 millions d’individus[48]. Cette espèce est particulièrement abondante en Allemagne (8 à 16 millions de couples), au Royaume-Uni (près de 5 millions de couples) et en France où les effectifs de merles sont estimés à plusieurs dizaines de millions de couples nicheurs[14]. Cette population y est considérée comme stable, et l’indice d’abondance des oiseaux nicheurs en France montre même une légère augmentation entre 1994 et 2003[14].

L’avenir de l’espèce dépendra essentiellement du maintien d’habitats diversifiés favorables lui apportant abri et ressources alimentaires. La population européenne semble globalement en accroissement depuis les années 1990, elle est donc considérée comme « sécurisée » par Birdlife International[49].

Ce paragraphe suivra la proposition de classification de Clement (voir paragraphe « Systématique »):

Turdus merula maximus, à 3 400 m dans l’ Femelle de la sous-espèce, à 3 400 m dans l’ Himachal Pradesh

Menaces naturelles et espérance de vie [ modifier | modifier le code ]

Un Merle noir a une espérance de vie de 2,4 ans en moyenne[52], ce qui inclut la mortalité infantile. Les Merles noirs dépassant leur première année vivent 5 ans en moyenne[53], mais selon des résultats basés sur le marquage, cette espèce peut atteindre un âge record de 21 ans et 10 mois[31],[54].

Un merle mâle essaie de détourner l’attention d’un Faucon crécerelle trop proche de son nid.

Le principal prédateur du Merle noir est le chat domestique, mais le renard, la fouine, l’hermine et les rapaces, comme les éperviers et les autours, chassent aussi cette espèce quand l’occasion se présente, et limitent ainsi les populations de Merle noir[55],[56]. Par contre, il n’y a guère de preuves directes montrant que la prédation des œufs de Merle noir, des oisillons ou des adultes par les Corvidés, tels que la Pie bavarde, la Corneille noire, ou le Geai des chênes, ait un impact direct sur les effectifs des populations de merles[25].

Le Merle noir est occasionnellement l’hôte involontaire du Coucou gris (Cuculus canorus), espèce parasite qui pond ses œufs dans le nid d’autres espèces. Mais généralement, le coucou en est pour ses frais, car le merle sait reconnaître l’adulte de cette espèce, mais aussi ses œufs, plus gros que ceux des espèces qu’il parasite, et qui sont rejetés[57]. Le merle introduit en Nouvelle-Zélande, où le coucou ne vit pas, a depuis perdu la capacité à reconnaître le Coucou gris adulte, mais rejette toujours les œufs de ce dernier[58].

Comme chez tous les passereaux, les parasites sont communs chez le merle. Des études ont montré que 88 % des merles examinés présentaient des parasites intestinaux, le plus fréquemment du genre Isospora ou Capillaria[59], et plus de 80 % présentaient des hématozoaires parasites[60].

Les merles passent beaucoup de leur temps à chercher de la nourriture au niveau du sol. Ils sont souvent colonisés par des tiques, ou autres parasites externes, surtout au niveau de la tête[61]. Lors d’une étude en France, 74 % des merles examinés en milieu rural étaient infestés de tiques du genre Ixodes, contre seulement 2 % de ceux examinés en milieu urbain[61]. Ceci est dû au fait que dans les parcs et jardins des régions urbaines, les tiques ont davantage de difficultés à trouver d’autres hôtes, alors qu’en milieu rural, les hôtes sont plus nombreux et divers (renard, daim et chevreuil, sanglier, etc.)[61]. Bien que les tiques du genre Ixodes puissent transmettre des virus ou bactéries pathogènes, et soient réputées transmettre la bactérie Borrelia aux oiseaux[62], il n’y a aucune preuve que ceci affecte la santé du Merle noir, sauf lorsqu’ils sont épuisés et immunodéprimés après la migration[61]. Il semble par contre que le Merle noir soit malheureusement un réservoir à Borrelia, capable de retransmettre le parasite aux tiques[63].

En se nourrissant, ils peuvent aussi être contaminés par divers polluants du sol et de l’eau. Cette espèce a fait l’objet d’une étude de biomonitoring sur la zone-atelier de l’ancienne fonderie Métaleurop-Nord, afin de vérifier qu’un suivi des métaux lourds pouvait être fait avec des passeraux en n’utilisant que de petites quantités de sang pour les analyses[64].

Le merle semble être l’oiseau le plus vulnérable[65] à une maladie émergente virale due à un virus : le virus Usutu (ou USUV).

Le Merle noir et l’homme [ modifier | modifier le code ]

Le Merle noir fut introduit en Australie à Melbourne dans les années 1850, mais s’est répandu depuis de Melbourne et Adelaide, ses quartiers originels, à travers tout le sud-est de l’Australie mais aussi en Tasmanie et dans les îles du détroit de Bass[66]. Les populations introduites en Australie sont considérées comme nuisibles car elles causent des dommages sur une grande variété de baies et drupes dans les vergers, parcs et jardins, particulièrement sur le raisin et les cerises. Il est aussi accusé de répandre des « mauvaises herbes », telles que les ronces, et d’entrer en compétition avec le reste de l’avifaune locale en ce qui concerne la nourriture et les sites de nidification[67].

En Nouvelle-Zélande, le Merle noir et l’autochtone Zostérops à dos gris (Zosterops lateralis) sont les deux oiseaux disperseurs de graines les plus répandus de ce pays. Depuis son introduction en 1862, en même temps que la Grive musicienne (Turdus philomelos), il s’est répandu dans tout le pays, jusqu’à une altitude de 1 500 m , de même que sur les îles situées à quelques distances, telles que le groupe de l’île Campbell et les îles Kermadec[68]. Il mange une grande variété de fruits autochtones et exotiques, et il est un contributeur majeur du développement des communautés de plantes ligneuses naturalisées telle, encore une fois, la Ronce commune. Ces plantes fournissent des fruits plus appréciés par les oiseaux non endémiques (qu’ils soient autochtones ou introduits) que par les oiseaux endémiques[69].

Chasse en France [ modifier | modifier le code ]

Dans le sud de la France, le merle paie aussi son tribut à la chasse à la grive, car de manière officielle, aucune distinction n’est faite entre merles et grives. De 1998 à 1999, les décès par la chasse ont été estimés à 985 000 Merles noirs par l’ONCFS ; les principales zones de chasse étaient alors la Gironde, l’Hérault, le Var et la Corse[14]. Dans la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, les décès liés à la chasse en 2000 ont été estimés à 200 000 individus[70].

Comme de nombreux autres oiseaux, il a été dans le passé chassé dans les zones rurales, en général trappé sur ses perchoirs nocturnes, afin d’améliorer le quotidien[71]. Il entre toujours actuellement dans la composition du pâté de merle, spécialité culinaire corse.

Le Merle noir se chasse à tir, devant soi sur les zones d’alimentation ou au poste fixe. Il peut être également capturé vivant avec des gluaux pour servir d’appelant à la chasse au poste. Cette capture d’oiseaux aux gluaux, utilisée dans les Alpes de Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse, est réglementée par arrêté ministériel et soumise à autorisation préfectorale[14].

État des populations, statut légal et préservation de l’espèce en France [ modifier | modifier le code ]

En tant qu’oiseau relativement ubiquiste (à la fois urbain et rural) il a été utilisé pour l’étude des effets de la pollution lumineuse sur les oiseaux (et plus précisément sur les cycles chronobiologiques nycthéméraux et saisonniers[72] ou la migration aviaire).

En particulier, une étude a été basée sur le suivi d’adultes mâles sauvages capturés pour les uns dans une forêt rurale, et pour les autres dans deux sites urbains, différents (du point de vue de leur degré de perturbation anthropique de l’environnement nocturne par l’éclairage urbain)[72]. Avant d’être relâchés dans leur milieu, ces merles ont tous été équipés d’un système de télémétrie associé à deux capteurs enregistrant simultanément les variations de la luminosité ambiante et l’état d’activité de l’oiseau (actif/non-actif). Les chercheurs ont ainsi pu étudier les relations entre la luminosité naturelle ou artificielle, les conditions météorologiques et les moments de début et de fin de l’activité de chaque individu. Ils ont aussi étudié l’activité de l’oiseau selon le niveau de bruit ambiant (qui variait entre la semaine et le week-end). Les enregistrements montrent que l’activité quotidienne du merle était considérablement plus précoce dans les deux sites urbains éclairés (par rapport au calendrier d’activité de la population rurale), alors que la fin de l’activité quotidienne ne variait pas entre les trois sites. Les oiseaux les plus éclairés en fin de soirée débutaient leur activité matinale plus tôt (alors que le degré d’illumination nocturne n’a pas influencé l’heure de fin de l’activité quotidienne)[72]. Le bruit variait entre la semaine et le week-end, mais sans effet apparent sur les moments et/ou durées d’activité des oiseaux[72]. Un effet saisonnier fort a été détecté dans les deux populations urbaines et rurales, montrant une durée d’activité allongée le matin et le soir (plus marqué en début de saison de reproduction qu’aux stades suivants)[72]. Les auteurs ont conclu que « la lumière artificielle nocturne est un facteur majeur de changement du calendrier de l’activité quotidienne » et que « des recherches futures devraient se concentrer sur les coûts/avantages d’une rythmicité quotidienne altérée chez les oiseaux des zones urbaines »[72]. Peu auparavant une autre étude avait montré que la pollution lumineuse réduit fortement la production de mélatonine chez les merle Turdus merula[73].

La combinaison d’une ambiance bruyante le jour et de la pollution lumineuse affecte fortement le merle urbain qui se met à chanter jusqu’à cinq heures plus tôt que ses homologues vivant en milieu rural[74].

Le Merle noir, ubiquiste et adaptable ne semble néanmoins pas menacé. Du fait de sa vaste aire de répartition (environ dix millions de km²), de son importante population, et de la relative stabilité en termes d’effectifs globaux, il a été classé dans la catégorie LC (préoccupation mineure) par l’UICN[45].

Dans l’ouest de la région paléarctique, les populations semblent plutôt stables ou en accroissement[21], mais il peut aussi y avoir des déclins localisés, en zones rurales notamment, peut être en raison de l’intensification de l’agriculture qui a poussé les agriculteurs à détruire de nombreuses haies, mares, prairies permanentes, prairies humides et des fossés et talus qui fournissaient aux merles gîte et nourriture. Dans le même temps, l’utilisation de pesticides a aussi pu nuire aux merles, directement (écotoxicité) et indirectement (diminution des invertébrés qui sont la ressource alimentaire du merle[56].

Oiseau peu craintif tout en restant prudent, il s’apprivoise si bien qu’on le voit dans les jardins et les faubourgs faire son nid dans des endroits quotidiennement fréquentés par l’homme. Il a ainsi pu être jadis élevé en cage[75]. Seul un individu des variétés albino ou blanche, issu d’élevage, est considéré comme étant un animal domestique en droit français. Les autres formes de cet oiseau relèvent donc de la législation concernant les animaux sauvages[76].

Dans la culture [ modifier | modifier le code ]

Le merle était considéré par les Grecs anciens comme un animal sacré, mais destructeur. Il était censé mourir s’il mangeait un fruit de grenadier[77].

Contrairement aux autres animaux noirs, le merle n’est généralement pas perçu comme un symbole de malheur[71].

Symbolique nationale et philatélie [ modifier | modifier le code ]

Le Merle noir est l’oiseau national de la Suède[78], où la population de merles nicheurs compte entre un et deux millions de couples[21]. Il figure aussi sur les armoiries de la ville allemande de Krukow.

De nombreux pays ont émis des timbres à l’effigie de cet oiseau.

Timbre de 1998 émis par les îles Féroé , figurant un couple de Merles noirs.

Le merle, présent dans le blason de quelques villes, n’est pas un meuble très fréquent en héraldique.

Par contre, la merlette est très fréquente, mais c’est une figure héraldique étrange, petit oiseau de profil, sans bec ni patte, utilisé le plus souvent en nombre.

Dans la langue française [ modifier | modifier le code ]

Les bordées de cris gloussants émis par le merle lorsqu’il est inquiet lui ont valu l’appellation « merle moqueur », mais sont aussi à l’origine de l’expression « être un grossier merle », ces cris ressemblant à une bordée de jurons.

« Siffler comme un merle » signifie siffler bien et gaiement.

« C’est un fin merle » : c’est un homme fin et rusé.

« Jaser comme un merle » : parler beaucoup.

« Vilain merle » : homme très désagréable.

« Beau merle » : se dit en manière d’interjection ironique, ex : Je vous reconnais là, beau merle .

. « Faute de grives, on mange des merles » : quand on n’a pas ce que l’on souhaitait, il faut savoir se contenter de choses moindres.

« Si vous faites cela, je vous donnerai le merle blanc », « un merle blanc » : se dit pour défier quelqu’un de faire une chose qu’on regarde comme impossible ; se dit aussi de quelqu’un qui possède des qualités très difficiles à réunir (être un « oiseau rare »).

Le Merle noir est le nom d’une courte composition musicale d’Olivier Messiaen inspirée par le chant de cet oiseau. Ce chant a aussi inspiré Paul McCartney, qui faisait alors partie des Beatles, une de ses plus belles ballades, Blackbird. On y entend le chant d’un merle au dernier couplet.

« Blackbird singing in the dead of night,

Take these broken wings and learn to fly

All your life,

You were only waiting for this moment to arise[79]. »

ce qui peut se traduire par :

« Merle qui chante au cœur de la nuit

Prends ces ailes brisées et apprend à voler

Toute ta vie

Tu n’attendais que ce moment pour t’élever. »

Une chanson enfantine allemande intitulée Ein Vogel wollte Hochzeit machen (littéralement : Un oiseau voulait se marier) raconte le mariage d’un merle et d’une grive. Personne ne sait qui a écrit les paroles de cette chanson enfantine, ni quand la mélodie en a été composée[80].

Notes et références [ modifier | modifier le code ]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé .

↑ Appelé parfois plumage hivernal ou d’éclipse. L’abrasion peut même donner des plumes brunes comme la femelle. ↑ Appelé aussi cercle orbital, il s’agit d’un anneau de peau nue entourant l’œil. À ne pas confondre avec le cercle oculaire, pourvu de minuscules plumes. ↑ Le terme GSM était couramment utilisé pour désigner les téléphones mobiles de première génération dont les sonneries étaient composées de quelques notes répétitives.

Le Merle | North Coast Brewing Co.

Le Merle

North Coast Brewing Co.

Look Smell Taste Feel Overall 1 1.25 1.5 1.75 2 2.25 2.5 2.75 3 3.25 3.5 3.75 4 4.25 4.5 4.75 5 1 1.25 1.5 1.75 2 2.25 2.5 2.75 3 3.25 3.5 3.75 4 4.25 4.5 4.75 5 1 1.25 1.5 1.75 2 2.25 2.5 2.75 3 3.25 3.5 3.75 4 4.25 4.5 4.75 5 1 1.25 1.5 1.75 2 2.25 2.5 2.75 3 3.25 3.5 3.75 4 4.25 4.5 4.75 5 1 1.25 1.5 1.75 2 2.25 2.5 2.75 3 3.25 3.5 3.75 4 4.25 4.5 4.75 5

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Quand le merle chante ?

Quelle différence entre un merle mâle et femelle ?

Lorsque le mâle est adulte, ses plumes sont très noires et ternes. Il se reconnaît aussi à son bec orange et ses yeux gris ou marron, entourés d’orange. Ceci pourrez vous intéresser : Comment faire jouer un chat ?. Ses pattes sont brunes ou rouges. La femelle a un plombier brun, moins foncé que le mâle, plus clair sur le dessous et parfois perceptible.

Comment s’appelle le bébé du Merle ?

Le mâle La femme Le peu merle merlette merle moineau moineau moinet un oiseau un oiseau un petit oiseau ours ours ours en peluche

Lire aussi : Quelle est la durée de vie d’un lapin domestique ? Comment pleure un lapin ? Rabbit Cry : Le système de communication…

Est-ce que la femelle du merle chante ?

La femme et le jeune sont bruns. Blackbird lance des cris d’avertissement très discordants mais a un chant de vraie vertu. Sur le même sujet : Est-ce qu’une limace boit ?. … La femelle peut être confondue avec la grive musicienne, une espèce appartenant à la même famille des Turdidae. La grive musicienne est plus claire et ses taches sont plus prononcées.

Qui est la femelle du Merle ?

. ) et le bec jaune pâle ou brun (jaune vif pour le mâle). Sur le même sujet : Est-ce que les limaces sont des escargots ?.

Est-ce que la merlette chante ?

Blackbird est un vrai chanteur. Le matin, il est l’un des premiers à entamer sa voix bien avant le lever du soleil et choisit une scène visible : une cheminée, un toit ou la cime d’un arbre. Au début du printemps, les merles chantent aussi souvent le soir.

Pourquoi le merle noir chante ?

Un balbuzard mâle d’un an de la sous-espèce Turdus merula merula peut déjà commencer à chanter dès janvier par beau temps, afin d’établir un territoire. … Il chante de mars à juin, parfois début juillet.

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Pourquoi le merle chante la nuit ?

Mais en ville, certaines espèces chantent parfois en pleine nuit lorsqu’elles sont à proximité d’une source lumineuse, notamment le merle, car cela modifie leur photopériode, cela entraîne la production de testostérone chez le mâle l’amenant à chanter ».

Quel oiseau qui chante la nuit ?

Nightingale est très populaire notamment grâce à son cri et son chant que l’on entend au printemps. C’est même l’un des seuls oiseaux, avec les merles, à chanter la nuit, sauf pendant la période de reproduction. Son chant est mélodique avec une grande variété de notes flottantes et répétitives.

Quel est cet oiseau qui chante la nuit ?

Bien nommé noctambule Vous avez certainement entendu le cri du merle au crépuscule ou la grive musicienne à l’aube. Mais la nuit Philosèle, de Philomela & # 39; qui aime chanter & # 39; en grec, il est le seul à chanter non seulement le jour, mais aussi la nuit presque sans s’arrêter.

Ceci pourrez vous intéresser : C’est quoi le mot haï ? C’est quoi détester ?Haïr, haïr quelqu’un, quelque chose ; dégoûtant, dégoûtant :…

Quand le merle fait son nid ?

Période de nidification : mars à août. Nombre de couvées : 2 à 3, parfois 5 couvées. Nombre d’œufs : 3 à 6 œufs bleu-vert, parsemés de brun rougeâtre. Incubation : 13 à 15 jours.

Où nichent les merles ?

Le Merle noir occupe facilement les sous-bois, les forêts mixtes (pas de conifères), les petits ou grands jardins, même en ville, et niche souvent dans les haies achalandées.

Comment se débarrasser des merles qui font un nid ?

Pour empêcher les oiseaux de nicher dans les conduits d’aération, achetez un couvre-conduit ou un morceau de treillis métallique dans une quincaillerie. Positionnez-le sur l’ouverture extérieure de votre conduit. Cela empêchera les oiseaux d’y nicher. X Source de recherche.

Pourquoi le merle abandonné son nid ?

La plupart du temps, les poussins “automne” ne sont pas orphelins. Les jeunes de nombreuses espèces, comme les hiboux, les grives, les merles et les étourneaux, quittent régulièrement le nid sans savoir voler, essayant de suivre leurs parents en quête de nourriture.

Le merle d’amérique ou rouge-gorge

Les merles d’Amérique sont de la famille des grives

Le Merle d’Amérique, aussi appelé rouge-gorge au Québec, est un oiseau migrateur de la famille des Turdidés, c’est-à-dire du même genre que les Grives.

Sa taille est de 23 à 28 cm, son poids d’environ 75 grammes, et son envergure va de 31 à 40 cm.

Sa tête est presque noire, sa gorge est blanche rayée de noir. Le tour de son oeil est blanc. Son dos, ses ailes et sa queue sont d’un gris brunâtre et son ventre est rouge orangé. Son bec est jaune et ses pattes sont brunes.

La femelle est identique au mâle, sauf que ses couleurs sont plus ternes, probablement pour aider à son camouflage.

Le rouge-gorge est un oiseau passereau qu’on retrouve partout en Amérique, dans les bois, les forêts, les prés et les champs. Il se plaît aussi dans les jardins, dans les parcs, les terrains de golf et les vergers, ou les vers de terre sont abondants.

Il trouve sa nourriture sur le sol et dans les arbres. Il consomme une grande quantité d’insectes, d’invertébrés, de chenilles et vers de terre. En saison il ajoute à son régime, tous les fruits qu’il peut trouver.

L’hiver, les merles d’Amérique qui vivent en Alaska et au Canada, migrent en septembre et octobre vers les États Unis, le Mexique et autres pays plus chauds pour nous revenir plus tard en avril. Le plus souvent il vole près du sol et effectue de courtes distances.

Du mois d’avril à la fin août, c’est la période de nidification, et c’est la femelle qui en fait la construction du nid. Elle transporte, herbes, brindilles, et ficelles qu’elle dispose en forme de coupe et qu’elle solidifie avec de la boue.

La construction du nid se fait dans la fourche d’un arbre, un recoin de corniche de maison, dans une gouttière, ou même dans l’ancien nid d’un autre oiseau qu’elle aura choisit.

Après la reproduction, la femelle y pond de 3 à 6 oeufs qu’elle va couver pendant 11 à 14 jours. Le mâle la remplace quelquefois.

Les jeunes oisillons prennent leur envol 15 jours après l’éclosion. Il y a 2-3 nichées par année, sauf dans le Nord où il n’y en a qu’une seule.

Son nom anglais est ‘American Robin’ et son nom scientifique est Turdus migratorius.

La vie du Merle d’Amérique a une durée d’au moins 14 ans.

< Merle - Merlebleu azuré >

Merle noir (Turdus merula), l’oiseau noir au bec orange

Le merle noir (Tudus merula) est un oiseau très répandu dans nos jardins en ville et à la campagne. Il fait partie des 5 espèces d’oiseaux les plus nombreuses en France. Son plumage noir sombre, son bec orange, son chant mélodieux le matin font du merle noir un oiseau très reconnaissable. Oiseau nuisible pour certains, il joue pourtant un rôle important dans l’équilibre de la faune, bénéfique au jardin.

Comment reconnaître un merle noir ?

De grande taille avec un plumage sombre, le merle noir est très reconnaissable. Mais il existe des différences d’apparence selon le sexe du merle et son âge. Quand le mâle est adulte, ses plumes sont très noires et mates. On le reconnaît aussi à son bec orangé et à ses yeux gris ou bruns, entourés d’orange. Ses pattes sont brunes ou rouges.

La femelle a, quant à elle, un plumage brun, moins foncé que le mâle, plus clair sur le dessous et parfois tacheté. Son bec est brun mais il peut devenir jaunâtre en vieillissant. Le petit du merle noir ressemble très peu aux adultes. Son plumage est d’un brun clair tirant sur le roux sur sa face, sa gorge et sa poitrine et il est moucheté ou strié de couleur chamois. Son bec est plus clair que celui de la femelle et ses pattes sont rose pâle.

Cris et chant du merle

Le merle noir est un très bon chanteur avec un répertoire varié que l’on peut classer en 4 thèmes. Le premier est le « chant d’appel », celui que le merle noir émet lorsqu’il communique avec ses congénères, qui peut être traduit par un « tchouc tchouc ». On entend le second au printemps, à la période des amours. Le merle noir mâle émet alors un chant très mélodieux avec des notes flûtées, appelé le « chant d’amour » ou le ramage. Cet oiseau a aussi un cri particulier au lever et au coucher qui ressemble à ces syllabes : « pin-pin ». Le merle noir pousse également un cri spécifique très rapide, saccadé et répété 5 ou 6 fois, en cas de danger ou d’inquiétude.

L’habitat du merle noir

A l’origine, le merle noir habite les bois et les forêts des zones rurales. Mais il s’est très largement répandu dans les jardins et les bosquets des villes. Partout où il y a des arbres feuillus, des haies ou des arbustes, la femelle peut installer son nid, fait d’herbes, de boue et tapissé de végétation douce, qu’elle construit en 3 jours environ. On trouve aussi une autre variété de merle noir en montagne à des hautes altitudes.

Alimentation du merle noir

Le merle noir a une alimentation qui diffère selon les saisons. En automne, en hiver et quand le temps est humide, il se nourrit principalement d’insectes, de limaces et de vers de terre qu’il trouve sur le sol. Les lombrics composent la principale nourriture des petits merles. Au printemps et en été, le merle noir diversifie son alimentation avec des fruits (cerises, figues, mûres, etc.) et des baies d’aubépine (Crataegus laevigata), de rosiers, de buisson ardent (Pyracantha coccinea), de cornouiller (Cornus), de fusain d’Europe (Euonymus europaeus), de lierre commun (Hedera helix), de prunellier (Prunus spinosa), de sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia), de sureau noir (Sambucus nigra), de troène (Ligustrum vulgare) ou encore de viornes.

Reproduction du merle noir

Chez le merle noir, les couples se forment à la fin de l’hiver et l’accouplement a lieu au printemps, fin mars. C’est la femelle qui construit le nid où elle pond 3 à 6 œufs qu’elle couve pendant une quinzaine de jours. Le nombre de couvées varie de 3 à 5 sur une année. Les deux parents nourrissent les petits pendant 2 semaines environ, puis les petits quittent le nid pour se cacher dans la végétation environnante en étant toujours nourris par les parents pendant 3 semaines. Les oisillons sont indépendants au bout d’un mois.

Le merle noir est-il utile ou nuisible au jardin ?

Le merle noir est peu apprécié des jardiniers qui possèdent des arbres fruitiers car le merle est friand de fruits à la belle saison. Mais en tant que prédateur de limaces, d’escargots et d’insectes néfastes pour les plantes et les fleurs du jardin, le merle noir représente un bon régulateur de ces nuisibles.

Le merle noir, bel oiseau de nos villes et campagnes

Très fréquent dans nos jardins, que ce soit en ville ou en campagne le merle noir nous enchante de son chant mélodieux. Loin d’être nuisible, ce beau passereau reconnaissable à son plumage sombre et à son bec jaune (tout du moins pour le mâle), est un allié des jardiniers. Car même s’il se délecte des fruits d’été, il débarrasse verger, jardin d’agrément et jardin potager de nombreux mollusques et insectes classés parmi les nuisibles. Zoom sur cet oiseau en livrée noire plutôt culotté.

Merle noir : principales caractéristiques

Le merle noir (Turdus merula) est un passereau qui appartient à la famille des Turdidae, dont il existe plusieurs sous-espèces. En Europe, c’est l’espèce holotype que l’on trouve, c’est-à-dire dire qui a servi à l’identification de l’espèce.

En dehors de l’Europe, on trouve le merle dans d’autres régions du monde, en Afrique du Nord, en Asie. Il a même été introduit en Nouvelle Zélande et en Australie. Selon la zone géographique dans laquelle il vit, le merle noir peut être migrateur ou bien sédentaire. Chez nous, il est sédentaire puisqu’il ne quitte pas notre pays au cours de l’hiver. Il peut tout au plus se rapprocher d’une zone d’hivernage là pour fuir un climat plus rude le temps de la morte saison.

Le merle noir se nourrit d’insectes, d’escargots et de limaces, de chenilles, de vers et de larves en tout genre. Il est très friand de baies, de fruits d’été comme les cerises. Pour chercher de la nourriture au sol, il n’hésite pas à écarter sur le côté les feuilles et débris végétaux avec ses griffes. Il est si tenace qu’il peut passer des heures à fouiller.

Son mode de déplacement est très particulier puisqu’il sautille sur ses deux pattes en même temps. C’est un autre signe distinctif qui permet de l’identifier facilement.

L’espérance de vie d’un merle noir est d’environ 16 ans.

Merle : dimorphisme sexuel

Le mâle adulte possède des pattes d’un brun sombre, un plumage noir geai sur l’ensemble du corps, du cou et de la tête. Ses yeux sont bordés d’un anneau oculaire qui peut être jaune-orangé ou jaune vif. Quant à son bec, il tranche sur la livrée noire puisqu’il est jaune-orangé bien brillant. La vivacité des couleurs de l’anneau oculaire, du bec et du plumage pourrait donner une indication sur la qualité du territoire où vit ce passereau, mais aussi sur ses qualités de reproducteur et plus généralement sur sa condition physique.

La femelle ou merlette adulte possède des plumes de couleur brun-roux plus ou moins noirâtre selon les individus sur la totalité du corps, à l’exception de sa gorge qui, elle, est pommelée, et de son poitrail brun clair. Elle possède un cercle oculaire brun très pâle. Quant à son bec, il est moins brillant que celui du mâle, généralement marron et parfois agrémenté d’une petite zone jaunâtre.

On peut constater des anomalies en termes de couleur de plumage chez les merles. Bien que cela soit peu courant, c’est tout de même plus fréquent que chez bien d’autres espèces d’oiseaux. On peut trouver des merles blancs, totalement ou partiellement décolorés. Il peut s’agir d’albinisme mais il existe bien d’autres causes à cette déficience pigmentaire telles que leucisme, schizochromie (ou schizochroïsme), canitie. Mais ces anomalies de la pigmentation sont parfois dues à des carences en vitamines par exemple ou tout simplement au vieillissement.

Merle noir : reproduction

Dès la fin du mois de février, le merle fait résonner son chant mélodieux dans le but de séduire une merlette, puis mâle et femelle s’accouplent dès le début du printemps. La belle construit seule le nid avec des brindilles, des plumes, des débris végétaux et tout ce qu’elle peut trouver. Elle installe ce nid dans un buisson, dans un arbre bien touffu ou bien au cœur d’une haie ou d’un haut rosier.

La merlette pond entre 3 et 5 œufs à chaque couvée. Elle peut avoir jusqu’à trois couvées par an. Après une quinzaine de jours de couvaison, l’éclosion a lieu. Chaque merleau est nourri avec soin par son père et sa mère qui se relaient auprès de leurs petits pendant environ 5 semaines. En effet, les merleaux commencent à voler à l’âge de 15 jours, mais ils restent encore au nid pendant une vingtaine de jours durant lesquels ils continuent à être nourris par leurs parents. Ensuite seulement, ils quittent définitivement le nid familial.

Sur le plan physique, les juvéniles possèdent un plumage plus ou moins foncé, souvent moucheté, plus proche de celui de la mère, et leur anneau oculaire est peu apparent. Les tonalités des plumes sont extrêmement variables d’un merleau à l’autre et c’est entre août et octobre qu’a lieu la première mue au cours de laquelle chaque oisillon perd son plumage juvénile. Les plus sombres sont généralement des mâles. Leur bec ne prend sa couleur jaune définitive que lorsque le passereau atteint l’âge de 1 an et il en est de même pour la couleur bien noire du plumage. Il est donc assez facile de distinguer les merles juvéniles des merles adultes.

Merle noir : l’ami des jardins

Certains animaux pâtissent d’une mauvaise réputation qui leur colle à la peau. Dans le cas du merle, on peut dire qu’elle lui colle aux plumes depuis des décennies. De nombreux jardiniers n’aiment pas du tout cet oiseau parce qu’il est très friand de fruits. Ils craignent donc pour leurs récoltes notamment de raisin, de cerises et de nombreux fruits d’été.

On pourrait toutefois se montrer un peu partageur en acceptant que le merle vienne grapiller quelques fruits pour le remercier des services qu’il rend au jardin. En effet, le merle consomme beaucoup d’escargots et de limaces, de chenilles et de nombreux insectes qu’il finit par réguler. En accueillant les merles dans le verger, le potager et le jardin d’agrément, on peut limiter le recours aux produits phytosanitaires de type anti-limaces. Quelques merles suffisent pour assainir son jardin et sauver ses plantations en tout genre contre les assauts des indésirables. Il nous aide donc à jardiner écolo. Cela vaut bien quelques poignées de cerises chaque année !

Le Merle Belgian Style Farmhouse Ale

LE MERLE

BELGIAN STYLE FARMHOUSE ALE

Le Merle is a rustic ale, pale in color, inspired by the rich brewing traditions of the Flanders region. Abundant hops and a Belgian yeast strain contribute exotic aromas of tropical fruit.

For all she has contributed since the brewery’s founding, North Coast Brewing is pleased to honor our Merle, co-founder Mark Ruedrich’s wife, with Le Merle (the Blackbird), a subtle sophisticated Belgian-style Saison beer.

Merle noir (Turdus merula), l’oiseau noir au bec orange

Le merle noir (Tudus merula) est un oiseau très répandu dans nos jardins en ville et à la campagne. Il fait partie des 5 espèces d’oiseaux les plus nombreuses en France. Son plumage noir sombre, son bec orange, son chant mélodieux le matin font du merle noir un oiseau très reconnaissable. Oiseau nuisible pour certains, il joue pourtant un rôle important dans l’équilibre de la faune, bénéfique au jardin.

Comment reconnaître un merle noir ?

De grande taille avec un plumage sombre, le merle noir est très reconnaissable. Mais il existe des différences d’apparence selon le sexe du merle et son âge. Quand le mâle est adulte, ses plumes sont très noires et mates. On le reconnaît aussi à son bec orangé et à ses yeux gris ou bruns, entourés d’orange. Ses pattes sont brunes ou rouges.

La femelle a, quant à elle, un plumage brun, moins foncé que le mâle, plus clair sur le dessous et parfois tacheté. Son bec est brun mais il peut devenir jaunâtre en vieillissant. Le petit du merle noir ressemble très peu aux adultes. Son plumage est d’un brun clair tirant sur le roux sur sa face, sa gorge et sa poitrine et il est moucheté ou strié de couleur chamois. Son bec est plus clair que celui de la femelle et ses pattes sont rose pâle.

Cris et chant du merle

Le merle noir est un très bon chanteur avec un répertoire varié que l’on peut classer en 4 thèmes. Le premier est le « chant d’appel », celui que le merle noir émet lorsqu’il communique avec ses congénères, qui peut être traduit par un « tchouc tchouc ». On entend le second au printemps, à la période des amours. Le merle noir mâle émet alors un chant très mélodieux avec des notes flûtées, appelé le « chant d’amour » ou le ramage. Cet oiseau a aussi un cri particulier au lever et au coucher qui ressemble à ces syllabes : « pin-pin ». Le merle noir pousse également un cri spécifique très rapide, saccadé et répété 5 ou 6 fois, en cas de danger ou d’inquiétude.

L’habitat du merle noir

A l’origine, le merle noir habite les bois et les forêts des zones rurales. Mais il s’est très largement répandu dans les jardins et les bosquets des villes. Partout où il y a des arbres feuillus, des haies ou des arbustes, la femelle peut installer son nid, fait d’herbes, de boue et tapissé de végétation douce, qu’elle construit en 3 jours environ. On trouve aussi une autre variété de merle noir en montagne à des hautes altitudes.

Alimentation du merle noir

Le merle noir a une alimentation qui diffère selon les saisons. En automne, en hiver et quand le temps est humide, il se nourrit principalement d’insectes, de limaces et de vers de terre qu’il trouve sur le sol. Les lombrics composent la principale nourriture des petits merles. Au printemps et en été, le merle noir diversifie son alimentation avec des fruits (cerises, figues, mûres, etc.) et des baies d’aubépine (Crataegus laevigata), de rosiers, de buisson ardent (Pyracantha coccinea), de cornouiller (Cornus), de fusain d’Europe (Euonymus europaeus), de lierre commun (Hedera helix), de prunellier (Prunus spinosa), de sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia), de sureau noir (Sambucus nigra), de troène (Ligustrum vulgare) ou encore de viornes.

Reproduction du merle noir

Chez le merle noir, les couples se forment à la fin de l’hiver et l’accouplement a lieu au printemps, fin mars. C’est la femelle qui construit le nid où elle pond 3 à 6 œufs qu’elle couve pendant une quinzaine de jours. Le nombre de couvées varie de 3 à 5 sur une année. Les deux parents nourrissent les petits pendant 2 semaines environ, puis les petits quittent le nid pour se cacher dans la végétation environnante en étant toujours nourris par les parents pendant 3 semaines. Les oisillons sont indépendants au bout d’un mois.

Le merle noir est-il utile ou nuisible au jardin ?

Le merle noir est peu apprécié des jardiniers qui possèdent des arbres fruitiers car le merle est friand de fruits à la belle saison. Mais en tant que prédateur de limaces, d’escargots et d’insectes néfastes pour les plantes et les fleurs du jardin, le merle noir représente un bon régulateur de ces nuisibles.

North Coast Le Merle Saison

Saison beer originated in southern Belgium’s French-speaking Wallonia region; its name is French for “season.” It was originally brewed at the end of winter to last through the warmer summer season. An alternate name for this Belgian beer, Farmhouse Ale, refers to the tiny farmhouses dotting the land in which this style was first brewed, and also reflects some of the aromas and flavors, which may include a mild earthy, musty, tart, sour or “barnyard” character from naturally occurring Brettanomyces yeast. Perfect for a refreshing summer brew, golden to orange-amber Saison ale has fruity, citrusy, spicy aromas and flavors moderated by soft malts and mild hop bitterness. The finish is generally dry. The best Saison beer makes a versatile pairing for a wide variety of cheeses.

Pôle Bocage et Faune Sauvage

Merle noir Turdus merula Classe des Oiseaux

Ordre des Passériformes

Famille des Turdidés (aussi Muscicapidés)

Description de l’espèce Très commun en France, le merle noir est un peu plus grand que la grive musicienne. L’oiseau mesure environ 24 cm pour une envergure de 38 cm. Le poids moyen est de 100 g (75 à 120 g).

Le mâle adulte a un plumage uniformément noir, le bec et le pourtour des yeux jaune-orange.

La femelle adulte est brune couleur de terre et des taches brun-foncé parsèment sa poitrine brun-roussâtre. Son bec est le plus souvent jaunâtre avec la pointe brune.

La distinction entre jeunes et adultes est possible : le jeune est comme la femelle adulte, mais plus roussâtre, flancs plus sombres, bec brun foncé avec un peu de jaune.

La distinction entre jeunes des deux sexes est également possible : la jeune femelle est comme la femelle adulte, mais plus roussâtre, flancs plus sombres, bec brun foncé avec un peu de jaune, tandis que le jeune mâle est plus brun aux ailes et au ventre et la femelle est moins sombre. Les grandes couvertures alaires extérieures chez les deux sexes sont plus pâles que les autres plumes nouvelles, en période de mue partielle d’août à décembre. Le bec du mâle se colore dès janvier.

Confusions possibles Aucune confusion possible avec les grives.

Caractères biologiques Régime alimentaire

Le merle noir est omnivore avec une préférence en toutes saisons pour les proies animales. Le ver de terre constitue souvent la nourriture de base, mais celle-ci reste diversifiée et varie selon l’habitat, les saisons et les conditions météorologiques.

En automne et en hiver, la part des fruits et baies consommés par le Merle noir est plus importante et représente plus de 80 % de l’alimentation. Il consomme des baies d’Aubépine (Crataegus monogyna), de Cornouiller (Cornus sanguinea), de Troène (Ligustrum vulgare), de Fusain (Evonymus europaeus), de Genévrier commun (Juniperus communis), de Prunellier (Prunus spinosa), de Sureau (Sambuscus sp), de Pyracantha (Pyracantha coccinea), de Ronce (Rubus fruticosus), de Micocoulier (Celtis australis), d’Arbousier (Arbustus unedo) et de Lierre (Hedera helix). La part de la fraction animale est composée d’invertébrés divers, de larves d’insectes, d’escargots et de lombrics.

En Espagne, dans la région de Grenade, le régime alimentaire du merle noir en automne-hiver présente également une fraction végétale importante (plus de 80 % du volume), avec la présence de fruits cultivés tels que l’olive, des baies d’Aubépine monogyne (Crataegus monogyna) et d’Eglantier (Rosa canina) ainsi que des figues dans les milieux naturels.

Dans la région de Moscou, le régime alimentaire du merle noir en été est composé de 45 % de coléoptères et de larves, 12 % de papillons et de chenilles, 15 % d’insectes divers, 8 % de lombrics et 20 % de semences. La part végétale s’accroît sensiblement à la fin de l’été et en automne.

La plupart des aliments du merle noir sont recueillis à terre. Comportement social et activité

Le merle noir est strictement territorial en période de reproduction. Le reste de l’année, la notion de territoire devient plus floue et la plupart vivent en groupes de moins de 30 individus.

Individualiste, vif et agressif envers d’autres oiseaux, le Merle noir manifeste cependant un besoin de société, surtout autour des maisons où l’abondance l’oblige à modifier son tempérament de solitaire. Le comportement agressif du merle noir dénote son attachement à un territoire déterminé qui varie selon le terrain et la densité du peuplement.

Dans la journée, les oiseaux sont répartis par petits groupes sur les zones d’alimentation, puis à la tombée de la nuit, ils s’installent progressivement sur les dortoirs communs après quelques disputes brèves. Inquiet et méfiant, il se cache à la moindre alarme en exprimant son mécontentement et son indignation.

Durant la saison de reproduction, des poursuites en vol peuvent être observées. Reproduction, survie et mortalité

Il s’agit d’une espèce monogame, et c’est en février-mars que les couples se constituent. La période de nidification s’étale de mars à fin juillet. Le mâle marque son territoire en chantant. La femelle choisit le site du nid et le construit, rarement assistée du mâle. Le nid est situé contre un tronc d’arbre ou dans un buisson supporté par de petites branches, caché dans les feuillages persistants des conifères ou du lierre. Il est aussi fréquemment positionné sur ou contre un mur, contres des rochers, dans les talus escarpés, parfois à terre ou dans la cavité d’un arbre. Il est situé à une hauteur comprise entre 1 et 3 m, voire plus selon le type de forêt. Assez volumineux, avec une coupe assez grande, solide, il est composé de tiges végétales, d’herbes, de feuilles mortes, de brindilles et de racines. Garnie de boue mélangée à des végétaux, la partie interne est tapissée de brins d’herbe sèche, aiguilles de pin et feuilles mortes.

En moyenne, la ponte comporte 3 à 5 oeufs, rarement plus. Aucune règle ne fixe le début de l’incubation (femelle) qui est souvent observée en cours de ponte et qui dure environ 13 à 14 jours. Il peut y avoir deux à trois pontes régulières, soit dans le même nid, soit dans un nouveau. On peut trouver ainsi des pontes jusqu’à la mi-juillet, voire la fin juillet. Les jeunes sont nourris par les parents pendant trois semaines et le régime est essentiellement animal : insectes, lombrics, mille-pattes, courtilières et autres orthoptères, larves de coléoptères, de diptères et d’hyménoptères, fourmis, papillons, chenilles, …

En Angleterre, 56 % des nids sont détruits avant l’envol des jeunes par la prédation et 36 % en Tchécoslovaquie, et le calcul de la mortalité annuelle est de 58 % pendant la première année, de 38 % pendant la deuxième année, de 50 % la troisième année et de 40 % les quatrième et cinquième années.

En Suède, 54 % des oeufs éclosent et produisent 39 % de volants et 27 % de jeunes indépendants.

En France, diverses études montrent un taux moyen de réussite des nichées à l’envol de 18 % en Bourgogne, 29 % en Normandie, 53 % en Ile-de-France. Il a été estimé à partir des reprises d’oiseaux bagués que le taux de survie était de 31% au cours de la première année et de 55 % les années ultérieures. En Ile de France, la productivité moyenne annuelle a été calculée à 1,9 poussins par couple.

Les causes de mortalité sont diverses : prédation, maladies et parasites, rigueur de l’hiver et chasse. Densité

Selon la nature et la qualité des milieux, la densité des nicheurs présente de très importantes variations, pouvant aller de 1 couple/10 ha dans une forêt de résineux âgés de 15 ans en Ile-et-Vilaine à 8,5 couples dans le bocage en Normandie.

Caractères écologiques En Europe, il se rencontre dans des habitats très diversifiés, de la forêt dense aux zones agricoles, y compris les parcs et les jardins. Certaines populations sont migratrices, celles du sud sont en majorité sédentaires. A l’origine inféodée aux massifs forestiers (feuillus ou résineux), l’espèce a montré une grande aptitude depuis le début du XIXème siècle à coloniser les milieux urbains, notamment les parcs et jardins où elle se rencontre désormais communément. Les régions de bocages ou de plaines constituent aussi autant de zones favorables pour peu que quelques arbres et arbustes lui permettent d’y déposer sa nichée.

En France, il occupe la totalité du territoire, de la forêt dense aux zones agricoles et humides, parcs et jardins, de la plaine jusque dans les secteurs de montagne, de 1800 à 2100 m en Corse, 1600 m dans les Pyrénées-Atlantiques, 1400 m dans le Puy-de-Dôme ou bien de 1200 à 1500 m dans les Alpes.

En forêt, il est présent dans toutes les strates. Il recherche l’humidité et l’ombre, les litières et feuilles mortes. Il se maintient essentiellement à terre sauf quand les baies sont mûres, et recherche les sols riches. Il se rencontre aussi bien dans les feuillus que dans les conifères pour peu qu’il y trouve des zones dégagées et humides. En milieu de bocages, il fréquente les haies, lieu idéal pour la nourriture au sol, les arbustes et buissons. En montagne, il recherche les secteurs à végétation.

Répartition géographique Reproduction

Le merle noir a étendu son aire de distribution au début de ce siècle, atteignant les pays du nord de l’Europe. Il niche dans la plus grande partie de la Scandinavie à l’Oural au sud de l’Europe, en Hongrie, en Crimée, en Italie et en Sicile et jusqu’en Espagne et au Portugal. Il occupe également le nord du Maghreb, le Proche-Orient, certaines parties de l’Iran, de l’Inde et de la Chine. Au total, 43 pays sont concernés par la nidification du Merle noir.

Il est très répandu en Suisse, en Belgique et en France.

L’aire de reproduction est stable partout et plutôt en expansion en Bulgarie, Italie et Espagne.

En France, il est présent dès 1936, où il occupe la totalité de notre pays. Migration

La grande majorité de la population française est sédentaire ; ce phénomène est encore plus marqué pour les individus occupant des régions aux conditions météorologiques clémentes.

La fraction migratrice entreprend ses replis vers le sud au cours de l’automne. Il convient d’y ajouter les populations de migrateurs des pays nordiques et d’Europe Centrale. Le quart nord-ouest et le sud de la France, l’Italie, la Péninsule Ibérique et l’Afrique du Nord (Algérie notamment) constituent alors les destinations privilégiées pour ces oiseaux.

La migration est principalement nocturne et se fait en général par petits groupes que l’on voit arriver à l’aube.

Les populations les plus nordiques migrent plus au sud et plus à l’ouest de l’Europe. Les oiseaux scandinaves migrent vers l’ouest de l’Europe. Les oiseaux de l’Europe du Nord et centrale vont hiverner surtout en Europe du Sud et régulièrement aussi en Afrique du Nord.

En automne, des milliers d’oiseaux traversent la France ou s’y installent pour hiverner. Les données des reprises de bagues nous indiquent que ce passage d’oiseaux nordiques commence dès la fin septembre pour augmenter progressivement jusqu’en novembre.

Le retour vers les lieux de nidification, s’il s’amorce dès le mois de janvier, a surtout lieu à la fin février et au cours du mois de mars. La migration de retour se situe au cours de la dernière décade de février et le passage se poursuit jusqu’à la fin avril. Hivernage

Espèce du Paléarctique, le merle noir est très répandu en hivernage en Europe de l’ouest et Centrale à l’exception du nord de la Scandinavie et de la Russie. Les populations norvégiennes hivernent essentiellement dans les îles britanniques, et celles de Finlande, Pologne, Tchécoslovaquie, Allemagne et Suisse hivernent au sud d’un axe Nantes-Genève. Les oiseaux de la Russie vont hiverner sur la totalité du territoire français à l’exception de l’ouest. Quant à ceux originaires de Suède, des Pays-Bas et de Belgique, ils vont hiverner principalement dans les régions de la Manche ainsi que sur les départements de la côte Atlantique.

En France, la distribution de l’espèce en hiver est généralisée sur l’ensemble du territoire, et ce dernier reçoit des oiseaux venant des pays de l’Europe du Nord, de l’Est et du Centre dont une partie n’est qu’en transit. L’analyse des reprises de bagues pendant la période de reproduction montre qu’une proportion (60 %) de merles des régions de l’est (Alsace, Lorraine, Bourgogne et Franche-Comté) vont hiverner dans le tiers méridional de la France, en Espagne, en Corse et en Algérie. Les oiseaux originaires du nord de la France vont hiverner dans l’ouest, en Aquitaine, Espagne et Portugal. La proportion des migrateurs originaires des populations du Massif-Central et de la région Rhône-Alpes ne dépasse pas 32 %, tandis que dans le Midi, les merles se montrent presque totalement sédentaires.

Statut juridique Directive du Conseil du 02 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages (79/409/CEE) autorisant la chasse de ces espèces (annexe II).

Convention de Bern du 19 septembre 1979 relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel en Europe (annexe II : espèce de faune dont l’exploitation, sous quelque forme que ce soit, est réglementée).

Au niveau de l’Etat français, un arrêté du 26 juin 1987 modifié fixe la liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée. Dans cet arrêté, les grives et le Merle noir, classés dans la catégorie des “ oiseaux de passage ”, peuvent être chassés sur tout le territoire.

Toujours au niveau de l’Etat français, deux arrêtés du 18 juillet 2002 fixent les dates d’ouverture et de fermeture de la chasse de ces espèces dites « oiseaux de passage », avec des conditions spécifiques de chasse à partir du 1er février.

Modes de chasse Le mode de chasse couramment utilisé est la chasse devant soi, où le chasseur recherche l’oiseau sur les zones de gagnage. Mais l’espèce est surtout chassée au poste : le chasseur, placé dans un affût entièrement fermé, guette la pose de l’oiseau sur un arbre aménagé après l’avoir attiré par des chants d’oiseaux vivant en captivité, placés à proximité des lieux (appelants).

L’espèce est également capturée vivante pour servir d’appelant pour la chasse au poste. La capture se fait à l’aide de gluaux à partir d’une installation fixe (arbres aménagés et cabane). Cette chasse au poste (ou à la cabane) est un mode de chasse très ancien et est considéré comme une “chasse traditionnelle”.

Mesures réglementaires prises en faveur de l’espèce La commercialisation est interdite (Arrêté Ministériel du 20/12/83) et la chasse ferme en temps de neige (pas dans tous les départements).

La capture des oiseaux aux gluaux est réglementée par l’Arrêté Ministériel du 17 août 1989 relatif à l’emploi des gluaux dans les Alpes de Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse, qui fixe les conditions techniques de ce mode de chasse. En outre, l’emploi des gluaux est soumis à une autorisation annuelle délivrée par le Préfet aux détenteurs du droit de chasse sur le territoire dans lequel ils sont installés.

Etat des populations et menaces potentielles Tendance des effectifs

En Europe, l’évolution démographique des populations du merle noir montre la prédominance de la stabilité, voire parfois une augmentation, dans la plupart des pays, notamment en Bulgarie, Croatie, Italie et Espagne, exception faite de la Grande-Bretagne où un déclin a été enregistré entre 1970 et 1990. La population additionnelle Albanaise a également montré une évolution similaire.

La population d’oiseaux nicheurs en Europe est estimée entre 37.7 et 54.6 millions de couples. La population de l’ex-URSS se situe entre 10 000 et 100 000 couples et celle de la Turquie entre 100 000 et 1 million de couples.

En France, les estimations de 1997 sont de 1 million de couples minimum. La population est jugée stable et forte de plusieurs dizaines de millions de couples et l’espèce apparaît comme un des représentants les plus abondants de notre avifaune. L’indice d’abondance des populations nicheuses reste stable depuis 1994. Statut de conservation

L’espèce est considérée comme ayant un statut de conservation favorable en Europe et elle est classée en catégorie quatre : « espèce dont les populations sont globalement concentrées en Europe et ayant un état de conservation favorable en Europe ». Menaces

La chasse : l’enquête nationale réalisée en 1998-1999 sur les tableaux de chasse à tir fait apparaître un prélèvement total de 984 820 merles noirs soit ± 3,3 % du prélèvement toutes espèces confondues (ROUX & al., 2000). Ainsi, le Merle noir arrive au neuvième rang en terme de prélèvement parmi les 39 espèces de l’enquête.

Les conditions météorologiques : elles sont un facteur très déterminant pour la migration et la répartition des espèces. En effet, la migration peut être interrompue ou modifiée selon les conditions météorologiques et atmosphériques rencontrées. Les zones d’hivernage peuvent évoluer en fonction des rigueurs climatiques.

Les modifications et la diminution de la couverture des habitats : une modification des habitats par diminution de la couverture forestière, des haies, de la garrigue, du maquis et de la diversification des espaces est un paramètre écologique très important à la survie de l’espèce. En effet, cette modification engendre une diminution des potentialités alimentaires et des abris efficaces. Même si, sur l’ensemble du territoire national, on note une augmentation de la surface boisée, celle-ci existe au détriment de zones de cultures, de landes et de friches, milieux présentant des ressources alimentaires importantes. Il faut ajouter une exploitation moindre, surtout en milieux méditerranéens, entraînant une homogénéisation du milieu et un appauvrissement des ressources alimentaires.

L’influence de la chasse sur les paramètres démographiques des populations peut avoir un effet non négligeable.

Propositions de gestion Propositions relatives au biotope et au dérangement

Il est important que nos paysages forestiers, de garrigue, de maquis et agricoles soient les plus diversifiés possible pour cette espèce. Ainsi, un bon habitat d’hivernage pour le merle noir nécessite de réunir à la fois des potentialités alimentaires importantes et un abri efficace. Tout ce qui peut rompre la monotonie de l’habitat forestier est favorable. La nourriture étant essentiellement constituée de la fraction végétale, tout ce qui peut favoriser la production de baies ne peut qu’accroître la capacité d’accueil d’un milieu. Une forêt diversifiée en peuplements forestiers est forcément un milieu riche en alimentation fruitière. Les coupes de bois créent des ouvertures dans le milieu qui favorisent la régénération de buissons et d’arbustes à baies intéressants pour les oiseaux, mieux qu’une forêt plus ancienne. Les interfaces entre la forêt et les secteurs agricoles sont également des zones favorables pour ces espèces car, autrefois beaucoup utilisées par le pâturage, elles sont aujourd’hui occupées par des zones de buissons et de forêts d’arbustes et d’espaces ouverts, riches en potentiels alimentaires et donc attrayantes pour les oiseaux. Maintenir les haies, les bosquets, favoriser leur plantation avec des essences intéressantes pour l’espèce, proposer des zones de reboisement à partir d’essences à production de baies consommées par ces oiseaux durant toute la période hivernale sont autant d’aménagements à préconiser (ex. : l’aubépine monogyne dont les baies sont présentes tout l’hiver ; le lierre est vital en fin d’hiver).

Cet oiseau étant chassé, créer des espaces en réserve pour assurer sa tranquillité pendant la recherche de nourriture mais également sur des zones de dortoir, nous parait être une bonne mesure de gestion pour cette espèce. Leur superficie doit être suffisante pour favoriser la quiétude des oiseaux et pour qu’ils puissent hiverner en toute tranquillité. Proposition relative à la chasse

Pour limiter les tableaux de chasse, un prélèvement maximal autorisé par chasseur et par jour peut être préconisé avec la tenue d’un carnet de chasse.

Axes de recherche à développer de poursuivre le suivi des populations nicheuses réalisé en France dans le cadre du réseau national « oiseaux de passage » et de rajouter des covariables tel que le type d’habitat dans le souci d’une gestion adaptée ;

de poursuivre et affiner le suivi des oiseaux hivernants (comptage « flash ») également réalisé en France dans le cadre du réseau national « oiseaux de passage » ;

de mettre en place sur des périodes triennales ou quinquennales, des enquêtes régionales sur les tableaux de chasse à tir par échantillonnage à partir des carnets de chasse pour détecter rapidement les tendances à la baisse (répartition quantitative et chronologie des prélèvements), pour expliquer l’origine de ces diminutions, et déterminer l’influence des prélèvements (âge ratio) de chaque mode de chasse ;

d’engager des études sur l’habitat d’hivernage de cette espèce. En effet, la fragmentation de l’habitat ainsi que la structure et la dynamique de la végétation constituent des facteurs importants pour l’accueil de cette espèce en période d’hivernage. Cette étude des populations doit permettre de dégager plus précisément la part de la modification des biotopes et de pouvoir ainsi proposer des mesures de gestion de l’habitat dans le cadre de programmes d’aménagement et de gestion de l’espace rural (contrats d’agriculture durable, plans d’action multi-usages, …) ;

de mettre en place un suivi sur des stations pilotes pour mieux cerner l’abondance de cette espèce en migration et en hivernage en France ;

de mettre en place un programme national sur le baguage pour préciser l’origine géographique des oiseaux hivernants et pour calculer à terme des taux de survie annuelle. La dispersion des oiseaux, la durée de stationnement et la fidélité des oiseaux aux sites de nidification et d’hivernage peuvent être également appréhendées ;

de mettre en place un suivi de l’abondance de cette espèce en migration et en hivernage en France ;

de mettre en place une collecte d’ailes sur des territoires échantillons chassés pour permettre d’obtenir des données sur l’âge ratio, la répartition quantitative et chronologique des prélèvements, mais également obtenir des renseignements sur le sexe-ratio des individus hivernants (sexage moléculaire) et l’origine géographique (méthode des isotopes).

Le Merle Saison – North Coast Brewing Co.

North Coast Brewing’s Le Merle Saison was one of the first American brewery takes on the classic Belgian farmhouse style. With aromas of cracked pepper, dried flowers, and tropical fruit, this beer drinks mostly dry on the palate with flavors that match its aromas, as well as some bready notes and a hint of sweetness. Pair with rustic, “farmhouse”-style foods like sharp cheeses, charcuterie or cured meats, roasted potatoes, and pickled veggies.

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