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La citoyenneté mondiale : une force nouvelle et vitale

Dans le nouvel ordre mondial, elle vise à élargir sa portée et à démocratiser … de développement durable à l’horizon 2030 et à l’Accord de Paris de 2015.

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L’ONU proclame 2021-2030 « Décennie pour la restauration …

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L’Ukraine et le nouvel ordre mondial des émergents

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Bilan et perspectives: vers un nouvel ordre mondial? – UNESCO

À l’occasion des 70 ans de l’ONU et de l’UNESCO, l’Association Luxembourgeoise pour les Nations Unies (ALNU) et la chaire UNESCO en droits de l’homme à …

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ONU 2030: Reconstruire l’ordre dans un monde fragmenté

Ce rapport est intitulé ONU 2030 : Reconstruire l’ordre dans un monde fragmenté. … Woods, au centre du nouvel ordre mondial. Pour le.

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Davos. La globalisation au service d’un nouvel ordre mondial

Dossier spécial travail et santé, quels métiers en 2030, les chemins de l’égalité, la justice au travail par Alain… J’achète. Revue. Se …

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L’agenda du nouvel ordre mondial des Nations Unies pour …

En effet, la période de 2021 à 2030 sera l’officialisation du gouvernement mondial avec la fin de toute souveraineté nationale.

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La citoyenneté mondiale : une force nouvelle et vitale

Michelle Bachelet est Présidente du Chili après avoir rempli un mandat de 2006 à 2010 et la première femme à diriger le pays. De 2010 à 2013, elle a été la première Directrice exécutive d’ONU-Femmes.

La citoyenneté mondiale n’est pas une idée nouvelle, mais le concept sous sa forme actuelle a joué un rôle important dans le processus qui a débuté avec la création des Nations Unies en 1945 et l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948 et qui s’est poursuivi avec l’adoption des objectifs de développement durable et les Accords de Paris en 2015. Au cours de cette période, nous avons tiré des leçons, avons connu des tragédies, fait des progrès, et l’idée et les institutions promouvant une dignité inhérente et universelle de la personne humaine ont progressivement pris corps.

À cet égard, à la fois la Charte des Nations Unies et le préambule à la Déclaration universelle représentent le commencement de la « […] reconnaissance de la dignité humaine et des droits égaux et inaliénables de toute la famille humaine » qui sont aujourd’hui nos normes dans l’arène internationale et le fondement de la citoyenneté mondiale telle que nous la concevons aujourd’hui.

Tout au long de cette période de plus de soixante-dix ans, l’ONU a joué un rôle essentiel pour que ce concept mûrisse et s’adapte à la réalité de la mondialisation sous ses divers aspects. Nous considérons aujourd’hui cette citoyenneté comme un type de citoyenneté qui transcende ce qui est purement national, qui n’est lié à aucune identité ni à aucun territoire et qui adopte une éthique mondiale en constante évolution.

La citoyenneté mondiale existe à divers niveaux, dans de nombreux contextes et à différentes périodes, sans aucun cadre institutionnel indentifiable. Dans le nouvel ordre mondial, elle vise à élargir sa portée et à démocratiser un processus de prise de décisions qui peut radicalement changer les aspects fondamentaux de nos sociétés, en particulier dans la vie des gens, surtout celle des minorités et des défavorisés. Les citoyens du monde agissent sans limites ou distinctions géographiques et en dehors des sphères traditionnelles du pouvoir. Leur objectif est de défendre la dignité humaine et de promouvoir la responsabilité sociale et la solidarité internationale où la tolérance, l’inclusion et la reconnaissance de la diversité occupent une place importante en paroles et en actes, reflétant les multiples acteurs engagés dans l’action en faveur de la citoyenneté mondiale.

Ces actions engendrent de réels résultats. Dans son rapport de 20161, la Global Citizenship Commission décrit le développement des droits liés à la dignité humaine comme relevant des droits de l’homme. Bien que les progrès aient été parfois inégaux et qu‘il y ait eu de sérieux revers, ils ont été généralement admis. Ils ont été protégés par d’autres concepts et d’autres institutions cherchant à préserver et à consolider leur héritage en élargissant leur portée et leur couverture.

En tant qu’ancienne Directrice exécutive d’ONU-Femmes, je souhaiterais souligner l’importance du concept de citoyenneté mondiale ainsi que de l’éducation de citoyens du monde actifs comme élément d’un changement positif permettant de promouvoir les droits des femmes et leur participation à la vie publique.

Nous savons que des retards subsistent en matière juridique et qu’il reste un long chemin à parcourir pour atteindre l’égalité des sexes et l’émancipation économique des femmes ainsi que pour éradiquer les abus et la violence à l’égard des femmes et des filles. Cependant, la coopération au sein du système multilatéral et la citoyenneté mondiale ont créé une culture où l’accès des femmes à des postes de direction et de prise de décisions est socialement acceptable. C’est particulièrement évident à l’ONU où le Secrétaire général António Guterres a pris l’engagement d’assurer la parité des sexes.

Cette page récente de l’histoire prouve l’existence d’un changement de paradigme dans l’ordre international. Il est fondé sur la reconfiguration de la citoyenneté et du pouvoir et a même remis en question la notion traditionnelle de sécurité, avec l’émergence du concept de sécurité humaine. En conséquence, la sécurité devrait être axée sur le bien-être des individus et non pas sur les États. C’est également la source du concept connu sous le nom de responsabilité de protéger.

Adoptée en 2005 par tous les États Membres des Nations Unies lors du Sommet mondial, elle s’entend comme la responsabilité éthique internationale collective d’agir dans les cas de crimes d’atrocités massives et de protéger les populations du génocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l’humanité.

Ces réalisations, ainsi que la force dynamique et l’évolution constantes, ont abouti à l’adoption du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et à l’Accord de Paris de 2015.

Ces deux initiatives ont créé un précédent pour l’engagement mondial dans la promotion d’un programme de développement mondial. Trois éléments interdépendants sont nécessaires pour réaliser un développement durable : la croissance économique, l’inclusion sociale et la protection de l’environnement.

Il s’agit d’un projet ambitieux, négocié sous l’égide des Nations Unies et avec la participation des citoyens. Ce projet universel et transformateur vise à éradiquer la pauvreté et à construire un monde équitable d’ici à 2030.

De même, l’Accord de Paris représente une étape décisive dans les efforts menés pour améliorer les mesures prises pour lutter contre le changement climatique. L’objectif visé par tous les États Membres signataires est de réduire significativement les risques et les effets du réchauffement climatique. La planète est menacée par l’acidification des océans, ce qui a des conséquences sur les cycles de la vie marine, et par l’élévation du niveau de la mer qui menace l’existence des petits États insulaires ou provoque des phénomènes météorologiques extrêmes dans les zones qui étaient jusqu’alors épargnées, provoquant des mouvements de population et même des crises humanitaires.

Cet engagement mondial a incité le Chili, qui est particulièrement vulnérable aux catastrophes naturelles, à adopter une nouvelle loi sur l’environnement.

Nous pouvons donc être optimistes et penser que de nouveaux progrès seront réalisés. Certes, il reste beaucoup à faire, mais nous possédons une force nouvelle et vitale, la citoyenneté mondiale. C’est pourquoi il est crucial que la société et les décideurs travaillent ensemble. Ce partenariat nous permettra de créer un mouvement de solidarité éthique, universel et fondé sur la responsabilité portée par des citoyens actifs. La coopération doit être inclusive, tirant parti des différences régionales et des expériences universelles. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons aborder les problèmes de portée mondiale qui nécessitent des solutions mondiales. Une action concertée des populations, l’innovation et une éducation démocratique des futures générations nous permettront de relever avec succès les défis face auxquels les solutions nationales sont inopérantes et qui menacent la survie de l’ensemble de la race humaine.

Notes

1 Global Citizenship Commission, « The Universal Declaration of Human Rights in the 21st century: a living document in a changing word », rapport (New York et Cambridge, R.-U., NYU Global Institute for Advanced Study et Open Book Publishers, 2016). Disponible sur le site http://gias.nyu.edu/2016/04/release-global-citizenship-commission-report/.

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L’ONU proclame 2021-2030 « Décennie pour la restauration des écosystèmes »

Cet article a été publié sur Landscape News ici.

Par Sandra Cordon

Les Nations Unies ont diffusé un « appel à l’action internationale » pour mobiliser le soutien politique et financier nécessaire en vue de restaurer les écosystèmes déboisés et dégradés de la planète au cours de la prochaine décennie. Pour que 3,2 milliards de personnes voient leurs conditions de vie s’améliorer, ce sont plus de 2 milliards d’hectares qui devraient être restaurés, soit une superficie plus vaste que l’Amérique du Sud.

Approuvée par l’Assemblée générale le 1er mars, la « Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes » se déroulera de 2021 à 2030. Elle souligne ainsi l’importance de l’intensification des travaux de restauration pour remédier à la grave dégradation des paysages dans le monde entier, notamment les zones humides et les écosystèmes aquatiques. Cela aura sans aucun doute pour effet de propulser la restauration des paysages au rang des priorités des agendas nationaux, en s’appuyant sur la demande des citoyens qui réclament qu’on agisse face aux enjeux du changement climatique, de l’appauvrissement de la biodiversité, et de leurs conséquences sur l’économie et les moyens de subsistance.

« Je pense que nous avons un alignement d’étoiles », a affirmé Tim Christophersen du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), qui préside le Global Partnership on Forest and Landscape Restoration, lors d’une interview de Landscape News. « Nous devons conserver ce qu’il reste – arrêter l’hémorragie – mais aussi transfuser du sang au patient : la Terre. »

« Il faut que tout cela se déroule en parallèle. C’est plus clair pour nous maintenant puisque le vaste mouvement en faveur de la restauration compte à ce jour de nombreuses années d’expérience », ajouta-t-il.

Le PNUE travaillera avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour diriger la mise en œuvre de cette Décennie.

Le concept de la Décennie est né d’une proposition émise par El Salvador, chef de file de la protection de l’environnement en Amérique latine, de mettre en commun les ressources internationales et de consacrer 10 années à la promotion de la restauration. C’est en mars 2018 à l’occasion d’un événement décisif, co-organisé à Foz do Iguaçu au Brésil par le Forum mondial sur les paysages (GLF) dans le cadre du Défi de Bonn que la ministre salvadorienne de l’Environnement et des Ressources naturelles a exhorté la communauté internationale à consacrer une décennie à la restauration des paysages.

Ce ministère aux côtés de l’ancien directeur du PNUE, Erik Solheim, a continué à faire campagne pour cette Décennie lors d’un autre événement du GLF à Nairobi en août, laquelle a été annoncée officiellement en septembre à l’Assemblée des Nations Unies à New York.

Le coût de la dégradation des terres pour l’économie mondiale est estimé entre 2 000 milliards et 4 500 milliards USD par an, alors que les avantages économiques de la restauration pourraient s’élever à 84 milliards USD. Ce sont au moins 7 millions d’hectares de paysages forestiers qui sont rasés ou dégradés tous les ans dans les tropiques, ce qui menace les moyens de subsistance, la biodiversité et la sécurité alimentaire, tout en aggravant le changement climatique, les conflits et les migrations de population.

Cette Décennie cible aussi les zones côtières et humides, qui se modifient encore plus vite que les écosystèmes terrestres. Les récifs coralliens devraient reculer de 70 à 90 % au cas où la température augmenterait de 1,5 degré Celsius, ce qui aurait des effets catastrophiques sur la biodiversité, l’économie mondiale et l’atmosphère.

« C’est l’opportunité d’exploiter la dynamique amorcée, la volonté politique, la prise de conscience et les moyens techniques à tous les niveaux », a poursuivi T. Christophersen. « Et je pense que nous sommes prêts, car il existe déjà un grand mouvement sur la restauration, et nous avons de nombreuses années d’expérience à notre actif. Nous sommes prêts à changer de braquet. »

Des financements plus importants permettraient de mettre en œuvre les projets de restauration des écosystèmes et de les développer, d’inverser les tendances de la dégradation des terres et du déclin de la biodiversité, et de compléter les efforts faits par les pays pour réaliser certains objectifs du programme de développement durable, intitulé Agenda 2030, et certains objectifs de développement durable (ODD).

« La dégradation de nos écosystèmes a entraîné des conséquences dévastatrices sur les populations et l’environnement », a indiqué Joyce Msuya, Directrice exécutive adjointe du PNUE, dans un communiqué de presse. « Nous sommes enchantés de constater que la dynamique est bien enclenchée pour la restauration de notre environnement naturel, parce que la nature est notre meilleure alliée pour s’attaquer au changement climatique et garantir l’avenir. »

La Décennie permettra d’accélérer la réalisation des objectifs de restauration, comme le Défi de Bonn, qui a vocation à remettre en état 350 millions d’hectares d’écosystèmes dégradés d’ici 2030, pour une facture estimée à 800 milliards USD. À ce jour, quelque 57 pays, des gouvernements infranationaux et des organisations privées se sont engagés à restaurer plus de 170 millions d’hectares. Elle s’appuie sur des actions régionales telles que l’Initiative 20×20 en Amérique latine et l’AFR100, Initiative pour la restauration des paysages forestiers africains qui vise à restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030.

La restauration de 350 millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030 pourrait générer 9 000 milliards USD de services écosystémiques et permettre la séquestration de 13 à 26 gigatonnes de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère. « C’est critique pour les moyens de subsistance et la qualité de vie des humains », a ajouté José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO. Nos filières alimentaires mondiales et les moyens de subsistance de millions de personnes dépendent de notre collaboration à tous pour restaurer le bon état des écosystèmes et leur pérennité pour aujourd’hui et pour demain. »

La restauration des écosystèmes est fondamentale pour atteindre les ODD, en particulier sur le changement climatique, l’éradication de la pauvreté, la sécurité alimentaire, l’eau et la conservation de la biodiversité. C’est également un pilier des conventions internationales sur l’environnement, notamment la Convention de Ramsar sur les zones humides et les trois Conventions de Rio sur la biodiversité, la désertification et le changement climatique.

« Nous sommes convaincus que tous les pays, d’une façon ou d’une autre … sont prêts à faire un pas de géant en matière de restauration », a déclaré Lina Pohl, ministre de l’Environnement et des Ressources naturelles d’El Salvador, lors de l’événement au Brésil. « Nous sommes convaincus qu’on ne peut pas (y parvenir en tout juste) une année. On ne peut pas restaurer un pays en un an. Il faut que ce soit réellement un effort coordonné sur une décennie. »

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L’ONU proclame 2021-2030 « Décennie pour la restauration des écosystèmes »

Cet article a été publié sur Landscape News ici. Par Sandra Cordon Les Nations Unies ont diffusé un « appel à l’action internationale » pour mobiliser le soutien politique et financier nécessaire en vue de restaurer les écosystèmes déboisés et dégradés de la planète au cours de la prochaine décennie. Pour que 3,2 milliards de personnes voient leurs conditions de vie s’améliorer, ce sont plus de 2 milliards d’hectares qui devraient être restaurés, soit une superficie plus vaste que l’Amérique du Sud. Approuvée par l’Assemblée générale le 1er mars, la « Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes » se déroulera de 2021 à 2030. Elle souligne ainsi l’importance de l’intensification des travaux de restauration pour remédier à la grave dégradation des paysages dans le monde entier, notamment les zones humides et les écosystèmes aquatiques. Cela aura sans aucun doute pour effet de propulser la restauration des paysages au rang des priorités des agendas nationaux, en s’appuyant sur la demande des citoyens qui réclament qu’on agisse face aux enjeux du changement climatique, de l’appauvrissement de la biodiversité, et de leurs conséquences sur l’économie et les moyens de subsistance. « Je pense que nous avons un alignement d’étoiles », a affirmé Tim Christophersen du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), qui préside le Global Partnership on Forest and Landscape Restoration, lors d’une interview de Landscape News. « Nous devons conserver ce qu’il reste – arrêter l’hémorragie – mais aussi transfuser du sang au patient : la Terre. » « Il faut que tout cela se déroule en parallèle. C’est plus clair pour nous maintenant puisque le vaste mouvement en faveur de la restauration compte à ce jour de nombreuses années d’expérience », ajouta-t-il. Le PNUE travaillera avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour diriger la mise en œuvre de cette Décennie. Le concept de la Décennie est né d’une proposition émise par El Salvador, chef de file de la protection de l’environnement en Amérique latine, de mettre en commun les ressources internationales et de consacrer 10 années à la promotion de la restauration. C’est en mars 2018 à l’occasion d’un événement décisif, co-organisé à Foz do Iguaçu au Brésil par le Forum mondial sur les paysages (GLF) dans le cadre du Défi de Bonn que la ministre salvadorienne de l’Environnement et des Ressources naturelles a exhorté la communauté internationale à consacrer une décennie à la restauration des paysages. Ce ministère aux côtés de l’ancien directeur du PNUE, Erik Solheim, a continué à faire campagne pour cette Décennie lors d’un autre événement du GLF à Nairobi en août, laquelle a été annoncée officiellement en septembre à l’Assemblée des Nations Unies à New York. Le coût de la dégradation des terres pour l’économie mondiale est estimé entre 2 000 milliards et 4 500 milliards USD par an, alors que les avantages économiques de la restauration pourraient s’élever à 84 milliards USD. Ce sont au moins 7 millions d’hectares de paysages forestiers qui sont rasés ou dégradés tous les ans dans les tropiques, ce qui menace les moyens de subsistance, la biodiversité et la sécurité alimentaire, tout en aggravant le changement climatique, les conflits et les migrations de population. Cette Décennie cible aussi les zones côtières et humides, qui se modifient encore plus vite que les écosystèmes terrestres. Les récifs coralliens devraient reculer de 70 à 90 % au cas où la température augmenterait de 1,5 degré Celsius, ce qui aurait des effets catastrophiques sur la biodiversité, l’économie mondiale et l’atmosphère. « C’est l’opportunité d’exploiter la dynamique amorcée, la volonté politique, la prise de conscience et les moyens techniques à tous les niveaux », a poursuivi T. Christophersen. « Et je pense que nous sommes prêts, car il existe déjà un grand mouvement sur la restauration, et nous avons de nombreuses années d’expérience à notre actif. Nous sommes prêts à changer de braquet. » Des financements plus importants permettraient de mettre en œuvre les projets de restauration des écosystèmes et de les développer, d’inverser les tendances de la dégradation des terres et du déclin de la biodiversité, et de compléter les efforts faits par les pays pour réaliser certains objectifs du programme de développement durable, intitulé Agenda 2030, et certains objectifs de développement durable (ODD). « La dégradation de nos écosystèmes a entraîné des conséquences dévastatrices sur les populations et l’environnement », a indiqué Joyce Msuya, Directrice exécutive adjointe du PNUE, dans un communiqué de presse. « Nous sommes enchantés de constater que la dynamique est bien enclenchée pour la restauration de notre environnement naturel, parce que la nature est notre meilleure alliée pour s’attaquer au changement climatique et garantir l’avenir. » La Décennie permettra d’accélérer la réalisation des objectifs de restauration, comme le Défi de Bonn, qui a vocation à remettre en état 350 millions d’hectares d’écosystèmes dégradés d’ici 2030, pour une facture estimée à 800 milliards USD. À ce jour, quelque 57 pays, des gouvernements infranationaux et des organisations privées se sont engagés à restaurer plus de 170 millions d’hectares. Elle s’appuie sur des actions régionales telles que l’Initiative 20×20 en Amérique latine et l’AFR100, Initiative pour la restauration des paysages forestiers africains qui vise à restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030. La restauration de 350 millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030 pourrait générer 9 000 milliards USD de services écosystémiques et permettre la séquestration de 13 à 26 gigatonnes de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère. « C’est critique pour les moyens de subsistance et la qualité de vie des humains », a ajouté José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO. Nos filières alimentaires mondiales et les moyens de subsistance de millions de personnes dépendent de notre collaboration à tous pour restaurer le bon état des écosystèmes et leur pérennité pour aujourd’hui et pour demain. » La restauration des écosystèmes est fondamentale pour atteindre les ODD, en particulier sur le changement climatique, l’éradication de la pauvreté, la sécurité alimentaire, l’eau et la conservation de la biodiversité. C’est également un pilier des conventions internationales sur l’environnement, notamment la Convention de Ramsar sur les zones humides et les trois Conventions de Rio sur la biodiversité, la désertification et le changement climatique. « Nous sommes convaincus que tous les pays, d’une façon ou d’une autre … sont prêts à faire un pas de géant en matière de restauration », a déclaré Lina Pohl, ministre de l’Environnement et des Ressources naturelles d’El Salvador, lors de l’événement au Brésil. « Nous sommes convaincus qu’on ne peut pas (y parvenir en tout juste) une année. On ne peut pas restaurer un pays en un an. Il faut que ce soit réellement un effort coordonné sur une décennie. »

L’Ukraine et le nouvel ordre mondial des émergents

Comme souvent, les crises sont des accélérateurs de tendance. C’est le cas avec la pandémie de Covid-19 qui est un catalyseur de la quatrième révolution industrielle face à l’insoutenabilité du modèle de développement précédent. C’est encore le cas avec la guerre en Ukraine, mais cette fois sur un plan géopolitique et géoéconomique. Alors que la cause aurait pu être rapidement entendue autour d’un isolement unanime de la Russie ou d’un scénario de nouvelle guerre froide entre deux blocs, le monde en développement a plutôt connu une grande effervescence autour de ce qu’un dessin paru à la une du Times of India le jour même du déclenchement de la guerre résume bien : New World Order. Mais quel nouvel ordre mondial ? D’abord, une situation que l’ancien ministre des Finances libanais Ghassan Salamé a résumée d’une formule lapidaire dans un tweet remarqué : « L’unité retrouvée de l’Occident va de pair avec sa relative solitude. Partout ailleurs, on observe un mélange étonnant de réticence, de non-alignement, d’incompréhension, d’indifférence, d’un rien de schadenfreude et, parfois, de la franche hostilité. » Les positions du monde en développement se déclinent entre neutralité bienveillante et neutralité hostile, une sorte de ni-ni : ni Otan, ni Poutine En dépit du vote par 141 pays de la résolution de l’ONU en date du 2 mars déplorant l’invasion de l’Ukraine par la Russie et exigeant un retrait complet des troupes russes, la carte du soutien effectif aux sanctions occidentales établie par le Groupe d’études géopolitiques montre en gros un clivage Nord-Sud saisissant, avec des pays représentant près de 80 % de la population mondiale, rejoignant le constat du professeur Salamé. Trois facteurs semblent se conjuguer derrière ce dégradé des positions du monde en développement entre neutralité bienveillante et neutralité hostile, une sorte de ni-ni : ni Otan, ni Poutine. Entre les utopies de la paix et de la justice Il y a d’abord une sorte d’utopie de la paix, un sentiment qu’on retrouve dans toutes les cultures populaires marquées par les souffrances de la guerre, comme la Taïping chinoise ou Paix céleste, ou la Concorde des cueilleurs-chasseurs de la Charte du Manden au Mali (1236). De ce point de vue, l’agression russe n’est pas populaire du tout dans le monde en développement, y compris en Chine ou en Inde, pourtant présentées comme des alliées fidèles de la Russie. Mais cette condamnation est contrebalancée par une autre utopie, celle de la justice, qui joue cette fois plutôt contre l’Occident. Les guerres du monde unipolaire de l’après-guerre froide ont marqué les pays en développement. Les images des terribles bombardements de l’Otan sur le Kosovo en 1999, l’Afghanistan en 2001, l’Irak en 2003, mais aussi le Soudan, la Somalie et bien sûr la Libye en 2011 tournent toujours en boucle, sans compter le conflit israélo-palestinien toujours non réglé, et enfin la guerre au Yémen, bien que menée par l’Arabie saoudite mais avec le soutien de l’essentiel des pays de l’Otan. L’impression est que la défense des valeurs de l’Occident s’arrête là où ses intérêts commencent, les populations des pays en développement voyant une énième querelle entre deux loups dont ils sont in fine les victimes. Les terribles conséquences en matière d’explosion du prix des denrées de base et de l’énergie sont là pour leur donner raison. Près de 80 % du poids des sanctions et des conséquences de la guerre russo-ukrainienne sont en train de retomber sur les pays et les populations les plus pauvres, ou de casser la reprise économique post-Covid un peu partout dans le monde émergent. La chute annoncée du Premier ministre réformateur pakistanais Imran Khan, dans la foulée de l’explosion de l’inflation, pourrait être la première d’une longue série. La gestion de cette crise fait bien ressortir le glissement des rapports de force dans le monde depuis plus d’une décennie, notamment une posture préparée de longue date par la Russie quand elle rejoint le groupe des Brics créé en 2009 et élargie à l’Afrique du Sud en 2011. Vladimir Poutine a clairement opté pour une stratégie orientée vers le Sud et l’a même accélérée après son exclusion du G8 suite à l’annexion de la Crimée en 2014. Depuis lors, son rôle de fournisseur alimentaire, pétrolier et en armement et groupes de sécurité s’est notablement accéléré en Afrique et en Amérique latine. Il s’est ajouté au partenariat stratégique signé avec l’Inde en 1971 suite à l’interruption de livraison d’armes vitales par les Etats-Unis de Nixon en pleine guerre du Pakistan. La réconciliation sino-soviétique date, elle, de 1989, vingt ans après le conflit frontalier entre les deux géants communistes. Depuis, elle a connu un essor considérable avec une Chine assoiffée de matières premières et de technologies de pointe, notamment dans l’armement et le spatial. Glissement accéléré vers un nouvel ordre international Que sort-il de tout cela ? Trois grandes tendances semblent se précipiter avec cette guerre. D’abord, le retour d’un certain non-alignement, soixante-sept ans après la conférence de Bandung en Indonésie. Celle-ci avait vu 29 leaders de ce qu’on allait appeler le Tiers-monde se réunir autour de l’Egyptien Nasser, de l’Indien Nehru, du Chinois Zhou Enlaï et de l’Indonésien Soekarno, pour refuser de prendre parti entre les Etats-Unis et l’URSS, entre un capitalisme jugé trop libéral et un communisme jugé trop illibéral. L’Afrique et le Moyen-Orient, alors largement colonisés de jure ou de facto, rejoindront progressivement le mouvement qui compta jusqu’à plus de 120 pays à son apogée en 2012. Les principes économiques de sa Charte méritent d’être relus. Au-delà du principe politique de non-ingérence dans les affaires d’autrui, ils insistent sur le refus des blocs géopolitiques en faveur de davantage d’équité dans les relations économiques internationales. Cela comprendra les questions environnementales : la participation des pays en développement à la lutte contre le changement climatique a toujours été subordonnée au respect du principe d’équité dans la réduction des émissions de CO 2 et de compensation des dégâts commis par les pays riches. Ensuite, la résistance beaucoup plus grande que prévu des Brics, qui représentent près de la moitié de la population mondiale, et qu’on disait minés par des contradictions internes comme la rivalité triangulaire entre l’Inde, la Chine et la Russie, ou l’opposition entre les trois démocraties (Brésil, Inde, Afrique du Sud) et les deux régimes autoritaires. La Chine est en train de faire des concessions importantes à l’Inde, courtisée par les Etats-Unis qui voulaient en faire le contrepoids asiatique de Pékin La Chine en particulier est en train de faire des concessions importantes à l’Inde, courtisée par les Etats-Unis qui voulaient en faire le contrepoids asiatique de Pékin dans la fameuse alliance Indo-Pacifique du Quad avec le Japon et l’Australie. Le poids stratégique de la Russie pour chacun des quatre autres partenaires s’est en outre avéré être un ciment plus solide qu’on ne le pensait en dépit du coût élevé de cette guerre pour tous. Tel est le cas pour la Chine, qui a massivement investi dans les routes ferroviaires de la soie via Moscou pour approvisionner le premier marché de consommation du monde (l’Europe), et qui n’a surtout pas besoin d’une confrontation précoce avec les Etats-Unis ou de ruiner sa stratégie patiente de reconquête de Taïwan. Le principe de non-alignement doublé d’un pragmatisme bien trempé face aux sanctions l’a toutefois emporté fin mars avec la décision de la banque des Brics de geler tout nouveau projet et tout financement en cours avec la Russie. La fin de la suprématie du dollar ? Le système dollar, enfin, qui régit encore largement le monde, connaît brutalement un élargissement des fissures apparues au moment de la guerre d’Irak ou face aux sanctions imposées à l’Iran, deux fournisseurs traditionnels de pétrole à l’Inde et à la Chine. La première est ainsi en train de négocier un système de compte roubles/roupies pour financer ses achats militaires et d’hydrocarbures, et régler d’urgence ses recettes d’exportations. La Banque centrale de Russie – relativement indépendante du pouvoir politique pourtant – a rapidement réagi aux sanctions en multipliant les occasions d’utiliser le rouble pour libeller et régler les exportations d’hydrocarbures, mais aussi pour rembourser les emprunts extérieurs, afin d’éviter un défaut de paiement, même si le rouble a moins de chances de s’imposer comme monnaie internationale que le renminbi chinois. Ces dernières années, Pékin a en effet multiplié les initiatives pour faire de sa devise une unité de compte, de règlement et même de réserve après une longue phase d’expérimentation initiée en 2008 avec les pays de l’Asean. A ce jour, l’empire du Milieu a passé des accords avec plus d’une cinquantaine de pays dans le cadre notamment des financements associés aux nouvelles routes de la soie. Un rapport de Morgan Stanley estimait en 2020 que la devise chinoise pourrait représenter entre 5 % et 10 % des réserves de change mondiales d’ici 2030. La guerre et les sanctions occidentales devraient accélérer le basculement. La guerre en Ukraine n’est pas finie mais l’ordre économique mondial semble glisser vers un monde plus multipolaire, comme le montre d’ailleurs le rôle pivot de la Turquie dans les négociations entre Moscou et Kiev.

Bilan et perspectives: vers un nouvel ordre mondial?

À l’occasion des 70 ans de l’ONU et de l’UNESCO, l’Association Luxembourgeoise pour les Nations Unies (ALNU) et la chaire UNESCO en droits de l’homme à l’Université du Luxembourg organisent un forum sur le sujet “Bilan et perspectives : vers un nouvel ordre mondial?”. Plusieurs intervenants prendront la parole durant le forum dont le Ministre des Affaires Etrangères et Européennes, M. Jean Asselborn qui y exposera ses réflexions. Programme. • Mot de bienvenue par un représentant de l’Université du Luxembourg • Intervention par M. André Rollinger, président de l’Association Luxembourgeoise pour les Nations Unies • Intervention artistique par les élèves de la Chorale de l’École Privée Sainte-Anne d’Ettelbruck, faisant partie du réseau des écoles associées de l’UNESCO • Intervention par M. le Prof. Jean-Paul Lehners, titulaire de la Chaire UNESCO en droits de l’homme à l’Université du Luxembourg • Intervention artistique par les étudiants du groupe de théâtre eDuDRaMe de l’Université du Luxembourg • Discours de M. Jean Asselborn, Ministre des Affaires Etrangères et Européennes • Table ronde avec M. le Ministre, le président de l’ALNU, le titulaire de la Chaire UNESCO, un représentant des étudiants de l’International Relations Club (IRC) et un représentant des élèves de l’Athénée de Luxembourg, faisant partie du réseau des écoles associées de l’UNESCO.

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L’Ukraine et le nouvel ordre mondial des émergents

Comme souvent, les crises sont des accélérateurs de tendance. C’est le cas avec la pandémie de Covid-19 qui est un catalyseur de la quatrième révolution industrielle face à l’insoutenabilité du modèle de développement précédent. C’est encore le cas avec la guerre en Ukraine, mais cette fois sur un plan géopolitique et géoéconomique.

Alors que la cause aurait pu être rapidement entendue autour d’un isolement unanime de la Russie ou d’un scénario de nouvelle guerre froide entre deux blocs, le monde en développement a plutôt connu une grande effervescence autour de ce qu’un dessin paru à la une du Times of India le jour même du déclenchement de la guerre résume bien : New World Order. Mais quel nouvel ordre mondial ?

D’abord, une situation que l’ancien ministre des Finances libanais Ghassan Salamé a résumée d’une formule lapidaire dans un tweet remarqué :

« L’unité retrouvée de l’Occident va de pair avec sa relative solitude. Partout ailleurs, on observe un mélange étonnant de réticence, de non-alignement, d’incompréhension, d’indifférence, d’un rien de schadenfreude et, parfois, de la franche hostilité. »

Les positions du monde en développement se déclinent entre neutralité bienveillante et neutralité hostile, une sorte de ni-ni : ni Otan, ni Poutine

En dépit du vote par 141 pays de la résolution de l’ONU en date du 2 mars déplorant l’invasion de l’Ukraine par la Russie et exigeant un retrait complet des troupes russes, la carte du soutien effectif aux sanctions occidentales établie par le Groupe d’études géopolitiques montre en gros un clivage Nord-Sud saisissant, avec des pays représentant près de 80 % de la population mondiale, rejoignant le constat du professeur Salamé.

Trois facteurs semblent se conjuguer derrière ce dégradé des positions du monde en développement entre neutralité bienveillante et neutralité hostile, une sorte de ni-ni : ni Otan, ni Poutine.

Entre les utopies de la paix et de la justice

Il y a d’abord une sorte d’utopie de la paix, un sentiment qu’on retrouve dans toutes les cultures populaires marquées par les souffrances de la guerre, comme la Taïping chinoise ou Paix céleste, ou la Concorde des cueilleurs-chasseurs de la Charte du Manden au Mali (1236). De ce point de vue, l’agression russe n’est pas populaire du tout dans le monde en développement, y compris en Chine ou en Inde, pourtant présentées comme des alliées fidèles de la Russie.

Mais cette condamnation est contrebalancée par une autre utopie, celle de la justice, qui joue cette fois plutôt contre l’Occident. Les guerres du monde unipolaire de l’après-guerre froide ont marqué les pays en développement. Les images des terribles bombardements de l’Otan sur le Kosovo en 1999, l’Afghanistan en 2001, l’Irak en 2003, mais aussi le Soudan, la Somalie et bien sûr la Libye en 2011 tournent toujours en boucle, sans compter le conflit israélo-palestinien toujours non réglé, et enfin la guerre au Yémen, bien que menée par l’Arabie saoudite mais avec le soutien de l’essentiel des pays de l’Otan.

L’impression est que la défense des valeurs de l’Occident s’arrête là où ses intérêts commencent, les populations des pays en développement voyant une énième querelle entre deux loups dont ils sont in fine les victimes. Les terribles conséquences en matière d’explosion du prix des denrées de base et de l’énergie sont là pour leur donner raison.

Près de 80 % du poids des sanctions et des conséquences de la guerre russo-ukrainienne sont en train de retomber sur les pays et les populations les plus pauvres, ou de casser la reprise économique post-Covid un peu partout dans le monde émergent. La chute annoncée du Premier ministre réformateur pakistanais Imran Khan, dans la foulée de l’explosion de l’inflation, pourrait être la première d’une longue série.

La gestion de cette crise fait bien ressortir le glissement des rapports de force dans le monde depuis plus d’une décennie, notamment une posture préparée de longue date par la Russie quand elle rejoint le groupe des Brics créé en 2009 et élargie à l’Afrique du Sud en 2011.

Vladimir Poutine a clairement opté pour une stratégie orientée vers le Sud et l’a même accélérée après son exclusion du G8 suite à l’annexion de la Crimée en 2014. Depuis lors, son rôle de fournisseur alimentaire, pétrolier et en armement et groupes de sécurité s’est notablement accéléré en Afrique et en Amérique latine.

Il s’est ajouté au partenariat stratégique signé avec l’Inde en 1971 suite à l’interruption de livraison d’armes vitales par les Etats-Unis de Nixon en pleine guerre du Pakistan. La réconciliation sino-soviétique date, elle, de 1989, vingt ans après le conflit frontalier entre les deux géants communistes. Depuis, elle a connu un essor considérable avec une Chine assoiffée de matières premières et de technologies de pointe, notamment dans l’armement et le spatial.

Glissement accéléré vers un nouvel ordre international

Que sort-il de tout cela ? Trois grandes tendances semblent se précipiter avec cette guerre. D’abord, le retour d’un certain non-alignement, soixante-sept ans après la conférence de Bandung en Indonésie. Celle-ci avait vu 29 leaders de ce qu’on allait appeler le Tiers-monde se réunir autour de l’Egyptien Nasser, de l’Indien Nehru, du Chinois Zhou Enlaï et de l’Indonésien Soekarno, pour refuser de prendre parti entre les Etats-Unis et l’URSS, entre un capitalisme jugé trop libéral et un communisme jugé trop illibéral. L’Afrique et le Moyen-Orient, alors largement colonisés de jure ou de facto, rejoindront progressivement le mouvement qui compta jusqu’à plus de 120 pays à son apogée en 2012.

Les principes économiques de sa Charte méritent d’être relus. Au-delà du principe politique de non-ingérence dans les affaires d’autrui, ils insistent sur le refus des blocs géopolitiques en faveur de davantage d’équité dans les relations économiques internationales. Cela comprendra les questions environnementales : la participation des pays en développement à la lutte contre le changement climatique a toujours été subordonnée au respect du principe d’équité dans la réduction des émissions de CO 2 et de compensation des dégâts commis par les pays riches.

Ensuite, la résistance beaucoup plus grande que prévu des Brics, qui représentent près de la moitié de la population mondiale, et qu’on disait minés par des contradictions internes comme la rivalité triangulaire entre l’Inde, la Chine et la Russie, ou l’opposition entre les trois démocraties (Brésil, Inde, Afrique du Sud) et les deux régimes autoritaires.

La Chine est en train de faire des concessions importantes à l’Inde, courtisée par les Etats-Unis qui voulaient en faire le contrepoids asiatique de Pékin

La Chine en particulier est en train de faire des concessions importantes à l’Inde, courtisée par les Etats-Unis qui voulaient en faire le contrepoids asiatique de Pékin dans la fameuse alliance Indo-Pacifique du Quad avec le Japon et l’Australie. Le poids stratégique de la Russie pour chacun des quatre autres partenaires s’est en outre avéré être un ciment plus solide qu’on ne le pensait en dépit du coût élevé de cette guerre pour tous.

Tel est le cas pour la Chine, qui a massivement investi dans les routes ferroviaires de la soie via Moscou pour approvisionner le premier marché de consommation du monde (l’Europe), et qui n’a surtout pas besoin d’une confrontation précoce avec les Etats-Unis ou de ruiner sa stratégie patiente de reconquête de Taïwan.

Le principe de non-alignement doublé d’un pragmatisme bien trempé face aux sanctions l’a toutefois emporté fin mars avec la décision de la banque des Brics de geler tout nouveau projet et tout financement en cours avec la Russie.

La fin de la suprématie du dollar ?

Le système dollar, enfin, qui régit encore largement le monde, connaît brutalement un élargissement des fissures apparues au moment de la guerre d’Irak ou face aux sanctions imposées à l’Iran, deux fournisseurs traditionnels de pétrole à l’Inde et à la Chine.

La première est ainsi en train de négocier un système de compte roubles/roupies pour financer ses achats militaires et d’hydrocarbures, et régler d’urgence ses recettes d’exportations. La Banque centrale de Russie – relativement indépendante du pouvoir politique pourtant – a rapidement réagi aux sanctions en multipliant les occasions d’utiliser le rouble pour libeller et régler les exportations d’hydrocarbures, mais aussi pour rembourser les emprunts extérieurs, afin d’éviter un défaut de paiement, même si le rouble a moins de chances de s’imposer comme monnaie internationale que le renminbi chinois.

Ces dernières années, Pékin a en effet multiplié les initiatives pour faire de sa devise une unité de compte, de règlement et même de réserve après une longue phase d’expérimentation initiée en 2008 avec les pays de l’Asean. A ce jour, l’empire du Milieu a passé des accords avec plus d’une cinquantaine de pays dans le cadre notamment des financements associés aux nouvelles routes de la soie.

Un rapport de Morgan Stanley estimait en 2020 que la devise chinoise pourrait représenter entre 5 % et 10 % des réserves de change mondiales d’ici 2030. La guerre et les sanctions occidentales devraient accélérer le basculement.

La guerre en Ukraine n’est pas finie mais l’ordre économique mondial semble glisser vers un monde plus multipolaire, comme le montre d’ailleurs le rôle pivot de la Turquie dans les négociations entre Moscou et Kiev.

Bilan et perspectives: vers un nouvel ordre mondial?

À l’occasion des 70 ans de l’ONU et de l’UNESCO, l’Association Luxembourgeoise pour les Nations Unies (ALNU) et la chaire UNESCO en droits de l’homme à l’Université du Luxembourg organisent un forum sur le sujet “Bilan et perspectives : vers un nouvel ordre mondial?”. Plusieurs intervenants prendront la parole durant le forum dont le Ministre des Affaires Etrangères et Européennes, M. Jean Asselborn qui y exposera ses réflexions.

Programme.

• Mot de bienvenue par un représentant de l’Université du Luxembourg

• Intervention par M. André Rollinger, président de l’Association Luxembourgeoise pour les Nations Unies

• Intervention artistique par les élèves de la Chorale de l’École Privée Sainte-Anne d’Ettelbruck, faisant partie du réseau des écoles associées de l’UNESCO

• Intervention par M. le Prof. Jean-Paul Lehners, titulaire de la Chaire UNESCO en droits de l’homme à l’Université du Luxembourg

• Intervention artistique par les étudiants du groupe de théâtre eDuDRaMe de l’Université du Luxembourg

• Discours de M. Jean Asselborn, Ministre des Affaires Etrangères et Européennes

• Table ronde avec M. le Ministre, le président de l’ALNU, le titulaire de la Chaire UNESCO, un représentant des étudiants de l’International Relations Club (IRC) et un représentant des élèves de l’Athénée de Luxembourg, faisant partie du réseau des écoles associées de l’UNESCO.

Davos. La globalisation au service d’un nouvel ordre mondial ?

Les poids lourds du monde de l’économie et de la politique sont réunis depuis dimanche et jusqu’à la fin de la semaine à Davos, dans la très huppée station suisse des Grisons. Un rendez-vous après Covid en présentiel décalé à cette fin du mois de mai après plusieurs éditions en visioconférence. Quelque 3 000 mastodontes de la finance et de l’économie vont pouvoir côtoyer à nouveau en direct quelques-uns des « grands décideurs » politiques du moment. Le sommet de Davos, qui prétend donner l’alpha et l’omega de l’organisation du monde et des échanges en convoquant les « élites » de la planète, intervient dans une période de chamboulements provoqués à la fois par la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine et des signes de plus en plus avérés d’un ralentissement général, voire d’une récession mondiale. Entre « espoirs et craintes », est-il dit, selon la formule officielle retenue à l’ouverture des débats.

La recomposition géopolitique d’un monde dans lequel la guerre a fait sa réapparition aux frontières de l’Europe et l’attitude qu’il conviendrait d’adopter pour désamorcer la crise financière globale qui menace vont hanter ce sommet, ces périls repérés pouvant naturellement interférer.

Sur le front de la réorganisation du monde, le forum va mettre l’accent sur une mondialisation sélective dont la Russie, et tout ce qui peut être estampillé comme « autocratie », serait de plus en plus exclue. Les figures du monde politique qui feront, cette année, le déplacement à l’invitation de l’économiste Klaus Schwab, l’indéboulonnable organisateur du forum, constituent déjà un précieux indicateur de la recomposition géopolitique désirée.

Le forum évoque « un changement d’époque »

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est attendu ce 23 mai en invité d’honneur. Il devrait, sans surprise, plaider pour une Ukraine tournant définitivement le dos à la Russie après l’agression de Poutine et demander que son pays s’arrime à l’UE et au camp occidental. Le forum évoque « un changement d’époque ». Ce sont aussi les termes utilisés par le chancelier Olaf Scholz, l’un des autres chefs d’État attendus à Davos.

La formule sert de fil conducteur au tournant politique ultra-atlantiste engagé par l’Allemagne avec la décision d’augmenter immédiatement de quelque 100 milliards d’euros ses dépenses militaires, ce qui doit faire de la Bundeswehr, l’armée fédérale, la force la plus importante du continent. Les premières commandes de 35 F-35 à Lockheed Martin ont comblé d’aise Washington, dépréciant du même coup « la défense européenne », chère à Emmanuel Macron.

Sur le front économique, Berlin cherche aussi à se réaligner à toute vitesse sur les États-Unis. Et sa grande dépendance au gaz naturel russe, qui le conduit à construire à grands frais des terminaux en mer permettant notamment de récupérer le gaz de schiste liquéfié expédié des États-Unis, n’en est pas l’unique signe. L’un des champions du capital états-unien, le milliardaire Elon Musk, bénéficie de toutes les attentions outre-Rhin où il a touché plusieurs centaines de millions d’euros de subventions pour l’installation d’une usine géante d’automobiles Tesla et de super-batteries près de Berlin, d’où il entend inonder le marché européen d’électro-véhicules. En lieu et place d’Ariane 6, c’est un lanceur de son groupe aérospatial SpaceX qui mettra sur orbite, à la demande de la société allemande OHB, le satellite de téléguidage du projet européen Galileo.

L’épisode de la mondialisation par l’ouverture à l’Est puis à la Chine doit s’arrêter, même s’il fut très profitable aux grands groupes exportateurs allemands. Robert Habeck, le ministre Vert de l’Économie et de l’Écologie de Berlin, présent également à Davos, martèle qu’il faudrait désormais privilégier « la morale dans les relations internationales ». Soit une attitude parfaitement conforme avec l’offensive déployée en Extrême-Orient par Joe Biden pour enrayer la montée en puissance de la Chine et préserver l’hégémonie planétaire des États-Unis grâce à une « alliance des démocraties ». Autrement dit, il faudrait se résigner à moins d’échanges avec certaines parties du monde, tout en renforçant ceux avec les États-Unis. « Il nous faut une mondialisation entre amis », résume Janet Yellen, la secrétaire au Trésor de l’administration Biden.

Sur le front de la crise économique, en voie de prolifération, le début d’enclenchement de cette logique de blocs contribue déjà à renforcer les tendances les plus négatives. Les chaînes de fabrication en sont encore davantage affectées. L’institut de conjoncture allemand IFO mesure ainsi un record historique atteint par les délais de livraisons observés dans les secteurs phares de l’industrie de la première économie de la zone euro (automobile, machines-outils, électronique et même construction).

Une débauche de bulles spéculatives

La montée des risques de stagflation, une inflation forte couplée à une croissance molle, voire négative, ne cesse par ailleurs de s’intensifier. Et les politiques du « quoi qu’il en coûte » mises en œuvres par les banques centrales consistant à arroser les marchés de crédits gratuits sans aucune condition sur leur finalité en termes d’emploi, de formation, d’investissement contre le réchauffement climatique n’ont favorisé qu’un enrichissement phénoménal de quelques oligarques du capital et alimenté une débauche de bulles spéculatives. Un krach est déjà enclenché dans plusieurs secteurs. La valeur des bitcoins, ces monnaies virtuelles qui connaissaient des valorisations astronomiques, se dégonfle à grande vitesse. Quant au très officiel Nasdaq, le secteur des valeurs technologiques qui englobe les fameux Gafam, il a chuté de 28 % depuis novembre 2021.

Les angoisses pour la conjoncture mondiale s’intensifient à juste titre. Et les petits aménagements de Davos avec la financiarisation de ces dernières années ou la promotion d’une nouvelle géopolitique des blocs ne sauraient les faire reculer.

L’agenda du nouvel ordre mondial des Nations Unies pour 2021 et 2030 : réalité ou fiction ?

D’après un document officiel, la vision de l’ONU pour la décennie serait de façonner comme une structure construite sur la base de lois et d’institutions la société, de la fabriquer, tout en se reproduisant grâce à une technologie biopolitique s’appuyant sur les avis de la science. Le monde souffre. Comment des esprits chimériques ou aigris ne chercheraient-ils point à profiter du trouble ou la misère de l’heure pour faire miroiter aux yeux de tous, les séductions de certaines expériences étrangères ?

En effet, la période de 2021 à 2030 sera l’officialisation du gouvernement mondial avec la fin de toute souveraineté nationale. La preuve avec la vaccination obligatoire, c’est-à-dire la réduction de la population mondiale par la vaccination obligatoire. L’objectif étant le contrôle de la démographie et de la densité de la population en vue de la préservation de la planète. C’est aussi, la mise en place du système mondial de crédit social comme en Chine, c’est-à-dire que chaque individu sera noté. L’occasion d’un déploiement massif du système de surveillance de 5e génération ou 5G, avec l’implantation de micro puce pour l’achat de voyage afin de suivre et de contrôler les déplacements. C’est donc, la réduction des déplacements non-essentiels, et l’opportunité pour le déploiement des milliards de caméras et d’appareils connectés en vue de développer des villes intelligentes ultra-surveillées. C’est la fin du transport privé, avec l’obligation et l’imposition des véhicules propres. C’est donc, la fin de l’utilisation des combustibles fossiles.

Place à une seule monnaie mondiale, et la fin de l’argent en espèce. Création d’une banque centrale mondiale suivie de l’imposition de l’austérité salariale. Par conséquent, toutes les entreprises appartiendront au gouvernement mondial. De plus, c’est la fin des fermes et des exploitations privées, c’est-à-dire la fin de l’autosuffisance alimentaire. Donc, prise de contrôle du programme alimentaire et de l’organisation alimentaire mondiale. La fin de l’irrigation avec restriction massive des terres répondant aux services et aux besoins humains. Interdiction des remèdes naturels non synthétiques, seuls seront utilisés les médicaments chimiques et cliniques. Les écoles et les universités appartiendront au gouvernement et seront contrôlé par lui. Le gouvernement mondial mettra en place une charte pour l’éducation des enfants. Même que c’est la fin de toute unité familiale. Et enfin, la prise de contrôle totale de toutes les sphères de la vie humaine.

Que l’on y croie ou non, cela n’a aucune importance. Le nouvel ordre mondial a réussi l’exploit de confiner la terre entière, sans demander l’avis de quiconque. L’ordre mondial est dans sa finalisation. Les populations ont déjà été éduquées à la soumission. Plus rien ne se dresse sur leur chemin. Le temps presse !

Qu’à cela ne tienne, il a été démontré à de multiples reprises que les individus ont su faire preuve d’une capacité relative à mener leurs vies en marge des préceptes, des mots d’ordre et des représentations collectives imposés par la dictature mondiale : ils ont été capables de profiter des brèches et des interstices qu’elle laissait ouverts pour s’affirmer face à elle à un niveau individuel ou collectif.

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