La Foi Vient En Écoutant? The 199 New Answer

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Quelle est l’origine de la foi selon la Bible ?

La foi biblique est donc d’abord affaire de confiance en Dieu, avant de concerner une croyance ou un contenu dogmatique: ” Abraham crut dans le Seigneur qui le lui compta comme justice” (Genèse 15, 6).

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La foi chrétienne (catholique, orthodoxe, protestante, évangélique) is the Croyance en la Trinité Divine (le Père, le Fils, le Saint-Esprit) and en la certitude de la rédemption des péchés apportée par la Passion et la résurrection de Jésus. C’est l’une des trois vertus theologales. Elle est exprimée de manière synthétique dans les different versions du credo (« je crois » en latin). Le credo originel a deux versions principales : le symbols de Nicée-Constantinople et le symbols des apôtres.

La foi dans la Bible [ Modifier | modifier code ]

La foi chrétienne est basee sur la Bible [1]. Le mot «foi», dans la Bible, est l’un des mots utilisés pour decrire l’attitude de l’homme devant Dieu[2]. Il est traduit par le latin fides et le grec pistis qui ont le sens premier de “confance”, et ne sont donc pas des mots du vocabulaire religieux, ni du vocabulaire de la croyance. Ces mots sont eux-mêmes la traduction de termes hébreux qui dérivent de la même racine aman, un radical qui évoque la solidité, la fermeté et la certitude de la foi d’Israël en Dieu.: Si vous ne croyez pas (ta’aminu ) vous n’aurez pas la stabilité (te’amenu) (Isaiah 7:9). La foi biblique est donc d’abord affaire de trusting en Dieu, avant deconcerner une croyance ou un contenu dogmatique: “Abraham crut dans le Seigneur qui le lui compta comme justice” (Genès 15, 6). Croire y est plus une question d’être ou de non être que celle de connaître ou bien d’ignorer (Isaiah 7, 9 and 28, 14-16)[3]. Pour parler de la foi, plutôt que des énoncés théoriques, on trouvera dans la Bible des récits: le modèle du croyant est Abraham. An other model is the job, qui conserve la foi malgré la souffrance injuste dont il est Victime.

Pour caractériser la relation du croyant à son Dieu, la Bible n’utilise pas, dans ses traductions grecques et latines, le mot de religio qui est habituellement Employmenté dans le monde antique (et qui insist on the observance of the rites, l’Obéissance aux Commandments et le respect scrupuleux des coutumes). Elle mark de cette manière le caractère profondément original de l’attitude croyante en Israël : le croyant n’est pas celui qui croit que Dieu existe, mais qui croit EN Dieu, formula reprise à dessein dans les symbols de foi chrétiens et sur laquelle reviendra Augustine. Cette foi se verifie dans la vie quotidienne, par l’observation des commandements. Elle donne la certitude de la realité de Dieu et de sa vérité

Dans les Évangiles, Jésus compare le croyant à un homme qui construct sa maison sur le roc et qui lui confère ainsi un caractère vraiment indestructible. Il donne à Simon, le premier pupil à reconnaître en lui le Messie et fils de Dieu, le surnom de «Pierre», allusion à la foi qui fait de lui un roc.

Selon De Simone, la foi joue un role central dans le Nouveau Testament. On y rencontre souvent l’expression “croire en le Christ” (Marc 9, 42, Matthieu 18, 16, Actes 10, 43 and 19, 4). La foi estconfance et familiarité avec Jesus (Marc 9:23-24). La conversion prêchée par Jésus est intimement liée à la foi (Marc 1, 15). Chez Jean, la foi intervient trente fois entre 2, 11 et 17, 20. C’est ainsi que ” croire en lui” (Jean 3, 15 ,; 6, 29; 20, 31) c’est venir à lui (Jean 5, 40; 6, 35; 7, 37), l’accueillir (Jean 1, 12 et 5, 43) et l’aimer (Jean 8, 42; 14, 15 and 16, 27).

Toujours selon De Simone, Paul associate la foi à l’histoire du salut. Il s’oppose aux conceptions juives de la justification par les oeuvres de la loi dont il souligne l’impuissance à cause de l’esclavage du péché (Romains 7, 7 and 8, 1-4). Dans les Epitres, Abraham est le modèle du croyant (Romains 4; Galates 3,; Hébreux 11; Jacques 2), en sorte que ceux qui ont la foi sont par là même fils d’Abraham (Romains 4, 16 et Galates 3, 7) et reçoivent la bénédiction qu’en union avec ce croyant (Galates 3, 9) dans la foi duquel ils cheminent (Romains 4, 12) en tant qu’ils croient en celui qui a ressuscité des morts Jésus (Romains 4, 24 ), auteur et acccomplissement de la foi (Hébreux 12, 2)[4].

Le Nouveau Testament proposes a modèle de croyant: Jésus, dont Paul dit dans la Lettre aux Galates que, par sa foi, il est l’auteur de notre salut. Le gesture dans lequel Jesus manifeste ce qu’est la foi est l’offrande qu’il fait de sa propre vie, dans un acte deconfance totale en Dieu. La foi est ainsi, pour les Écritures chrétiennes, le lieu du salut de l’humanité. La foi n’est pas innée selon Paul, “elle vient de ce que l’on entend et on entend par une parole du Christ” [5].

L’apôtre Jacques précise quant à lui que “la foi sans oeuvres est morte” [6].

An other model de croyante est Marie, mère de Jésus, qui a cru, la première, en la réalisation de la promesse qui lui était faite par l’ange Gabriel.

La foi biblique, si elleconcerne d’abord laconfance en Dieu, n’exclut nullement la dimension de connaissance des réalités Divines. Cette connaissance se situe simplement dans le contexte plus fondamental d’une relation interpersonal à Dieu.

La foi selon les Pères de l’Eglise [ Modifier | modifier code ]

La Didaché (verse 100) enseigne que la persévérance dans la foi direction au salut (16, 5) Par ailleurs il loue les chrétiens de Corinthe pour leur foi excellente et solide, et pour leur profonde compréhension des mystères de la foi chrétienne. Pour Ignace d’Antioche (35-110), la foi est le beginning et la charité la fin de la vie chrétienne (Ephésiens 14, 1). Pour Polycarpe de Smyrne (70-167) la foi est notre mère à tous, ses fruits sont le salut et la résurrection des morts, et elle existe à croire en celui qui a ressuscité Jésus de la mort. La Lettre de Barnabé (fin du premier siècle, debut du second siècle) considère que espérer en Dieu, en Jésus et en la croix means la même choose que croire en Dieu. Le Pasteur d’Hermas (second century) tends to privilege la foi-confiance en Dieu, relativement à la foi-connaissance du content de la révélation[7]. Enfin, Selon Clément d’Alexandrie (150-215), la sanctification vient de la foi don gratuit de Dieu qui implique les oeuvres à titre de conséquence (Corinthiens 32 et 33).

Pères de l’Eglise stricto sensu [ Modifier | modifier code ]

Justin de Naplouse (verses 100-65) enseigne que la foi, c’est croire que Jésus Crucifié est le Christ (Messie) de Dieu (Dialogue avec Tryphon 46, 1), les chrétiens étant les descendants d’Abraham qui fut beni en raison de sa foi (ibid. 11, 5). Selon Irénée de Lyon (verses 130-203) il n’y a qu’une seule et même foi, prêchée par les apôtres, qui se perpétue dans l’Eglise grace à la succession ininterrompue des évêques (Adver. haer. III, 3 , 1-3), et, toujours selon lui, l’assetiment de l’intelligence à la foi est libre (Ibi; IV, 37, 5). Pour Clément d’Alexandrie (150-215) le Logos est le fondement de la foi, laquelle est an assentiment rationnel de l’âme librement accordé dans le cadre de la grace. Quant à Origène (185-253)il voit dans l’Ecriture Sainte la source de la foi qui est comme un mariage spirituel entre l’âme croyante et le Logos-Ecriture (Homélie sur la Genese 10, 5). D’une manière générale les Pères orientaux pensent qu’il y a d’abord une connaissance naturelle de Dieu qui vient de la creation, puis vient le don divin de la foi, et enfin la connaissance du content de la foi. En outre, en occident, il y a selon Augustin d’Hippone (354-430), une certaine connaissance du fait de la révélation, puis il y a l’assetiment de la foi sous l’influence de la grace, et enfin la réflexion sur le content of the foi, reflection qui circuit à une compréhension plus profonde[8].

Fondements de la foi chrétienne [ Modifier | modifier code ]

Il est très difficile de definition la foi chrétienne de manière unique tant les courants du christianisme sont divers. Le point commun des différents mouvements chrétiens est la reconnaissance que Jésus est le fils de Dieu, qu’il est ressuscité, et que par sa résurrection il scelle la victoire de la vie sur la mort[9].

Selon le Catéchisme de l’Eglise Catholique, la foi est la vertu théologale, grace Divine, infusé par Dieu dans l’âme, par laquelle on croit en Dieu et à tout ce qu’il a dit et révélé, et que l’Eglise suggest de croire, parce que Dieu est la vérité (depot de la foi). A propos de la foi, le Catéchisme cite deux fois Paul: “le juste vivra dans la foi” (Romains 1, 17) et: “la foi vivante” agit par la charité” (Galates 5, 6), ainsi que Jacques: “Sans les oeuvres la foi est morte” (Jacques 2:26)[10].

Quant à eux, le protestantisme et le christianisme évangélique, s’ils ont en commun avec les catholiques la foi professée par les conciles de Nicée et de Constantinople, ne se fient qu’aux Écritures (sola scriptura)[12].

Rapports entre la foi et la grâce [ Modifier | modifier code ]

Les relations entre foi et grace ont été beaucoup discussed dans les débats théologiques[11]. En elle-même, la foi est include comme étant une grace, c’est-à-dire une faveur divine.

Parmi les théologiens qui ont débattu de la grace et ses rapports avec la foi, il y a Pelage[13], Augustin d’Hippone, Jean Cassien, Martin Luther [14] and Jean Calvin [15].

Dans l’Épître aux Éphésiens, l’apôtre Paul de Tarse considers la foi comme “le moyen” permettant d’obtenir la grace divine : “Car c’est par la grace que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ».

Rapports entre la foi et la raison [ Modifier | modifier code ]

Lucien Morren, Professor émérite de la Faculté des Sciences Appliquées de l’Université catholique de Louvain, rappelant la distinction faite par Emmanuel Kant entre raison pure et raison pratique, estime qu’elle permet de faire la distinction entre ce qu’il nomme le rationnel et le raisonnable et cite à ce sujet le philosophe wallon Jean Ladrière, pour qui «le rationnel, c’est ce qui est pensable selon les catégories de la pensée scientifique[16]. Le raisonnable, c’est ce qui est assignable comme finalité konformément aux impératifs de la raison pratique, c’est-à-dire de l’ordre moral (en tant qu’il constitue la finalité de la volonté libre).» et pour qui «Il est essential de rappeler cette difference between le rationnel et le raisonnable car la culture modern est marquée par la tentation permanente de rabattre le raisonnable sur le rationnel» [17].» Lucien Morren poursuit : “Cette distinction est also une exigence pour le chrétien. En effet, tout chrétien said (ou devrait savoir!) que l’adhésion de foi repose sur trois piliers, la grace, la volunté libre et la raison. » [18].»

Le pape Jean-Paul II published le une encyclique sur les rapports entre la foi et la raison : Fides et ratio. Elle met l’accent sur l’importance des philosophies presents an overture metaphysique pour insurer a fonction de mediation dans l’intelligence de la revélation, selon la théologie de Saint Thomas d’Aquin.

La foi chrétienne est ensuite avant tout communautaire[19]. Elle n’est pas un acquis mais l’objet d’une éducation permanente dont la catéchèse est l’élément central (cf. Directoire général de la catéchèse). Elle naît de la prédication (Saint Paul) et meurt si elle n’est pas transmise.

Elle peut être enseignée dès l’enfance (éducation chrétienne familiale) et mûrit alors depuis la réception du baptême puis tout au long de la vie.

Elle peut naître adulte et être alors éduquee dans le cadre du catéchuménat. L’approfondissement de la foi chrétienne est all validé dans le scrutin du catéchuménat appelé “redditio symboli” ce qui se veut dire en français “proclamation du symbole des apôtres (ou credo)”.

Dans le protestantisme, la foi chrétienne est basée uniquement sur la bible (sola scriptura) et est l’unique justification du croyant (sola fide) [20]. La foi est perçue comme quelque choose qui se transmet par socialization, dans la famille, notamment par le baptême des enfants [21].

Dans le christianisme évangélique, la foi chrétienne est basée uniquement sur la bible et est l’unique justification du croyant, comme dans le protestantisme[22]. Toutefois, Certains théologiens de la réforme radicale ont express leurs préoccupations pour une foi davantage axée sur la decision personalle et l’engagement[23], [21],[24]. C’est ainsi qu’a été développé la doctrine de l’Église de professants [25],[26]. Cette doctrine enseigne que l’on devient membre de l’Église par Nouvelle naissance et profession de foi [27]. Le baptême est ainsi réservé aux croyants adolescents ou adultes (baptême du croyant) [24],[28].

Représentations allegoriques de la foi chrétienne [ Modifier | modifier code ]

La foi est souvent represented sous forme allégorique dans les arts chrétiens, seule ou accompagnée d’autres vertus, en particulier l’espérance et la charité qui forment avec elle les vertus théologales. La foi est le soutien des autres vertus: dans la Maestà de Massa Maritima d’Ambrogio Lorenzetti, elle occupe le premier des 3 degrees menant au trône de la Vierge[29].

La Foi foule l’idolatrie aux pieds chez Giotto, qui lui fait porter des vêtements ecclésiastiques et une clef à la ceinture, la rapprochant du thème de l’Église. Dans la Maestà di Massa Marittima, en revanche, la Foi, qui porte une couronne et des ailes, contemple un panneau ovale contenant l’image de la Trinité[29].

Les modes de representation se codified à la Renaissance. Cesare Ripa la décrit comme une Vierge vêtue de blanc, tenant dans la main droite une croix et un livre ouvert et faisant un signe près de son oreille avec sa main gauche, ce qui signifie que l’instruction religieuse peut avoir lieu par l’ouïe ou par la lecture des textes saints. Des textes anciens la representative également comme une jeune fille au visage voilé (car l’objet de la foi n’est pas visible) et aux épaules nues (parce qu’il faut prêcher l’Évangile en termes clairs), portant une couronne et un sceptre, signes de victoire, enfin foulant aux pieds deux petits renards symbolisant les hérétiques[30]. Ses attributs peuvent aussi être le casque qui protège des ennemis de la foi, le calice qui content le sang de l’Agnus Dei et le cierge allumé qui dissime les ténèbres de l’ignorance[31],[29]. L’Allégorie de la Foi de Johannes Vermeer represents plusieurs de ces éléments traditions.

Notes and references [ modifier | modifier code ]

Quel est l’origine de la foi ?

Les mots latins fides (foi) et foedus (pacte, accord, alliance) proviennent d’une même racine indo-européenne, beidh-, qui a donné aussi en grec pistis et qui suggère d’une manière générale l’idée de confiance (cf.

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Origine et sens du mot «foi»

Les mots latins fides (foi) et foedus (pact, chord, alliance) proviennent d’une même racine indo-européenne, beidh-, qui a donné aussi en grec pistis et qui suggère d’une manière générale l’idée deconfance ( cf G. Dumézil, Idées romaines; G. Freyburger, Fides. Étude sémantique et religieuse). La foi is a permanent engagement de la confiance, suivant des formes variables tells que: parole donnée, promesse, profession de foi, serment, contrat, traité, alliance, various conventions. You fait que la truste se donne et se reçoit, la valeur du mot «foi» oscille entre le sens actif de «faire trust» (avoir foi, avoir la foi) et le sens passif d’«inspirer trust» (faire foi, être digne de foi, jouir d’un credit, être fiable). La foi ne se réduit pas à la trust; elle l’oriente. Elle peut l’orienter en deux direction complémentaires : la foi que nous accordons à la parole d’autrui ou à son témoignage oriente vers lui notre trust (sens actif) ; la bonne foi, l’intention droite, oriente verse nous la trust (sens passif), elle nous vaut un crédit moral. Sous ces deux direction opposées (la foi qui nous rend confiants, la foi qui nous rend fiables), on peut reconnaître l’exigence d’une relation réciproque between les personnes diversementconcernées par les enjeux de la foi. La parole donnée engage une reciproque between loyalty de l’un et laconfance de l’autre. En donnant sa foi, on se donne soi-même à reconnaître. Tu ne peux avoir qu’une parole; il y va detoi. Les nombreuses références données par le dictionnaire de Littré montrent qu’à l’âge classique le mot “foi” pose la base staff d’un lien social et sert à express toutes les forms de loyaltyisme : la foi de l’amitié, la foi en amour, la foi du mariage, la foi promise, la foi jurée, la foi des traités, la foi patriotique, la foi d’honnête homme et la foi de Bohême (celle que les voleurs se gardent entre eux), la foi en autrui, la foi en soi-même… Dans tous ces cas, la foi est aparte du concept de croyance ; elle est comme un pact que l’on fait avec soi-même ou avec autrui ; elle implique la loyalty to the Conventions and la fidélité aux engagements pris. Comme on le verra, c’est la civilization romaine de l’Antiquité qui, par l’intermediate du Moyen Agge, nous a transmis cette idée de la foi comme vertu de loyauté, la bonne foi.

La foi chrétienne est plus complexe, puisqu’elle introduce une croyance religieuse dans les liens de fidélité à la parole donnée : fidélité de Dieu à sa Parole (c’est-à-dire à la promesse du salut accomplie dans la résurrection du Christ) et fidélité du chrétien à sa profession de foi (Promesses du baptême). Aujourd’hui, on a tendency to project l’idéologie Chrétienne sur les other religions en considering toute croyance religieuse comme une foi. C’est une erreur qui empêche de comprendre l’histoire des religions ; chaque religion doit être analyzed en fonction de son propre vocabulaire. Cette question de vocabulaire est particulièrement importante lorsqu’on traite des rapports between Judaism and Christianity or Islam. Car l’ancienne religion d’Israël ne concevait pas la croyance en Dieu comme une foi, au sens que ce mot a pris chez les chrétiens dans le cadre du judaïsme hellénistique sous l’occupation romaine. Aujourd’hui encore, on peut constater que l’Encyclopedia Judaica (publiée en anglais en 1971) ne content pas d’entrée Faith, mais seulement Belief (« croyance » en général) et Articles of believe (à titre d’expression médiévale utilisée par Certain rabbins pour dresser une list des principales croyances juives). Les redacteurs de cette encyclopédie affirment que l’enseignement biblique ne content aucune injonction à croire, aucune récipe de ce que le christianisme et l’islam appellent “la foi”. En realité, on peut bien trouver dans la Bible des injonctions à croire, mais il s’agit là d’une injonction à demeurer fidèle à l’Alliance que Dieu a conclusion avec le people d’Israël ; la fidélité d’Israël est donc l’expression d’un loyalisme religieux ethnique, qui existe à Observer la Loi que D […]

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Qui est la foi ?

Confiance absolue que l’on met en quelqu’un, quelque chose : J’ai une foi totale en lui, en ses capacités.

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Émile Chartier, dit Alain (Mortagne-au-Perche 1868-Le Vésinet 1951)

C’est la foi meme qui est Dieu.

Elements of Philosophy, Gallimard

Anonymous

Foi carthaginoise * .

Punica believes.

Raymond Aron (Paris 1905-Paris 1983)

Je ne sais si je crois en Dieu. Mais, tout au moins suis-je sûr, grace à l’histoire qui me recueille, de croire en ceux qui de all temps et partout ont cru en Lui.

Ce que je crois, Grasset

Raymond Aron (Paris 1905-Paris 1983)

Toute foi nouvelle begin par une heresie.

Ce que je crois, Grasset

Saint Augustine (Tagaste, aujourd’hui Souq Ahras, 354-Hippone 430)

Crois et tu comprendras; la foi précède, l’intelligence suit.

Sermons, 118, 1

Si non potes intelligere, crede ut intelligas. Praecedit fides, sequitur intellectus.

Honoré de Balzac (Tours 1799-Paris 1850)

L’illusion est une foi démesurée!

Les Employes

Bible

Bref, la foi, l’espérance et la charité demeurent toutes les trois, mais la plus grande d’entre elles, c’est la charité.

Saint Paul, Epitre aux Corinthiens, Ière, XIII, 13

Bible

Ainsi en est-il de la foi : si n’a pas les oeuvres, elle est tout à fait morte.

Epitre catholique de Saint Jacques, II, 17

Bible

Car je vous le dis en vérité, si vous avez de la foi gros comme un grain de sénevé, vous direz à cette montagne : Déplace-toi d’ici à là, et elle se déplacera, et rien ne vous sera impossible.

Évangile selon Saint Matthieu , XVII, 20

Thomas Browne (London 1605-Norwich 1682)

Ne croire que ce qui est possible, ce n’est pas foi, mais simple philosophy.

Believing only possibilities is not faith, but mere philosophy.

Religio Medici, I, 9

José Cabanis (Toulouse 1922-Balma, Haute-Garonne 2000)

Academie Française 1990

Peut-être dans le domaine de la religion, comme dans celui de l’amour, est-il inévitable de recourir à des termes vagues: tout y est vrai, pourvu qu’on y croie.

Plaisir et Lectures, Gallimard

Jean Calvin de son vrai nom Cauvin (Noyon, Oise, 1509-Genève 1564)

Si on nous apporte sous le titre de l’esprit quelque choose qui ne soit contenue en l’Évangile, ne le croyons pas.

Institution de la Religion Chretienne

François René, Vicomte de Chateaubriand (Saint-Malo 1768-Paris 1848)

Je suis devenu chrétien […] Ma conviction est sortie du cœur ; j’ai pleuré et j’ai cru.

Genie du christianisme

Sidonie Gabrielle Colette (Saint-Sauveur-en-Puisaye, Yonne, 1873-Paris 1954)

La bonne foi n’est pas une fleur spontaneousee, la modetie non plus.

Ces plaisirs, Ferenczi

Philippe de Commyne’s father d’Argenton (Renescure, près d’Hazebrouck ?, 1447-Argenton 1511)

Tous les maux viennent de faute de foi.

memories

Denis Diderot (Langres 1713-Paris 1784)

Sil la raison est un don du Ciel et que l’on en puisse dire autant de la foi, le Ciel nous a fait deux présents incompatibles et contratoires.

Addition aux Pensées philosophiques

Denis Diderot (Langres 1713-Paris 1784)

Tout Paris m’assurerait qu’un mort vient de ressusciter à Passy, ​​que je n’en croirais rien. Une seule demonstration me frappe plus que cinquante faits.

Pensees philosophiques

René Étiemble (Mayenne 1909-Vigny, commune of Marville-Moutiers-Brûlé, Eure-et-Loir, 2002)

Quand de toute ma bonne foi, j’estime qu’il se trompe, je dis au prince qu’il se trompe.

Confucius, Gallimard

André Gide (Paris 1869-Paris 1951)

La foi tout court replaces la bonne.

Magazine, Gallimard

André Gide (Paris 1869-Paris 1951)

La foi soulève des montagnes, oui : des monagnes d’absurdité.

Journal, Gallimard

André Gide (Paris 1869-Paris 1951)

La foi tout court replaces la bonne.

Magazine, Gallimard

Jules Huot de Goncourt (Paris 1830-Paris 1870)

etc

Edmond Huot de Goncourt (Nancy 1822-Champrosay, Essonne, 1896)

Les masques a la longue collent a la peau. L’hypocrisie finit par être de bonne foi.

ideas and feelings

Félicité de La Mennais (Saint-Malo 1782-Paris 1854)

At a moment or la foi sort du coeur, la credulité entre dans l’esprit.

Mélanges religieux et philosophiques

Paul Léautaud (Paris 1872 – Robinson 1956)

La seule foi qui me reste, et encore ! c’est la foi in the Dictionnaires.

Journal littéraire, Mercure de France

Machiavel in Italy Niccolo Machiavelli (Florence 1469-Florence 1527)

Le say seigneur ne peut garder sa foi, ni ne le doit, si cette observance se tourne contre lui, et que les cause qui l’ont induit à promettre soient éteintes.

The Prince, XVIII

Non può uno signore prudente, né debbe, osservare la fede, quando tale osservanzia li torni contro e che sono donation le cagioni che la feciono prompte.

Il Principe, XVIII

Michel Eyquem de Montaigne (Château de Montaigne, Aujourd’hui Commune de Saint-Michel-de-Montaigne, Dordogne, 1533-Château de Montaigne, Aujourd’hui Commune de Saint-Michel-de-Montaigne, Dordogne, 1592)

C’est ici un livre de bonne foi, lecteur.

Essais, Au lecteur

Blaise Pascal (Clermont, aujourd’hui Clermont-Ferrand, 1623-Paris 1662)

C’est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce que c’est que la foi : Dieu sensible au cœur, non à la raison.

Pensees, 278

Blaise Pascal (Clermont, aujourd’hui Clermont-Ferrand, 1623-Paris 1662)

[…] À chaque pas que vous ferez dans ce chemin * , vous verrez tant de certitude du gain, et tant de néant de ce que vous hasardez, que vous connaîtrez à la fin que vous avez parié pour une choose Certaine, infinie, pour laquelle vous n’avez rien donné.

Pensees, 233

* le chemin de la foi

Blaise Pascal (Clermont, aujourd’hui Clermont-Ferrand, 1623-Paris 1662)

Pesons le gain et la perte, en prenant croix * que Dieu est. Estimons ces deux cas: si vous gagnez, vous gagnez tout; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu’il est, sans hésiter.

Pensees, 233

* face, en jouant à pile ou face

Blaise Pascal (Clermont, aujourd’hui Clermont-Ferrand, 1623-Paris 1662)

Console-toi, tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais trouvé.

Pensees, 553

Henri Petit (1900-1978)

Les flammes de notre foi nous donnent l’échelle de la nuit.

Ordonne to amour, Grasset

Jacques Prévert (Neuilly-sur-Seine 1900-Omonville-la-Petite, Manche, 1977)

Les jeux de la Foi ne sont que cendres aupres des feux de la Joie.

Spectacle, Gallimard

Jacques Prévert (Neuilly-sur-Seine 1900-Omonville-la-Petite, Manche, 1977)

– Qu’est-ce que cela peut faire que je lutte pour la mauvaise cause puisque je suis de bonne foi ?

– Et qu’est-ce que ça peut faire que je sois de mauvaise foi puisque c’est pour la bonne cause.

Spectacle, Gallimard

Jacques Prévert (Neuilly-sur-Seine 1900-Omonville-la-Petite, Manche, 1977)

– Qu’est-ce que cela peut faire que je lutte pour la mauvaise cause puisque je suis de bonne foi ?

– Et qu’est-ce que ça peut faire que je sois de mauvaise foi puisque c’est pour la bonne cause.

Spectacle, Gallimard

Marcel Proust (Paris 1871-Paris 1922)

L’erreur est plus entêtée que la foi et n’examine pas ses croyances.

À la recherche du temps perdu, la Prisonnière, Gallimard

Marcel Proust (Paris 1871-Paris 1922)

L’esperance est un acte de foi.

Les Plaisirs et les Jours, Gallimard

Jean Racine (La Ferté-Milon 1639-Paris 1699)

La foi qui n’agit point, est-ce une foi sincère ?

Athalie, I, 1, Joad

Ernest Renan (Tréguier 1823-Paris 1892)

La foi qu’on a eue ne doit jamais être une chaîne. On est quitte envers elle quand on l’a soigneusement roulée dans le linceul de pourpre où dorment les dieux morts.

Souvenirs d’enfance et de jeunesse, II, Prière sur l’Acropole, Lévy

Nestor Roqueplan (Montréal, Aude, 1804-Paris 1870)

La mauvaise foi est l’âme de la discussion.

Innovations à la main

Jean Rostand (Paris 1894-Ville-d’Avray 1977)

Academie Française, 1959

L’odieux de la mauvaise foi, c’est qu’elle finit par donner mauvaise conscience à la bonne foi.

Carnet d’un biologiste, Stock

Henri Beyle, dit Stendhal (Grenoble 1783-Paris 1842)

Prenez garde a vous; si vous Continuez à être de bonne foi, nous allons être d’accord.

Racine and Shakespeare

Isaac Félix, dit André Suarès (Marseille 1868-Saint-Maur-des-Fossés 1948)

L’herésie est la vie de la religion. C’est la foi qui fait les heretiques.

Péguy, Émile-Paul

Talmud

Tromper la bonne foi d’autrui est pire que de le leser.

Talmud, Baba Metzia, 58b

Pierre Teilhard de Chardin (Sarcenat, Puy-de-Dôme, 1881-New York 1955)

La Foi a besoin de toute la Verité.

L’Apparition de l’homme, Le Seuil

Miguel de Unamuno y Jugo (Bilbao 1864 – Salamanque 1936)

La vie est doute,

et la foi sans le doute n’est autre que la mort.

la vida es duda,

y la fe sin la duda es solo muerte.

Solomon, II

Quel est la base de la foi ?

La foi est un don de grâce : “Pour exister, cette foi requiert la grâce prévenante et aidante de Dieu, ainsi que les secours intérieurs du Saint-Esprit qui touche le cœur et le tourne vers Dieu, ouvre les yeux de l’esprit et donne ‘à tous la douceur de consentir et de croire à la vérité’ „.

Programme FVE (la Foi Vient en Ecoutant)

4 Nous souhaitons donc apporter un éclaircissement sur le texte meme de la declaration et, au delà du texte, sur la difference elle-même. Après avoir rappelé les deux paragraphs de la déclaration où la difference foi – croyance apparaît, nous donnerons cinq clefs d’interprétations pour comprendre cette differentiated.

3 Or cette difficult d’interpretation est très pénalisante aujourd’hui pour les théologiens des religions, car elle introduce un doute sur la capacité des chrétiens à enter dans une véritable estime de ce que vivent les autres dans leur demarche religieuse et elle empêche de qualifier le lien eventuel between the foi chrétienne and the “foi” des autres.

2 Si cette déclaration, Dominus Iesus, a été assez mal reçue dans les milieus théologiques, notamment à cause de son «genre littéraire» très juridique, la plupart des litigieux peuvent être compris et interprétés, d’une part comme étant une mise en garde vis-à-vis du contexte relativiste actuel et d’autre part, en éclairant les different points abordés à la lumière de l’enseignement récent du magistere sur les liens between le christianisme et les religions. Néanmoins une des propositions reste malgré tout difficile à interpreter, because que justement elle ne fait pas écho à un enseignement traditionnel ou récent du Magistère. Il s’agit de la distinction entre la foi théologale pour qualifier la demarche religieuse des chrétiens et la croyance pour qualifier la demarche religieuse des membres des autres religions.

« La réponse adéquate à la révélation Divine est » ‘l’obéissance de la foi’ (Rm 1.5; cf. Rm 16.26; 2 Co 10.5-6), par laquelle l’homme s’en remet tout entier et librement à Dieu dans a ‘complete homage d’intelligence et de volonté à Dieu qui révèle’ et dans an assetiment volontaire à la révélation qu’il fait”. La foi est un don de grace : “Pour exister, cette foi requires la grace prévenante et aidante de Dieu, ainsi que les secours intérieurs du Saint-Esprit qui touche le cœur et le tourne vers Dieu, ouvre les yeux de l’esprit et donne ‘à tous la douceur de consentir et de croire à la vérité’ “.L’obéissance de la foi comporte l’accueil de la vérité de la révélation du Christ, garantie par Dieu qui est la Vérité meme : “La foi est d ‘abord and personal adhesion of the man in Dieu’; elle est en meme temps, et inséparablement, l’assetiment libre à toute la vérité que Dieu a révélée”. La foi par conséquent, “don de Dieu” et “vertu surnaturelle infuse par lui”, conporte a double adhesion: à Dieu qui révèle et à la vérité qu’il révèle, à cause de la trustee accordée à la personne qui affirme. C’est pour cela que “nous ne devons croire en nul autre que Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit”. Alors que la foi est l’accueil dans la grace de la vérité révélée, qui “permet de pénétrer le mystère, dont elle favorise une compréhension coherente”, la croyance dans les autres religions est cet ensemble d’experiences et de réflexions, trésors humains de sagesse et de religiosité, que l’homme dans sa recherche de la vérité a pensé et vécu, pour ses relations avec le Divin et l’Absolu.Cette distinction n’est pas toujours present dans la reflexion actuelle, ce qui provoque souvent l “Identification entre la foi théologale, qui est l’accueil de la vérité révélée par le Dieu Un et Trine, et la croyance dans les autres religions, qui est une expérience religieuse encore à la recherche de la vérité absolute, et encore privée de l ‘Approval à Dieu qui se révèle. C’est là l’un desmotives qui tendent à réduire, voire meme à annuler, les differences between christianisme et les autres religions. »

” La pérennité de l’annonce missionnaire de l’Église est aujourd’hui mise en péril par des théories relativistes, qui entendent justifier le pluralisme religieux, non seulement de facto mais aussi de iure (ou en tant que principe). Elles retientent alors comme dépassées des vérités comme par example le caractère définitif et complet de la révélation de Jésus-Christ, la nature de la foi chrétienne vis-à-vis des autres religions, l’inspiration des livres de la Sainte Écriture, l’ unité personalle between le Verbe éternel et Jésus de Nazareth, l’unité de l’économie du Verbe incarné et du Saint-Esprit, l’unicité et l’universalité salvifique du mystère de Jésus-Christ, la médiation salvifique universale de l’Église , la non-separation, quoique dans la distinction, between le Royaume de Dieu, le Royaume du Christ et l’Église, la subsistance de l’unique Église du Christ dans l’Église catholique. »

Cinq clefs d’interpretation de la difference foi-croyance dans Dominus Iesus

1 – La confused des interprétations possibles de cette distinction 10La première difficult à comprendre la distinction proposed by Dominus Iesus est de bien repérer à quel niveau on doit l’interpréter. Lors de la parution de la déclaration, de très nombreuses réactions negativs ont porté sur cette difference, interpreter celle-ci dans le sens suivant : il faut réserver le terms foi pour qualifier la démarche des chrétiens et utiliser le terme croyance pour qualifier la démarche des non-chrétiens. Même le Cardinal Kasper, president of the Pontifical Council for the promotion of the Christian unit, says it is precise in his intervention during the Réunion du Comité International de liaison between Catholics and Juifs, in New York, debut May 2001, que cette distinction n’était aucunement valable pour les juifs et a mentioned, pour justifier cela, plusieurs citations du pape Jean-Paul II ou meme du Cardinal Ratzinger évoquant la foi des juifs [2]. L’idée générale qui se dégageait à première presentation de ce texte était que désormais la Congrégation pour la Doctrine de la Foi demandait de réserver le terme foi pour les chrétiens et de parler de croyance pour les autres. Or une telle difference, “à tenir fermement”, parait théologiquement difficilement tenable, car elle sous-entendrait qu’aucune analogie ne serait envisageable entre ce que vivent les chrétiens dans leur demarche de foi et ce que vivent les membres d’autres religions. 11En realité, le texte, écrit dans un style assez lapidaire et souvent allusif, requires deux niveaux de compréhension: un niveau doctrinal (la foi chrétienne a une nature propre que ne partagent pas les autres religions) et un niveau terminologique (l’usage du mot foi n’est pas adequate for parler de la demarche religieuse des non-chrétiens). The difficult Vient, à la Lecture de ce Paragraphe, d’une confusion de ces deux niveaux d’interprétation. Deux indices nous permettent de comprendre que l’affirmation essentiale ne porte pas sur le niveau terminologique, mais sur le niveau doctrinal où est affirmée la spécificité de la foi chrétienne par rapport aux démarches des membres des autres religions : d’abord le degré d’ autorité requis par le texte pour l’application de cette distinction, ensuite le fait que le document fait allusion to a distinction traditionalnelle dans l’Église ; ce qui est le cas pour la distinction doctrinale et non pour la distinction terminologique. 12Juste après la presentation de la déclaration à la salle de Presse du Saint-Siege, Mgr Bertone, secretaire de la Congrégation, a fait une intervention pour preciser le genre littéraire de la déclaration et son degree d’autorité: 13 « La formule d’ Approbation qui se trouve à la fin du document est d’une autorité haute et spéciale: “avec science Certaine et son autorité apostolique”, ce qui corresponds to l’importance et au caractère essentiel des contenus doctrinaux enseignés dans la déclaration: il s’ agit de vérités de foi divine et catholique (qui appartiennent au premier leve des Formules de la Profession de Foi [3] ) ou de vérités de doktrin catholique à tenir fermement (qui appartiennent au deuxième leve). The asset required by the part of the fidèles is not the type defined and irrevocable. » 14Pour ce qui est de la distinction foi-croyance, le texte invite effectiveness à «tenir fermement la distinction entre la foi théologale et la croyance dans les autres religions ». Cette distinction, comme nous l’avons dit, peut être interprétée à un double niveau: au leve doctrinal et au leve de la terminology. Il convient de bien distinctive les deux niveaux sous peine, d’une part, de contredire le Magistère lui-même, qui jusqu’à present n’a pas fait beaucoup usage de cette difference dans la terminologie, et d’autre part, d ‘Interpréter le “tenir fermement” comme le signe d’une nouvelle ère d’obscurantisme dans l’Église catholique: on voit mal effet comme une distinction de termes, non-traditionnelle dans l’Église, pourrait tout à coup devenir une “vérité définitive de la foi catholique » sans qu’il y ait d’explications données. Il faut donc comprendre l’invitation à “tenir fermement la distinction” au level doctrinal. On pourrait la traduire ainsi : « on doit tenir fermement la spécificité de la nature de la foi chrétienne en tant qu’accueil dans la grace de la vérité révélée, le Christ lui-même, par rapport à la nature de ce qui est transmis et recu dans les other religions. » 15Dominus Iesus laisse par ailleurs entender [4] qu’une telle difference est traditionnelle dans l’Église. Or la difference des termes foi et croyance, empruntée à l’encyclique Fides et Ratio, ne se trouve nullement utilisée dans le Magistère récent de l’Église catholiqueconcernant les relations between christianisme et les religions. Par contre, l’enseignement sur la specificité de la nature de la foi chrétienne est, lui, beaucoup plus traditionnel et trouve également un écho dans l’enseignement récent du mastere à propos des relations between les chrétiens et les non-chrétiens. Il s’agit d’un enseignement donné par Jean-Paul II aux fidèles pendant l’audience générale du 5 juin 1985 à propos de la difference et des affinities between foi chrétienne et les autres religions. Voici un bref extrait du texte [5] : 16 « [ …] Si croire de manière chrétienne veut dire répondre à l’autorévélation de Dieu, dont la plénitude est in Jésus-Christ, cette foi n’échappe pendant pas, en particulier dans le monde contemporain, à des relations confiantes avec les religions non chrétiennes du fait que, dans chacune, s’exprime de quelque manière “ce que les hommes ont en commun et qui les pousse à vivre ensemble leur destin commun” (NA 1). L’Église ne fuit pas ces relations, au contraire, elle les desires et elle les cherche.

Sur le fond d’une grande communion dans les valeurs positives de spiritualité et de moralité se precise avant tout le rapport de la “foi” avec la “religion” en general. Dans la religion, l’homme cherche la réponse aux interrogations que j’ai énumérées [sens de la vie, souffrance, péché, chemin de bonheur, mort, origine et fin de la vie] et il établit d’une Certaine façon son propre Rapport avec le “mystère qui entoure notreexistenz”. Or les différentes religions non chrétiennes sont avant tout l’expression de cette recherche de la part de l’homme, tandis que la foi chrétienne a sa propre base dans la révélation de Dieu. Malgré quelques affinités avec d’autres religions, c’est en cela que existe sa difference essentiale par rapport à elles ». 17Dans ce texte apparaît la distinction doctrinale essentiale que l’on retrouve dans Dominus Iesus : 18 « La spécificité de la foi chrétienne, c’est qu’elle a sa proper base dans la Révélation de Dieu alors que les différentes religions non chrétiennes sont avant tout l’expression of cette recherche de la part de l’homme. » (texte de l’audience) 19 « La foi théologale est l’accueil de la vérité révélée par le Dieu Un et Trine, et la croyance dans les autres religions est une experience religieuse encore à la recherche de la vérité absolutue, et encore private de l’assetiment à Dieu qui se révèle. » (DI 7) 20Comme on peut le constater, ce texte du pape Jean-Paul II tient bien la distinction between nature de la foi chrétienne et la demarche des autres religions, mais il n’évoque pas la nécessité de parler de croyance pour Qualifier ces other religions. À la lumière de ce texte, il apparaît clairement que ce que Dominus Iesus invitation à « tenir fermement » et donc « à croire de façon définitive », ce n’est donc pas que l’usage du mot foi est réservé au chrétien, mais que la nature de la foi chrétienne n’a pas son équivalent dans les autres religions. 21Pourquoi alors cette opposition de termes foi – croyance apparaît-elle si fortement dans Dominus Iesus, si elle est seconde ? Tout simplement parce que le texte, pour éviter toute confused, ne veut pas utiliser le mot foi pour qualifier la démarche religieuse des membres des autres religions et donc use d’autres mots, adhaesio (§4) ou credulitas (§7), que les traductions officiales ont malheureusement toutes rendus par a unique mot, équivalent au terme français croyance [6]. L’usage du mot foi pour qualifier la demarche religieuse des autres religions risquerait en effet de contredire ou d’embrouiller la nature meme du propos tenu ; à savoir, tenir la distinction between nature de la foi chrétienne and la nature des autres demarches religieuses. 22Il semble donc que l’intention de la déclaration est d’affirmer qu’il faut “tenir fermement” la difference between la nature de la foi chrétienne et la nature de la démarche des autres religions; et non la distinction between terms foi et croyance. C’est pour éviter toute confused, que le texte évite d’employer le mot foi pour qualifier la demarche des autres religions en général.

2 – Le manque de précision sur l’usage du mot croyance 23Pour ce deuxième niveau d’interprétation de la difference, à savoir la difference terminologique entre foi et croyance, on peut se poser deux questions. 24La première est de savoir si Dominus Iesus a souhaité “consacrer” le terme de croyance pour parler de la démarche religieuse des autres religions, ou si le terme croyance est utilisé là par défaut, pour éviter d’employer le mot foi. L’enjeu est important, car l’interpretation majoritaire qui a été faite dans le monde à la réception du document va dans le sens d’une consécration du mot croyance, par opposition au mot foi ; ce qui a évidemment provoqué de nombreuses réactions, soit de rejet du texte, soit de relativization de l’impact de la portée du texte [7]. Mais si ce n’est pas le cas, on peut simplement relativiser l’impact de cet usage et voir quels autres mots adéquats peuvent rendre compte de la demarche des membres d’autres religions. The deuxième question est de savoir si la definition du mot croyance au §7 est une définition a minima, uniquement pour faire ressortir la specificité de la foi chrétienne, ou si c’est une définition completede de ce que le Magistère reconnaît de la démarche religieuse of the other. 25 Notre hypothese est que le terme croyance est utilisé là par défaut et non par volonté de consacrer ce mot pour qualifier la demarche religieuse des non-chrétiens. Nous allons d’abord rappeler ce qui a poussé les lecteurs à interpréter la difference dans le sens d’une consécration du mot croyance, puis nous allons, en analysant le texte, montrer que l’on ne peut pas s’en tenir à cette Interpretation 26Évidemment la confused des niveaux d’interprétation de la distinction opérée par Dominus Iesus a contribué à opposer les deux terms foi et croyance et à les consacrer dans leurs usages respectifs. La plupart des medias, des articles et des commentaires ont interprété le mot croyance comme étant celui que la Congrégation pour la Doctrine de la Foi souhaitait désormais voir utiliser pour qualifier la démarche religieuse des non-chrétiens. Certains membres de la curie l’ont également compris de la même manière. Nous avons évoqué le texte du Cardinal Kasper, rappelant que pour les juifs, il fallait bien parler de foi et non de croyance ; nous pouvons also évoquer l’intervention de Mgr Charles Schleck, secretary adjoint de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, à l’occasion de la rencontre annual des directeurs nationalaux des oeuvres pontificales missionnaires: «The difference met in valeur la recherche de Dieu par l’homme et l’ensemble des doktrinen et rites auxquels elle a donné naissance, mais, en les qualifiant de croyances, elle rappelle la differente qualité de foi de qui, par la grace de Dieu, adhère à la révélation et au don de la vie divine » [8]. Il faut dire que non seulement le texte de Dominus Iesus est assez allusif, mais que la presentation officielle des contenus christologiques de la déclaration par Don Amato l’était encore davantage : « Dans ce contexte [de relativisme], la Déclaration propose two clarifications . 27Avant tout la distinction entre la foi theologiale et la croyance. À la vérité de la révélation chrétienne on répond par l’obéissance de la foi, vertu theologale qui implicitly un assetiment libre et personal à toute la vérité que Dieu a révélée. Si la foi est accueil de la vérité révélée par Dieu Un et Trine, la croyance est au contraire une experience religieuse encore à la recherche de la vérité absolutue et donc privée de l’assetiment à Dieu qui se révèle ». Ici, la focusisation est clairement sur l’opposition foi-croyance puisque, au niveau du texte lui-même, la référence aux autres religions est sous-entendue. 28Pourtant, si on interprete les §4 et 7 de Dominus Iesus comme un désir de consacrer le terme de croyance pour qualifier ce que vivent les non-chrétiens, on repère assez vite des limits au texte et meme des internal contradictions. 29D’une part, parce que le terme croyance, ici, renvoie à la notion de croyance telle qu’elle est expliquée dans les §31-32 de Fides et Ratio [9] en opposition à la manière dont la foi est presented dans le §13 de Fides et Ratio. Or, il est clair qu’il n’y pas équivalence de contexte between Fides et Ratio et Dominus Iesus. Fides et Ratio se situe dans le cadre plus general d’une réflexion anthropologique sur les liens entre foi et raison et, dans ce cadre, explique que tout homme, comme “être qui cherche la vérité, est celui qui vit de croyance” (FR 21) et de poursuivre : « La croyance se révèle souvent humainement plus riche que la simple evidence, car elle inclut un rapport interpersonnel et met en jeu non seulement les capacités cognitive personalles, mais encore la capacité plus radicals à se fier à d’autres personnes et à enterer dans un rapport plus stable et plus intimate avec elles » (FR 32). La notion de croyance telle qu’elle est définie iciconcerne l’homme en général, notamment le chrétien en qui coexistent enmême temps la foi (§13) et l’attitude de croyance (§31-32). On ne peut donc pas établir de parallele directement applicable between les deux textes. 30D’autre part, la notion de croyance, telle qu’elle est définie ici, n’est pas suffisamment exhaustive pour rendre compte de ce que vivent les membres des autres religions. La critique de Maurice Pivot dans son article “La déclaration Dominus Iesus deux ans après” est assez limpide : 31 “Ainsi employee, le terme “croyance” avec les connotations qui en sont données, n’est pas une category pertinente ; ce terme ne peut suffire à rendre compte de la situation religieuse des chercheurs de Dieu, chercheurs de vérités des autres tradition religieuses. La declaration elle-même n’arrive d’ailleurs pas à se tenir à cette difference : au n°8, elle rappelle qu’à ces chercheurs de Dieu, Dieu se rend déjà present, ce qui renvoie analogiquement, non pas au terme de “croyance”, mais au terme de “foi”. » [10] 32Certains commentateurs ont excusé cette défailance du texte de la Déclaration par le fait qu’elle aurait été rédigée rapidement. D’autres y ont vu le signe d’une fermeture de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi vis-à-vis du dialog interreligieux … Or un tel document, par l’impact qu’on a voulu lui donner, par l’ autorité que le magistere lui a octroyée, ne peut certainement pas avoir été bâclé, ni même prepared à la hate. 33Enfin, si on reflecte le texte latin, on s’aperçoit que le terme croyance n’est pas rendu par un unique mot, mais par deux mots, voire trois, si on tient compte du mot Employé par Fides et Ratio. Étant donné que le texte de la Déclaration a été immédiatement donné avec sa traduction dans les grandes langues occidentales, la plupart des fidèles l’ont lu dans leur langue et non dans sa version originale, le latin. Or il se trouve que curieusement les mots traduits dans toutes les langues occidentales par l’equivalent du mot “croyance”, sont en fait différents. Au paragraphe 4, le document oppose fides et adhaesio, alors qu’au paragraphe 7, il oppose fides theologalis à credulitas. Dans Fides et Ratio au §32, le terme traduit par croyance est fiducia, alors que le paragraphe 7 qui fait référence, sans le citer toutefois, à Fides et ratio § 32, conserve le mot credulitas. Cela signifie, puisque le texte officiel est le texte latin, qu’il n’y a pas un mot (croyance) pour traduire la demarche religieuse des non-chrétiens, mais au moins deux mots : adhaesio et credulitas, voire un troisième, fiducia . Or ces mots latins ne sont nullement équivalents et mettent l’accent sur des approches assez différentes. Tout se passe comme si, finalement, le mot utilisé n’avait pastellement d’importance, mais c’était le contenu qui en avait. 34De plus, au §4, la phrase latine: “natura fidei christianae per respect ad adhaesionem aliis religionibus”, est rendue dans la traduction officielle en français par “la nature de la foi chrétienne vis-à-vis des autres religions”. Le texte anglais traduit: “The essence of the Christian faith compared to the belief in other religions”. The other official languages ​​are traditional in the sense of the English version without the ellipse of the French translation. Cette dernière peut s’interpréter comme un oubli, ce qui serait un oubli “critique” puisqu’il ne préciserait pas la nature de l’adhaesio des autres religions, ou elle peut s’interpréter comme une ellipse volontaire, ce qui signifie que l ‘essential n’est pas le mot croyance, mais la necessité de distinguish la demarche de foi de la demarche religieuse dans les autres religions. Encore une fois, étant donné le caractère solennel avec lequel a été presented la declaration, il semblerait douteux que ces questions de traductions aient été bâclées. 35Il faut donc pencher pour l’autre hypothèse selon laquelle le terme croyance a été mis là par défaut, faute d’un autre terme plus approprié, et que les références à fides et ratio n’ont pas pour but de dire de manière exhaustive à quoi se limite la croyance des autres, mais au contraire de montrer que le terme croyance, tel qu’il est utilisé ici, ne se limite pas au sens restreint habituellement entendu. It is comprendre in a sense plus large and plus élevé qui n’exclut pas a veritable dimension “religieuse”. 36En effet, one des difficés de réception de cette difference foi-croyance est qu’elle renvoie dans les reflexions théologiques récentes à a notion péjorative de croyance. François Bousquet in an article on “La foi dans sa spécificité chrétienne” [11] or compare le mot foi avec des concept qui lui sont parfois donnés comme équivalents, invite à distinctive la foi de la simple croyance. Le risque, selon lui, du mot croyance pour defined la relation qui unit l’homme à Dieu est que, tel qu’il est compris aujourd’hui, il n’est qu’un premier degree d’adhésion à une vérité non rationnelle . Le terme est souvent utilisé comme référence au passé et s’exprime en mythes ou en rites avec un rétrécissement de la Vérité à laquelle ces croyances se rapportent. Dans la même logique, Joseph Moingt [12] affirme que dans la vie du chrétien, foi et croyance sont souvent mélangées, mais si la croyance en venait à prendre le dessus, la foi chrétienne perdrait alors sa spécificité. Elle ne serait plus qu’attachment à des rites et des coutumes, elle ne serait plus mue que par le désir obscur “de conjurer les châtiments du Tout-Puissant, d’attirer sa protection, de provoquer ses interventions”. Le chrétien dont la foi serait progressivement remplacée par la croyance deviendrait “fatalement plus dependent des courants d’opinion qui circulent dans son environnement social, des nouveaux modes de penser qui décrédibilisent les anciens discours religieux”. De manière plus large, Edmond Ortigues, in his article “Foi” de l’Encyclopaedia Universalis, oppose the notion de croyance qui est l’adhésion (à different degrés) à ce qu’on tient pour vrai, à la trust qui est une Relationship. Dans cette compréhension très restrictive du terme croyance, on comprend que son usage pour parler de la nature de la demarche religieuse des non-chrétiens soit non seulement mal compris, mais meme choquant pour beaucoup de théologiens engagés dans le dialogue interreligieux ainsi que pour les lecteurs non-chrétiens. 37Or, sur la nature de la demarche religieuse des non-chrétiens, en dehors des musulmans et des juifs avec lesquels les chrétiens ont une relation privilégiée, les textes officiels récents de l’Église catholique sont beaucoup plus positifs [13]. Cela ne fait d’ailleurs que reprendre les affirmations du dernier concile: Vatican II ne s’était pas limité à admettre la possibilité d’un salut pour les non-chrétiens par l’association au mystere pascal du Christ « d’une manière que Dieu connaît » (GS 22,5) ; il a affirmé à plusieurs reprises les valeurs positives vécues dans les religions non chrétiennes, reconnaissant qu’il y a des chooses bonnes et vraies, don de Dieu qui illumine (LG 16) ; des éléments de vérité et de grace, y compris dans leurs rites et les coutumes (AG 9), des semences du Verbe (AG 11), des règles et des Doctrinen qui, tout en différant de la foi chrétienne, apportent souvent un rayon de verité qui illumine tout homme. 38Il est donc clair que le terme croyance renvoie ici à quelque choose d’infiniment plus élevé que l’usage qui en est habituellement fait dans les langues occidentales. La référence à Fides et Ratio a justement pour but de rappeler que le terme croyance, Employé ici par défaut, n’est pas à comprendre dans son acceptance commune, assess péjorative, mais comme une authentique démarche religieuse, même si celle-ci n’ est pas comparable, dans sa nature, à la foi chrétienne. 39 «Il est bon de souligner que les vérités recherchées dans cette relation interpersonalnelle ne sont pas en premier lieu d’ordre factuel ou d’ordre philosophique. Ce qui est plutôt demandé, c’est la vérité même de la personne : ce qu’elle est et ce qu’elle express de son être profond. La perfection de l’homme, en effet, ne se trouve pas dans la seule Acquisition de la connaissance abstract de la vérité, mais elle persiste aussi dans a rapport vivant de spend et de fidélité envers l’autre. Dans cette fidélité qui sait se thunder, l’homme trouve pleine certitude et pleine sécurité. En meme temps, cependant, la connaissance par croyance, qui se fonde sur la truste interpersonalnelle, n’est pas sans référence à la vérité : en croyant, l’homme s’en remet à la vérité que l’autre lui manifeste ». (FR 32) 40Soulignons ici les terms utilisés par ce paragraphe de Fides et Ratio auquel renvoie le §7 de Dominus Iesus : donation and fidélité, trust between persons qui n’est pas sans référence à la vérité … Nous sommes loin de l’interprétation reductrice que le terme croyance laisse habituellement entender. 41L’interpretation “positive” de l’usage du mot croyance dans la déclaration Dominus Iesus est donc largement suggested, d’une part par la diversité des mots utilisés dans le texte latin – adhaesio, credulitas et fiducia ayant des connotations très différentes –, d’autre part par le texte de l’enseignement de Jean-Paul II à l’audience du 5 juin 1985 que nous avons vu plus haut et qui n’utilise pas le mot croyance ; et enfin par le fait que Fides et Ratio ne cherche pas à mettre en concurrence la foi du §13 et la croyance du §32. Un texte plus ancien de Jean-Paul II, dans l’encyclique Redemptor Hominis de 1979, affirme meme que la croyance des autres religions doit parfois servir d’exmple pour encouraging les chrétiens à persévérer dans leur foi : «N’arrive-t- il pas parfois que la fermeté de la croyance des membres des religions non chrétiennes – effet elle also de l’Esprit de vérité opérant au-delà des frontières visibles du Corps mystique – devrait faire honte aux chrétiens, si souvent portés à douter des vérités révélées par Dieu et announced par l’Église, si enclins à laisser se relâcher les principes de la morale et à ouvrir les ports à une morale permissive ? » (RH 6). 42Nous croyons donc pouvoir affirmer que Dominus Iesus ne cherche pas à consacrer le terme croyance pour qualifier la nature de ce que vivent les non-chrétiens dans leur relation à Dieu. Son utilization does it tre include dans son acceptance positively, n’excluant pas l’idée de spend, de fidélité, deconfance interpersonal avec le Divin. Mais revenons à l’usage du mot foi et reviews comment les official texts de l’Église catholique l’emploient lorsqu’ils parlent de la demarche religieuse des membres d’autres religions.

3 – La “foi” des autres dans les textes officiels récents de l’Église catholique 43L’expression utilisée par Dominus Iesus, “la difference n’est pas toujours present dans la réflexion actuelle”, accepted a contrario que dans Certaines réflexions actuelles, cette distinction est tenue. Nous avons vu qu’il s’agissait en fait, non pas de la distinction des mots foi pour parler de la foi chrétienne et croyance pour parler de la démarche religieuse des non-chrétiens, mais de la distinction entre la nature de la foi chrétienne qui est unique (en tant qu’assentiment au Dieu Un et Trine qui se révèle en Jésus-Christ), et la nature de la démarche religieuse des autres. Nous avons vu par ailleurs que le document évitait, pour empêcher cette confusion, d’utiliser le mot foi pour parler de la démarche religieuse des autres. Qu’en est-il de l’usage du mot foi dans les textes officiels récents de l’Église catholique ? Francesco Gioia a rassemblé, pour le Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux, tous les textes de l’enseignement officiel de l’Église catholique à propos de dialogue interreligieux entre 1963 et 2005 [14]. À la lecture de ce précieux compendium, on constate que le mot foi est quelquefois (rarement) employé pour dire la démarche religieuse des peuples en général [15] mais dans un sens global, très large, sans que soit sous-entendu un contenu précis. Lorsque les textes évoquent un contexte précis – la démarche religieuse des bouddhistes, des hindous, des bahaïs, des mandéens, des religions traditionnelles africaines, des shintoïstes, etc. – le mot foi n’est jamais utilisé. 44Par contre, le mot foi est fréquemment utilisé lorsqu’il s’agit d’évoquer la démarche religieuse des musulmans et des juifs, aussi bien quand le pape parle d’eux à des chrétiens que lorsqu’il s’adresse aux membres de ces religions. En effet, dans la logique de la déclaration conciliaire Nostra Aetate qui considère différemment les musulmans et les juifs des membres des autres religions, les textes rappellent que dans le dialogue interreligieux, le dialogue entre les chrétiens, les juifs et les musulmans doit avoir « une place de choix » [16], notamment à cause de la référence unique au même Dieu Créateur, dont les uns et les autres se reconnaissent serviteurs. Pour cette raison, bien que la foi chrétienne soit unique par sa nature, il semble qu’analogiquement on puisse validement utiliser le mot foi pour désigner la démarche religieuse des musulmans et des juifs. Le texte le plus explicite dans ce sens est le discours de Jean-Paul II prononcé le 14 février 1982 à l’adresse des communautés de l’État de Kaduna (Nigeria) : 45 « Nous tous, chrétiens et musulmans nous vivons sous le soleil du même Dieu miséricordieux. Nous croyons les uns et les autres en un seul Dieu, Créateur de l’homme. Nous acclamons la souveraineté de Dieu et nous défendons la dignité de l’homme comme serviteur de Dieu. Nous adorons Dieu et nous professons notre totale soumission à Lui. Donc nous pouvons nous appeler au vrai sens des mots : frères et sœurs dans la foi en le seul Dieu. Et nous sommes reconnaissants pour cette foi, car sans Dieu, la vie de l’homme serait comme les cieux sans soleil. Grâce à la foi que nous avons en Dieu, la chrétienté et l’islam ont beaucoup de choses en commun : le privilège de la prière, le devoir d’une justice accompagnée de compassion et d’aumône et avant tout un respect sacré pour la dignité de l’homme qui se trouve à la base des droits fondamentaux de tout être humain, y compris le droit à la vie de l’enfant qui n’est pas encore né. » [17] 46En ce qui concerne le judaïsme, Jean-Paul II lors de sa visite à la synagogue de Rome, le 13 avril 1986, rappelle les liens d’intimité qui unissent chrétiens et juifs : « La religion juive ne nous est pas extrinsèque, mais, d’une certaine manière, elle est “intrinsèque” à notre religion. Nous avons donc avec elle des rapports que nous n’avons avec aucune autre religion. Vous êtes nos frères préférés et, d’une certaine manière, on pourrait dire, nos frères aînés. » [18] Aussi utilise-t-il de manière habituelle le terme foi pour désigner la démarche religieuse des juifs, comme le faisait déjà son prédécesseur Paul VI [19]. Le Cardinal Ratzinger, dans un texte prononcée à Noël 2000, quelques mois après la parution de Dominus Iesus dit : « Il est évident que le dialogue entre nous, Chrétiens et Juifs, se situe à un niveau différent de celui qui a trait au dialogue avec les autres religions. La foi dont témoigne la Bible des Juifs, l’Ancien Testament des chrétiens, n’est pas, à nos yeux, une religion différente, mais le fondement de notre foi » [20]. 47À travers l’ensemble de ces textes, il semble clair que l’intention de Dominus Iesus n’a jamais été de limiter l’utilisation du mot foi aux seuls chrétiens. Au contraire, les textes officiels récents de l’Église catholique ouvrent la possibilité d’utiliser le mot foi pour qualifier la démarche religieuse des juifs et des musulmans. Dominus Iesus veut simplement réaffirmer une position traditionnelle mise à mal par le relativisme, le subjectivisme et le syncrétisme ambiant : l’originalité de la foi chrétienne comme accueil de la révélation du Dieu Un et Trine faite en Jésus-Christ [21]. En distinguant la foi chrétienne et la démarche des autres religions, le texte ne veut pas dire que le mot foi est réservé au chrétien ni ne cherche à entrer dans des distinctions entre la démarche religieuse des juifs ou des musulmans et celle d’autres religions.

4 – Les dimensions individuelle et subjective de la foi ne sont pas abordées 48Beaucoup de ceux qui ont critiqué la déclaration Dominus Iesus ont compris la distinction sur la nature de la foi dans le christianisme par rapport aux autres religions comme une affirmation de la supériorité des chrétiens (et spécialement des catholiques) sur les non-chrétiens. Ainsi Leonardo Boff, en caricaturant Dominus Iesus, pose-t-il la question : « Le Cardinal Ratzinger pourrait-il s’imaginer ce qu’un presbytérien fidèle travaillant avec des indiens dans la jungle amazonienne, ou bien un moine taoïste immergé dans la contemplation, ressentiraient si pendant une rencontre interreligieuse, ils s’entendaient dire qu’ils n’avaient pas la foi, qu’ils n’étaient pas une Église, qu’il n’y avait rien de positif en eux, à part ce qu’ils tiendraient de la bonté du Christ et de l’Église ? » [22]. En fait, Dominus Iesus ne prétend pas mener une réflexion exhaustive sur la mission et le dialogue interreligieux. En faisant cette distinction, la déclaration ne porte pas de jugement de valeur sur ce que vivent individuellement les membres des religions chrétiennes et non chrétiennes. Elle n’aborde pas non plus la foi du chrétien telle qu’elle est vécue au jour le jour, c’est-àdire une foi marquée par la finitude, le doute, voire le péché, une foi qui a parfois du mal à manifester sa capacité à vivre le commandement de l’amour réciproque. Il est clair que les chrétiens ne sont pas forcément des modèles de comportement et de foi ; et que les non-chrétiens peuvent être des modèles inspirants pour les chrétiens. 49Lorsqu’à la suite de Paul VI, Jean-Paul II rend hommage à Gandhi en exprimant sa conviction que « la paix et la justice, dont la société contemporaine a un si grand besoin, ne seront atteintes qu’en suivant le chemin qui fut l’essence même de son enseignement : la suprématie de l’esprit et la Satyagraha, la “vérité-force” qui vainc sans violence par le dynamisme intrinsèque de l’action juste » [23], il pose implicitement la question de l’analogie entre la démarche spirituelle de Gandhi et la foi chrétienne. La question n’est pas neuve mais mérite d’être creusée. Elle avait été posée indirectement dans la réflexion théologique sur la possibilité de salut des non-chrétiens. Le texte de condamnation du jésuite Léonard Feeney en 1949 par le Saint Office, rappelait à cette occasion que pour être sauvé, celui qui, par un vœu implicite, était ordonné à l’Église, devait être animé par la « charité parfaite » et donc que ce « vœu implicite ne peut avoir d’effet que si l’homme a la foi surnaturelle ». [24] 50En affirmant que des non-chrétiens peuvent être associés au mystère pascal « d’une façon que Dieu connaît » (GS 22,5), les pères du concile Vatican II n’ont pas voulu prendre position sur la nature du lien qui unit les chrétiens et ceux qui, non-chrétiens, peuvent être associés au mystère pascal. Mais la lettre de 1949 établit clairement un lien entre le vœu implicite d’être chrétien, l’animation de la vie par une charité parfaite et le don de la foi surnaturelle. Cela laisse donc entendre qu’il y aurait un lien au moins analogique entre la sainteté vécue en dehors de la foi chrétienne et la foi surnaturelle.

Qu’est-ce que la foi selon la bible verset ?

L’apôtre Paul a enseigné que « la foi est une ferme assurance des choses qu‘on espère, une démonstration de celles qu‘on ne voit pas » (Hébreux 11:1). Alma a fait une déclaration similaire : « Si vous avez la foi, vous espérez en des choses qui ne sont pas vues, qui sont vraies » (Alma 32:21).

Programme FVE (la Foi Vient en Ecoutant)

Supplementary renseignements

La foi au Seigneur Jesus Christ

Pour que la foi mène au salut, elle doit être centrée sur le Seigneur Jesus Christ (voir Acts 4:10-12; Mosiah 3:17; Moroni 7:24-26; 4e article de foi). Nous pouvons exercer notre foi au Christ quand nous avons l’assurance qu’il existe, une idée correcte de sa personnalité et la conscience que nous nous efforçons de vivre en accord avec sa volonté.

Avoir foi en Jésus-Christ means se reposer entièrement sur lui : faire trust à son pouvoir, son intelligence et son amour infinis. Cela comprend croire à ses enseignements. Cela means croire que, bien nous ne comprenions pas toutes chooses, lui, les comprend. Parce qu’il a ressenti toutes nos douleurs, nos afflictions et nos infirmités, il sait comment nous aider à surmonter nos difficulties quotidiennes (voir Alma 7:11-12; D&A 122:8). Il a “vaincu le monde” (Jean 16:33) et nous a prepared la voie pour que nous recevions la vie éternelle. Il est toujours prêt à nous aider si nous nous souvenons de son Admonition: “Tournez-vous vers moi dans chacune de vos pensées, ne doutez pas, ne craignez pas” (D&A 6:36).

Vivre par la foi

La foi est beaucoup plus qu’une croyance passive. Nous expresses notre foi par l’action, par la maniere dont nous vivons.

Le Sauveur a promis: “Si vous avez foi en moi, vous aurez le pouvoir de faire tout ce qui est utile en moi” (Moroni 7:33). La foi en Jésus-Christ peut nous motiver à suivre son exemple parfait (voir Jean 14:12). Notre foi peut nous mener à faire de bonnes œuvres, à obéir aux commandements et à nous repentir de nos péchés (voir Jacques 2:18; 1 Nephi 3:7; Alma 34:17). Notre foi peut nous aider à surmonter la tentation. Alma a conseillé à son fils Helaman: “Enseigne-lui à résister à toutes les tentations du diable par sa foi au Seigneur Jesus-Christ” (Alma 37:33).

Le Seigneur accomplira de grands wonders dans notre vie selon notre foi (voir 2 Nephi 26:13). La foi en Jésus-Christ nous aide à recevoir la guérison spiritual et physique par son atonement (voir 3 Nephi 9:13-14). Quand viennent des moments d’épreuve, la foi peut nous donner la force d’avancer et d’affronter nos difficult avec Courage. Même lorsque l’avenir semble incertain, notre foi au Sauveur peut nous apporter la paix (voir Romain 5:1; Helaman 5:47).

Augmenter notre foi

La foi est un don de Dieu, mais nous devons la nourrir pour qu’elle reste forte. La foi est comme un muscle. Si on la fait travailler, elle devient forte. If the rest of the property is real, if it is affaiblit.

Nous pouvons nourrir le don de la foi en priant notre Père céleste au nom de Jésus-Christ. En exprimant notre gratitude à notre Père et en le suppliant d’accorder les bénédictions dont nous et d’autres personnes avons besoin, nous nous rapprocherons de lui. Nous nous approcherons du Sauveur dont l’Expiation nous donne la possibilité de supplier pour obtenir miséricorde (voir Alma 33:11). Nous serons également réceptifs aux policies discrètes du Saint-Esprit.

Nous pouvons fortifier notre foi en respectant les commandements. Comme toutes les bénédictions de Dieu, la foi s’obtient et se fortifie par l’obéissance et les bonnes actions. Sinous désirons enrich notre foi au plus haut degré, nous devons respecter les alliances que nous avons contractées.

Nous pouvons also developed notre foi en étudiant les Écritures et les paroles des prophètes des derniers jours. Le prophète Alma a enseigné que la parole de Dieu contribue à fortifier la foi. En comparant la parole à une semence, il a dit que le désir de croire peut nous mener à faire “de la place” pour que la parole soit “plantée dans [notre] cœur”. Puis, nous sentirons que la parole est bonne, car elle beginra à nous épanouir l’âme et à nous éclairer l’intelligence. Cela fortifiera notre foi. Sinous nourrissons Continuellement la parole dans notre cœur, « avec grande diligence et avec patient, attendant d’en avoir le fruit, [elle] prendra racine ; et voici, ce sera un arbre jaillissant jusque dans la vie éternelle. » (See Alma 32:26–43).

Voir aussi Baptême ; Dieu le Pere; Jesus Christ ; Buses

—Voir Ancrés dans la Foi, 2004, p. 80-82

Here’s an advantage

Pourquoi Est-ce si important de transmettre la foi à nos élèves ?

Inculturer la foi, c’est permettre à l’Évangile de se dire dans la culture actuelle, c’est discerner dans cette culture les forces de l’Évangile déjà à l’oeuvre et l’Esprit présent. C’est aussi lui permettre d’être une instance critique par rapport à cette culture.

Programme FVE (la Foi Vient en Ecoutant)

September 20, 1999

introduction

Au Québec, le center justice et foi incarne la tradition jesuite d’analyse sociale. La pertinence de son travail ainsi que son apport original à l’Église Québécoise sont largement reconnus. En tant que center chrétien d’analyse sociale, nous sommes aussi soucieux de l’évolution du vécu religieux de notre société. C’est pourquoi nous pris part au debat sur la place de la religion à l’école, reconnaissant que ce debatconcerne non seulement la société mais aussi l’Église. From 1992, le père Julien Harvey avait mis de l’avant sa proposition de laïcité scolaire ouverte, comme conséquence du concept de culture publique commune.

Aujourd’hui l’équipe demeure convaincue que cette proposition est une solution respectueuse de l’évolution de la société Québécoise et de son héritage chrétien. Nous avons donc accueilli favorment les propositions du rapport “Laïcité et religions, perspective nouvelle pour l’école Québécoise”. Mais nous croyons que cette question interpelle aussi l’Église et c’est pourquoi nous addresses aux évêques du Québec ce mémoire sur la transmission de la foi aux jeunes générations.

Dans le mémoire que nous avons adressé à la Commission parlementaire1, nous appuyons une réforme du système scolaire dans le sens d’une laïcité ouverte. Par cela, nous entendons non seulement l’abolition des Structures Confessionnelles, mais also l’Introduction to a Program Universel d’Enseignement Non Confessionnel du Phénomène Religieux et le Respect du Vécu Religieux des Elèves et de Leurs Familles. Nous précisons l’orientation que nous voulons donner à cet enseignement. Enfin nous proposals de procedure par étapes successively dans la mise en place de la réforme.

Nous sommes parfaitement conscientes que le Rapport Proulx et les propositions que nous appuyons ont des conséquences importantes pour les Églises et, surtout, pour l’Église catholique dont nous sommes. Au Québec, on a souvent parlé du rôle de suppléance qu’a joué l’Église dans les domaines de l’education, de la santé et du service social. Mais dans l’education religieuse, c’est plutôt l’État qui a fini par jouer un role de suppléance. Nous croyons que le temps est venu d’y mettre fin.

Les récentes prizes de position de l’épiscopat québécois sur la place de la religion à l’école ont suscité en nous tristesse et déception. Tristesse de voir l’Église réagir aux défis du monde et de la société d’une manière essentialement defensive, en cherchant tous les moyens de conserver, le plus long temps possible, les acquis du passé. Täustung de ne pas voir l’Église profiter de cette Occasion pour réfléchir sur le défi de la transmission de la foi dans le contexte actuel.

Nous pensons qu’il est temps de sortir de la peur et de la nostalgie. Il est décesser “d’avancer à reculons” dans a monde qui a besoin plus que jamais de la lumière décapante de l’Évangile. Nous avons besoin de leader spirituels qui aident les chrétiens, et la population en général, à identifier les meilleures conditions pour la formation intégrale, y compris dans leur dimension spiritual, des jeunes qui bâtiront le prochain siècle. Les chrétiens devraient plutôt être aux avant-postes d’une réflexion libre sur les exigences nouvelles de l’école dans le contexte de nos sociétés pluralistes et ouvertes qui sont à la recherche de nouveaux repères et d’une identité commune à construire.

Il est temps que l’Église prenne en charge la transmission de la foi aux jeunes générations sans s’en remettre à d’autres et qu’elle take pleinement sa mission d’annonce de l’Évangile. « Le level de l’engagement Confessionnel n’appartient plus à l’école, mais aux Églises et autres Confessions Religieuses: catéchèse, sacramentalisation, engagement communautaire et social au nom d’une option religieuse. L’État, n’étant plus Confessionnel mais demeurant plus que par le passé soucieux de la richesse humaine de l’option religieuse, a accompli son rôle; il laisse les corps intermédiaires que sont les Églises accomplir le leur.2 »

Nous savons que les communautés de foi ont peu developed de ressources permettant d’assurer autrement la transmission de la foi et que cela represent un défi majeur pour les années à venir. Comme croyants, nous sommes convaincus que malgré les difficulties réelles que cela representete, les changes à venir sont une chance pour l’Église. Elle a la capacité de créer des lieux significatifs pour les jeunes qui répondront mieux aux attentes que nous avonsconcernant la Transmission de la Foi et la Participation à la Vie des Communautés.

Après avoir porté un Consider sur la situation actuelle et sur les évolutions récentes qui ont profondément modifié la foi chrétienne au Québec, nous proposons dans ce mémoire quelques pistes d’avenir et des points d’attention en vue de faire du neuf.

1. Consider the current situation

La société et l’Église connaissent de profondes transformations. La nouveauté des contextes dans lesquels nous évoluons fait que nous ne pouvons nous reposer sur les modèles connus. Nous sommes conviés à la créativité et à l’inventivité dans le domaine de la transmission de la foi.

1.1 Une société secularisée

Nous ne sommes plus in a situation de chrétienté où l’Église pouvait dicter aux individuals et aux institutions leurs croyances et la conduite à tenir. Une distance et une autonomie se sont instaurées between the institutions de l’État et l’Église, between the société civile et l’Église. Aujourd’hui, meme si de nombreux Québécois partagent encore et vivent des valeurs proches de l’Évangile, on ne peut associate le fait d’être Québécois au fait d’être catholique.

The situation de laïcité n’est pas à considérer comme un mal ou comme a situation à laquelle il faudrait échapper à tout prix, mais comme une possibilité nouvelle offerte à l’Église. The nouveaux rapports entre l’Église et l’État sont à trouver pour que la foi chrétienne ne devienne pas seulement une affaire privée réservée à des individus mais une richesse pour la société tout entière. Ce qui take que l’Église apporte sa contribution à la construction de la society et aux débats démocratiques qui la traversent en sachant que d’autres voix peuvent également se faire entender.

In this laïcité situation, we also invite l’Église à trouver un langage et un style qui puissent rejoindre l’ensemble des Québécois. Cet exercice n’est pas acquis une fois pour toutes. Il est sans cesse à pratiquer car beaucoup de malentendus existent entre l’Église et la society. Cela ne veut pas dire que l’Église ait à édulcorer son message. Il s’agit plutôt d’un travail d’inculturation de la foi dans la culture actuelle. La manière dont les chrétiens s’expriment collectement est encore largement cléricale et pas suffisamment proche du langage quotidien.

1.2 Un contexte de pluralisme au be de la société mais also de l’Église

Il est inutile de nous étendre sur le pluralisme dans la Société Québécoise et la recherche d’une culture publique commune. Plusieurs article de Relations de ces dernières décennies ont abordé la question dans cette perspective3. On constate aussi l’accroissement du pluralisme des religions au Québec. Même si les adeptes de religions autres sont encore peu nombreux, ils ouvrent néanmoins un champ de pluralité qui modifie profondément la manière dont chacun se situe face à sa propre religion4.

Mais il vaut la peine de s’arrêter plus longuement sur le pluralisme qui s’exprime à l’interieur de l’Église catholique au Québec dans son ensemble, et pas seulement à Montréal. Ce pluralismeconcerne les réalités ethniques bien sur, mais aussi le mode d’appartenance des catholiques aux communautés chrétiennes et la stratégie de distanciation de nombreux fidèles baptisés qui ne participent que très rarement à des rassemblements ecclésiaux. Enfin, ilconcerne aussi et surtout les croyances et la recomposition qui s’opère dans le credo staff, chacun choisissant ce qui lui convient le mieux5.

It is almost impossible, en cette fin de XXe siècle, de parler d’un catholicisme uniforme où l’ensemble des fidèles penseraient la même choose et adopteraient les mêmes comportements. La recherche d’unité au coeur de ce pluralisme est un des enjeux majeurs du prochain siècle.

1.3 Une revendication d’autonomie et une méfiance de l’institution

Ce qui frappe aujourd’hui, c’est la variété des parcours personals, parcours de foi et quête de sens. On comprend de plus en plus qu’il y a quelque chose d’irréductible dans le chemin qui circuit quelqu’un à croire. En fait, on comprend qu’on ne transmet pas la foi mais ce qui peut en favoriser l’émergence. On comprend also de plus en plus que la foi est l’engagement d’un sujet qui dit je et qui revendique d’affirmer ce qu’il pense. Chacun rejects qu’on lui dicte ce qu’il doit penser. Chacun souhaite détenir la clé de la dernière decision de sa conscience. L’émergence du sujet constitue un défi inédit pour la réflexion chrétienne et pour la pastorale de l’Église.

En raison de cette émergence accrue, les individus se méfient des institutions qui risqueraient de les embrigader ou de les obliges à penser autre choose que ce à quoi ils adherent. Ce n’est pas tant la foi qui s’amenuise que le lien à l’institution qui se relâche. L’affirmation d’une conscience personalle plus nice ne va pas contre l’Évangile, bien au contraire, mais elle bouscule de nombreuses manières de faire et de penser dans l’Église.

1.4 Une catéchèse encore très tributaire du Concile de Trente

Il est indéniable que les researches catéchétiques de ce demi-siècle ont circuit à un renouveau appréciable de la catéchèse. Celle-ci a prize ses distances par rapport au petit catéchisme en questions-responses et s’est appuyée largement sur l’expérience et la vie de l’enfant.

Notre catéchèse toutefois demeure encore très tridentine dans la mesure où elle met presque exclusivement l’accent sur la transmission d’un savoir sur la foi, qu’un adulte communique à des enfants. Tout se passe comme si les adultes savaient ce qu’il faut penser et dire. The model of the transmission is the cell of the reproduction. Dans ce model, les savoirs ne se construisent pas dans l’échange mais dans la répétition de l’identique. Or l’intelligence de la foi aujourd’hui demande de prendre en compte la manière dont les savoirs se construisent, la manière dont les jeunes apprennent.

Nous living in a universe de communication or les savoirs s’échangent et se construisent dans cet échange. The multiple données are available. Et celui qui s’engage dans la foi doit trouver une coherence qui n’est pas donnée d’avance. Elle est à realiser par tâtonnements successifs. Le statut et le rôle des enseignants s’en trouvent profondément modifiés.

Dans un univers secularisé et pluraliste, il devient also évident que les savoirs religieux ne sufficient plus à former des chrétiens. En régime de chrétienté, le monde ambiant était imprégné de pensée et de réflexes chrétiens. Il s’agit davantage aujourd’hui d’évangéliser la culture et de penser autrement les rapports qu’entretiennent la foi et la culture.

1.5 Les désirs et les craints of the parents

Les familles d’aujourd’hui sont plurielles et chacune d’entre elles demande à être respectée pour ce qu’elle est. Elles ne perçoivent pas que cela est toujours le cas de la part de l’Église.

Un bon nombre de parent souhaitent que l’enseignement religieux Continue de se vivre à l’école car ils veulent transmettre à leurs enfants des valeurs qu’ils associent au christianisme. Selon eux, le cadre scolaire permet l’acquisition de ces valeurs et leur mise en pratique. Mais ils ne souhaitent pas necessairement que leurs enfants aillent plus loin, c’est-à-dire qu’ils s’engagent dans une vie à la suite de Jesus Christ qui puisse conduire à une certaine contestation des manières de vivre habituelles et à un Engagement pour la Justice, par example, pour Transformer le Contexte Soziopolitique dans lequel nous évoluons. Other crindraient un enseignement qui serait pris en charge par l’Église à cause des exigences que celle-ci transmettrait aux enfants, notamment dans le domaine de la sexualité.

D’autres parents encore voudraient bien transmettre quelque choose de leur foi à leurs enfants dans le milieu familial, mais ils se sentent dépassés par les transformations actuelles et se sentent incapables de formular, en language available aux enfants, ce qui les fait vivre. Ils crindraient donc d’être sollicités pour l’education de la foi de leurs enfants et preferred s’en remettre aux enseignants.

Certaines familles enfin desirent que l’Église reconnaisse davantage le rôle qu’elles jouent dans la transmission de la foi et souhaitent devenir des partenaires effectifs et compétents.

Ces souhaits et ces craintes sont légitimes mais ils montrent aussi que du chemin reste à faire pour que les familles soient partie prenante de la transmission de la foi aux jeunes et qu’elles se sententconcernées par la vie de l’Église.

1.6 La necessité de mourir à une Certaine image de l’Église

Tout cela indique qu’un deuil est à vivre, celui d’une Église puissante largement majoritaire qui sait où elle va et qui dit haut et fort où il faut aller. Il n’est pas sur que nous ayons vraiment effectué ce deuil. Il conporte une face obscure et une face plus lumineuse. Obscure car il s’agit d’un arrachement, d’une mise en route. On quitte quelque chose de connu pour all là où l’on ne voudrait peut-être pas aller. Déjà lumineuse puisqu’un jour nouveau s’announcement dont on ne connaît pas encore bien le contour et la couleur mais qu’on pressent prometteur d’avenir.

Ce Respect sur la société et l’Église actuelle nous permet de conclure qu’il faut concevoir une foi qui fasse davantage appeal à la liberté des persons et à l’engagement communautaire, en sachant que les personnes font moins trust aujourd’hui à l ‘Institution for the South. Cette foi sera davantage exposée à la critique et au reflect de ceux et celles qui ne la partagent pas. Elle ne sera credible que si les chrétiens témoignent du désir de transformer le monde pour qu’il y ait plus d’égalité et de justice et d’un engagement pour que cela advienne effectment. Ce désir de transformer le monde n’est pas séparable d’un désir de transformer l’Église pour qu’elle soit plus évangélique et davantage servede de la société, et par voie de conséquence d’un désir de se changer soi-même.

2. Ouvrir de nouvelles voies

Ce contexte très nouveau et cette question ancienne (celle de la transmission) invitent à rechercher de nouvelles voies et à réfléchir à de nouvelles manières de faire. Impossible de reproduire des modèles déjà connus6 . Le terrain appeals to the innovation mais les solutions ne sont ni faciles à trouver ni faciles à mettre en place. Elles presumably a conversion of Mentalités et une relative claire vision de ce que l’on cherche.

2.1 Redéfinir la mission de l’Église dans l’announcement de la foi aux enfants et aux jeunes

Dès les débuts du christianisme, les chrétiens ont pris au sérieux la missionconfée par Jésus à ses apôtres: « Allez, de toutes les nations faites des pupils, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, enseignez-les à garder tout ce que je vous ai commandé » (Mt 28:18-19). Il est bon de se rappeler que l’Église n’a qu’une Bonne Nouvelle à advertise: celle de l’amour de Dieu, source de toute vie et de tout amour. Cet amour n’est jamais séparable de la justice, et le royaume de Dieu appelle l’une et l’autre. Cette Bonne Nouvelleconcern donc l’incarnation mais aussi le mystère pascal qui nous révèle que le mal n’est pas le dernier mot de l’histoire. Cette question du mal est aujourd’hui très prégnante et il est impossible de la contourner ou de l’esquiver.

Les communautés chrétiennes sont appellées à témoigner de cette Bonne Nouvelle à travers leurs gestes et leurs paroles, à travers leurs structure et leurs initiatives, à travers leur amour du monde present tout en gardant le sens du discernement. Pour les Chrétiens, la Confession de foi s’enracine donc dans la vie des communautés et dans la vie du monde. L’une ne va pas sans l’autre.

Cette Bonne Nouvelle qui se propage par l’announcement et l’écoute de la Parole de Dieu fait appel au coeur et à l’intériorité. Elle invitation to the conversion and to the engagement of the person in the exercise of freedom. Il vaut la pain de souligner with aspect. Vatican Council II reaffirms the dignity of the person and respect for religious freedom7. Celle-ci est une valeur du christianisme à developer des le tout jeune age. Car l’adhésion de foi n’est jamais de l’ordre de la contrainte. L’enseignement de l’Église s’appuie sur la pedagogie de Dieu envers chacun et envers son peuple. L’annonce de la foi aux enfants et aux jeunes, ainsi qu’aux adultes, doit donc miser sur la liberté, la susciter et l’éduquer. Ceci est bien la mission des communautés de foi.

2.2 Entender les besoins des jeunes, s’interested in leur culture et à leur monde, les considered comme sujets à part entière

La culture actuelle met l’accent sur le sujet. Le texte de l’Assemblée des évêques du Québec: Advertisement l’Évangile dans la culture actuelle8, souligne bien cet aspect. Si le sujet est au center des échanges, il convient de laisser la parole aux jeunes, d’entrer en dialog avec eux et de mieux comprendre l’univers dans lequel ils vivent. It’s not something that happens in a technological universe and the technique doesn’t work well. Ils n’ont pas connu Vatican II. Ils n’ont pas connu les églises pleines à craquer. Ils ne sont absolutely pas familiers du christianisme et ignorant souvent tout de lui.

Ne considerons donc pas trop cette connaissance du christianisme comme acquise. Donnons-leur la possibilité de vivre des expériences significant concern leur quête de sens et l’occasion de relire ce qu’ils vivent. Offrons-leur des espaces de questionnement avant de donner trop vite des réponses. “La communication ne depends pas seulement des efforts deployed par un émetteur en vue de transmettre un message. La personne qui reçoit est également partenaire actif et de plein droit dans ce processus de communication de plus en plus conçu comme échange entre des interlocuteurs », affirme le texte de l’AEQ à la page 40.

On peut également penser qu’un enseignement religieux Confessionnel Conduit au désintérêt religieux, car il peut donner l’impression du déjà connu avant que les jeunes aient pu vivre une réelle expérience de Dieu, comme le souligne Paul Tremblay9 . Au lieu d’ouvrir un space, il risque de l’obturer. Des études récentes en éducation montrent que la motivation d’apprendre surgit dans le manque. Or beaucoup de jeunes sont saturated d’informations et de centers d’intérêts dans notre société de surconsommation. Le principal obstacle à la religion à l’école n’est past la multiplicité des religions mais la culture marchande actuelle, qui tend à rendre insignifiante toute recherche de sens, puisque pour elle, il suffit d’être branché et de consommer. En ce sens, un enseignement non confessionnel du phenomène religieux constituerait une sorte de propédeutique dans la prize de conscience de ce que constitue une expérience religieuse.

La soif de la quete de sens et l’intérêt pour les questions religieuses s’expriment souvent chez les jeunes dans un cadre non formula, dans lequel ils peuvent prendre un little de distance par rapport à leur vie quotidienne. Transmettre la foi ne signifie pas d’abord transmettre une lehre mais d’abord accompagner et donc beginner par écouter et respecter ce que vivent les jeunes. À l’heure de l’Internet, the Festival des Films du Monde, de la Musique, de la Chanson, l’Évangile trouve de nouveaux canaux pour se propager. Les adolescents and sont particulièrement sensibels10 . Inculturer la foi, c’est permettre à l’Évangile de se dire dans la culture actuelle, c’est discerner dans cette culture les force de l’Évangile déjà à l’oeuvre et l’Esprit present. C’est also lui permettre d’être une instance critique par rapport à cette culture.

2.3 Éveiller les adultes (familles, paroisses, groups chrétiens…) à leurs responsabilités et fournir une formation à ceux et celles qui veulent faire une demarche dans leur foi adulte

Pour éclore et grandir, la foi a besoin de témoins actuels et passés. Jésus a donné à ses pupillen le goût et le désir de prier le Père, en priant et en témoignant de sa relation à son Père qu’il osait même nommer Abba. La foi chrétienne ne réside pas dans des livres, mais dans des personnes; pas dans des édifices religieux, mais dans des pierres vivantes.

Ce témoignage se vit souvent à l’insu des témoins eux-mêmes. Néanmoins, il leur faut être prêts à rendre compte de l’espérance qui les anime (IP 3, 15), à pouvoir dire ce qu’ils croient et ce que la foi opère dans leurs vies. Cette prize de parole sur leurs actes et leurs raisons de vivre prend la forme d’un engagement personal qui les implique. Il peut les conduire à rencontrer la contradiction.

Les adultes chrétiens du Québec sont-ils désireux de jouer ce rôle de témoins et de s’impliquer dans un témoignage de foi, par leur vie et leur prize de parole? Il semblerait bien que les familles soient encore trop timides à cet égard. Cependant leur rôle est irreplaceable and personne ne peut tenir la place qu’elles ont à tenir. Leur demander de vivre un éveil religieux en famille, ce n’est pas leur demander de prendre la place de ce qui se vit à l’école ou de ce qui se vit en paroisse pour l’initiation sacramentelle. C’est tout simplement les invitationr à témoigner de la foi en Dieu qui les fait vivre. Encore faut-il accompagner les familles pour les aider à jouer ce rôle et reconnaître leurs expressions de foi comme de véritables expressions de la foi. Ce qui accept entre autres de leur offer des espaces de parole pour qu’ils puissent expresser de ce qui leur tient à coeur.

Les communautés chrétiennes ne semblent pas encore prêtes non plus. Les catholiques, bien que souvent invited to former des small groups de partage de la foi par les pasteurs, ne semblent pas encore avoir pris la mesure de leur mission et de leurs responsabilités dans la transmission de la foi aux plus jeunes. Comment les children sont-ils accueillis dans les celebrations? Sources of types of rencontres leur sont offers? Pour de nombreux fidèles, la foi se confond encore trop avec une morale qu’il faut appliquer dans la vie de tous les jours, et pas suffisamment avec une Bonne Nouvelle que l’on reçoit, qui fait vivre et que l’on a, par consequently, le desire de faire connaître à d’others.

2.4 Penser une pastorale de la jeunesse

En Occident, nous avons pensé la pastorale comme un encadrement de personnes qui sont déjà nées à la foi ou que nous considérons comme telles. « Nous avons peut-être trop tenu pour acquis qu’au Québec, la première annonce de l’Évangile était un fait assured pour tous… Une demande soutenue pour l’enseignement moral et religieux catholique dans les écoles publiques, et un appui incontestable en Faveur de l’école confinelle ont vite fait de nous rassurer… On sait, en all cas, que la frequentation de l’enseignement moral et religieux catholique tend à être réduite dans la durée et que le décrochage est de plus en plus précoce et augmente en importance. Dans ce contexte, la statistique indiquant la proportion relative des enfants qui optent pour l’enseignement moral et religieux dans le secteur catholique risque d’être un trompe-l’oeil .11 »

Un changement de perspective pastorale s’avère donc nécessaire. Tout en sachant que le mot pastorale n’est pas très adequate mais défaut d’en trouver un meilleur, faudrait-il parler de pastorale d’engendrement à la foi, ou de pastorale d’initiation ou encore de pastorale d’accompagnement? Les familles, les paroisses mais also les mouvements doivent être partie prenante et constituer ce tiers secteur between l’État et l’école. Encore faut-il qu’ils soient encouragés et soutenus par l’Église. Cette pastorale ne peut se limiter à la seule catéchèse et sacramentalisation. Elle doit offer aux jeunes des possibilités et des lieux d’engagement où ils peuvent expérimenter ce que signifie être chrétiens. Elle doit also leur permettre de goûter l’Évangile.

2.5 Repenser et revoir l’initiation chrétienne des enfants et des jeunes

Les 3 sacrements de l’initiation: baptême, Eucharist, Confirmation, se célèbrent les us après les autres mais le lien organique qui les unit n’est pas mis en valeur. Nous avons à l’heure actuelle une vision très morcelée de l’initiation sacramentelle. Des enfants sont baptisés dans leur petite enfance, puis ils suivent à l’école le cours d’enseignement religieux, souvent afin de preparer leur première communion et leur confirmation, puis perdent tout contact avec l’Église parce que l’Église ne les convoque plus, jusqu’à la preparation de leur mariage. Mais tous ne choisissent pas un mariage religieux.

La pratique du catéchuménat des adultses est totalement differente. Tout est pensé en fonction d’un véritable chemin initiatique. Les catéchumènes poursuivent un trajet qui respecte leur rythme staff et qui les intègre progressivement à l’Église. Le baptême, la Confirmation et l’eucharistie apparaissent comme trois facettes du mystère pascal. Et les catéchumènes perçoivent comment les sacrements nous “font” chrétiens.

Au level des enfants et des jeunes, tout est programé. On se soucie peu you trajet de foi qu’ils parcourent ni du lieu d’où ils partent. Impossible de respecter le rythme de chacun puisqu’on sait qu’en s’incrivant à la preparation sacramentelle, la première communion est fixedée à telle date. Il est donc urgently de repenser cette initiation sacramentelle et de dessiner de nouvelles trajectoires, à l’image du catéchuménat des adults, avec des étapes et des repères, mais also avec a grande souplesse dans le cheminement. Ce qui take d’abandonner les âges fixés pour le premier pardon, la première communion et la confirmation. Cette dernière mériterait d’être celebrée plus tardivement dans la vie des jeunes. Un nombre moins important de candidates en feront la demande, mais ces demandes risquent être plus motivées.

D’autre part, cette initiation sacramentelle est souvent disconnectée d’une initiation à la vie chrétienne. Les sacrements ne sont pas une fin en soi. S’ils nous associated au mystère du Christ, c’est pour que nous partagions sa vie et fassions de nos exists un lieu d’alliance avec Dieu et donc aussi avec nos frères et soeurs. Célébrer un sacrement est, en quelque sorte, s’engager aussi à changer le monde autour de soi. La vie filiale vis-à-vis de Dieu appeals to a vie fraternelle, les us avec les autres. Celle-ci necessite des apprentissages bien concrete et donc des lieux pour vivre ces apprentissages. Les enfants et les jeunes ont d’ailleurs besoin de verifier si le discours qu’ils tendendent se vit concrètement dans l’existence des chrétiens.

2.6 Source catéchèse?

Si un enseignement nonconcessionnel du phenomène religieux était mis sur pied, Certains pourraient être tentés de récupérer ce qui se fait aujourd’hui à l’école comme enseignement religieuxconcensionnel, pour le transposer en paroisse. Ce faisant, on ne ferait que déplacer le problem, qui en est un de transmission inadequate de la foi. Il faut innover avant qu’il ne soit trop tard. Le retard pris est déjà suffisamment grand. Des experiences de transposition ont en outre demontre l’impasse de cette voie.

Avant de mettre sur pied des parcours très structurés, il conviendrait d’expérimenter des catéchèses lors de temps forts liturgiques (tel le temps de l’avent ou du carême) ou existentiels (maladie, décès, rupture,…) qui seraient une démarche de toute the communauté mais avec the propositions specific aux enfants et aux jeunes. Ces demarches feraient appel à la globalité de l’être humain à travers des expressions symboliques, l’utilisation du récit, de l’expression corporelle etc., selon la psychology des âges. Au coeur de ces projects, an attention particulière serait faite à l’education de la liberté et à l’apprentissage de la prize de parole sur des questions fondamentales de la vie humaine (pourquoi naître, vivre, mourir…, connaissance du Christ, de la Bible, de l’histoire des chrétiens du Québec et d’ailleurs, rencontre de témoins…), mais also à l’intelligence de la foi qu’il est nécessaire d’entretir.

Il faut leavener l’idée que l’enfance est l’age par excellence d’une catéchèse systématique, organique et complète du mystere de la foi valable pour la vie entière. Ce modèle ne marche plus et l’initiation chrétienne se poursuit aux divers âges de l’existence de manière non linéaire.

2.7 In what communautés?

« Il ne faut pas sous-évaluer la formation de communautés chrétiennes qui soient d’authentic lieux d’accueil pour tous, dans an attention constant aux besoins spécifiques à chaque personne. Sans ces communautés, il apparaît toujours plus difficile de grandir dans la foi, et l’on tombe dans la tentation de réduire cette foi à une expérience fragmentaire et occasionnelle, alors qu’elle devrait, au contraire, vivifier toute l’expérience humaine. 12 »

On pourrait bien sûr rêver de communautés ideales! Sans aller jusque là, il va de soi de reconnaître que beaucoup de communautés paroissiales actuelles ne permettent pas à des jeunes de trouver leur place, car la difference between the generations est si grande qu’un fossé sépare les pratiquants habituels d’un public pour le moins étranger a la pratique chrétienne. Un travail d’évangélisation est donc à reprendre à la base. Il nécessite de constituer des milieux de vie chrétienne propices à l’éclosion et à la consolidation de la foi. Ces milieux ne pourront qu’être divers tant les chemins et les approches sont aujourd’hui diversifiés.

Une piste d’avenir pourrait résider dans la constitution de groupes intergénérationnels où la qualité des relations, la démarche spirituelle et l’aspect festif seront fortement développés, sans oublier l’engagement dans la société en vue d’une recherche de justice et de transformation du monde. Des lieux moins cléricaux et plus égalitaires où l’on peut vivre des expériences signifiantes pour la foi (prière, célébration, approfondissement de la foi, dialogue avec d’autres religions, engagements divers…), à travers des projets à court et moyen termes. Les enfants et les jeunes y trouveraient leur place et participeraient à quelle chose de plus large que leur groupe d’âge. Ils ne seraient pas à côté de la communauté, mais avec elle. Cela ne se fera pas tout seul et demandera une forte volonté de faire bouger les choses.

Les perspectives esquissées plus haut peuvent paraître encore floues. Tout changement un peu radical ne s’accomplit que progressivement à travers des tâtonnements et parfois des échecs. Mais mieux vaut des bavures qu’un statu quo qui nous permet de nous voiler la face sur la situation réelle sans moindrement la transformer le moins du monde.

Dans un temps de recherche, il convient d’abord de mobiliser des personnes intéressées par le changement. C’est au nom de la mission et de l’urgence de l’annonce de la Parole qu’il est temps d’entreprendre quelque chose de neuf. « Malheur à moi si je n’évangélise pas! » disait saint Paul. S’engager sur cette piste ne sera pas de tout repos et il vaut mieux le savoir à l’avance pour calculer la dépense et voir les forces dont on dispose tout en faisant confiance à l’action de l’Esprit Saint. Les diocèses, les communautés chrétiennes, les forces vives pourraient élaborer quelques projets alternatifs en précisant les objectifs, la démarche proposée et des pistes pédagogiques pour les mettre en oeuvre, puis les expérimenter dans des terrains précis. Les perspectives devraient être suffisamment souples, tout en étant précises.

Il vaut mieux réserver ces innovations à des espaces clairement définis plutôt que d’en faire dès le début une large diffusion. Qui dit expérimentation dit aussi chances de réussite. Il faut donc réunir les conditions gagnantes. L’expérimentation suppose aussi de définir quelques règles du jeu. Un accompagnement d’animateurs et d’animatrices est à prévoir. Dans ce sens, il ne faut pas hésiter à recourir aux ressources qu’offrent les facultés de théologie, les départements de sciences religieuses, les centres de pastorale, etc. Enfin, une des conditions gagnantes est certainement l’implication des parents eux-mêmes dans les démarches entreprises.

L’Office de catéchèse du Québec a publié récemment un ouvrage pour la formation des bénévoles ecclésiaux.13 Ce document s’avère très précieux et ouvre de nombreuses pistes sans exiger un investissement considérable. Il constitue une bonne base pour un démarrage. On peut croire qu’avec un bon encadrement et de bons outils de formation, il sera possible de recruter des bénévoles pour l’accompagnement des jeunes à la foi autant qu’il est possible de trouver des bénévoles pour accompagner les jeunes dans les activités sportives ou culturelles.

Enfin, il faudra prévoir des évaluations locales des projets et la diffusion de ces informations à travers les instances diocésaines d’éducation chrétienne, d’initiation sacramentelle et les instances nationales pour voir ce qui se dessine et décider de ce qui peut être diffusé à plus large échelle. Ces évaluations n’excluront pas la contribution des parents et des jeunes générations elles-mêmes, tant au niveau du processus que des résultats atteints.

Ces nouvelles perspectives demanderont un investissement de fond. Certains prétendront que les finances de l’Église ne sont pas suffisantes. Le temps est venu de faire, en Église, une réflexion sérieuse sur les finances de l’Église pour décider où mettre les priorités.

Conclusion

Nous nous sommes situés dans ce mémoire dans la perspective où l’État légiférera tôt ou tard dans le sens des propositions du Rapport Proulx, que nous endossons sur le fond. En effet, nous le répétons, le statu quo de l’enseignement confessionnel de la religion n’est pas acceptable et aucune réforme, même avec l’approche communautarienne, ne saurait aujourd’hui, dans l’état actuel de la société, réussir à faire jouer à l’école le rôle d’initier à la foi chrétienne, même d’en poser des bases valables.

Le défi de la transmission de la foi chez nous appartient à toute l’Église du Québec, des pasteurs jusqu’aux parents en passant par tous ceux et celles qui peuvent être des ressources sur le plan intellectuel ou sur le terrain, sans négliger nos témoins privilégiés. Nous le reconnaissons, il s’agit d’un lourd défi à relever considérant que nous avons pris beaucoup de retard dans le domaine.

Cela ne veut pas dire pour autant que l’Église doive s’isoler et ne rien dire à l’État sur la question de l’enseignement culturel du phénomène religieux ni sur le service d’animation de la vie religieuse et spirituelle, advenant que l’État légifère dans le sens des propositions du Rapport Proulx. L’État sera seul responsable des programmes qu’il mettra de l’avant. Nous ne pensons pas qu’il soit opportun que les Églises aient un droit de regard sur ce que le Ministère de l’éducation produira dans la perspective de la laïcité ouverte et à contenu. Tout ce qui pourrait avoir même l’air de donner une voix privilégiée à l’Église dominante doit être refusé pour que soit sauvegardé le principe de la liberté religieuse et la séparation de l’Église et de l’État.

Toutefois, considérant que l’État au Québec consultera sans doute les principales Églises dans la création et l’implantation des futurs programmes d’enseignement et de pastorale, l’Église aurait avantage à jouer un rôle pro-actif dans ces consultations, c’est-à-dire à se préparer à l’avance à formuler ses suggestions au lieu de jouer un rôle défensif et stérile en s’y prenant trop tard. Des projets de programmes sont déjà sur la table et ne demandent qu’à être étudiés et bonifiés. Des regroupements d’agents de pastorale ne demandent qu’à être consultés et à mettre à profit leur expérience. L’État ne saurait faire fi de toute l’expérience accumulée par l’Église dans ses diverses ressources. Mais nous ne saurions le blâmer d’ignorer ce que nous n’aurons pas voulu lui transmettre.

________________________________________________________________________________

NOTES

1. Voir le mémoire du Centre justice et foi adressé à l’État et intitulé « Pour une laïcité ouverte au phénomène religieux », 10 septembre 1999.

2.« La laïcité scolaire pour le Québec », Julien Harvey, Relations no 583, septembre 1992.

3 Notamment en 1991, no d’octobre, articles de J. Harvey, T. Benguerel, A. Lamothe.

4. « D’un Québec pluriel à un Québec pluraliste », A. Bouchard, Relations, no 654, octobre 1999.

5. « Le catholicisme: espace pluraliste de la culture québécoise », R. Lemieux, Relations, no 654, octobre 1999.

6.« La transmission de la foi aujourd’hui », A.M. Aitken, Relations no 652, juillet/août 1999.

7. Dignitatis humanae, 2.

8. Annoncer l’Évangile dans la culture actuelle du Québec, AEQ, Fides, 1999.

9. “Les rendez-vous d’avenir”, conférence donnée le 12 novembre 1998 aux journées d’études de l’AQCSEC et AQPMR.

10. « Des catéchèse inculturées », Lumen Vitae, juin 1999.

11. Annoncer l’Évangile dans la culture actuelle du Québec, p. 94-95.

12. Paroles de Jean-Paul II à un symposium d’évêques sur les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles, Documentation catholique, no 2209, p. 711.

13. Le coeur sur la main. Repères pour l’action bénévole dans les communautés chrétiennes, Office de catéchèse du Québec, Fides/Mediaspaul/Novalis,1998

Quel est le sens du mot foi ?

1. Volumineuse glande annexe du tube digestif, aux fonctions multiples et complexes de synthèse et de transformation de diverses substances. 2. Foie comestible de certains animaux (veau, génisse, volailles).

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ORTHOGRAPHY

Bien distinguished ces trois homonymes.

Foi n.f. = trust ; Croyance. La foi en la parole donnee; avoir la foi. Sans e, bien qu’il s’agisse d’un nom feminine.

Foie n.m. = organ. maladie du foie; you foie de veau. Avec un e, bien qu’il s’agisse d’un nom masculin.

Fois n.f. = opportunity, ca. C’est bon pour cette fois; c’est la fois où il est venu avec sa fiancée. Avec un s, meme au singulier.

Quels sont les actes de la foi ?

L’acte de foi est un acte d’écoute, de compréhension, d’acquiescement et d’obéissance.

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Philosophy et acte de foi chrétien

I

Grace à notre foi chrétienne, nous croyons que certaines chooses sont vraies, et nous y ajoutons foi à cause de paroles prononcées par quelqu’un. Nous croyons Certaines vérités et nous croyons en une Certaine personne qui parle. La foi chrétienne is une vertu, une habitude ou une disposition permanente à croire les chooses en question et à croire en la personne en question. Il nous comes d’aller au delà de cette disposition et d’exprimer de manière explicite notre croyance aux vérités et en la personne en question, ce qui est poser un acte de foi. L’acte de foi est souvent posé publiquement, lorsque nous affirmons notre croyance devant d’autres personnes par nos paroles ou par des actes d’importance, mais l’acte de foi peut aussi être accompli dans la solitude, face au Dieu en lequel nous croyons. En effet, même lorsque nous posons un acte de foi en public devant d’autres hommes, ce qui en fait un acte de foi, un acte chargé de vertu théologale, c’est le fait que nous exprimons également notre foi devant et envers le Dieu en lequel nous croyons. L’acte de foi Chrétien demeure toujours un consentement et une soumission à la parole de Dieu et au Dieu qui nous l’a dite. Il ne s’agit jamais d’un simple exposé, fait aux autres, desbeliefs qui sont les nôtres.

Dans a vie chrétiennenorme, the acte de foi est enchâssé dans la vertu de foi et en découle. Cet acte, qui survient de temps à autre, naît de la disposition permanente. Il faut néanmoins en distinctive l’acte de foi qui instaure à l’origine la vertu théologale de foi, l’acte qui nous fait passer de l’incroyance à la croyance. L’acte de foi originaire ne provient pas de la disposition mais la fait plutôt survenir. Cet acte premier est une conversion, un acte dans lequel nous nous tournons vers Dieu et déclarons, à lui, à nous-mêmes et peut-être à d’autres, que nous croyons en lui et à ce qu’il dit. Cet acte est une Affirmation; tous les acts de foi ultérieurs sont des réaffirmations ou des Confirmations, et la vertu de foi est une sort de continuation latente de l’acte de foi originaire.

Pour en faire ressortir les specificités, compared-le aux acts qui engendrent des vertus dans l’ordre naturel. Il existe a double diffé-

Quels sont les plus grands personnages de la Bible ?

Certaines figures de la Bible nous sont familières, comme Adam et Eve, ou encore Caïn, Abel, Noé ou Moïse.

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L’infolettre mensuelle de la librairie Gallimard de Montréal vous donne accès à une vaste sélection de nouveautés, de choix de livres sélectionnés par vos libraires et vous informe des prochains événements à venir.

L’EVANGILE SELON JEAN| LA FOI VIENT EN ECOUTANT | LA SAINTE BIBLE AUDIO DRAMA |VIBRATION RETRO

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La Foi Vient en Ecoutant

L’objectif de FVE is the transformer and changer of the lives of individuals, families, communities, communities, villages, nations and continents.

FVE vise à rassembler un groupe, une assemblée, une église locale, une communauté, un groupe de langue, une classe d’instruction, un groupe naturel, un groupe d’individus ou une famille, pour écouter une portion de la Bible audio dans leur longue maternelle.

The séance d’écoute dure au moins 30 minutes une fois dans la semaine.

Une écoute régulière, constante et Continue de la Bible Audio permet au groupe d’apprendre au moins une fois tout le Nouveau Testament in 40 semaines. Les membres du groupe auront donc une connaissance approfondie du message de Jesus et de la foi chrétienne.

The program met l’emphase sur une écoute en groupe et sur la discussion pour que les questions et les doutes of the participants soient solutionsnés.

La vision de FVE is d’unir le peuple de Dieu et de faire des pupilsen faisant de sorte que la parole de Dieu soit écoutée dans chaque église ou communauté chaque semaine dans la langue maternelle du peuple.

ADVANTAGES DE FVE

Près de 70-100% des membres de l’église ou de la communautéparticipent à l’écoute de la parole de Dieu. Bien que beaucoup de gens desirent passer du temps à lire la parole de Dieu, le temps leur manque. Pour de telles personnes, FVE donne au moins 30 minutes d’écoute de la Bible en groupe par semaine. La participation est ouverte à tout le monde de tout âge. Des milliers de gens ont trouvé FVE comme une façon très simple et pratique d’apprendre la Parole de Dieu. Environ 80% of the gens qui peuvent lire n’ont pas le temps de lire. The FVE presents the occasion to apprendre the Parole de Dieu. Grace à FVE, les non analphabétisés dans l’église ou dans la communauté peuvent écouter la parole de Dieu. La FVE nous permet de racheter le temps comme nous le dit Ephésiens 5:16

(a) On peut écouter la parole de Dieu en conduisant la voiture.

(b) Les chauffeurs de bus peuvent jouer la Bible audio à l’écoute des passagers.

(c) Les ménagères peuvent écouter la Parole en faisant le ménage.

(d) Les chrétiens qui sont des proprietaires de boutiques, de restaurants, et d’emplacements dans des marchés peuvent diffuser la Parole à travers FVE.

7. FVE is a promotional program for using Bible registration to support audio, but not lucrative.

KENYA: la foi vient en écoutant (Bible audio)

Bien que le Kenya soit un pays majoritairement chrétien, il figure parmi les 50 pays où l’on persécute le plus les pupils de Jésus, selon la Liste mondiale de monitoring. Les croyants y subissent de plus en plus de pressions voulant qu’ils leavenent leur foi dans leurs vies privée et sociale.

Il est extremely important que les nouveaux pupils de Jesus et ceux qui mûrissent en Jésus puissent bâtir leur vie sur le fondement de la Parole de Dieu. Malheureusement, un fort pourcentage de croyants kenyans ne peuvent obtenir une Bible ou la lire, étant trop pauvres ou illiterate.

On an urgent request, au Kenya, des Saintes Écritures en Formate autres qu’imprimé, et la SBC comble ce vide grace à a formidable initiative.

Programme FVE (la Foi Vient en Ecoutant)

Tiré du livre de Romain chapter 10, ce program vous propose a new façon d’être en contact avec la parole de Dieu.

The program FVE (la Foi Vient en Ecoutant) is a missionary program of the Bible based on verse 17 of the Romain chapter 10 qui stipule que : « la foi vient de ce qu’on écoute : le message et ce message est l ‘advertisement de la parole de Christ.

Au-delà des Lectures que nous faisons au quotidien, l’écoute de la parole de Dieu est une approche qui permet à notre foi de grandir et d’enraciner les saintes écritures dans notre cœur.

Ce program est also destiné aux personnes ne sachant ni lire ni écrire. Il met à la disposition de ces dernières la parole de Dieu en permanence. It is available in 19 languages.

Comment se rapprocher des peuples que nous évangélisons ? cette interrogation à amener l’ABC a réfléchit à cette approach qui pourrait aider les églises et autres organismes chrétiens dans cette mission. A ce jour, ce program (FVE) porte fruits et entend toucher plusieurs autres langues.

Le program FVE : la Foi Vient en Ecoutant is a Missionsnaire d’écoute de la Bible program based on le le verset 17 de romain chapter 10 qui stipule que : » la foi vient de ce qu’on écoute le message et le message est l “Announcing the Probation of Christ”

The FVE program vise à rassembler un groupe, une assemblée,une église locale, une communauté linguistique, une classe d’instruction, un groupe naturel, un groupe d’individus ou une famille pour écouter une portion du message de la Bible audio dans leur Maternelle language. la séance d’écoute dure au moins 30 minutes, ceci une fois par sémaine.

The program offered ainsi l’occasion à ceux qui sont analphabètes de contourner leur handicap et d’avoir accéder à la parole.

Une écoute régulière consistante et continue de la Bible surpatrone permet au groupe d’apprendre le new testament au moins une fois en 40 semaines environ.

The program met l’accent sur l’écoute en groupe et sur la discussion afin de repondre plus facilement aux questions et difficulties of the participants.

The vision of the program est de susciter of the disciples of Jesus Christ par l’écoute de la parole de la parole de Dieu dans sa langue maternelle.

Comment FVE s’organise t’il dans une église ou une communauté ?

a representative or a promoter who is responsible for the Eglise and part of the vision of the FVE. si le responsable de l’église est prêt à suivre lesdications données, il reçoit un album de la bible audio dans la langue désirée après avoir rempli la carte d’engagement. le representant ou promoter rendra au moins deux visites au groupe pour s’assurer que le program se déroule bien lors de la troisième visite, un certificat sera attribué au groupe si le program a été suivi jusqu’a la fin.

In which languages ​​is the program available?

Anglais – Bamoun – Basa’a – Bulu – Francais – Fulfulde – Guiziga – Massana – Pidgin – Tupuri.

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